« Oui maitresse on aime ça, ne vous retenez pas ! »
Un tel engouement, ça faisait plaisir à voir, et à entendre. Ce n’était donc pas Jane qui allait ralentir le rythme. Elle savait, pour l’avoir vu sur le Net, que la cravache était un élément indispensable des relations sadomasochistes classiques. C’était curieux, car Nell ne s’en était jamais servie quand elle avait ressenti le besoin de fesser Jane. Ses mains suffisaient amplement, mais Jane avait décidé d’opter pour cet objet. Elle avait bien compris qu’elle avait affaire à deux perverses. Elle imaginait volontiers les jumelles s’amuser entre elles, à échanger leurs petits copains, et à commettre d’autres facéties sexuelles pour le simple plaisir de se rapprocher encore plus, en défiant les interdits. Il y avait quelque chose de fondamentalement excitant et jouissif à l’idée de défier l’autorité. Jane abattait encore la cravache, continuant à voir les deux jumelles s’embrasser. Elles avaient des tenues terriblement sexy !
Jane continua à marcher autour d’elles, se demandant quoi faire avec ces deux-là. Mine de rien, elle n’était pas vraiment dans son rôle, en ce moment, et était plus gênée qu’elle n’aurait aimé le dire. Elle regardait les deux femmes s’embrasser tendrement, avec passion, s’humectant les lèvres, sans trop savoir comment réagir. Jane réfléchit brièvement, et reposa la cravache dans un coin, puis attrapa les laisses des deux femmes, les tirant.
« Suivez-moi, mes chéries... »
Et les trois femmes avancèrent, jusqu’à retourner dans une chambre avec un grand lit. Elle relâcha alors les laisses, et s’assit sur le rebord du lit, avant de remuer la tête, faisant voleter ses cheveux. Elle croisa les jambes, mettant ses belles bottes en avant.
« Allez, rendez-vous utiles, ôtez-les moi ! »