Identité : Mynd (Ce nom signifie sept dans les anciens langages)
Âge : 700 longues années (en théorie, il ne les compte pas vraiment...)
Race : automate (il a néanmoins un intellect et une logique, c’est juste que par rapport à un humain, il lui manque certaines des zones du cerveau)
Sexe : non défini (pas besoins d’explications...)
Sexualité : asexué, capable d’éprouver de (très) rares pulsions romantiques.
Physique :
C’est un squelette mécanique recouvert de tôle, de plaques de métal, et d’armes de toutes sortes. Il manque une jambe et un bras à son enveloppe originale, il a en conséquence remplacé les deux par des artefacts.
Ses pieds sont couvert de griffes pouvant apparemment se planter dans le sol, mais il semble plus vraisemblable qu’il s’en serve surtout pour se battre.
Sa jambe droite est couverte d’étuis à couteaux, de tailles et de forme différentes, et la gauche de carnets.
Son bassin laisse apparaître quelques uns des rouages de son torse.
Celui-ci est recouvert d’une plaque de métal doré tordue et couverte d’impact en tout genre.
Ses épaulières sont énormes, on ne distingue que la moitié de ses bras (mais pas de ses avants-bras). Son épaulière gauche en particulier est couverte de pics, souvent sanglants... Quant à ses bras, ils sont recouverts de crans (une douzaine?) qu’il enveloppe généralement de tissu noir pour ne pas les activer involontairement.
On ne peux pas distinguer son visage couvert par une chape de cuir en forme de bocal, qui ne laisse entrevoir que deux petits points blancs au niveau des yeux. Quant à sa bouche, c’est un losange aménagé pour diffuser du son.
Plus globalement, son aspect est effrayant, avec des couleurs mécaniques allant d’un doré pur par endroit jusqu’à des couleurs cuivres quasi-brunes. Il semble perpétuellement menaçant en plus d’être inexpressif.
Précision:
-Il a laissé entendre que son moyen d’émettre des sons (sa bouche) avait été trop abîmé pour être utilisable, il l’aurait donc relié à un système semblable à un talki-walkie (le fameux losange). Le tout lui donne une voix extrêmement rauque, forte et malsaine.
-Il utilise assez peu ses couteaux, c’est un peu ses derniers recours.
-On ne peux que le supposer, mais il cache sans doute un visage sous son masque.
-Ses carnets sont tous remplis de croquis malpropres, dessinée par une main qui semble tremblante.
Caractère :
Mynd est un tueur. Froid, sanguinaire, perpétuellement en proie à l’ultra-violence, il ne se soucie ni de son passé, ni d’une quelconque vengeance. Il n’a aucun principe et prend toute ses décisions au hasard, ce qui le rend totalement imprévisible.
En contrepartie... Si on écoute ce qu’il dit, on peut déduire facilement le vrai du faux: il ne sait pas mentir, laisse échapper des rires malsains, est incohérent...
Il n’a peur de rien. Sa philosophie est que tout problème sur son chemin est éliminable, et que, pour ce faire, autant mêler l’utile à l’agréable.
Enfin, si, vous comprendrez en lisant son histoire, il a peur de mourir, mais après 700 ans de vie, il a du mal à se figurer son éventuel décès. Pour faire simple: il n’est pas hanté par sa peur, mais si il se sent en vraie position de faiblesse dans un combat, il risquera de péter sévèrement des câbles.
Il aime tuer, torturer ou se battre: il sent que cela lui donne un poids, une consistance dans un univers où les gens sous-considèrent les automates, inférieurs aux hommes.
Il a un comportement désagréable en société, sachant que tout ceux à qui il parle sont destinées à mourir, alors que lui-même, il en est convaincu, leur survivra quoi qu’il arrive.
Il a une haine sans complexe de la civilisation sous toutes ses formes, de la hiérarchie sous toute ses formes et surtout, des règles sous toutes leurs formes. Il est en effet incapable d’obéir à un ordre, donné en général par «des supérieurs dont on ne sait rien, ni si ils vont nous payer, ni si ils vont se débarrasser de nous.
Histoire :
L’Usine de Machrach est un lieu mystique, passionnant et effrayant, créé pour être hors du temps, des époques, et de n’être qu’une compilation subjective de tout écrits de toutes civilisations. Créée par celui qui lui a donné son nom, elle accueillait jadis des technologies inenvisageables, qui amenèrent beaucoup d’aventuriers.
Mais le plus incroyable dans l’histoire est Machrach lui-même. Nul aujourd’hui encore ne sait qui il est, d’où il vient, ni même seulement si il est réellement seul. On sait tout juste de lui qu’il hait les dieux, toute forme de hiérarchie. On sait également que par pur défi il décida de créer des êtres vivants, conscients et capable de réfléchir à leur propre condition, mais également dans un champ plus large, égaux aux dieux.
Très vite, il se rendit conte que les êtres organiques n’étaient pas une solution.
Il décida alors de créer des milliers d’automates, mais très peu d’entre eux étaient seulement capable de se mouvoir. En fait, seuls onze d’entre eux atteignirent réellement le stade visé. Les dix premiers n’étaient pas pour autant comparables à des dieux mais la onzième, nommé X, doté d’une puissance inimaginable, avait ce potentiel.
Seulement... Elle ne s’est jamais éveillée. Machrach disparu quelque temps plus tard, et ses ‘enfants’ restèrent seuls. Jusqu’au jour ou le deuxième mourut, accidentellement, écrasé par une des colonnes de l’usine. La nouvelle en soit n’étant pas terrifiante, les automates étaient assez peu unis, mais cela avait suffit à amener le septième d’entre eux, Mynd, à prendre peur. Il avait estimé que techniquement parlant, son corps ne tiendrait pas les deux cents ans à venir, et que lui aussi, tôt ou tard, finirai par mourir.
Sur le moment, il réussit à se contrôler, et à garder son calme... Quand une autre idée lui vînt en tête: il ne souffrait pas, ne ressentait rien et était incapable de ressentir du plaisir. En conséquence, il allait commencer à se détruire lentement, morceau par morceau, sans avoir la moindre idée de ce qui lui arriverait, et sans avoir une expérience de vie enrichissante. Il avait peur de la réalité: il était plus ou moins un enfant mort-né. Il sombra dans le désespoir, la folie et l’absence de logique, et parti à la recherche d’une solution. Compte tenu de son environnement, il arriva à la conclusion que seule une chose pouvait le sauver: une source de puissance déraisonnable et titanesque, se trouvant être la seule interdiction posé par Machrach avant son départ.
Le cœur de X.
Il élimina tout ses frères, fracassa l’enveloppe de X, récupéra son dû, et quitta l’Usine dont la dimension se refermait déjà sur elle-même.
Il voyagea beaucoup dans une dimension parallèle à la vôtre, plus sanglante et plus plaisante.
(Cette partie de son histoire est peu intéressante, puisqu’elle n’est qu’une longue répétition du même schéma: Mynd rencontre des ennemis, les élimine et s’empare de leurs artefacts. Il en arrivera même à une collection conséquente, et à une puissance équivalente. )
Mais à force de défier les inconnus, il en arriva à se brûler les ailes: il menât un combat d’anthologie contre un être surpuissant dénommé Paroxysme, et à deux doigts d’être achevé, il prît la fuite grâce à l’un de ces fameux crans. (Mal)heureusement, il perdît le cœur de X dans son duel, et sa téléportation dans un autre univers inconnu projeta le cran, soit son seul moyen de retour dans une zone totalement aléatoire.
Depuis, il ère dans ces mondes à la recherche du cran, de son ‘ticket de sortie’, avec la désagréable impression que chaque jour, il meurt... un peu plus.
(la photo n'a rien à voir avec Mynd)