Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Liirzyn

Créature

Une cible [ Pv ]

samedi 17 avril 2010, 10:39:08

Samedi 17 Avril - 9h05 du matin.

«  Ils prirent la droite pour entrer dans le bois. On entendait les piverts jouer au petits papiers - cadavre exquis - en morse ».
Avec un pâle sourire, Liirzyn reposa son livre. L’herbe rouge de Boris Vian. Un livre incontournable, qu’elle adorait lire, comme à peu prés tout les Boris Vian. Elle frotta ses yeux rouges, doucement, et s’extirpa de son lit avec une certaine nonchalance. Le soir était frais, une des lucarnes de son appartement étant ouverte. Elle passa rapidement devant un miroir, et se recoiffa doucement, avec des gestes encore engourdis par un léger sommeil. La nuit commençait à tomber, et elle n’avait pas mangée de la journée.
A neuf heures du matin, elle s’était mise au lit. Il était maintenant sept heures du soir, et elle était encore épuisée. Elle attrapa quelques armes, les coinçant dans sa robe, mit son manteau, et enfila ses Docks minutieusement. Et elle sortit, sans chercher à comprendre ce qui la poussait à éviter de rester trop longtemps dans sa demeure. Elle n’aimait pas son lieu de vie, elle détestait son appartement, son quartier, même. Elle préférait la rue.

La rue noire, où les lampadaires s’allumaient en clignotant, où la pénombre prenait le pouvoir sur le soleil, qui était forcé de déserter la partie. Elle sortit de la poche de son long manteau noir, qui lui donnait une allure de mafieuse, une fiche. Sa prochaine cible. Elle s’étira.
« Elisabeth Georgetown. Résidence 122-bis, rue des Clochers. Commanditaire : maîtresse de son mari, pour lui faire une surprise; ( Liirzyn soupira, quel vieux schéma ! ). A abattre avant le 20 Juin, mais le plus rapidement possible. «  Suivi d’une série de photo d’elle, de sa maison, de sa voiture. Aucune chance de la louper.
Liirzyn se dirigea d’un pas sûr vers la résidence, qui était bien à une demi-heure de son appartement. Elle n’allait pas se presser, elle avait bien le temps. Et elle espérait sincèrement ne croiser aucun tueur à gages voulant sa peau : Elle avait du en tuer trois la veille, c’était désagréable. Elle allait finir par croire que, réellement, on la détestait pour son talent de tueuse sans aucun problémes d'attachement particulier à sa cible. On avait vu trop de fois des jeunes tueuses , ou jeunes tueurs, qui s'amourachaient de celui ou celle qu'ils étaient censés abattre. Avec Liirzyn, il n'y avait jamais eu de soucis de ce genre. 
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...


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