[Stargate] Une mission qui tourne très mal !

[Limites dans le rp : uro/scato, guro & pieds.]

Clara savait que ça pouvait arriver, mais espérait que cela n'arrive pas ! Sa mission ici était simple, elle était de l'équipe de reconnaissance et devait chercher des signes de vies sur la planète. C'était une planète froide, avec de la neige partout, du vent et pas franchement accueillante. Son équipée était séparée en 4 pour couvrir plus de terrain, mais les radios sont parfois brouillées durant les tempêtes. Mais vu qu'il n'y a normalement aucune activité ennemie pas de raison de s'alarmer ! Enfin tout ça c'était car elle n'était pas encore au courant que la porte s'est ouverte et que des Jaffas accompagnés d'un chef sont arrivés. Plus que cela encore l'ennemi est revenu sur cette planète pour en reprendre le contrôle et installer des mines de naquada. Dans les jours à venir il y aura plus de Jaffas encore ! Mais pour le moment, elle n'en sait rien et n'ayant pas trouvée de signe de vie elle retourne justement vers la porte, sans savoir ce qui l'attend, mais seule contre plusieurs elle est mal barrée, et ça, c'est en partant du principe que ces alliés ne sont pas déjà faits avoir ! En plus les Jaffas ont une longueur d'avance, ils ont dû voir la sonde terrienne en arrivant ! Et s'ils savent que les humains font souvent de la reconnaissance, ils savent que ces derniers ne sont pas en grand nombre, tout au plus deux ou trois équipes de quatre personnes.

Elle marche donc et en aura pour plus d'un jour à rentrer, elle a un fusil à pompe et de l'équipement de combat, mais seule elle n'est pas une menace, et l'absence de signal radio l'énerve un peu ! Elle sera bien contente de rentrer au chaud sur Terre en tout cas !

Alors que Clara revenait sur ses pas, effectivement, une troupe de Jaffa avait pris place autour de la Porte. Prêts et avantagés, ils guettaient l'arrivée des Tori et les interceptaient un par un. Avec ce blizzard, impossible pour elle d'entendre le son des escarmouches successives. Lorsqu'elle réaliserait qu'elle tombait dans un piège, il serait trop tard.
Et, en effet, à l'approche de la Porte, elle put apercevoir quelques silhouettes sans savoir à qui elles appartenaient, et il était trop tard pour éviter le combat lorsqu'elle put remarquer la ligne des armures jaffa et la silhouette caractéristique de leurs lances. Les projectiles d'énergie grésillèrent autour d'elle, mais la ratèrent de prime abord. Elle put riposter, et son arme automatique perça les armures d'un Jaffa, puis d'un second, avant de devoir recharger. L'ennemi en profita pour approcher en ouvrant le feu, mais il dut se jeter à terre lorsqu'une nouvelle salve faucha un autre Jaffa.
Clara était dans une situation désespérée, mais peut-être pas impossible. Du moins, c'était jusqu'à ce qu'arrive la lente silhouette d'un guerrier Kull. Ces monstres étaient devenus si rares après les chutes d'Anubis et de Baal que le SGC n'équipaient plus ses équipes que d'un seul dispositif, par économie. Et Clara n'avait pas été sélectionnée pour porter celui de son équipe.
Elle résista bravement. Puis une salve de projectiles la touchèrent, et elle perdit la vie avant de s'enfoncer dans la neige.

Elle rouvrit les yeux alors qu'un sarcophage se rouvrait après l'avoir restaurée et, techniquement, ressuscitée. Et bien que son regard découvre ce qui avait tout l'air d'un palais troglodyte creusé à même la roche, il ne manquait pas des artifices habituels des Goa'uld : orfèvreries, monumentalité, excentricité... Celui qui se faisait passer ici pour le dieu était particulièrement friand d'or, et l'escalier qui descendait vers le reste du complexe était cerné de deux énormes statues de taureaux en or. Une brève inspection révélait qu'ils ressemblaient ironiquement, et à s'y méprendre, à des répliques clinquantes et plus grandes du taureau de Wall Street.
Immédiatement, Clara put aussi réaliser qu'on lui avait retiré tout son équipement, jusqu'à son treillis et ses sous-vêtements réglementaires payés par l'Oncle Sam. A la place, elle portait une sorte de robe dorée complexe sur laquelle on avait manifestement oublié de quoi couvrir le buste. Elle put tenter de tirer le tissu sur sa poitrine, et ce serait en vain (Inspiration : robes minoennes, antiquité). Au moins, elle ne semblait pas être la seule à être traitée ainsi, car deux esclaves humains, un homme et une femme, vinrent à elle et lui firent signe de la suivre. La femme portait une robe similaire à la sienne tandis que l'homme portait une jupe un peu moins sophistiquée et se trouvait torse nu, avec une collerette pour tout habit au-dessus du nombril.
On la conduisit sans un mot à travers des corridors étroits, hauts de plafond, longs, tous couverts de dorures. Mais les statues, ici, étaient plus étranges, presque glauques. On eut dit de vraies gens coulés vivants dans l'or. Et quand, enfin, on déboucha sur la salle du trône, totalement d'or, l'impression sembla prendre son sens, car le nom qu'on annonça restait connu à travers le monde.
— Prosternez-vous devant le dieu Midas ! Gloire au dieu d'or !
Sur un trône d'or massif, un humain, vêtu d'une jupe et d'une cape écarlates, paré d'or et trônant, évidemment, sur un trône d'or massif, dévisageait Clara sans un mot. Et son attirail caractéristique confirma sa nature avant que ses yeux ne brillent d'un éclat doré également. Un Goa'uld !
— Prosterne-toi, Tori, devant ton nouveau maître !
D'un signe de sa tête, un Jaffa qui s'était glissé derrière Clara donna du bâton d'énergie, la brisant d'une décharge intense à travers tout le corps.
— Que tous voient que le dieu Midas brise même les Tori !

Clara continue donc son chemin vers la porte, mais le blizzard n'aide vraiment pas à y voir plus clair. Ses alliés étaient déjà interceptés, mais elle l'ignore, elle arrive donc et remarque des Jaffa, quelle merde ! Elle sort son arme, mais ça tire déjà vers elle ! Et encore si ce n'était que les habituels Jaffa, incapables de viser, mais maintenant y'avait un de ces guerriers Kulls d'apophis le grand ! Ça, c'est une autre chose à combattre, le combat était perdu d'avance, quelle idée aussi de tomber là dessus ! Et puis ils n'étaient pas censés être morts tous ces guerriers-là ? Elle devra rapporter cela à son commandement, mais pour le moment elle perd conscience dans la neige.

Le réveil ne fut pas chouette non plus, vêtu d'une vieille robe nulle à chier dans un palais Goa'Uld classique au possible. Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas vue des décors comme ça, clairsèment un de ces seigneurs Goa'Uld qui survit de ces richesses. Mais comment il est tombé sur eux, le hasard sans doute ? En plus cette robe n'est pas pratique du tout, quelle horreur ! Elle finit par être guidée vers le chef de l'endroit, plus qu'à attendre des renforts ou trouver une sortie, ça finira par se présenter ! Elle écoute donc le court discours du faux dieu et regarde autour tranquillement pour sûr il se la joue le Goa'Uld, pour changer ! Elle finit forcée de s'agenouiller devant lui et l'écoute encore, oh, il croit vraiment faire le poids contre les Tori ? Non, car aux dernières nouvelles ils ont des vaisseaux plus puissants que les Goa'Uld et bientôt plus nombreux. Avec la chute des Ohrid, des Goa'Uld, il ne restait plus grand monde pour empêcher les Toris d'agrandir leur armada !

Coincée à genoux devant lui elle ne dit rien, elle doit maintenant savoir ce qu'il veut, la tuer encore et encore ? Où juste la tuer publiquement pour tenter d'affirmer sa position sociale ? Vu sa tenue il veut plutôt la garder ici, sinon pourquoi la changer ? Enfin au moins il lui a épargné l'humiliation de devoir se changer elle-même devant lui et ses servants. Qu'il est gentil !

Le Jaffa continua de faire de la figuration pendant quelques phrases, parlant dans la langue des Goa'ulds, avant qu'un autre, torse nu sous ses épaulettes et portant une large cape irisée, ne vienne récupérer Clara au bas des marches pour la relever. C'était le Prima de Midas.

Est-ce que les Goa'uls n'étaient pas censés être des dieux ? Midas n'était pas censé être un roi légendaire ? Daniel Jackson aurait probablement adoré expliquer que beaucoup de héros et personnages légendaires de la Grèce antique étaient divinisés, comme feu le Grand Maître Yu qui avait été Empereur de Chine en son temps. Midas avait probablement été un dieu mineur sur Terre avant que les Goa'ulds ne soient chassés, et avait probablement continué à l'être, invisible sous le pouvoir de Cronos ou d'un autre dieu gréco-romain et passant sous les radars du SGC jusqu'ici. Il avait sûrement tiré profit de la chute de ses supérieurs car il exhibait aujourd'hui une richesse propre à un Grand Maître. Mais est-ce que l'or n'avait pas été le truc de Midas, dans l'histoire ? Est-ce qu'on pouvait juger de son pouvoir d'après l'or qu'il montrait ?
Heureusement, Daniel Jackson n'était pas là pour aller plus loin encore.

— Seigneur Midas, quels sont vos ordres pour la Tori ?
A la question du Prima, Midas se mit enfin en mouvement, laissant le trône derrière lui pour descendre lentement les marches d'or et s'arrêter sur la dernière, dominant l'assistance encore. Il était grand et dégageait une aura de puissance que beaucoup de Goa'ulds n'avaient pas eu.
Alors ? Allait-il faire d'elle une statue d'or ? Ou avait-il d'autres plans pour elle ? Il semblait, en effet, vouloir s'amuser un peu car, après l'avoir silencieusement détaillée des pieds à la tête, ses yeux brillèrent et un sourire sinistre lui barra les traits.
— A genoux, esclave !

Elle ne dit rien, mais n'en pense pas moi, si elle le pouvait le tuerait ce Goa'Uld à la première occasion, mains nue ou armée ! mais pour le moment elle reste coincée là dans une robe peu pratique et qui pour elle semble ridiculement sortie d'une autre époque et puis robe... C'est plus une jupe avec tout le haut à l'air qu'autre chose, ce n’est pas les tout petits machins qui cachent ses tétons qui lui donnent l'impression d'avoir des habits ! Relevée elle suit donc le mouvement plutôt mal à l'aise avec cette jupe assez lourde au final, et même pas une petite culotte là-dessous ! Ça serait trop demandé ! Et elle a beau y voir un côté grec, pour elle c'est du passé et ça n'a sa place que dans un livre d'histoire, et encore que vu la tenue elle ne mettrait pas ça à portée des enfants ! Mais pour le moment elle doit s’agenouiller devant le roi, semble-t-il, ce qu'elle fait une nouvelle fois en silence. Et la tenue du seigneur aussi est assez loufoque, à croire qu'ils aiment la nudité par ici ! Enfin au moins elle ne voit pas sa bite c'est toujours ça de gagner ! Elle le regarde donc froidement n'ayant pas trop peur de mourir pour le moment. Puis au pire ça sera toujours moins humiliant que de devoir faire des trucs pour un roi oublié qui se croit encore à jour !