C’était si fort et intense, que la trouille d’être vue par quelqu’un en devenait excitante. Elle avait une image désormais tellement excellente d’elle-même, magnifiée par les compliments et les actes de Souta, que Kara se sentait aussi divine que ses nanas ultra belles des magazines. En se cambrant de plus en plus, elle accentuait le creux de son dos et les coups de butoir sauvage contre ses fesses.
Elle y avait vraiment cru, pourtant, quand il avait réclamé sa langue, soupirant langoureusement pour avoir son baiser, et se retrouvant, dans un hoquet, avec un pouce au fond du gosier.
« Hmmmmmmph… ! »
Mais elle le suce comme une démente, creuse ses joues, gémit de plus en plus, tellement il s’acharne derrière elle, c’est trop bon, c’est trop bon ! Elle sent le plaisir rendre ses yeux humides, ses pommettes sont déjà en feu, et sans parler de son bas-ventre qui se consume et se liquéfie. Elle est tellement trempée que l’énorme membre glisse facilement, c’en devient insoutenable tellement c’est intense. Son crâne va exploser, il la rend totalement folle.
La température corporelle déjà élevée gagne plusieurs degrés lorsqu’elle sent le pouce de Souta, qu’elle a elle-même bien trempé, s’enfoncer entre ses fesses, et la sueur qui perlait à son front goutte lentement. Elle couine encore plus, ça devient impossible de se faire, ses vocalises s’accentuent et couvrent presque les encouragements de son amant.
Lorsqu’il se retire son corps entier tremble de plaisir, se sentant au bord de l’orgasme, et ses jambes ayant désormais du mal à se tenir correctement, supporter son poids, supporter les assauts de plus en plus prodigieux. Kara ne sait plus réfléchir, hurle lorsqu’il enfonce deux doigts, se mord la lèvres violement.
« NNNNNNNNNNNNNNNN….. »
Son bassin ondule et essaye d’encaisser les coups, mais elle s’écrase à chaque élan et crie contre la paroi vitrée, créant de la buée et salivant à grosses gouttes.
« Oui ! Oui Souta ! J’suis à toi ! J’suis ta salope, la tienne, la tienne !! »
Elle cri tellement que ça lui vrille les tympans, d’autant qu’elle perçoit les gémissements rauques de Souta derrière elle, il éructe, il s’acharne sur elle, la sensation d’être prise totalement, contrainte, forcée, tenue contre la vitre où ses formes se compressent.
« Souta ! Souta ! Oui ! »
C’est trop ! C’est trop ! Une vague violente de plaisir la submerge d’un coup, alors qu’elle se fait ravager les entrailles, d’un coup sec. Une extase immense la convulse totalement, elle sent les spasmes de Souta en elle, jouit de plus belle en se lâchant en de longs râles, les yeux révulsés.
Kara tremble tellement, ses genoux flanchent, et si Souta ne la retenait pas, sans doute serait-elle déjà par terre. Ses contractions durent longtemps, c’est intense, insensé, elle n’en finit plus de soupirer sa voix en un long filet continu. Tiraillée par de longues sueurs froides et des coups de chauds phénoménaux, la jeune femme saisit une seconde d’énergie restante pour repousser doucement son partenaire en sueur, s’écarter de lui pour briser cette communion extatique, et lui sauter au cou.
Cette fois, totalement euphorique après cet orgasme, elle l’enserre entre ses bras luisants, la peau poisseuse, exaltée et nimbée d’une aura de félicité immense. Sa bouche vient à la rencontre de la sienne, elle la cueille avec ferveur, transportée et en liesse. Son baiser est fiévreux et presque mystique, ivre de ses lèvres. Elle soupire, par les narines, contre sa peau sans vouloir le lâcher. Elle n’a jamais ressenti ça. C’est comme être sur un nuage.