Mettre au défi le Cercle, c’était probablement signer son arrêt de mort. Ivy s’engageait avec ce groupe dans une espèce de bras de fer sexuel, et ô combien pervers. Poison Ivy voulait voir de quoi ces petites étaient capables, et, sur ce point, elle ne fut pas spécialement déçue. Loin de là, même. Ces dernières éprouvèrent fortement l’efficacité de sa plante. Normalement, cette dernière n’était conçue que pour contenir une seule femme, mais même un membre du Cercle ne pouvait supporter cette déferlante de plaisirs. Elles choisirent donc d’y aller à trois, se collant, et Ivy se mit brièvement à craindre que sa plante ne se meure. Au lieu de ça, cette dernière réussit à survivre.
*L’échantillon d’Alraunya est encore plus efficace que ce que je croyais...*
Poison Ivy sentit les tentacules la soulever, la mettant en position horizontale. Les tentacules tiraient sur son corps, et l’Empoisonneuse put constater que, plus la situation avançait, plus les lycéens s’effondraient. Ils avaient beau être des fanfarons et se croire infatigables, ils venaient d’affronter leurs limites. Comme Motoe, toujours inerte, bien des camarades étaient écroulés sur le sol, entortillés dans des tentacules. Il ne restait quasiment plus que plusieurs hommes et les femmes du Cercle. Les hommes, eux, étaient caressés par les tentacules, mis sans pouvoir être soulagés, ne pouvant se satisfaire qu’en baisant leur prof’. Ce n’était pas vraiment pour les déranger.
Pour les lycéens endormis, les tentacules les caressaient tendrement, continuant à lentement les pénétrer. Bien qu’endormis, les étudiants continuaient de temps en temps à jouir et à gémir. Même Motoe n’était pas épargnée. Il y avait tout simplement des tentacules partout, recouvrant les fenêtres, entourant la porte d’entrée, formant un couloir verdâtre où certains étudiants étaient plaqués contre les murs, se diluant dans les tentacules. Le lycée de Seikusu n’avait plus rien à voir avec le lycée, mais ressemblait plutôt à une grosse jungle tentaculaire et grouillante.
Poison Ivy ressentait tout ça, mais elle n’eut bientôt plus vraiment l’occasion d’y songer, se retrouvant au coeur d’un véritable gang bang. Les tentacules la fouettaient un peu partout, et elle sentait les crocs d’une vampire dans son cou, suçant lentement son sang. Difficile de savoir où donner de la tête, vu que toutes les parties de son corps, de la plante des pieds jusqu’à la crête des cheveux, étaient sous l’effet des hommes et des femmes. Ils jouissaient sur elle, et elle sentait les mains et les langues des filles du Cercle répandre ce sperme sur son corps. Si elle l’avait voulu, Ivy aurait pu avaler ce sperme, nettoyer son corps, mais elle n’en fit rien, se disant qu’elle était plus sexy ainsi.
Entre ses doigts, elle sentait des pénis glisser, et, pour faire simple, Ivy était à peu de choses près proche de l’état qui avait conduit Motoe à finir dans le coma. Tout son corps était malmené et excité, et, quand elle n’avait pas la bouche pleine, Poison Ivy poussait des petits cris saccadés, n’ayant pas la force d’hurler. Elle ne put même plus avaler le sperme qu’on lui ingérait, en recrachant une bonne partie. Si elle n’avait pas cette endurance spéciale que les plantes lui donnaient, elle se serait déjà effondrée. La prof’ n’en pouvait plus, son intimité transformée en une espèce de fontaine crachant sans arrêt de la cyprine, éclaboussant sa petite chienne.
A moitié inerte, Poison Ivy finit par s’écrouler sur le sol lorsque les tentacules la relâchèrent. Tout son corps dégoulinait de cette substance blanche et gluante, allant jusqu’à tâcher ses cheveux. Sonnée, Ivy tentait de se redresser, de rester éveillée, respirant lourdement, baignant dans un mélange de sperme et de cyprine. Reprenant peu à peu son souffle, Ivy s’appuyait sur ses avant-bras. De tous les êtres autour d’elle, il n’y avait que Seika pour lui lécher le corps, restant à quatre pattes près d’elle. Cette dernière avait après tout toujours une liane autour du cou, la serrant et la maintenant.
« Et bien, mes chéries... souffla lentement Ivy. Vous... Vous illustrez parfaitement le proverbe... »
S’agrippant à une table, Ivy entreprit de se redresser, et commença à absorber le sperme. Toute sa peau était désormais verte, et elle essaya de se maintenir dessus, tandis que Seika allait lécher ses bottes. Ivy tira pensivement sur le tentacule, afin de relever la tête de la membre du Cercle, qui alla lécher sa jambe, continuant à faire de nombreux baisers. Poison Ivy regarda ensuite les autres membres du Cercle, poursuivant ce qu’elle avait à leur dire :
« L’union fait la force... Vous m’avez épuisé... Laissez-moi me remettre un peu... Je ne suis pas super-résistante, moi... Mais, si cela peut vous rassurer, je ne divulguerai pas votre petit secret... Tant que vous saurez tenir votre langue... »
Ivy ne tenait pas à ce que tout un chacun sache qu’elle était une mutante. Les étudiants qui dormaient oublieraient ce qui s’était passé. Les tentacules d’Ivy n’avaient pas de faculté amnésique, mais, quand les lycéens se réveilleraient, hébétés, ils préféraient croire n’importe quoi, plutôt qu’une plante tentaculaire qui les avait tous pénétrés... Leurs esprits inventeraient bien des excuses, et, pour ceux qui ne voudraient pas se voiler la face, ils préféreraient conserver ça dans leurs rêves, plutôt que d’en parler à leurs parents. Le seul problème restait donc le Cercle.
*Nous avons tous intérêt à rester silencieuses...*
Poison Ivy reprenait lentement son souffle, sentant des tentacules revenir vers elle. Elle en lécha lentement un.
« Qui sait... Peut-être que je pourrais rejoindre votre petit cercle, dans le fond... »