Alice jouait effectivement avec lui, le narguant, le titillant. Un domaine dans lequel elle excellait, à tout point de vue. Elle avait senti la verge de l’homme se gonfler sous ses vêtements serrés, déformant son pantalon, tirant sur sa ceinture. Une belle bosse, qui promettait bien des plaisirs. La caresser du bout du pied était une sensation exquise, quelque chose qui était à la fois doux et pervers. Alice s’en mordillait les lèvres, ses doigts se resserrant sur les cheveux de l’homme. Elle le sentait venir en elle… Ce frisson qui remontait le long de son échine, ce frisson qui la rendait plus instable, ce frisson qui la troublait et l’excitait, compliquant son jugement, perturbant son sang-froid. La Princesse haletait, tremblant sur place, les joues légèrement rouges, et, suite à sa provocation, elle vit Matt se relever, et l’embrasser. Il agissait avec plus d’assurance, comme si son érection balayait sa timidité, le rendant plus dominateur, plus masculin. Et elle devait bien admettre qu’elle aimait beaucoup ça ! Le timide lycéen, qui avait néanmoins eu le courage de la suivre à travers tout Seikusu, et même à travers un autre monde, goûtait enfin à sa récompense. Il s’était écarté d’elle pour mieux l’empoigner, fourrant sa langue dans sa bouche.
En soupirant, Alice posa l’une de ses mains gantées sur sa nuque, s’appuyant dessus, tout en savourant ce baiser. Matt se pressait tendrement contre elle, sa langue glissant délicatement contre sa bouche. Même s’il prenait les devants, l’homme restait prudent, délicat dans la manière de l’aborder, comme si la Princesse était une fragile poupée de porcelaine qui menaçait de se briser au moindre faux-pas. En un sens, c’était touchant, et le geste de Matt transpirait de douceur à son égard. Il était soucieux du bonheur de sa partenaire, et Alice ne pouvait que l’en remercier silencieusement pour une telle attention. C’était un galant homme, et c’était bien pour ça que l’espiègle Princesse cherchait à le faire sortir de ses gonds. C’était dans sa nature.
Le baiser fut relativement bref, et, quand Matt le rompit, Alice crut lire dans ses yeux verts une solide détermination. Il alla même jusqu’à la surprendre en lui donnant un ordre :
« Allonge toi et relève légèrement tes fesses... »
Devant cet ordre, l’intéressée sourit, montrant ses belles dents, et hocha la tête :
« Oh... À vos ordres, mon cher... »
Elle était amusée, et se retourna donc, avant de lentement s’allonger, creusant son lit. Ses mains s’enroulèrent autour de son confortable oreiller, et elle posa sa tête contre ce dernier, en remuant des jambes, avant de redresser ses fesses, en creusant son dos vers l’avant. Matt ne tarda pas à en profiter, et Alice se mordilla les lèvres, serrant son oreiller, en sentant les mains de l’homme glisser sur son corps. Oh, comme c’était agréable ! Ce sentiment qu’un homme s’intéressait à vous parce qu’il vous trouvait belle, ce délectable sentiment régressif d’être un objet sexuel ! C’était rébarbatif, réducteur, mais incroyablement délicieux ! La petite Princesse en frissonnait de partout, et sentit les mains de l’homme relever sa robe, dévoilant ses fesses, sous sa culotte blanche. Il les caressa tendrement, à travers la culotte, faisant soupirer la Princesse.
Alice remua légèrement sur ses couvertures, faisant craquer son lit, et elle tourna lentement la tête, en sentant tous les doigts de l’homme malaxer fermement son postérieur.
« Haaaannn !! »
L’intéressée ne cherchait pas à dissimuler son plaisir, à le masquer, et elle continuait à remuer un peu de gauche à droite, accompagnant les mouvements de l’homme. Matt finit par lui ôter délicatement sa culotte, et la Princesse redressa légèrement son corps, soupirant en sentant ce bout de tissu glisser le long de ses jambes, jusqu’à la déshabiller.
« Mmmhmmm... Voilà qui est bien mieux... »
Elle sentit l’homme se rapprocher de son bassin, ses mains et son corps repartant à l’assaut.
« Est-ce que le décor te plaît ? demanda alors Alice en tournant la tête vers lui, les bras toujours serrés autour de son oreiller. Ma peau est-elle douce et agréable à toucher ? Dis-moi... »
Alice parlait toujours sur un petit ton sensuel et cajoleur.