Bien pire que les autres ? D’autres l’auraient violé, l’auraient empoignée sans vergogne et aurait tiré sur ses jolis cheveux, l’auraient soumise, la tête contre le mur… Et ça, elle ne l’aurait pas pardonné. Non. Elle l’aurait tué, même s’il se régénère. Elle aurait trouvé un moyen simple et efficace de le faire exploser au sens propre du terme. Donc non, il n’était pas pire que les autres. Elle est bien étrange cette enfant, un coup elle est tigresse l’autre elle est chaton. Ce semblant d’affection l’agace et l’adoucit à la fois. Une gosse perdue qui ne sait pas ce qu’elle veut, non elle ne sait pas. Tout ce qu’elle veut, c’est se faire pardonner. Non. Se faire punir pour ce qu’elle a fait. Les représailles, la haine, elle croit s’en nourrir. Tout ça l’amuse… Cette main sur sa hanche lui arrache un frisson léger. A sa petite irritation, elle se pince les lèvres. Elle écoute ses paroles sans détourner le regard. Ses yeux… Elle fonctionne beaucoup avec ça, les yeux des gens. Ils reflètent l’âme des gens, c’est en ça qu’elle disait qu’il est différent. Sinon il… Bref.
Elle en a envie. Est-ce un besoin cependant ? Recommencer ce petit jeu est une envie, cependant est-ce qu’elle en ressent le besoin ? Lyra mordille doucement sa peau… Abrégeons ce moment gênant qu’elle a déclenché. La prochaine fois elle se taira. Il lui avait presque manqué ce torse, ces muscles, ce jeu. Sur les cuisses de l’homme, elle est bien impuissante… Hehe… Eh oui quand il a les mains déliées, c’est elle qui trinque. Ce sourire, ce défi. Et voilà le jeu reparti. Lyra hoquète et se mord les lèvres pour occulter ce plaisir naissant, elle ne resserre cependant pas les jambes parce qu’elle l’a méritée cette foutue punition. Il est vrai qu’elle a détourné un peu le regard pour que son regard ne la trahisse pas. Mais lorsqu’il ordonne, elle relève ces prunelles sauvages vers lui. Cette nymphe le défie du regard, mais il déraille lorsque ce doigt la découvre… Ses chairs palpitent, elle libère ses lèvres de leur sceau et un soupir s’échoue sur les lèvres de l’homme, peut-être un peu plus bas. En effet, son visage est un peu abaissé, seuls ses yeux sont hauts, ses iris fixent celles de l’homme… Difficile de ne pas se laisser aller au plaisir dans une telle situation… Pourtant, voilà une lueur bien lubrique au fond de ses beaux yeux. Ce putain de regard répond à sa place et pourtant, elle ne peut s’empêcher d'avouer… “... Oui.” Dans un murmure scandaleux, un souffle ardent la trahissant au plus haut point, elle qui voulait contrôler chaque parcelle de son corps, c’était un échec tout à fait cuisant. Ce oui… Signait presque sa reddition…
Une autre intrusion… Putain… Sa voix s’emporte une première fois… Un gémissement très doux, très agréable, un peu plus grave que d’habitude… Certaines personnes ont une voix plus aiguë sous le désir, le plaisir, d’autres succombent à la lubricité en des grognements tout à fait appréciables, elle… Elle sombre avec une voix plus sensuelle, plus grave, plus joueuse… Comme si, rien qu’avec sa voix, elle pouvait lécher l’égo de quelqu’un… Elle avait essayé d’approcher sa main de ce membre turgescent, c’est vrai. Repoussée, elle avait détourné les yeux, tremblante de plaisir. Cela lui avait plu …? “... Voyez-vous cela… Howlett aime se faire humilier…?” La jolie demoiselle hoquète juste après… Elle lève les yeux et sa voix déraille à nouveau, un gémissement suit un frisson, elle commence à s’agiter au-dessus de lui pour suivre le mouvement de ses doigts… Obéissante et avide, voilà la petite délurée qui remonte avec lenteur son haut… Ses yeux se plongent à demi dans le regard de l’homme… A-t-elle déjà autant désiré quelqu’un ? Est-ce à cause de ce foutu jeu instauré auparavant ? C’est possible… Un juron lui échappe, elle commence à haleter… Elle est trempée. Elle le désire. Elle a besoin. Besoin de ça. Saisir cette foutue queue, quitter ses doigts pour s’empaler… Mais elle est tout bonne incapable d’imaginer une seconde sans ce plaisir qui la submerge, même pour accueillir quelque chose de plus ardent encore. Son coeur palpite.
Quand la jolie perle est assaillie, une décharge la saisit, une chaleur se répand dans son bas ventre… Chaleur qu’elle s’amusait à contenir jusque-là… “Putain… Oui... Je la veux...” Lui offrir un orgasme…? Et puis quoi encore ? Lyra allait pester, mais pour une fois son corps et son esprit étaient d’accord… Son dos était droit jusque-là, elle se cambre légèrement sous les impulsions, sous les mouvements de l’homme. “... Va… Te faire… Foutre…”
Oh Lyra… Pourquoi commences-tu à doucement fermer les yeux, il semble que tes paupières succombent elles aussi au plaisir… Et s’il arrêtait ? S’il te torturait comme tu l’as fait ? Bien sûr cela n’arrivera pas… Tu l’espères pauvre petite délurée… Tu serais capable en cet instant à supplier qu’on continue de te faire ça… Tes entrailles brûlent, tes cuisses se contractent parfois sans que tu les contrôles, tu ne peux d’ailleurs plus songer à autre chose, juste ressentir ce brouillard, cette fumée qui t’enivre, ce plaisir qui te saisit, t’attrape et… Ta voix, tu ne la contrôles plus du tout, impossible. Ta conscience, où est-elle ? Où es-tu à présent ? Tu aimes ça… Tu aimes qu’on te fasse ce genre de choses… Tu aimes sentir quelque chose, quelqu’un qui te souille ainsi… Tu voudrais que jamais cette sensation ne s’arrête. Tu es en train de te perdre Lyra. Cette chaleur… Tu lui offres. Tu t’abandonnes. Tes mâchoires se serrent, plus rien n’a de sens pour toi. Plus rien. Tu te pensais capable de résister ? Mais il sait y faire, serait-ce le premier plaisir qu’un homme t’offre ? Il faut dire qu’à part les emmerder, tu n’as jamais vraiment laissé quelqu’un t’approcher de la sorte. Alors tu t’oublies, ta voix, ta respiration, tout se bloque brusquement, tu bouges, tes chairs se serrent puis… Tu trembles. Ta respiration est rapide, très rapide... Tu l'observes à demi, tu te libères ... Une bonne dizaine de secondes... Tu trembles trop. Difficile de te ressaisir, n’est-ce pas Lyra …? Tu souris. Avidement. Un sourire de droguée, lubrique, puant le stupre. Ce sourire d’infâme garce… Ou de gentille peste. Tu te ressaisis lentement… Tu reprends conscience.
Lyra s’éveille de ce rêve, de cette apothéose, elle saisit avec douceur les poignets de son tortionnaire, les observe tous les deux et saisit la main la plus souillée. Ses lèvres s’en approchent et elle vient nettoyer cette souillure de sa jolie langue, le fixant de cet air envieux, de cet air presque… Dévorant, prédateur. Elle suce ses doigts, puis les délaisse après une dernière léchouille provocatrice… Elle se redresse difficilement, descend du canapé, ses jambes sont encore tremblantes… est-ce à cause du plaisir ou d’un manque évident d’irrigation en sang ? Les deux, certainement. Mais la voilà qui se mordille les lèvres, d’un geste lent, elle retire complètement son haut, de dos. Sa respiration ne s’est pas encore calmée, loin de là. Elle halète toujours un peu, bien qu’un peu plus sereine cependant. D’abord son visage se tourne vers lui, au-dessus de son épaule, ensuite le reste de son corps fait de même. Elle étire un sourire joueur et s’approche à nouveau… Pourquoi donc s’être éloignée…? Pour qu’elle puisse repousser de ce désir vivant. Qu’elle puisse se ressaisir, et surtout vérifier qu’elle puisse marcher. En s’approchant, elle étire un joli sourire. Il serait vainqueur, ce sourire, si elle avait réussi à résister, au contraire… Ce sourire-là semble vaincu, mais loin d’être déçu. Elle pose un genou entre les jambes de l’homme, saisit sa nuque, la griffe très légèrement au passage et murmure près de ses lèvres… “Alors Howlett, satisfait …? Puis-je reprendre ma torture…?” Oh non, elle ne parviendra pas à se contenir cette fois, ses chairs sont encore très … très sensibles, donc elle va devoir le distraire un peu… C’est pour ça que sa main droite vient lentement saisir ce vit gorgé d’envie, elle serre ses doigts. Et ses lèvres saisissent celles de James.
Sensible, elle préfère éloigner un maximum ses fesses et son intimité des mains de l’homme, elle préfère avoir un semblant de dessus sur ce vil être. Ses jolies phalanges parcourent le membre qui s’offre à elle. Sa langue dessine le contour de ses lèvres avant de mettre un terme au baiser par une légère morsure. Elle se redresse, gracieusement, elle s’échoue à nouveau entre les jambes de l’homme, à genoux. Elle saisit le pantalon de l’homme et l’enlève avidement, le jetant plus loin. Libérant ainsi ses puissantes cuisses. Elle observe ce membre, alternant entre les yeux de l’homme et le fruit de ses désirs. Lyra est bien trop impatiente, elle s’avance, colle sa poitrine doucement, plus proche, pour léchouiller doucement le gland de ce foutu gars… Dire qu’il y a quelques instants à peine elle dormait… ou plutôt elle cauchemardait. Et la voilà, cette petite insomniaque, dégustant cette queue qui se tend et réagit au contact de sa jolie main… Elle le branle salement en le fixant du regard, comme si l’unique léchouille n’allait pas être offerte avant longtemps… Elle lui tire la langue en guise d’ultime provocation… “Alors Howlett… Montre-moi la bête que tu es. S’il faut que je t'agace à nouveau… Je le ferai.”