Un (s)trip poker d’exhibition (Ryujin, Red, Liu Huang Lei)

J’avais mis trois invitations dans trois casiers des élèves, je les avais choisis au hasard, espérant tomber sur de beaux mecs mais comme sur les casiers il n’y avait que le nom de famille et l’initiale, je ne pouvais pas savoir. J’avais vraiment envie de perdre ma virginité, et ce d’une manière particulière, en m’exhibant dans un strip-poker… c’était une manière très originale pour perdre sa virginité. J’attendais avec impatience la fin des cours et surtout vingt heures.  Le mot indiquait cette petite phrase :

Je vous convie à un poker particulier ce soir.
Si vous voulez vous amuser avec moi, venez ce soir dans la salle de cours 2-A à 20 h.
Venez avec 16 vêtements différents (chaque chaussure et chaussette séparé vaut un vêtement).

J’avais été sur internet pour chercher les règles du poker, donc il me fallait une mallette de jetons de poker. J’étais donc allée au centre commercial dans le magasin de jeux de société. J’achetais la mallette puis je rentrais chez moi pour me changer, je sortis une paire de socquettes, une petite culotte simple, un soutien-gorge, un t-shirt, une jupe, une chemise, une veste, un nœud papillon, des gants… ça ne me faisait que dix vêtements avec mes chaussures… treize si on compte chaque chaussure, socquettes et gants…

J’ouvris mon armoire et pris un pull que je mis, avec mon manteau, ça ferait quinze… je réfléchis un instant… puis je souris, je retirais mes socquettes et mis deux bas à la place, changeant aussi de culotte et de soutien-gorge pour des sous-vêtements plus affriolants. Je rajoutais un porte-jarretelle… oui, je pouvais être sexy quand je le voulais… mais non, c’était ceux de la copine actuelle de mon père… elle ne vivait pas à la maison, mais elle les avait laissés là, un jour ou elle était venue un weekend pour me rencontrer… ça n’avait pas vraiment marché avec elle, et elle n’était jamais revenue à la maison. Loin de moi de reprocher quoique ce soit à mon père à ce sujet, il faisait sa vie comme il l’entendait… par contre, les sous-vêtements étaient les miens, je les avais acheté pour aller avec le porte-jarretelle.

Bref, ça me faisait seize vêtements… les débuts seraient surement chaud… pas grave, ça risquait de finir assez rapidement. Un sourire apparut sur mon visage tout en rougissant un peu. Je n’avais pas trop d’expérience dans les choses de l’amour, mais j’avais assez étudié… je voulais passer à la pratique maintenant. J’ouvris la mallette et défis les jetons de leur plastique de protection. Puis je les remis dans la mallette. Je fis de même avec le jeu de carte. J’avais décidé de garder les règles standards du Poker Texas Hold’em,  avec une mise de départ de seize milles jetons.

Je notais les règles sur le tableau. La variante était le No limite Poker, pas de limite de mise. Les blinds de départ étaient de cent pour la small blind et deux cents pour la big blind. A chaque fois qu’on perdait mille jetons, un vêtement devait être retiré. Chaque vêtement perdu ne pouvant pas être récupérer, cela pour donner un petit piment au jeu. La partie ne se terminerait que lorsque tout le monde sera nu. Chaque joueur pouvait miser, éventuellement, des petites gâteries qui devront être effectués avant le nouveau tour de jeu…

Je m’habillais en mettant tous les vêtements que j’avais choisis. Je n’avais pas l’air trop surchargée en vêtements, vu qu’on était en hiver. J’aurais eu un peu l’air déplacée habillée comme cela en été. Je fermais ma maison. Je n’avais pas faim, enfin si, mais pas de la même faim. Je marchais assez rapidement dans le froid de la nuit, me rapprochant du lycée Mishima. Une fois là-bas, j’entrais discrètement dans celui-ci et m’introduisis dans la salle de cours 2-A, elle était encore vide. Je fermais les volets de manière à ce que la lumière ne trahisse pas ma présence.

Une fois cela fait, j’allumais la lumière puis installais trois tables côtes à côtes de manière à avoir une surface suffisamment grande pour jouer en toute sérénité. Je me demandais qui allait venir… j’installais les jetons de manières à ce que chacun des participants en ait seize mille. Je souris car j’entendais des bruits de pas. Je m’installais à la table, tout en mélangeant le jeu de carte.

Quand Ryujin Rinjin, élève au Lycée public Mishima dans la ville se Seikusu, il s’attendait à tout sauf à ça. Il s’attendait à prendre ses chaussures, les enfiler et aller se baigner en eau de me, nager jusqu’à la fatigue et rentrer chez ses pseudos parents pour faire ses devoirs, dormir et basta.

Mais non, un mot était présent dans le casier du dieu fait homme. Un mot qui tomba à terre. Son voisin s’en empara pour le lire. Il le lui arracha des mains, l’air féroce. On ne l’ennuierait plus aujourd’hui. Sur ce mot, quelques phrases simples qui donnaient envie d’en savoir plus :

Je vous convie à un poker particulier ce soir.
Si vous voulez vous amuser avec moi, venez ce soir dans la salle de cours 2-A à 20 h.
Venez avec 16 vêtements différents (chaque chaussure et chaussette séparé vaut un vêtement.

Offre alléchante et qui avait de quoi interloquer, un poker, ou plutôt, il n’était pas stupide, un strip poker… ça allait dépendre de qui viendrait mais en général ce genre d’offre faisait en sorte de respecter un minimum de parité… ou pas, enfin bref il verrait bien. Le seul ennui c’était qu’on allait sans doute remarquer les bleus des coups qu’il avait pris aujourd’hui… il en aurait bien fait fi mùais l’humain craignait le regard des autres.

Il lui fallut tout son courage pour se motivé à oser y aller. Bon, seize vêtements. Bon, déjà chaussettes et chaussures, quatre, chemise turquoise, cinq, futal en toile beige, six, lunettes de soleil, pour cacher l’expression de ses yeux, sept, en comptant le cale butte, ça faisait huit. Il en manquait huit…

Que mettre en plus ? Bon, un gilet basique, neuf, son manteau, dix. Il en manquait six… voyons voir… bracelet éponge pour essuyer la sueur à chaque poignet…. Et hum… disons un bandana pour éviter que ses cheveux lui tombe sur les yeux. Treize…

Il ne savait pas quoi mettre d’autre…. Alors, faute de mieux, il retira les hauts, et laissa sa chemise ouverte sur un t-shirt blanc sans manches, on arrivait à quatorze, plus deux pendentifs, seize !  Bon sang, il en avait mis du temps à trouver ce qu’il devrait apporter comme fringues, enfin bon, maintenant au moins, il était prêt !

Il se rendit sur place en toute discrétion pour ne pas se faire repérer, sait-on jamais qu’il y ait un veilleur de nuit. Puis, arrivant devant la porte il toqua, et, l’air d’un conspirateur sur le visage et dans sa manière de se mouvoir, il se glissa à l’intérieur de la pièce. Elle était éclairée et une jeune femme s’y trouvait.

« Bonsoir, je viens là pour le jeu… c’est bien ici ? »

Red venait de finir les cours. Elle retourna à son casier pour récupérer quelques affaires. Dehors, un soleil de printemps brillait de mille feux. La jeune fille trouva une enveloppe cachetée ; Rendez vous ce soir avec seulement seize habits. Intriguée, elle retourna à son appartement montrant la lettre à Wolf. Cette dernière sourit. Elle savait de quoi il s'agissait. Elle fouilla dans ses affaires sortant des dessous sexy mangeables au gout de fraise.

"- Tiens Red porte cela."

Red s'habilla des dit sous vêtements, cela faisait deux vêtements. Elle décida sous les conseils de Wolf de mettre des portes jarretelles noires aux couleurs de ses sous vêtements. Cela faisant cinq. Wolf ricana lui trouvant un short court et terriblement moulant en cuir noir. Pour le haut, un body blanc moulant dégageant son ventre. Des gants blancs habillant sa tenue, ainsi que des bottes hautes en talons aiguilles noires.

"- Tu es sure Wolf de la tenue c'est pas un peu trop hot?"

Wolf ricana.

"- Si carrément et alors?"

Red était à onze habits. Encore cinq. Wolf fouilla dans ses affaires trouvant un petit chemisier en dentelles blancs pour Red.

"- Passe ce collier et ces boucles d'oreilles. Cela nous porte à quinze. Tu n'as plus qu'à mettre ton chaperon rouge et on sera à seize ma colombe."

Red passa son chaperon allant à l'école. Agile et silencieuse, elle s'infiltra dans l'école trouvant facilement la dite classe de rendez vous. Timide elle entra. Il y avait déjà un homme et une femme. La fille était plutôt jolie d'ailleurs. Timide, elle se présenta.

"- Bon… Bonjour… Je… J'ai … Euh… L'invitation… Euh… Enfin.. Quoi… J'ai seize habits comme demandé."

[HRP : Et beh, t'en as mis du temps Redounette J'avais mon post de prêt depuis au moins mi-février hihi ^^ PS : Si vous comprenez pas les vêtements que porte Huang Lei, n'hésitez pas à me demander, je vous mettrai alors des tofs. Mais là vu l'heure j'ai un peu la flemme de chercher ]


Même pour un Furry habitué aux rudes conditions de vie au sein d'un Temple Shaolin, Huang Lei détestait cette période de l'année qu'était l'hiver. Et c'était sans compter sur le fait que son Sensei, le chef du Clan des Ninja Azuma, lui avait confié une mission d'infiltration au sein du lycée Mishima. En effet, il y avait des rumeurs qui circulaient concernant une méta-humaine capable de contrôler les plantes et qui abuserait des élèves à l'aide de ses étranges pouvoirs. Sa mission était donc d'enquêter, et, si les rumeurs étaient avérées, la débusquer et faire un rapport au Clan la concernant. C'était une mission idéale pour un novice du Ninjutsu comme lui.

Donc avec cette période hivernale, il se promenait rarement sous sa forme de Furry, puisque les vêtements le gênait avec son pelage. Pour passer inaperçu à Seikusu, il devait de toutes façons se promener sous forme de Neko et cacher autant que possible ses attributs félins. Pour jouer à la perfection son rôle d'élève, il s'était approprié un casier vide et y avait mit les initiales de sa couverture : Leng Qing Wai. Ce jour là, en l'ouvrant, il y avait trouvé un petit mot. Bien étrange...

Je vous convie à un poker particulier ce soir.
Si vous voulez vous amuser avec moi, venez ce soir dans la salle de cours 2-A à 20 h.
Venez avec 16 vêtements différents (chaque chaussure et chaussette séparé vaut un vêtement).

D'abord surprit, le jeune homme se dit ensuite que cela pouvait être l'occasion de côtoyer des élèves de manière plus intimes et mener sa petite enquête. Peut-être que ces élèves auraient des informations utiles ? Il rentra dans une des planques que le Clan utilisait souvent lors de ses missions en ville. Il y avait là sa garde-robe personnelle aussi n'aurait-il pas grand mal à trouver seize vêtements. Pourquoi autant, d'ailleurs ? D'autant plus que lui s'habillait plus volontiers à la mode chinoise traditionnelle, dans le style des vieux films de kung-fu des années 70.

Il prit une bonne douche, se lavant deux fois : une fois sous ses deux formes. Il décida donc de garder sa forme Neko pour la seconde.



Puis il s'habilla de sorte à avoir : deux chaussettes, un caleçon, un t-shirt blanc, un pantalon bleu nuit de style kung-fu qu'il attacha avec une première bande en tissu tenant lieu de ceinture et deux autres bandes servant à maintenir le pantalon serré aux chevilles, puis deux chaussures en toiles de type ballerines, une sous-veste blanche, une veste à col mao assortie au pantalon (les manches de la sous-veste étaient retroussées par dessus celles de la veste sur environ dix centimètres), un manteau long assortit au pantalon et à la veste (également à col mao) qu'il serra avec une seconde ceinture en tissu, puis un veston noir et enfin un chapeau en feutre. Il retourna ensuite au lycée, et se rendit à la salle 2-A.

Il était visiblement le dernier arrivant... Il y avait là deux ravissantes jeunes filles et un beau mec plutôt sexy. La partie promettait d'être assez amusante. Le hic... il n'avait jamais joué au poker de sa vie ! Heureusement, celui ou celle qui avait organisé la rencontre avait noté les règles au tableau. Sous sa forme de Neko, Huang Lei était plutôt beau mec. Restait à voir si son physique ravageur ferait l'unanimité auprès de ses trois partenaires de jeu...

-- Enchanté, je suis Leng Qing Wai. Je suis ravi de faire votre connaissance !

Il salua les trois inconnus à la manière chinoise : la paume de la main gauche posée sur son poing droit fermé. Une fois que les présentations auraient été faites, il n'y avait plus qu'à ; comme on dit...