S'il est une chose que je n'aurais jamais dite avant d'entrer dans le temple, ce matin, c'est que je déclencherais un véritable ouragan.
« Aaaaah... putain... continue, encore ! »
Car comment qualifier autrement l'orgasme d'Akira ?
« AAAAAAAH OUIIIII ! ALIX CHERIIIIIIE ! »
Qui jaillit tel un geyser, qui inonde tout autour, qui recouvre tout. Je n'ai jamais vu ça. Comment un seul corps peut fabriquer autant de mouille ?
J'en ai reçu plein sur moi, je suis trempée, non malodorante, mais ruisselante de bonheur, ruisselante d'un doux parfum. Je m'en barbouille même, et je m'agenouille devant Akira pour l'en oindre aussi, caressant doucement ses joues :
« Je t'aime, Akira chérie »
J'ai déjà dit des mots d'amour, à Maxime comme à Léa, mais il n'y a que Akira que je suivrais où elle voudrait.
Et je dépose un doux baiser, lèvres contre lèvres, sur son visage à la fois rayonnant et épuisé.
« Et si nous déjeunions maintenant, chérie ? »
J'ai repris ma place face à elle, attaquant de bon cœur un plat à la saveur unique, la regardant avec des yeux pétillants, sure qu'elle réfléchit déjà à une nouvelle folie.