Comme on se retrouve [ DON ]

Engel jeta sa cigarette sur le béton et referma son manteau. Fourrure. Fausse fourrure. Elle portait en dessous son habituelle tenue de Noël, un déguisement qui liait Renne, Mère Noël et strip-teaseuse. Elle remonta la fermeture de son manteau jusqu'à son menton et se frotta les mains. Le souffle qui sortait de sa bouche formait un nuage blanchâtre. Elle avait froid.

L’hiver. Noël. Les cadeaux. Elle était pressée de rejoindre sa demeure.

Elle marchait à grandes enjambées dans la rue, et son regard croisa celui d’un homme. Elle resta figée sur place. Cet homme…elle l’avait déjà vue. Des souvenirs bombardèrent sa tête tandis que la surprise et l’angoisse se dessinaient sur son visage.

La plage, l’île. Elle lui avait échappée cette nuit là.

Elle se retourna et prit une autre rue, espérant que l’homme n’est pas croisé son regard. Elle ne voulait pas avoir affaire à lui, et ne voulait pas … elle fronça les sourcils. Qu’avait-il voulu exactement ce jour là ? L’étrangler ? La poignarder ?

«  Tant pis. Je ne veux pas rejouer à ce jeu »

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Don fronça les sourcils. Bien sur qu'il l'avait vue. Il n'oubliait jamais un visage, mais pour le moment il faint de ne pas l'avoir remarqué...La laissant agir avec surprise et tourner dans une ruelle pour lui échapper...Quelle...Quelle idiote, elle avait vraiment tournée dans cette ruelle là?Don soupira. Il allait devoir s'occuper de lui sauver les fesses. Le marchand d'esclave tourna dans la rue quelques minutes après Engel.

Celle ci se rendit compte que la rue était un cul de sac. Un cul de sac ou se trouvait réuni une bande de jeune punks en train de fumer et d'écouter de la musique, quand ils apperçurent Engel ils se levèrent et finirent par avancer vers elle, avec des sourires sur leur visages lubriques

-On est perdue ma petite dame?

Fit un des loubards alos que deux d'entre eux courraient pour passer derrière elle et lui bloquer la sortie

-On peut peut être t'aider a retrouver ton chemin...

-Mais pour ça va falloir être très gentille avec nous.

Firent ils, tandis qu'ils sortaient des couteaux, ou des chaines.

Engel fronça les sourcils. Quelle conne elle était... elle tombait de Charybde en Scylla. De Don a une bande de dégénérés. Elle savait exactement ce qu'ils voulaient, mais n'était pas d'humeur à les supplier de la laisser vivante et en bonne santé. Qui était plus dangereux ? Le marchand d'esclave ou les punks ? Elle serra les poings.

- Tu crois peut-être que tu peux te défendre ?

Elle hasarda sa main dans une poche de son manteau, et l'un d'eux voulut l'empêcher de saisir son arme. Perdu. Elle lui colla un pied magistral dans le ventre, et sortit un merveilleux Colt (volé) de sa poche. Elle tira dans le pied d'un, mais l'autre la frappa violemment au poignet et l'arme roula sur le sol.

Elle lui montra les poing et il un rire sadique, du genre " qu'est ce que t'espére? ". Évidemment, elle était bloquée. Évidemment. Sa seule arme était loin, elle recula dans l'espoir de l'attraper mais celui qu'elle avait frappée au ventre lui agrippa la taille.

Don se plaqua contre un mur quand il entendit le coup de feu et observa la scène depuis derrière le mur où il se trouvait...Engel avait une arme, il avait bien fait de la laisser vider son chargeur sur les petites frappes. Il allait pouvoir opérer en toute sécurité a présent. Alors qu'ils se mettaient a ricaner, sauf un qui avait une balle dans le pied quand même le pistolet arriva jusqu'aux pieds de Don.

Qui sourit.

Il allait récupérer Engel cette fois, il en était sur...Alors que les malfrats commençaient a avancer vers elle et que deux déjà la tenaient fermement pour qu'ils puissent mettre a bien leur plan, déjà certains commençaient a déboutonner leur pantalon quand une détonation retentit, suivit d'autre, chaque détonnation suivie d'une balle en pleine tête de chaque malfrat. Ceux ci s'effondrèrent au sol.

Don était là.

Il portait un large feutre ainsi qu'un imperméable par cette journée d'hiver et une echarpe jaune. Pour lui qui utilisait le Magnum calibre lourd, un ridicule colt était une partie de plaisir a manier. Puis, il vida le chargeur dans la ruelle, sur les murs, avant de montrer le flingue a Engel Don portait des gants.

"Mon dieu, mais qu'est ce que tu as fait?"

Fit il avec un sourire

"Tu as tué tous ces pauvres gens...Que va dire la police quand elle retrouvera tes empreintes sur l'arme du crime qui t'appartenait?"

Don eut un sourire mauvais

"Si tu veux éviter de finir le restant de tes jours dans une prison, tu va me suivre bien gentiment, je m'occuperais d'effacer les preuves."

" Qui?Que?Quoi?..." Engel retomba lourdement sur le sol. Et reconnut immédiatement la voix de Don. Elle avait bien changée depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Elle n'avait plus cette tête d'enfant effrayée. Mais de jeune femme en colère.

Évidemment, que pouvait-elle faire davantage ? Elle pourrait faire disparaitre l'arme sans problème, mais cette fois, elle avoua, en laissant retomber sa fierté, qu'elle était fichue. Elle n'avait pas pensée aux conséquences.

Elle se releva en se frottant le dos, se souvenant de celui qui lui avait fait peur et qui lui avait ôtée son maillot de bain un soir d'été. Elle avait eu de la chance, sa virginité était encore intacte. Personne n'y avait touchée encore. Mais avec Don... ce n'était plus très sûre.

- Don ...rends moi cette arme. Il existe encore d'autres gamines innocentes à incendier, occupe toi d'elles et laisse moi tranquille.

Don eut un sourire malsain et plongea la main dans une de ses larges poches d'imperméable. Il était un de ces monstres raffinés qui savaient que les paroles, bien tournées pouvaient être bien plus mortelles que la plupart des actes de barbarisme les plus violent. honnètement, personne ne pleurerais ces cinq couillons qui avaient trouvé la mort dans cette ruelle pour son bénéfice personnel. C'était bien, il débarassait le monde de 5 déchets, récuperait une fille qui lui avait échappé il y avait longtemps et Engel passait a l'âge adulte. Tout le monde était content.

Don ressortit de sa poche un téléphone portable, il lança a Engel

"Oh?Tu ne veux pas?Comme c'est dommage, eh bien, je vais appeller la police, je suppose qu'ils sauront te faire une jolie cellule...Ou tu ne te fera pas trop violer par tes compagnons de cellules."

C'est vrai, si ce n'était pas Don maintenant, ça serait en prison. Don se mit a composer calmement le numéro des autorités compétentes.

Engel serra les poings. Et merde ! Sur ce coup là, elle avait était foireuse. Pas de prudence, pas de précautions, rien. Non, rien. Ses yeux lui brûlaient. Encore une fois, elle était entre les mains de cet immonde salaud qui lui avait fait vivre un enfer un soir d'été turbulent. Tant pis pour sa fierté, tant pis pour tout, elle trouverait bien un moyen de s'en sortir.

Du moins, elle l'espérait.

- Lâche ça, c'est bon, je te suis, lâche t'elle d'un ton las. Mais jure moi que tu ne les appelleras pas, ni maintenant, ni ensuite'.

Le marchand d'esclave poussa un soupir et rengaina l'arme dans sa poche avant de continuer a composer son numéro de téléphone, qui appellait t'il?Ca c'était ses oignons, pas ceux d'Engel. Une fois le numéro composé quelqu'un répondit assez vite. Don chercha dans sa poche une cigarette et la porta a sa bouche avant de l'allumer, savourant comme un chef sa victoire sur Engel tandis qu'il s'avançait vers elle d'un pas nonchalent, finalement les tonalitées cessèrent et une voix avec un fort accent retentit au bout du combiné, Don lança

-Tutti, c'est moi, Don. On aurait besoin de tes talents de néttoyeurs. Je te redevrais ça...Quoi elle?Oh oui, tu peux l'avoir si tu veux, j'en ai fini avec.

Fit il en crachant un nuage de fumée a la figure d'Engel puis il raccrocha avant de se poster a l'entrée de la ruelle

Dix minutes plus tard, un petit homme malingre accompagné de quatres gros bras arrivaient pour bazarder les corps dans des sacs poubelles, ils s'entretinrent un moment en espagnol avec Don avant de repartir. Don avait commencé a avoir des connexions dans la mafia cubaine établie a Seikusu. Les types se mirent a nettoyer le travail en balayant la place avec des lances a eau a haute pression et en emballant les restes. La ruelle était nickel après ça.

Le dénomé Tutti lança un regard en coin a Engel et rigola un peu avant de foutre le camp, un type sinistre ce Tutti. Quoi qu'il en soit une fois celà fait Don lança a Engel

"Allez, suis moi. J'ai quelque chose de parfait pour toi."

Fit il alors qu'il lui posait une tape sur les fesses pour la faire avancer. Ils traversèrent le parc, la poche de Don distraitement tendue vers Engel disant une chose :J'ai ton flingue encore, si tu bouge, je te bute.

Ils s'arrêtèrent dans le parc, il était encore tôt et il n'y avait personne

Aucun sentiment n'avait éclot sur le visage de la belle. Elle était restée neutre, comme elle savait si bien le faire dans ce genre de moment. Elle aurait pû evidemment le frapper, l'ecraser une fois que les gars avaient terminés de nettoyer les lieux du " crime "

Mais elle ne le fit pas.

Non, elle ne le fit pas. Elle pensait trop à ça - tout ça - et anticipait avec peur ce qui allait suivre la petite ballade certainement peu anodine dans le parc. Elle triturait avec nervosité ses doigts, cherchant une issue, un moyen de s'en sortir.

- Vous êtes vraiment pitoyable... grogna t'elle.

Don se massa le menton de sa main puissante a la provocation évidente d'Engel avant de croiser les bras, arborant un sourire éclatant a sa dernière aquisition, la jaugeant pour le moment...Oui, elle allait faire parfaitement l'affaire, les affaires lui manquaient un peu, ça faisait un moment qu'il n'avait pas eu de nouvelles clientes. Oh ça ne voulait pas dire qu'il ne violait plus personne. Il avait enormement de filles qu'il devait continuer a dresser tous les jours et quand ce n'était pas le cas il n'avait qu'a claquer des doigts pour qu'elles s'occupent de lui. Legumifiées par sont traitement de choc.

"Suis je pitoyable?Ou est ce que c'est toi qui l'est pour t'être laissée attraper par quelqu'un de pitoyable?

Répondit Don avec sarcasme. Aujourd'hui il allait s'amuser un peu. Il avait marché jusqu'a une petite cabane dans les bois, celle du concierge qu'il avait investi depuis un moment et y entra avec son sac, laissant la porte ouverte quelques secondes a peine avant de ressortir débarassé de celui ci et de saisir Engel par le bras et la tira vers le parc, pas trop fort, mais assez fermement, il l'envoya sur l'herbe et lui ordonna

"Enlève moi ce manteau."

Et pas de discussion

La jeune femme se massa l'épaule. Elle n'avait pas su répondre à sa remarque, non. Généralement, sa repartie était violente, virulente, et la personne baissait les yeux. Mais pas Don. Pas cet homme sans cœur. Elle eut un grognement rageur, et se recoiffa avec dignité. Et son regard se figea à l'entente de son "ordre".

- T'espéres vraiment que je fais t'obéir, enflure ? Jamais, tu m'entends ?

Elle croisa son regard. Et lui lança une grimace. Et lui balança le dit manteau en pleine tête.

De la résistance, c’était ce qu’il préférait chez ses conquêtes, un cœur de lion s’opposant a ses griffes de roi tigre. Il déchirerais cette résistance et ferait supplier Engel sous sa poigne, il n’avait que faire de ses jérémiades d’ailleurs, simplement il aimait la mélodie de ses cris et la voir se débattre allait être un spectacle ô combien euphorisant pour le marchand d’esclave qui allait lui inculquer l’obéissance. Parce que c’était ce qu’il faisait le mieux, parce que c’était sa raison de vivre et que bientôt ça serait celle d’Engel. Don croisa les bras sur sa poitrine et, aimant plus que tout jouer avec sa nourriture souleva un sourcil sarcastique devant sa proie pour lui lancer a la dérobée

« Si tu n’enlève pas ce manteau c’est très bien, mais explique moi comment tu compte m’empêcher de te… »

Il reçut alors le manteau en pleine figure, qu’il attrapa au vol d’une de ses mains puissante avant de le jeter au sol, il eut un regard amusé et lança a Engel

«Joli ensemble festif sinon, tu t’es préparée rien que pour moi ?Comme c’est charitable »

Don sourit et décida de pousser le bouchon plus loin avant de lancer a Engel

« Allez, en sous vêtements maintenant, Rodolphe. »

Fit il en lui donnant le nom du renne préféré du père noël, histoire de l’humilier encore un peu.

Engel lui fit une grimace meprisante et croisa les bras, l'air boudeur, comme une enfant qui ne retrouve plus son jouet favori. Elle renifla, se frottant les bras. le froid allait avoir raison d'elle.La chair de poule enhavissat son epiderme pâle.

Elle sautilla sur place.

- Peut pas, j'ai rien en dessous, grogna t'elle.

Elle lança son serre-tête au pied de Don et se retourna, lui tournant le dos, repliée sur elle même, morte de froid, les lèvres violettes.

Don regarda son renne préféré enlever son serre tête et eu un petit rire cruel alors qu'il secouait la tête négativement en guise de réponse, ses épaules soulevées par un ricanement grave. Don releva ses yeux aussi noirs que la nuit sur Engel et la regarda, humiliée, humiliée?Non, pas encore, il n'avait encore rien commencé, elle était a moitiée nue dehors dans le froid, et celà ne suffisait pas a Don, l'esclavagiste lança a la jeune femme.

"Oh?Rien en dessous?C'est encore mieux alors."

Fit Don en croisant les bras sur son torse puissant tandis que son index tapotait son coude, l'air d'attendre, il lui lança en lui présentant un sourire étincelant de blancheur

"Allez, j'ai failli attendre."

Elle ouvrit de grands yeux limite choqués, et tapota du poing sur l'herbe avant de se reprendre. A ce jeu là, elle se paumait completement. Elle gagnerait peut-être ... plus tard ! Sur l'heure, elle devait trouver une solution, et cette solution s'imposait à contre coeur. On devine vite laquelle : elle fit glisser son costume jusqu'a son nombril, doucement, cachant sa poitrine et sentant le froid s'abattre sur elle, et resta sans bouger. Elle avait trop froid, et ne tenait pas à ... en enlever plus.
Elle se retourna, lui montrant son dos, et enleva le reste de son vêtement. Elle devait partir, gllisser, se refugier quelque part ... L'idée était folle ...