J'aurais dû fermer ma grande gueule. Maintenant je pousse un long hurlement saccadé par les coups furieux de démon que j'ai, dans tous les sens, tiré par la queue. Mon corps a beau s'adapter aussi vite qu'il peut je ne tiens pas. Je suis complètement effondrée, je n'ai même plus la force de me toucher pour tirer un peu plus de plaisir. Je suis écrasée de l'intérieur par son énorme sexe. Il finit par adoucir le tempo, et amplifier ses mouvements presque jusqu'à se retirer. Et mes entrailles sont tellement contentes que j'en pousse un long gémissement soulagé. Il me touche aussi, me caresse la poitrine et le dos, mais je ne le sens qu'à peine.
Et soudain mon corps se réveille, je hurle en m'agrippant au bord du lit de toutes mes forces. Un coup sec, violent, qu'il pousse ensuite comme un forcené. Ses mouvements redeviennent lents, assez pour que je reprenne vaguement mes esprits après cette nouvelle vague de douleur. Mais c'est par instinct que je lèche et suçote le doigt qu'il m'offre. J'arrive même à me redresser pour le suivre, et encaisser à quatre pattes le sprint suivant. Je crois que niveaux sexe, je suis officiellement à toute épreuve. Parce que toutes les manipulations de ce mec ont fini par porter leurs fruits. À force de me pilonner et de ménager, de me pousser ou de me pencher, de forcer doucement ou brutalement le passage, je commence à m'y faire.
Mais il a encore une surprise en réserve. Je me laisse prendre par ses mains une fois de plus pour me retrouver face à un miroir, portée une poupée. Ça fait bizarre de me voir sous cet angle, et surtout de voir le pieu de chair derrière mes cuisses écartées. Il mérite bien le nome de "troisième jambe".
" Alors que vois tu, la vue te plait ? laisse toi aller, ici personne ne fait attention... "
Ce que je vois ? Ce que je regarde, plutôt. La femme qui se fait prendre en face de moi a mon visage, mais je ne la reconnais pas. Elle est en sueur, les cheveux collés à peau. Elle se cramponne aux avant bras de son amant pour jouer dans le rythme auquel il la fait aller et venir. Entre ses cuisses ouvertes, ses lèvres gonflées bavent un mélange de cyprine et de sperme. Et derrière, ou en-dessous, elles se fait écarteler le cul par la grosse lance de chair sur laquelle elle se laisse empaler. Mais surtout elle me transperce du regard avec un sourire ravi et fatigué. C'est elle qui répond à ma place.
" Je vois... une chienne... "
C'est tout ce que j'arrive à gémir. Et c'est tout ce que je vois. Une chienne qui a fait sa bêtise, qui a été punie, et qui en a redemandé. Je devrais regretter à cause de la douleur. Mais me voir comme ça, voir mon propre corps comme un objet, un jouet que je m'amuse à laisser traîner entre toutes les mains. Cette idée me faisait horreur avant, je la refusais ou je la camouflais. C'est tellement évident maintenant que je le vois. Maintenant que je me vois frissonner de plaisir et de souffrance le long de cette queue délirante, j'accepte la réalité. Je n'ai pas à avoir honte ou peur. Je n'ai plus à me justifier. Tout ce qui compte, c'est que ça m'excite !
" Je vais bientôt gicler dans ton cul !
- Vas-y... Remplie mon cul... Haaaaaaaaaaaaaaa... "
Je ne suis pas en train de jouir, du moins pas physiquement. Mais c'est tout comme. La douleur que je ressens ne gâche rien du spectacle, bien au contraire. Je regarde en direct ce mec qui me secoue comme si j'étais le prolongement de la main qui le branle. Je voix son pieu s'enfoncer en moi, je le sens tressauter avant de me souiller de l'intérieur comme j'adore ça. Et le spectacle ne perd rien quand je vois le foutre déborder de moi, dégouliner le long de ses bourses pour goutter au sol. Malgré le soulagement pour mon cul si malmené, je suis déçue de voir qu'un dernier jet m'a échappé.
Quand il me repose je m'agenouille à côté du lit, les fesses bien relevée. Je me cambre pour tourner la tête et me regarder encore dans le miroir. Mes yeux fixent avec fascination mon trou dilaté qui se rétracte, chassant toujours plus de sperme. Je vais y risquer un doigt, qui me fait frémir de douleur quand il prélève un peu de liquide blanc et épais. Puis je reviens à mes propres yeux pour voir mon visage alors que je goûte. C'est peut-être pour ça que je ne l'avais jamais fait devant un miroir ? Je devais avoir trop peur de passer de l'autre côté. Trop peur d'admettre que si mon corps n'est bon qu'à ça, c'est pour ça que c'était si bon.
" je vais faire une pause, n'hésite pas a te servir a moins que tu ne veuilles te reposer ? "
Je croise les bras sur le lit pour y poser ma tête. Un sourire comblé aux lèvres le lève les yeux vers ce mec dont, pour clarifier encore ma révélation, je n'ai même pas cherché à retenir le nom.
" Je tiens plus sur mes jambes... Et je peux plus m'asseoir. "
Je reprends un peu mon souffle avant de me traîner sur le lit à la force des bras. De toutes façons, qu'on remette ça ou que je m'en aille, je dois me reposer. Autant en profiter pour apprendre quelques petites choses.
" T'en as beaucoup, des esclaves ? "