Je devais certainement rêver, oui c'était un mauvais rêve ou alors un très horrible cauchemard. Je saisi la chaîne entre mes mains et tira dessus, non pas dans le but de la briser, chose que je ne pourrais pas faire mais sans aucune raison. Mon ventre émit un grognement, il était vrai que je commençait à avoir faim et froid habillée dans le plus simple appareil. Je regardais la gamelle, tentant de l'atteindre avec les mains, mes doigts effleurèrent l'écuelle. Je n'avais pas d'autres choix que d'y aller à quatres-pattes. Quelle misère. Tandis que je saisissais l'un des éléments entre mes lèvres, j'entendis des gémissements provenant de la cellule d'à côté. Gardant le morceau sans l'avaler, je regardais vers la source de ces bruits et le teint de mes joues vira au rouge. Deux terranides étaient en train littéralement de se donner du plaisir mutuellement. Mais comment ? Personne ne fairait ça dans une prison ! Je recrachais le morceau de viande. La nourriture et la boisson devaient en être la cause. Dégoûtée et affamée, je me mis dans un coin, me couchant sur le sol, repliant la queue, tentant de trouver le sommeil pour oublier la faim qui me tiraillait les entrailles.
Un jour passa, mise à part me retourner dans la cellule je ne fis pas grand chose, le deuxième jour suivit avec toujours cette douce " mélopée " de gémissements et de cris d'extase, vint le troisième jour. La gorge sèche, l'estomac dans les talons, je regardais ces écuelles avec avidité et envie. On dit qu'un homm epeut tenir trois semaines sans manger, une terranides peut sans doute tenir plus de temps mais boire est indispensable pour les deux espèces. Je me relevais à quatre pattes, bougeant mes membres pour les étirer. Je fini par prendre quelques lampés d'eaux et me retira immédiatement.
Erreur fatale. A peine quelques minutes après que le liquide soit ingérés, je fus prise d'envie charnelle, oubliant qui j'étais et me m'étant dans un état de transe et de débauche. Je passa toute la journée à gémir tout comme mes voisines des autres cellules. Je repris mes esprits et me stoppa net. Retirant mes doigts englués. Trois jours que j'avais résisté pour...ça ? Par chance l'envie de se fit plus ressentir du moins pour combien de temps ? Je me recouchais sur le sol, le dos aux gamelles. Combien de temps allait-ce durer ? Je ne pourrais tenir éternllement sans boire ni manger. Je résistais aussi longtemps que je pouvais, mais quîte à avoir des envies charnelles, je préférais cela que de mourir. Ainsi, tous les trois à quatre jours, mon esprit partait. L'excitation sexuelle étant à son comble, chose provoqué par la drogue.
Un mois passa, un long mois, tellement long qu'il me semblait qu'un an s'était écoulé. La tête sur le sol, je tapeais de la queue d'un air nonchalant, soufflant sur les quelques brins de poussières qui s'y trouvaient. Aujourd'hui serait un jour à attendre patiemment le lendemain jusqu'au jour fatidique où le besoin de s'hydrater se fairait sentir. Un bruit de porte fit relevé mes oreilles sur le haut de mon crâne. Quelqu'un venait. Sans doute Dorian avec une nouvelle esclave. La pauvre je la plains. S'il croyait m'apprivoiser en me droguant il avait eu tord, bien que je ne pouvais nier que ces drogues avaient une efficacité remarquable comme aphrodisiaque Il arriva vers ma cellule. Je levais ma tête vers la silouhette et leva mes yeux vides de toutes expressions.
Hj - J'espère que ça te convient ^^' - HJ"