Sam s’écarta. Il attendit en se grattant une couille et en pétant, parce que ça faisait viril, et qu’il y avait que les banquiers qui attendaient bras croisés. Dans la rue dévastée, il restait encore un GroPorko (et c’est un nom de merde, il maintient, quitte à s’embrouiller avec le scénariste de ce OS de merde ; de toute manière, le scénariste est une brêle que Sam retourne avec le doigt et lui défonce le cul à le faire chier par les yeux), que l’autre tantouze décida de niquer. Pour ce faire, il décida de prendre une méthode bien dégueulasse, en utilisant les dents d’un de ces suceurs de moules. Mais la musique était classe, ouais. Ce pédé avait bon goût, ‘fallait bien le reconnaître. Bien sûr, ça ne valait pas son thème à lui, qui était tout un putain d’orchestre symphonique galactique à lui tout seul, mais, hey, ‘fallait être conciliant avec les antiquités. Johnny, c’était une sous-merde produit hollywoodien vendue à ses putains de producteurs hollywoodiens qui savaient plus faire que des Call of Duty, ces jeux de branlettes, pour se farcir le cul de diamants gros comme des poings. Lui, il venait d’Europe de l’Est, gros, ceux qu’avaient niqué ces sales enfoirés manchots de communistes qui buvaient de la vodka en jouant à Dig Rigs, et pas ces branlettes de Marines, qu’étaient même pas foutus de foutre une branlée à deux/trois barbus/moustachus en salopette.
Les dents pourris du Porkokeuf fauchèrent le GroPorko, qui s’écroula sur le sol.
« P’tite pute, va, tu peux le tuer qu’avec ta gueule, les Américains sont bons qu’à ça : tout dans la gueule, rien dans le futal... P’tite bite. »
Une armada de Korpopopeufs, ou quelque soit le nom de chiotte de ces derniers, leur tomba sur la gueule. Sam tendit la main, et son minigun apparut. Beau, magnifique, métallique, le phallus ultime. Les porcs leur fonçaient dessus en hurlant, une marée noire. Sam écarta les jambes, et, sous ses lunettes de soleil rouge, fronça les sourcils... Et, quand un héros de film pourri fronce les sourcils, mes amis, c’est qu’Armageddon allait sonner. La grande chiée, le grand massacre, l’Ultime purge.
« Allez chier vos mères, baltringues ! »
Et Sam fit feu. Le minigun se mit à rugir, les balles explosant, fondant droit sur les ennemis, les fauchant. Morceaux de tripes explosant, yeux qui pétaient, corps découpés en deux, membres arrachés, grognements des Porkokeufs, c’était un vrai massacre, une tuerie épique, digne des plus grands peplum, des plus grandes luttes de l’Humanité. La bataille de Troie ? Des pédales douces incapables de se battre. Les Thermophyles ? Des tantouzes en jupes. Les balles fusaient le long de la rue, dans un enfer assourdissant de coups de feu. Il y eut plusieurs explosions (parce qu’il fallait plaisir à Michael Bay, et qu’il se touchait la nouille à chaque bombe) sans qu’on ne cherche trop à comprendre leur origine (de toute manière, qui cherchait à comprendre le sens de cette scène ? Tant qu’il y avait des viscères éclatés et des gros calibres, les producteurs étaient contents). Ça chiait de partout. Pamri les cadavres éclatés, d’autres Porkokeufs arrivaient, formant un déluge de monstres moches et puants.
« 548... 549... 553... »
Sam comptait le nombre de kills. Son hi-score était en train de monter, enchaînant les combos. X12... X13... X14...
*EXTRA-LIFE !!*
« Yeah, baby ! » commenta-t-il.
Le minigun tirait sans relâche, et, au bout d’un moment, un immeuble s’écroula, bloquant les Porkokeufs dans une terrifiante explosion apocalyptique. Comment l’immeuble avait-il pu s’écrouler en explosant, c’était une question bien trop complexe pour les acteurs, les scénaristes, les spectateurs, et tout le monde s’en foutait. Sam arrêta le minigun, un peu de fumée s’en échappant. Il releva le canon de l’arme, et souffla dessus.
« Baby, I love you » dit-il, avec toute la sincérité du monde.
Il sourit légèrement.
« Quand on aura niqué ces suce-boules communistes, tu seras ma pute, face de cul de manchot » commenta ensuite Sam à l’intention de Johnny.
Oui, c’était un compliment.