Moscou - Février 2013 - 14h47 - Appartement 208.
" - Encore des immigrées ? Ca fait beaucoup que tu ramènes. C'est quoi ton soucis avec les étrangères ? Elles sont pas belles nos Russes ?
- Soiyez pas bête. C'pas exactement l'idée... Elles avaient besoin d'être logées. Je les fous avec les autres filles, et puis on en parle plus. Elles ont leurs qualités, tu sais. Et puis, elles sont tellement naïves ...
- Je ne sais pas. Quels âges ? Et elles viennent d'où ?
- 15 et 17 ans. Italie.
- 15 ans ?! C'super jeune ca.
- Depuis quand ca pose problème ? Boss. Des filles gratuites. C'est offert ...
- C'des soeurs ?
- Ouaip.
- Fais rentrer l'aînée. Je vais voir.
- 'Boss ...
- Tu veux ta commission ? J'aime pas qu'on les prenne sans que ça soit prévu. Et si on les cherche ?
- Ça va, ça va.
- Oh et tu feras venir L'Anglaise.
- C'réglé pour elle ?
- Ouaip. C'quoi son nom déjà ?
- Mary."Une brunette pousse la porte. Percée au nez, elle porte un bijou qui chatouille sa lèvre supérieure. Elle s'approche de la table. Elle distingue les poudres étalées, la balance, les plastiques. Elle ne semble pas étonnée. Elle s'assoit sans un mot sur la chaise en plastique qu'on lui montre. Les yeux relevés vers l'homme qui tourne dans la pièce, elle ne dit mot. Il plane autour d'elle, jugeant ses habits, qui ne découvrent de son corps que son col et la naissance de son décolleté. Mal à l'aise, elle finit par soupirer un peu, comme pour attirer son attention. Une pause.
Et de nouveau, L'homme se met à parcourir la pièce de long en large, tournant autour de la chaise sans prononcer le moindre son. Pas même un bonjour n'a été échangé. Il finit par poser brutalement ses mains sur le dossier de la chaise. La brunette sursaute, parcourue par un frisson glacial.
" - Un prénom peut-être ?
- Stup'. On m'appelle Stup.
- Tu parles Russe, gamine ?" Dans l'intonation de sa voix rauque, on peut sentir une pointe de surprise. L'étonnement le distrait, il se détend, il se décrispe. Ses doigts relâchent la chaise tandis qu'il la contourne pour venir faire face à la jeune femme. Elle, pourtant, continue de serrer les poings, ses phalanges blanchissant légèrement sous la pression qu'elle exerce sur ses doigts. Elle relève le nez vers lui. Leurs regards se croisent. Il y a dans l'air un parfum sucré de danger, l'odeur âcre de la passion... Il flotte une chappe d'oppression sur la scène. Dents serrées, elle garde la mâchoire fermée, le fixant. Il la dévisage.
" - Tu parles Russe ?
- Je parle Russe.
- Étonnant." Le silence s'étire.
" - Étonnant." Il le répète comme pour attirer l'attention de la jeune femme. Enfin, elle baisse les yeux. L'instant d'après il est venu attraper son menton entre deux doigts et le relève devant lui. Il l'observe, se délectant de ses réactions. Le goût luxurieux de la peur vient chatouiller sa langue. L'envie monte dans ses entrailles. La détresse de la jeune femme l'enchante. L'excitation bat la cadence.
Blam. Blam. Blam... C'est comme un cri sourd à ses oreilles, un hurlement de frustration qui se tord et se déchire. Elle reste immobile, le souffle coupé. Il relâche finalement son menton, et vient s'asseoir contre le bureau.
Blam... " - C'est pas un prénom ça, Stup. Ca sonne même pas Italien. C'est quoi ton vrai prénom ?
- Stup.
- Joue pas à ça avec moi, gamine. Je suis pas patient.
- Elena.
- Et donc ? Stup ?
- Pourquoi pas ?" Il tape brutalement du poing contre le bureau. Non. Ça ne lui convient pas ces réponses ! Il fronce les sourcils et claque de sa main contre sa large cuisse. Le Russe est d'un sérieux terrifiant. Mais la jeune femme en face de lui ne fait même pas mine de se reprendre. Elle garde son air fermé. En realité, elle semble se protéger, elle semble vouloir se barricader contre lui ... Ses ongles s'enfoncent dans ses paumes. Le sang perle sur son jean, mais elle reste imperturbable. Son souffle, seulement, peut laisser deviner l'effroi qui la harcèle. Il est rapide. Rauque. Lourd.
Blam... Blam. " - Je ne joue pas, Stup.
- Vous me l'avez déjà dit, m'sieur.
- Impertinente.
- Oui. Oui Monsieur.
- Ta soeur est vierge ?" Blam. En voyant sa réaction, il ne peut s'empêcher d'éclater de rire. Un rire gras et cruel. La gamine se retient d'éclater en pleurs. Écarlate, les yeux brillants, le regard flou, elle grogne pour retenir la floppée d'insultes qui voudraient se déverser sur son interlocuteur. Elle se retient. Elle explose. Elle finit en boule, au sol, ayant glissée de sa chaise, hoquetante, les bruits résonnant dans son cerveau, les sons milles fois trop forts, les paroles milles fois trop agressives. En rouvrant les yeux, il y a seulement les rangers sales de l'homme, boueuses de neige fondues.
" - Alors, Elena ? Pourquoi, Stup ?
- Trafic.
- Tu en faisais ?
- Oui Monsieur.
- J'ai droit à du 'monsieur' maintenant ? Trafic de quoi ? Quels stupéfiants ?
- Héroïne.
- Fucking Hell. Tu consommes ?
- Non, Monsieur.
- Tu consommes quoi ?
- Rien. Rien Monsieur...
- Menteuse." Il s'accroupit devant elle, relève de nouveau son visage pour la dévisager. Elle a chialé, un peu. Son pouce rugueux vient caresser ses cernes, effacer le noir qui a coulé de son maquillage.
Blam... Blam. Blam. Il ressent une pique dans son bas-ventre. Le stupre acre du désir l'enivre de nouveau. Comme un poison dans ses veines, qui chauffe son cerveau à blanc. Il serre son visage dans sa main. "
Tu consommes quoi, gamine ?" Elle semble encore hésiter à répondre. Ivresse de la tentation, il se retient de la baffer pour la faire parler. Il n'aime pas qu'on le nargue ainsi, qu'on remette en cause son autorité comme elle était en train de le faire, consciemment. Elle le narguait. Mais il se contrôle, il la contemple simplement. Très bien. "
Elle a 15 ans, n'est-ce pas ? C'est jeune, 15 ans. Je suis sûre que t'as essayé de la garder loin de tes affaires de trafic ? De tes clients aussi ? Mais elle a bien dû te voir ... Droguée.
- Parfois.
- Donc tu consommes ?" Il l'entend soupirer. Elle se relève un peu, pour s'asseoir par terre, tenant ses genoux avec ses bras, toujours recroquevillée sur elle-même. De nouveau, elle déborde de rage, de peur, de panique, d'effroi. Mais tout dans son être respire la rébellion. Elle ne veut pas se soumettre à la peur qu'il veut lui insuffler. Non. Elle continue de combattre l'excitation qui tourne autour de l'homme. Elle peut la sentir. Il sue le désir malsain.
"
- Je consomme de l'éther, moi. Pas de l'Héro. J'ai jamais touché à ma came. Et Arcady non plus.
- De l'Ether ? Bordel, petite ...
- C'est ... C'est grisant, 'savez.
- Ca te bouffe le cerveau, gamine.
- Addictif.
- C'est une drogue, bien sûr que c'est addictif. Combien de temps que t'en as plus sniffé ?
- Deux semaines.
- Tu tiens ?
- Je .. Mal à la tête. Panique. Manque.
- Ta soeur ? Elle est safe ? Elle se drogue ? Elle est vierge ?
- J'répondrai pas.
- Tu sais, tu n'as plus le choix. J'aime pas les droguées. Personne ne les aime ici. Elles se détruisent de l'intérieur ... Elles pourrissent. Elles dépérissent. Ce n'est pas une bonne marchandise. Tu le sais, hein ? Tu resteras pas longtemps, tu seras sans doute pas achetée, personne ne veut des nanas dans ton genre ...
- Achetées ? C'quoi ce ...
- Laisse-moi parler, petite. Personne ne va vous loger. Je ne sais pas comment tu as pu croire à un tel mensonge. Qu'est-ce que deux Italiennes font ici ?"
Il se fait plus doux. Plus calme. Il a eu son petit effet, il peut la voir totalement paniquée. Il est aussi manipulateur qu'il le peut, et maintenant qu'elle est terrifiée, il va se faire un plaisir de la réconforter, de se rapprocher d'elle, de lui donner ce qu'elle demande. De l'attention. Des réponses. De l'éther. Il ne lui aura fallu que quelques minutes pour faire le tour de la personnalité naissante de la jeune femme. Il lui faut la vérité, à cette fille ... Parce que c'est la vérité qui lui fera du mal. Et c'est avec le mal, qu'il pourra la contrôler. Il vient attraper ses mains. Prostrée, elle se laisse faire. Il la relève, il la tire vers lui. Rien que le contact de ses doigts sur sa peau, le frisson qui la parcourt ... Il est brûlant. Il est incandescent de vice. Mais elle ne se débat pas. Elle est trop perturbée. Il finit par l'asseoir de nouveau, donnant une petite tape sur son menton pour qu'elle le relève bien haut, attrapant ses mains pour les poser sur ses cuisses, retirant lentement la veste de la jeune femme. Il fait glisser la veste en arrière, découvre enfin ses épaules. Toujours aucune réaction de la brune. Peut-être est-ce une nouvelle tactique pour lui échapper ? Il s'accroupit de nouveau devant elle. Il a un air plus protecteur. Sa voix se fait plus douce, ses gestes plus lents, langoureux, lascifs... Elle ferme à demi les yeux.
" - Allez. Réponds-moi petite. Qu'est-ce que vous faîtes, toi et ta cadette, en Russie ? Comment deux gamines à peine majeures se sont retrouvées là ? Je te veux pas de mal, si tu es honnête. Vous connaissez des gens en Russie ? A Moscou ? Qui vous a payé les billets ?
- C'notre vie. J'ai pas à être honnête avec vous, je sais même pas qui vous êtes et ... " Il s'est éloigné, il a fouillé un peu dans son bureau, en contournant la table de drogues éparpillées et sort enfin ce qui semble être un petit tube en verre. Il l'ouvre. L'odeur la prend au nez. Lancinante. Agressive. "
C'pas sympa. C'est de la menace. 'Fin non ... Du chantage. Enfin je sais pas, mais c'pas sympa.
- Quelques réponses, et c'est à toi. Ca devient long. Ennuyeux.
- On .. On a été ..." Elle a un mensonge tout près. Elle est sensée avoir un mensonge tout près. Elle ne sait pas si c'est le manque ou la fatigue, mais il ne veut pas s'extirper de sa bouche. "
C'est compliqué. On a fugué. On pensait .. Avoir des amis ici. Mais ... Mais en arrivant ..
- Qui fugue d'Italie à Moscou, hm ?
- Rome. On vient de Rome.
- Oui. Rome ... Bien sûr. Rome. Tu mens mal. Je te l'ai déjà dit ? Tu mens mal. Tu paniques. Tu t'es perdue dans tes explications, il n'y a rien qui fait sens... Non non non. Tu mens mal. Ils auraient du prévoir que le manque te ferait cet effet... Ils ne sont pas experts dans ta mafia, petite chose ?
- De quoi vous parlez ?" C'est le pied au nez de trop. Il lui donne une gifle tonitruante, brutale. Le bruit sec de la peau qui claque résonne dans toute la pièce, elle grogne, mordant sa lèvre inférieure pour se retenir de gémir de douleur. Il enchaine sur une seconde baffe, rougissant la seconde joue de la brune. Puis une troisième. Encore une. Une encore. Et encore une ... Sa lèvre est en sang, ses joues sont écarlates, il la retient de force sur la chaise en la tenant par l'épaule. Elle hoquete. Une Nouvelle... Et une dernière, alors qu'il la relâche et la laisse se recroqueviller. Elle est lamentable, pitoyable, crispée, tremblante.
"
- Nous disions ? Ah. Oui. Mensonges." Il l'attrape par le col de son haut, la porte à bout de bras, la plaque contre le mur.
"La première règle sera... A chaque mensonge, je vais te marquer. Plus tu mens, plus le marquage sera indélébile. Ineffaçable. Inoubliable... " Il la lâche. La résistance de la gamine a été rudement mise à l'épreuve par les giffles, et elle est obligée de se rattraper à son torse pour tenir debout.
"Alors que si tu dis la vérité... Tu seras récompensée. Comme une bonne petite." Il passe sa main dans ses cheveux, tirant sa tête en arrière par la même occasion, découvrant ses pommettes gonflées par la violence de ses baffes. C'est une vue excitante. Elle peut sentir qu'il bande.
"Ton nom de famille, Elena.
- Nn.. J'en ai pas." Il exécute ses menaces. Ce n'est pas une baffe, mais une droite, qui lui permet d'accentuer la blessure de la lèvre de la jeune fille. Marquée.
" - Tu préfères vraiment que je me change de jouet ? Que je m'intéresse à ta soeur ? Parce qu'elle a l'air d'être de meilleure qualité. D'ailleurs ca m'étonne qu'on te laisse te droguer... Ton nom de famille.
- Arrêtez avec ma soeur.
- Nom. De. Famille.
- Palmazzi.
- Famille de rattachement ?
- Je vois pas de quoi vous parlez..." Dans un soupir las, il fouille sa poche. Un briquet. Il tire son bras, relève son haut sur son poignet pour le dévoiler, le tenant fermement. Elle a beau se débattre, elle sent la flamme venir brûler sa peau, pendant une longue, très longue minute. Il a malicieusement brûlé une lettre sur sa peau. Un P. Elle a donné un coup de tête en arrière dans le mur, sous la douleur lancinante.
" - Alors ?
- Rezino. On est Rattachées aux Rezino...
- Bien sûr. Et ils m'envoient deux gosses ... En croyant qu'elles allaient infiltrer mon trafic. T'es une bien belle pute...
- Je...
- Et une incapable, surtout. Tu es une in-ca-pa-ble avant tout. Qu'est ce que je vais faire de toi hein ? T'es déjà une trainée bouffée par la drogue." Pendant qu'il lui parle, il joue avec une mèche de ses cheveux, l'enroulant autour de son doigt. Il tire dessus. Elle baisse la tête.
" Une petite trainée de 18 ans. Ils savent que j'ai un faible pour ton genre, hein ? Les paumées. Les ratées. Les irratrapables. C'con. Ca aurait pu fonctionner... C'est ta vraie soeur hein ?
- Ouais.. Ouais.
- C'était quoi le but de l'infiltration ?
- Je.. Se rapprocher de vous. Ils disent que vous faites de l'ombre à leur trafic de femmes et d'esclaves sexuelles.
- Tu sais consciemment que c'est ce que tu vas devenir hein ?
- Nan.
- Non ? Et pourquoi pas ?
- Parce que je suis déjà dans une mafia. Vous allez pas m'utiliser ...
- Comme trou ? Oh si. Tant pis pour le gâchis. Et puis tu veux ta dose de destruction, non ?" Il esquisse un sourire. Un nouveau point de marqué.
" Tu as été fouillée j'imagine. Et je suis certain que ca t'empêche pas d'être encore armée puisqu'on t'a fouillé... Comme une paumée. Pas comme une mafieuse. Lève les bras, tourne toi face au mur." Tout étant clair entre Eux, l'ambiance a un peu changée. Elle est plus sèche. Il la traite comme une ratée, et non plus comme un potentiel danger. Il lui retire son portable, écrase la puce, déchire ses vêtements d'un coup de couteau, les arrache de son corps frêle, les jette au sol. Il ne la fouille pas réellement mais la déshabille totalement jusqu'aux sous-vetements qu'il lui retire aussi, de force, en les coupant de quelques coups de couteau rapides et sans concessions. En quelques secondes, elle est nue, toujours face au mur. Il enfonce ses vêtements dans un sac plastique, après les avoir fouillé. Il en sort en effet quelques armes blanches, un micro, une mini-caméra.
"Bien équipée. Je ferai fouiller ta soeur." Il pose le sac dans un coin, avec d'autres détritus et lui jette un regard.
"Ca sera brûlé, si tu en doutes. Tourne toi, Stup." Il esquisse un sourire, attrape son bras pour lui relever un peu, l'observant un instant.
"T'as commencé à te tatouer quand ?
- Hein ?!" La question lui semble totalement décalée. Il lève les yeux au ciel.
" - Tu t'es fait tatouée quand ? La première fois ?
- L'an dernier.
- T'as de jolies pièces. T'as prévu quoi, encore ?
- Je ... C'est chelou. Comme conversation.
- C'est ce qui pourrait sauver ton cul du trafic. Réponds.
- Je voudrais finir le torse. Les bras. Hanches et bas-ventre.
- Y'a moyen, ouais. Allez. A genoux.
- Nan.
- Arf... Nouvelle règle. Obéit rapidement, avant que je perde patience. A genoux. Et on fait "aaaah".
- Je veux pas t'sucer.
- Et pourtant ... Tu préfères peut-être finir vendue ? On a quelques filles qu'on garde ici, comme tu le sais. Si tu restes sage, obéissante et que t'es une bonne suceuse ... Toi et ta soeur, vous restez avec nous. Comme l'Anglaise ou la Turque. Mais si tu désobéis, essaies encore de nous rouler dans la farine, de te rebeller, d'avoir un rapport avec ta famille ... Un exemple suffira je crois."Il tape contre la porte arrière de la pièce. "
- T'as l'Anglaise ?
- Ouais Boss.
- Allez, amène la." C'est une jeune femme de 25 ans tout au plus qui entre dans la pièce. Elle porte un large T-Shirt masculin, un jean. Pas particulièrement sexy, mais ça lui va bien. Elle a un œil au beurre noir, et semble droguée aux tranquillisants, ses gestes lents et mous. Elle est poussée par un des hommes que Stup a rencontré au départ. Il la pousse jusqu'au milieu de la pièce. L'autre la regarde à peine, et fouille simplement dans les armes blanches qu'il a trouvé sur Stup, choisissant la toute petite dague qu'elle cachait au niveau de sa hanche dans son jean. Elle fronce un peu les sourcils. L'autre, fracassée, regarde la scène d'un air vide, retenue debout par l'homme derrière elle.
" - Tu vois, on a été obligée de la foutre sous tranquillisants. Elle a pété un plomb, elle a attaqué un de mes hommes. Elle lui a mordu la queue avant de lui crever un oeil. On pourrait lui rendre la pareille, mais tu sais ce qu'on fait aux animaux qui ont la rage ? On les achève. Mary ? Mary, regarde moi. Oui, ma belle ... Oh oui." Le coup sera simple, fatal, sans fioriture. Dans la gorge. Elle crache du sang devant elle, sur le corps nu de Stup qui recule un peu. Elle reçoit un nouveau jet de sang, de la blessure à la gorge de la jeune femme qui s'étrangle dans son hémoglobine devant elle. La jeune italienne passe la main sur son visage, essaie de retirer le sang, frottant un peu avec un hoquet de dégout. L'homme relâche le corps de Mary, et la victime tombe au sol, se tenant la gorge en paniquant, retirant le stylet encore profondément ancré dans sa gorge. Ca l'achèvera, le sang se mettant à gicler. Elle gargouille encore un peu, le sol se tachant peu à peu d'une flaque luisante, qui chatouille les pieds nus de Stup.
"On remplace Mary par Stup, alors ? Ou tu veux en finir direct ? Regarde ... " Il se penche sur le cadavre et lui retire le collier en cuir taché de sang qu'elle portait à la gorge. Il est vierge de toute marque.
"Approche." Elle semble hésiter. Mais elle a finit par comprendre qu'elle n'avait plus le choix.
Finalement, tremblante, la jeune femme se rapproche de lui. Il passe la main dans sa nuque, pour lui attacher le collier. Serre. Serre encore. Serre toujours, lui coupe le souffle alors qu'elle s'accroche à son bras, le serrant, le griffant, sentant qu'elle perd pied. Il serre encore le collier autour de sa gorge fragile, elle commence à pâlir, ouvrant désespérément la bouche pour trouver de l'air. Elle sent soudainement les lèvres du boss sur les siennes, le collier se desserrer alors qu'il l'embrasse avec un sourire. Elle halète quand il la relâche, penchée en avant, dans des sons agonisants.
" - Bienvenue dans la famille, Stup."*
Moscou - Novembre 2016 - 23h27 - Appartement 902.
" - Lolita ? Tu dors ?" Riae est debout, nue, devant la fenêtre. Elle fume une cigarette, sa paume sur le verre laissant une trace chaude. Elle pousse un soupir, s'étirant un peu alors qu'elle se tourne dans la pièce. C'est une très large pièce, avec deux grands lits deux places, quelques armoires, un grand tapis au sol, deux portes. Une sur une salle de bain luxueuse, l'autre fermée à clef de l'extérieur. Les fenêtre étaient de larges baies vitrées qui ne s'ouvraient pas vraiment. L'appartement étrange était installé au dernier étage d'une tour de Moscou.
" - Naaaah, Mama. Je dors pas. Tu attends les filles ?
- Oui. Arcady est avec le boss. Salty devrait pas tarder à rentrer, non plus. Ils l'ont prêté à un client, à l'extérieur, il me semble. Stup ...
- Ils pensent à l'achever.
- Je sais. Elle a ... Replongé.
- Ils ... Enfin tu sais. Ils l'aident pas.
- Bien sûr que non. C'est pile l'inverse. Le boss lui en donne de plus en plus, ils essaient de voir ce qu'elle peut prendre et ils vont finir par la tuer d'une putain d'overdose.
- S'ils ne la tuent pas pendant un jeu, avant." Lolita hoche doucement la tête. Elle est allongée dans le lit, le drap à moitié remonté sur elle. La française jette un regard à la montre.
"On en est où du stock ?" Riae esquisse un sourire, et vient tranquillement passer à quatre pattes sous le deuxième lit. Elle ressort avec une boite remplie de balles, couteaux, bout de pistolets, puces de téléphone, acier, composants divers. Lolita, la belle française mordille un peu sa lèvre inférieure, réfléchissant.
" On devrait pouvoir faire ça bientôt. Salty a trouvé le code, pour le coffre du boss. On a presque tout.
- Sauf l'occasion.
- On en a déjà parlé ... Quand on se sent prêtes, on tue le boss. Et on les tuera un par un. Acardy et Stup étaient déjà dans une mafia, elles gèrent. Tu as vu Stup se battre ... Cette nana est un monstre.
- Et c'est elle qu'ils ont le plus abîmé, t'as remarqué.
- Elle a donné le bâton ... On peut le faire.
- Bien sûr qu'on peut." Riae vient se blottir contre la plantureuse française, dans un long soupir las.
" - On aura qu'un essai, hein ?
- Yeah. On pourrait y crever. " Lolita l'entoure de ses bras, embrassant le front de la matriarche du groupe. Avec un sourire, la jeune femme se roule sur le dos pour fixer le plafond, papillonnant des cils. Elles se tiennent la main. Elles ont pris toutes les 5 la décision de tenter une rébellion des femmes contre la Famille Russe qui les garde depuis des années. Elles ont même décidé de la suite des opérations, si elles arrivent à mutiler la famille ... Elles reprendront le flambeau. Mais pas en Russie, plutôt au Japon. Un pays inconnu, où elles pourront reprendre les différents trafics de la Famille Pe*** : trafic humain, trafic de drogue, prostitution, casino, blanchiment. Elles ont l'habitude maintenant, elles connaissent. Elles ont tout vu, elles ont été présentes pendant des exécutions, pendant des trafics, pendant des transactions, pendants des réunions avec des politiques. Elles se sentent capables de prendre leur revanche sur ces hommes et cette société. Personne ne les a aidé ? Elles y arriveront seules.
Moscou - Novembre 2016 - 5h12 - Appartement 823.
" - Crache. Stup, crache ... Bonne fille." Elle est à quatre pattes au sol, recrachant par terre ce qui ressemble à des petites pilules.
"Ca va, la tête, petite ?" Elle ne répond pas, le regard dans le vide, avant de rouler sur le côté, haletante. Nue, elle dévoile un corps tatoué et percé, mince, peut-être faible. Elle continue un peu de baver sur son menton, fermant les yeux. Elle semble épuisée. Elle a droit à de longues sessions de tests, de drogue, de baise, et elle paraît ne plus tenir le coup. Il la relève en la tenant par les aisselles, venant l'asseoir sur le vieux sofa défoncé de l'appartement. Elle se recroqueville sur elle-même, la tête posée sur les genoux d'un des hommes. Il vient caresser ses cheveux. Ils sont trois dans la pièce. Le boss, deux de ses sbires.
" Alors ta tête ?- Hmpf ... J'ai un peu du mal à réfléchir. Je me sens lourde. Super lourde. J'ai envie de crier ...
- Hm. Ouais... Tu sais que depuis le temps, t'aurais dû avoir plus de dégats, avec l'éther ? Tu tiens bien le choc. Donne moi ton bras. On va te mettre sous calmants. T'as quelque chose de foutrement excitant quand t'es sous sédatifs.
- Non ! Non ..." Elle se relève, retirant son bras de la main du Boss. Il semble étonné. D'habitude, elle se laisse faire, surtout quand ça a un rapport de près ou de loin avec la drogue. Ils l'ont bien conditionné, la petite. Il penche la tête sur le côté, fronçant les sourcils en claquant des doigts pour qu'elle lui donne son bras. Elle hoche de nouveau la tête de gauche à droite, se levant doucement. Elle regarde la montre du boss.
"Pas déjà ... Je sais que c'est votre anniversaire aujourd'hui. Je voulais vous faire une surprise.
- Je te demande pardon ? Bordel petite, tu me surprendras toujours ... Tu sais qu'ils ont vraiment fait une connerie en vous envoyant avec ta soeur hein ? Sérieusement ... Une telle petite perle.
- Une surprise, M'sieur. Une grosse très grosse surprise ..." Il attend. Elle vient l'embrasser, se lovant contre lui, il esquisse un sourire.
Et brutalement, la porte s'ouvre, dans un bruit effroyable. Elle lui saute au cou, brutalement, et mord, profondément, avant de lui retirer une part assez importante de sa gorge, dans un hurlement de douleur. Elle y retourne à pleines dents, alors que les autres hommes sont tués de deux balles dans le crane. Elle lui arrache une nouvelle fois le cou, ses cheveux se tachant de sang, ses seins andrinoples pressés contre la poitrine du boss, qui tombe en arrière, Stup au dessus de lui, à quatre pattes, comme un prédateur dévorant sa proie. Elle halète, la bouche remplie de sang, les dents rougeâtres, les mains écarlates, le regard vide.
" -
Bordel Stup, c'était pas le plan ! Il est ... Mort ?
- Dead as can be.
- Lève toi, on a encore deux étages à nettoyer. Ca va ? Oh putain, tes bras. Ils t'ont encore piqué ?
- Acardy, si tu savais comme c'est rose. Sa gorge, c'est de la barbe à papa.
- J'aime pas quand elle est comme ça." Elles sont là, toutes les cinq. Lolita est armée d'une machette tout à fait classe et de deux pistolets, Arcady d'une mitraillette, Riae d'une hache et d'une kalachnikov, Salty par contre porte seulement un pistolet à sa ceinture, pour la sécurité, sans vouloir s'en servir. Elles enroulent Stup dans une polaire, et lui donnent un short, Arcady lui tend les armes blanches qu'elles ont trouvé et accumulé depuis des mois.
" - On y retourne les filles.
- Oui Mama." Riae frissonne un peu en donnant un coup de pied dans le cadavre du boss. Normalement, le pire est fait. Il faut juste tuer un à un les autres, le plus discrètement possibles pour ne pas se faire submerger. Elles sécuriseront ensuite la tour, et le message passera rapidement. Il faut que le lendemain, elles soient parties au Japon, avec tout l'argent qu'elles peuvent trouver. Pour la drogue, elles ont prévu de reprendre le trafic entre le Japon et la Russie, puisque la famille sera crevée. Riae passe devant, leur faisant signe de rester silencieuses. Le couloir sera vidé, les filles armées de pistolets ayant prévu les silencieux, puis les appartement de l'étage, un à un. Elles y vont une par appartement, sauf Arcady qui garde Stup avec elle. Chaque appartement est nettoyé, elles vérifient les placards, ferment ensuite à clef de l'extérieur. Elles ont tout préparé, elles sont mécaniques, ordonnées, dans l'automatisme. Elles ont appris leur rôle par coeur. Les deux premiers étages s'enchainent sans trop de soucis. Au troisième étage qu'elles nettoient, le murmure qu'une rébellion a eu lieu commence à réveiller les esprits.
En face, ils commencent à combattre et à se défendre. Ce qui ressemblait à un règlement de comptes discrets finit en une guerre de munitions et d'armes. Mais elles les ont pris par surprise, elles sont préparées, elles ont empoisonnés certains et le Boss est mort. La panique finit d'achever le peu de coordination qu'ils avaient. Ils ont beau appeler le Boss, il n'apparait pas. Et si c'était lui qui les avait envoyées ? Ils finissent pour certains par abandonner la Tour, les autres se font finalement massacrer par ces 5 femmes remplies de colère et de rage. La famille de Russe tombe. Un à un, des chefs aux sbires... Leurs esclaves sont en train de gagner la guerre. Ce sont ces femmes qui deviennent independantes. Sures d'elles. Le spectacle de leur eclatante victoire ne sera embrunit que par un soudain hurlement. Un cri à glacer leur veine, leur sang, leur muscle. Les jeunes femmes sont d'ailleurs incapables de réagir pendant quelques secondes. Étonnement, c'est Stup qui comprend en premier que quelque chose ne va pas, qu'il faut qu'elles gèrent ce problème là à l'instant. Stup retourne en arrière. Salty la suit en grognant, haletante. "
- C'est Lolita. Il nous manque Lolita ! C'est Lolita bordel..." Elles défoncent la porte des appartements qu'elles ont consciencieusement fermé à clef, jusqu'à faire brutalement face à une scène aussi sanglante que l'assassinat du boss. Lolita est là, étalée au sol, inconsciente. Il y a un cadavre à ses côtés. Mais ce qui choque l'oeil Attentif, c'est cette quantité de sang encore chaud qui coule et s'accumule sous le corps allongé de la française. En s'approchant, Salty hoquete. Elle détourne les yeux en faisant signe à Stup de la rejoindre. Les deux femmes déchirent la chemise du cadavre pour créer des bandelettes. Elles hurlent à l'aide pour prévenir leurs soeurs de combat. Elles ont peur qu'il soit trop tard... Stup se jette sur le bureau, elle fouille, elle retourne les tiroirs, fracasse, déchire, envoie au loin, pousse, casse... Finit par trouver une dose de stimulants. Elle vient piquer Lolita alors que Salty s'active à serrer les bandelettes de tissus autour de la cuisse de la Francaise. Elle essaie de stopper l'hémorragie, mais là où une jambe de porcelaine trônait avant, le genou a été coupé net. Elle ne survivra peut-être pas.
*
Japon - Janvier 2017 - 15h15 - La Tour d'Or
" -
Lolita ? Ca se passe bien au bo...
- Ce n'est pas un bordel. On en a déjà parlé. Mais oui, ma maison close fonctionne bien. Tu as eu les chiffres des trois premiers mois ? C'est une vraie réussite. Les Japonais ne cherchaient que ça. On a pas mal d'immigrées, le changement a l'air de plaire. Et toutes nos Japonaises sont tellement pauvres qu'elles sont du pain béni pour un trafic pareil. J'ai pas mal de danseuses, le strip-tease fonctionne au max. Bref, c'est une vraie réussite. Puis je prends mon pied là bas. Enfin ... Jeu de mot, tout ça, tout ça. " Elles font une réunion. 5 femmes, 5 chaises, une table ronde, de la vodka et de la musique classique en fond sonore. Riae est en charge des notes, puisqu'elle est à la tête de tout leur petit monde de perversion et de crimes. Elles découvrent mais s'organisent du mieux qu'elles peuvent, chacune ayant pris la tête d'une part de leur mafia. Elles sont installées dans une Tour de la jolie ville Japonaise qu'elles ont choisit pour recommencer le travail de la Famille Russe. Elles ont acheté un étage de la Tour d'Or, où elles croisent des entreprises, d'autres mafieux qui se déguisent en hommes d'affaires honnêtes, des richards en manque d'aventures et de péripéties ... Elles ne vivent pourtant que peu réunies dans cet étage, mais Riae s'en sert pour rencontrer les clients, pour parler des prix, pour négocier des contrats. Elle est la seule à avoir la diplomatie qu'il faut pour contrôler le trafic d'humains de son siège Japonais.
"
- Stup, je te demande pas, t'as l'air de te débrouiller avec le trafic. - Hm. Ouais. Ca va. Me demande pas, si tu sais déjà.[/b]" Un soupir commun. "
Me regardez pas comme ça. J'ai pas touché aux stocks, comme promis.
- On va avoir besoin de tes compétences, par contre. Un ancien client de Salty, au casino, devient agressif. Il fout son nez dans le blanchiment qu'on fait pour certains Yakuza. J'ai besoin de toi. Pour le rendre inoffensif. T'es la seule à vraiment savoir être discrète. Si j'y vais moi, ça va être sanglant. Et Salty ... Fin tu connais Salty.
- Parlez pas de moi comme si j'étais une fragile, ok ?! Je ... Je déteste seulement tuer. C'est beaucoup trop violent pour moi. Le Casino, c'cool. Je gère les comptes, je gère les soirées, les animations, les blanchiments, les rapports avec les Yakuza et les boissons. C'est parfait. On a commencé à faire des petits jeux avec la maison close de Lolita. Ca leur plait, totalement.
- Parfait. Et Stup va s'occuper de ça, n'est-ce pas ?
- Ouais. A ma manière.
- On te laisse gérer, sweetie." Elles ont pris l'habitude de la laisser faire selon ses propres règles. Un soupir. Riae finit par se tourner vers Arcady. "
Ca avance, toi ?
- Ouais. Ouais, ils ... Ils m'aiment bien.
- Fais ton trou là dedans. Dans tous les sens du mot." Un rire commun alors qu'elles se lancent un regard entendu. Arcady lève les yeux au ciel.
"
- J'suis proche d'un des fils. Il m'apprécie particulièrement. Il m'a offert ça ..." Elle montre le collier de diamants qu'elle a reçu en cadeau. Acardy est leur dernière perle : elle infiltre les autres mafia, récupère les renseignements, mais surtout ... Elle pourra leur permettre de tout savoir sur leur manière d'agir et de les attaquer quand ils seront au plus bas. Les autres mafia ont pris l'habitude de l'accepter comme cadeau pour signer les contrats, sous ordre de Riae. Les autres familles pensent qu'elle n'est pas reconnue dans sa propre mafia et ne sert que d'objet. De choses.
Une organisation parfaite. Un nouveau monde s'offrent à elles, et elles comptent le conquérir. Centimètres par centimètres ... Mort par mort. Elles n'ont qu'un objectif, que leur toute nouvelle famille, leur toute nouvelle organisation, The Banshees, deviennent les maîtresses de cette cité. 'Cause everybody wants to rule the world.
***
Suspecte n°3 : 1m58. 41 Kilos. Percée aux deux tétons, au nez et porte un piercing de la fourchette (Le piercing de la fourchette est réalisé à l'arrière du vagin dans la région où se réunissent les petites lèvres ou nymphes). Cheveux teints dans un bleu nuit délicat, elle est formée comme une pin-up : une taille fine qu'elle peut parfois accentuée par un Corset, des hanches larges, un fessier rebondi souvent seulement recouvert d'un shorty et d'un short trop cours qui dévoilent la courbure de ses fesses. Souple, fragile, ses bras son parsemés de petites cicatrices d'anciennes scarifications et de petites piqures. Ses tatouages en noir et blanc (aucun ne sont colorés) cachent ses cicatrices. Porte souvent ses cheveux libres et longs. Corps extrêmement fragile, apparence de poupée de chiffon qui peut s'envoler à tout moment, elle a été entraînée au combat rapproché et peut se casser un membre sans peur pour échapper à une situation problématique. Yeux bleus clairs très souvent vides (du aux fortes de drogues qu'elle s'injecte ou se fait injecter), nez en trompette, elle peut avoir ses jours de lucidité un regard particulièrement joueur.
Signes distinctifs : Un foulard rouge dans ses cheveux, noué a la mode d'antan.
Précautions : Caractère incontrôlable, imprévisible, impitoyable. Hystérique, psychotique, perdue, c'est un cas d'école des effets désastreux de la drogue sur un être faible. Toujours dans la rébellion, sans limite, sans concession, elle va jusqu'au bout de ses décisions, quoiqu'il en coûte, quelques que soient les conséquences. Impulsive, incontrôlée, elle semble douce au premier abord. Attention à ne pas se faire piéger par cette fausse impression : elle est capable de mentir et de jouer un rôle longtemps avant de se dévoiler cruelle et sans pitié. Sauvage, animale, elle laisse souvent ses pulsions prendre le dessus sur toute décision rationnelle. Elle est irréfléchie : capable de beaucoup de choses physiques, sexuelles ou intellectuelles, elle ne prend jamais le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes. La punition et le manque sont les seules vraies laisses qu'on lui connaissent pour la calmer et la cadrer.
Sans être bipolaire, elle sait se montrer sous un angle tres positif quand elle n'est pas totalement défoncée ou en recherche, et peut changer aussi tôt de comportement dès qu'elle trouve ce qu'elle cherche. Sans sa dose, elle fait preuve d'une hystérie violente dangereuse pour elle et pour les autres. Reconnue comme autodestructrice, elle a des tendances brutales de plus en plus incontrôlables, et au fur et à mesure que le temps passe, son comportement devient de plus en plus fou. Elle est toujours sous éther, tentant d'autres drogues par instant. Travaillant justement dans le trafic de drogues comme superviseure des transactions, ses 'soeurs' lui laissent toute la liberté possible pour qu'elle puisse faire passer ses pulsions meurtrières contre des sbires qui feraient mal leur travail. Très sexualisée dans son attitude, elle est pourtant une des soeurs les plus sages sur le plan cul, préférant des pratiques trop extrêmes pour trouver les bons amants. Elle a un comportement de chienne en manque pour citer Arcady, mais ne va jamais jusqu'au bout de ses provocations. Les essais hormonaux des Russes sur son être n'ont rien arrangé, et elle réagit sexuellement à la douleur, comme stimuli. C'est une des quelques modifications comportementales découlant des tests russes.
L'abus de drogue l'a rendu paranoïaque, et elle n'a confiance dans personne, même difficilement dans ses soeurs. L'approcher devient compliqué, et elle s'éloigne consciemment du groupe. Elle gère cependant d'une main de fer tout ce qui passe dans le trafic, ayant sa propre base : un QG sur les docks, un hangar très discret où elle a aussi son propre appartement, en sous-sol, un appartement très bien meublé par ses soins.
Pré-rapport commun avec Arcady : Nées à Rome. Famille mafieuse des bas-fond de la capitale, spécialisée dans le trafic de drogue et la prostitution. Famille grossissant, trafic s'étendant, commencent des négociations avec des familles Russes et Anglaises. Deux seules filles du cousin du Parrain, elles sont élevées pour suivre l'ambition familiale, mais de manières différentes : Stup sera élevée dès son plus jeune âge dans des traditions meurtrières, son père s'occupant de son cas pour qu'elle apprenne à se servir d'armes, et connaître plus que les bases de la self-defense. Considérée comme plus jolie et docile, Arcady est élevée comme une fille de son époque, pour plaire et séduire. Plus proche de sa mère, elle est entrainée par sa soeur dans les tatouages. Stup commence l'éther auprès des sbires de son père, desquels elle est très proche. Elle apprend avec eux différentes manières de se droguer, de vivre, de se battre. Elle délaisse la famille pour ces gens, et s'éloigne de plus en plus d'eux. Stup arrête ses études vers 16 ans, âge légal en Italie, pour se concentrer sur les transactions. Arcady, elle, n'aura pas le choix ni le temps de prendre ses décisions, quand leur père, dans la panique, est obligé par le Parrain d'envoyer ses filles en Russie. Il accepte cette idée, sous une forme de chantage, et les envoie dans cette mission suicide. Stup sera la plus touchée par ce changement de vie, où elle est obligée d'obéir au Boss Russe. Son état déjà assez engagé dans la drogue et la self-destruction va en s'empirant dans la Tour, où on finit de la tatouer et de la percer. Peu utilisée sexuellement, elle est la cible de nombreux essais hormonaux, de drogues, de produits, de poisons. Arcady, plus réservée, continuera à avoir toujours cette place de cadeau sexuel, séduisant et docile. Elle est la plus préservée du groupe, ayant su tirer profit de son état et de sa position pour être appréciée et recevoir de très bons traitements.
Suspecte n°4 : 1m69. 61 Kilos. Mieux formée que sa soeur, moins tatouée, moins percée. Seins très lourds, une poitrine en 90D, qu'elle porte difficilement avec un taille très fine. Un peu plus grasse, sa peau est souple, très douce, et elle assume ses formes bien plus généreuses. Fessier foutrement bien fait, claquant bien sous la main, lèvres pulpeuses, nez percé à deux endroits, yeux clairs et très vivants, pétillants. Regard séduisant, langue percée pour faire plaisir et jouer du mieux qu'elle peut. Porte deux tatouages, dont un dessiné et tatoué par sa soeur, le coeur de diamant sur sa cuisse, qu'elle montre le plus souvent possible en portant des habits courts, très peu couvrants. Séduisante, elle fait attention à son physique, malgré le peu de sport qu'elle peut faire. Porte ses cheveux longs et libres, colorés en bleus clairs. Ecarteurs dans les deux oreilles, hanches larges.
Signe distinctif : Porte très souvent un buttplug pas du tout discret, représentant les crins d'un cheval, de la même couleur que sa longue chevelure.
Précaution : Jeune, charmante, dynamique, elle ne sait pas manipuler, mais joue de ses charmes pour plaire aux hommes et aux femmes. C'est un de ses objectifs premiers, plaire et séduire les gens qui l'entourent pour gagner leur confiance. Elle est la plus jeune du groupe, la plus douée dans les relations humaines. Elle apprécie le sexe, plus sans doute que les 4 autres filles, et fait preuve d'une gaité assez exceptionnelle. En toute circonstance, elle a un bon caractère, une bonne humeur épatante. Elle ne doute pas d'elle, et connait tout le pouvoir de son sourire et de ses yeux au regard particulièrement profond et joueur. Elle est très proche de sa soeur, et tente de trouver des solutions pour son addiction. Elle même addict au sexe à force d'en avoir bouffé, elle ne peut rester longtemps sans sa dose d'attention. Elle a en effet besoin de l'attention des autres pour se sentir bien.
Elle est collante par la-même, cherchant toujours à tout prix à plaire et attirer l'affection des autres. Fragile, elle ne se supporte pas seule, et ne se défend pas contre la présence masculine. Elle semble avoir totalement accepté le fait que son corps et son être entier soit une tentation pour les hommes. Elle est très douée pour emmêler les gens, en parlant, en les flattant, en leur donnant raison alors qu'ils ont tort. Avec un très bon fond, elle sait infiltrer les autres familles sans avoir peur. C'est un courage un peu inconscient, puisqu'elle essaie de ne pas penser aux problèmes qui peuvent lui arriver. Elle peut jouer un rôle, sexuel ou tout simplement de caractères, pour arriver à ses fins et à celles des autres filles. Obéissante, elle est particulièrement sensible et proche des Banchees, et veut à tout prix faire tout ce qui lui est possible pour les aider.
Perverse et avec des appétits sexuels sans limite, elle est connue pour être un coup d'enfer.
Pré-rapport commun avec Stup : Nées à Rome. Famille mafieuse des bas-fond de la capitale, spécialisée dans le trafic de drogue et la prostitution. Famille grossissant, trafic s'étendant, commencent des négociations avec des familles Russes et Anglaises. Deux seules filles du cousin du Parrain, elles sont élevées pour suivre l'ambition familiale, mais de manières différentes : Stup sera élevée dès son plus jeune âge dans des traditions meurtrières, son père s'occupant de son cas pour qu'elle apprenne à se servir d'armes, et connaître plus que les bases de la self-defense. Considérée comme plus jolie et docile, Arcady est élevée comme une fille de son époque, pour plaire et séduire. Plus proche de sa mère, elle est entrainée par sa soeur dans les tatouages. Stup commence l'éther auprès des sbires de son père, desquels elle est très proche. Elle apprend avec eux différentes manières de se droguer, de vivre, de se battre. Elle délaisse la famille pour ces gens, et s'éloigne de plus en plus d'eux. Stup arrête ses études vers 16 ans, âge légal en Italie, pour se concentrer sur les transactions. Arcady, elle, n'aura pas le choix ni le temps de prendre ses décisions, quand leur père, dans la panique, est obligé par le Parrain d'envoyer ses filles en Russie. Il accepte cette idée, sous une forme de chantage, et les envoie dans cette mission suicide. Stup sera la plus touchée par ce changement de vie, où elle est obligée d'obéir au Boss Russe. Son état déjà assez engagé dans la drogue et la self-destruction va en s'empirant dans la Tour, où on finit de la tatouer et de la percer. Peu utilisée sexuellement, elle est la cible de nombreux essais hormonaux, de drogues, de produits, de poisons. Arcady, plus réservée, continuera à avoir toujours cette place de cadeau sexuel, séduisant et docile. Elle est la plus préservée du groupe, ayant su tirer profit de son état et de sa position pour être appréciée et recevoir de très bons traitements.
Suspecte n°5 : 1m78. 64 kilos. Porte un piercing anneau entre les deux narines, un piercing au dessus de la lèvre supérieure, un piercing au clitoris. 30 tatouages : bras, poitrine, gorge, ventre, dos, reins, cuisses, mains. Cheveux bleus nuits. Yeux bleus, très profonds, lèvres pulpeuses, nez légèrement épaté, menton pointu. Les deux tatouages les plus marquants : Celui qui mange son dos et ses reins, représentant une pieuvre bicolore dévorant une sirène et celui sur son bras gauche, un ensemble coloré de poneys, nounours et étoiles. Ses yeux sont d'une forme amande, souvent très maquillés de noir et de mascara. Sa peau est ambrée mais assez sombre, marquant ses origines turques. Elle a une poitrine lourde, avec des tétons souvent érigés. Un fessier bombé, des jambes musclées qui sont le souvenir de ses années de sportive au lycée et à l'Université. Elle porte à l'oreille gauche un écarteur de plusieurs millimètres. Son style vestimentaire peut varier, mais elle est le plus souvent habillée de manière à dévoiler ses formes à se damner. Ses hanches ne sont pas larges mais juste assez presentes pour donner envie à n'importe quel homme devenir y gouter. Adepte du Roller, elle a souvent un skate ou un vélo avec elle quand elle se deplace en incognito et joue su son style sportif et jeune pour ne pas paraitre son âge.
Signes distinctifs : Une chevalière en or pur volée sur le cadavre du Boss Russe.
Précautions : Douée en armes à feu, elle est surtout la plus diplomatique des 5. Elle joue le rôle de matriarche et de leader de cette fratrie inventée parce qu'elle est la plus mature de cinq victimes. Très froide, voir frigide, elle sait se maitriser parfaitement. Elle manipule sans jamais être atteinte par ce qu'on lui dit, ce qu'on lui fait, ce qu'elle voit ou entend. Elle est donc difficile à atteindre de face. Pour trouver ses points faibles, me vaut travailler en amont la personne, gagner sa confiance, connaitre ses habitudes. Très proche des autres filles elle ressent pour elles une vraie affection maternelle mais n'hésite pas à être sans pitié si les objectifs je sont pas atteints. Néanmoins, cce caractère d'acier (et pas dans un gant de velours puisqu'elle ne se cache pas) dévoile des faiblesses de la chair et de caractère. Elle semble être nostalgique de sa Turquie natale et presente souvent un certain manque sexuel. Dure à satisfaire, elle a prit l'habitude de ne jamais être séduite ou satisfaite. Elle a donc sa propre collection de jouets depuis qu'elle est au Japon, et aime louer des jeunes hommes pour des soirées très chaudes.
Elle pense à tout ce qu'elle dit, fait, réfléchit à ses mots, à ses gestes, calcule le pour et le contre en quelques secondes. Elle est maîtresse des situations dans lesquelles elle met les pieds. Et si elle perd sa toute puissance, elle est prête à tout pour la retrouver. Elle est loin d'être mauvaise ou cruelle mais a su se raffermir depuis quelques années et a perdu de son innocente naïveté. Elle sait quand il faut torturer et préfère le faire elle-même pour gérer la situation. Elle sait quand il faut tuer mais préfère cette fois-ci le laisser faire par d'autres. Elle contrôle un certain sadisme contre les hommes, contre lesquels elle continue d'éprouver une puissante colère. Orgueilleuse pour les gens qui ne partagent pas sa maniere de voir les choses, supérieure, le verbe acéré, elle ne cherche pas à plaire mais à se faire respecter.
Si elle a dû oublier sa religion avec le temps passé en tant qu'esclave sexuelle pour la Mafia Russe, elle a aussi décidé de ne pas retrouver sa foi à sa libération. Persuadée que sa foi musulmane ne lui permettrait plus de vivre comme elle l'entend, elle manque cruellement de repères spirituels et se bat avec sa conscience tous les jours. Reprendre le flambeau mafieux avec son lot de crimes, horreurs et méfaits immoraux a mit en danger son équilibre entre le bien et le mal, et elle est souvent perdue. Elle doit faire face à ses demons et à sa morale : ce seront peut-être ses doutes qui finiront par décider sa chute.
Pré-Rapport : Née à Istanbul. Famille honnête et religieuse. Élève brillante, elle développe son intelligence avec son physique. Devient reine de son quartier à 16 ans. Continue brillamment des études modestes, finissant par avoir haut la main un diplôme d'Institutrice spécialisée pour jeunes enfants handicapés. Décroche aussi des diplômes en slef-defense et des prix en athlétisme. Commence en secret à encrer sa peau par son petit-ami de l'époque. Seul et unique acte que ses parents pourront lui reprocher, son addiction rapide à l'aiguille de tatouages. Accumule en deux ans un larges nombres de dessins et ses piercings. Disparait la veille de ses 24 ans. Difficilement matée une fois arrivée en Russie, elle n'est finalement pas vendue au client qui l'avait commandé spécialement pour ses origines et sa peau ambrée. Elle devient la petite préférée du fils du Boss, et sera donc gardée comme la première esclave de la Tour à Moscou. C'est à la Tour qu'elle est percée au clitoris et qu'on lui offre le reste de ses tatouages. Elle est précieusement cachée pendant les premiers temps avant de faire parler d'elle pour sa bouche de velours. Elle servira rapidement de prix pour sceller des contrats, pour plaire...
La narratrice à bout de force et sachant qu'elle jouera ces deux personnages en tant que PNJ ou sans vraiment s'y concentrer pour l'instant, se donne la liberté de les faire découvrir aux joueurs intéressés en jeu. Leur présentation sera donc limitée à quelques mots clefs de leur caractère/Physique. Salty - Immigrée Américaine - 26 ans -
Magestic -
http://www.zupimages.net/up/17/11/nhdk.jpg - Héroïque - Courageuse - Trop de bons sentiments - Positive - Trop honnête - Naïve - Cherche tellement à être une héroïne qu'elle en devient dangereuse pour elle-même et The Banshees - A peur des méfaits qu'elles commettent -
Lolita - Immigrée Française - 24 ans -
Fantastic -
http://www.zupimages.net/up/17/11/2hm9.jpg - Manque la jambe droite - Ancienne danseuse de cabaret - Continue de faire des strip-tease - Très sensuelle - Sensible - Bisexuelle - Aime jouer avec les clients en public - Ne plus peut se battre -