La chasse est ouverte ! [PV : Célania]

Elle allait être brisée. Guillaume III de Rehen n’avait aucun doute, maintenant, en sentant ses mains passer sur le corps de sa victime. Elle allait être brisée, et elle allait accepter sa nouvelle vie. Qu’elle le veuille ou non, d’ailleurs, mais... Mais Guillaume III n’avait aucun doute ! Elle le voulait, elle rêvait de cela, et elle n’avait aucune hésitation sur le fait qu’elle allait le deviner, et en être heureuse. De toute façon, pourquoi en serait-elle malheureuse ? Elle était faîtes pour cela. Bien entendue, elle résistait un peu pour la forme, mais il savait qu’au fond d’elle, elle ne voulait que ça, et qu’elle n’avait aucune autre volonté que de deviner ce à quoi elle était destinée... Ainsi, quand elle déclara ce qu’elle déclara :

- Pitié, arrêtez monstre...

« Tu ne comprends pas. Tu es le monstre. »

Elle s’était recroquevillée, et elle tentait sans doute quelques choses. Le fameux chef de la famille de Rehen n’était pas stupide, loin de là même. Donc, il se doutait bien qu’elle n’était pas dans cette position pour rien. Et en effet... Elle était le « monstre », dans le sens le plus basique du terme. Elle était l’alterité. Toute personnes normales ne se comporteraient pas comme ça... Mais elle si, elle si, car elle n’était pas une personne normale. Elle était une esclave sexuelle, qui était heureuse, et qu’elle allait nullement résister à sa vie... Car elle n’avait aucune raison. Elle n’avait rien d’autres à vivre, que ce qu’allait lui proposer le fameux Guillaume III de Rehen. C’était un cadeau qu’il lui offrait. Pourquoi en serait-elle mécontente. Il fallait être content des cadeaux. Et surtout ne pas y résister, car un cadeau, c’est toujours offert avec une très grande gentillesse... Et il était d’une très grande gentillesse avec elle...

« Tu es une simple esclave qui a cru pendant un moment qu’elle pouvait résister... Mais non. »

Cela arrivait ! Elle n’avait même pas à s’en vouloir au fond. Cela arrivait même aux meilleurs esclaves, de penser pendant un petit moment qu’il pouvait s’échapper ainsi. Cela arrivait même aux meilleurs il dit ! Mais voilà, maintenant, la blague était terminée, il fallait retourner aux choses sérieuses. Quand même. Guillaume III estimait qu’on était pas là pour rigoler, et il fallait qu’elle retourne à sa vie d’antan. Après tout, c’était ainsi qu’elle était la plus heureuse, donc, il n’y avait aucune logique qu’elle décide de véritablement résister encore plus longtemps ! Elle avait même eu des récompenses, et des félicitations. Elle pouvait en être contente ! Bref, en tout cas, il s’approcha d’elle, et la tourna, forçant le corps de l’elfe à être bien devant lui. Il plaqua une main sur la poitrine de l’elfe, et déclara :

« Tu aimes ça. Tu veux être cela. »

Il pénétra alors d’un de ses doigts l’intimité de l’elfe. Il le fit de façon pas encore trop violente, comme s’il voulait encore la ménager. Mais cela était fait, et il montrait bien qu’elle se devait de rester dans cette position de faiblesse. C’était triste, mais c’était ainsi. Elle était une esclave ! Elle était née elfe, elle était donc destinée à rester une esclave. Et puis, il l’avait dit, elle était une princesse chez les elfes. C’était dangereux, malheureux, plein de risques... Non, ici, il allait lui proposer un gite, du couvert, et surtout, de quoi s’amuser, et vivre heureuse. Elle n’avait qu’à céder, et perdre tout ce qui lui restait. Son intelligence, son libre-arbitre... Tant de choses qui n’ont aucune utilité... On pouvait même dire qu’elle serait bien plus heureuse, une fois que cela lui serait retirée, cela... Il n’y avait aucun doute !

Pour Celania, c'était la débandade totale de son esprit, il n'y avait plus rien de cohérent qui en sortait. Mais alors plus rien du tout... Elle ne parvenait plus à réfléchir à comment s'enfuir, elle était là à prendre les brimades en pleine face alors que la porte était à un mètre d'elle. Sa magie entra en action afin de protéger une partie de son esprit mais à quel prix... Quand Guillaume  la redressa devant lui, elle semblait bizarre, comme ailleurs même si elle fixait, avec angoisse, le patriarche. Dans sa tête, Celania pensa à Maud et à coucher avec elle. Lorsque le Duc palpa sa poitrine et fourra son majeur dans le sexe brûlant de l'elfe, cette dernière eut pour seule réaction qu'un cri de soulagement. Son corps réagissait de façon primitive, d'action en réaction, rien d'autre. Son esprit étant plus actif, son corps répondait aux stimulis de Guillaume.

- Haaan... Haaan...

Elle faisait peine à voir la princesse des Elfes, devenue esclave sexuel d'un tyran, elle ne faisait que renforcer l'idée qu'avait Guillaume sur les elfes: des faibles créatures, pitoyable, juste bon à être asservis. Celania était présent dans physiquement dans la pièce mais mentalement... Les va et viens du Duc provoquaient des gémissements de plaisir bruyant et la cyprine de l'elfe coula le long de ses jambes blanches. Elle eut même un orgasme où son corps n'eut d'autre choix que de se cramponer au cou de Guillaume afin que Celania tienne debout.

Quel mépris avait-il pour cet elfe. Il l’avait vraiment cru pendant un moment, forte et possiblement capable de résister… Mais non, elle était comme toutes les autres femelles de sa race. Bien entendu, cela était mieux qu’être un mâle de sa race, où un « bon elfe était un elfe mort », à ses yeux… Là, c’était mieux, dans sa situation, étant donné qu’elle était utilisable, au moins. C’était pas comme les hommes. Bref, il la méprisait… Mais elle l’amusait, aussi. La voir tenter de résister, c’était ridicule, mais elle faisait de son mieux… Quand est-ce qu’elle comprendrait qu’il était inutile qu’elle résiste, sa vie était finie, elle allait commencer une nouvelle vie… Même si, visiblement, elle commençait à le comprendre. Ce n’était pas trop tôt : en effet, elle commençait à gémir, en subissant le traitement qu’elle subissait.

- Haaan... Haaan...

« C’est bien. »

Son sourire fut digne d’un charognard, il n’y avait pas d’autres mots à dire, véritablement. C’était telle un charognard qui regardait sa proie. Il l’entendait gémir, comme la pathétique esclave qu’elle était et qu’elle allait redevenir ? Il continuait alors son travail, ne faisant aucune pitié, ne la laissant pas le temps de retrouver ses esprits. Il était rapide, efficace, sans pitié, et sans amour. Juste l’utiliser, comme on utiliserait un objet. Il était heureux, il tirait son plaisir de la soumission de son interlocutrice… Enfin, interlocutrice quand elle pouvait, étant donné qu’elle n’était même plus capable d’aligner deux mots, sans gémir de plaisir… En même temps, ce n’était pas de sa faute ! Comment pourrait-elle résister ? D’ailleurs, elle ne résistait pas, étant donné que finalement, elle fut atteinte par la jouissance. Moqueur, Guillaume III déclara :

« Déjà… ? Et bien, tu es rapide. Il ne t’en faut pas grand-chose. »

Évidemment, quelques moqueries ne feront pas de mal, au contraire ! Elle avait jouie, elle avait montré qu’elle n’avait aucune résistance. Quelle espèce d’animal jouissant comme ça aussi aisément ? Elle était pitoyable, bien digne d’une elfe ! Ahlala… elle avait jouit, juste avec l’usage d’un seul doigt. C’était pathétique, mais amusant. En tout cas, il se leva, et retourna, tranquillement à son bureau, la laissant comme ça, sans lui en donner plus. Elle allait quémander. Elle allait exiger. Elle savait qu’elle voulait plus. C’était dans son sang, et maintenant, tout ce qu’elle espérait était sans doute qu’il la pénètre. Peut-être le ferait-il, mais d’abord, elle devait accepter son destin. C’était l’unique moyen d’avoir ce qu’elle voulait. Elle l’aurait, elle aurait Maud, elle aurait ce qu’elle voulait. Mais elle devait accepter.

« Alors… ? Tu en veux plus ? Dis moi que tu acceptes ce que tu vas devenir, et tu l’auras. »

De nouveau, son sourire carnassier apparu sur son visage. Allez, pensait-il. Accepte. Bien entendu, sa position était plus fragile, elle pouvait maintenant fuir, surtout qu’il n’y avait pas spécialement de gardes. Cependant, elle devrait faire une croix sur son « amie », Maud. Mais elle avait le choix. Maintenant, le fameux Guillaume III attendait. Il était sûr qu’il avait gagné, surtout quand il avait vu qu’elle avait joui aussi aisément… Mais peut-être que Celania gardait une réserve encore cachée en elle ? C’était bien possible. Le Rehen était tellement sûr de lui, qu’il sous-estimait beaucoup son interlocutrice. Mais bon… De l’autre côté, il estimait tellement qu’il avait gagné… C’était peut-être une erreur, peut-être une bonne idée… Seul l’avenir nous dira le résultat.