Le manque de structure m'étonna un peu. Peut-être que les subventions ne suivaient pas ou alors ils accordaient la confiance aux élèves pour ne pas se montrer trop insultant. Etant enregistrée comme une élève cela signifiait que je devais être en présence de la gente féminine. J’espérais que ma particularité ne jettera pas un froid entre elles et moi, cela serait dommage.
Je pris l'enveloppe en songeant prendre un sac ou alors des pochettes spéciales qui se mettaient sur les avant-bras, un peu comme les étuis à couteau attaché à la cuisse.
-Je n'en ai plus pour le moment. Si je venais à en avoir je reviendrais les poser. Merci beaucoup de m'avoir fais passer cette visite Ynia-san.
Je m'inclina respectueusement et partit vers la scolarité, non sans une excitation grandissante, me surprenant à fredonner de joie. J'allais enfin commencer ma vie de lycéenne, j'irais acheter un peu d'alcool pour fêter cela après. Tout mes papiers étaient bons, on m'informa que les test ne seraient pas nécessaire. Mon examen de connaissance devait leur avoir été transit. J'avais une petite faiblesse en sciences sociales qui était à 47, mais le reste approchait souvent de 100. On me proposa d'assister à un cours, l'idée m'enchanta.
Je fus conduite par une enseignante à un cours de mathématique, porte s'ouvrit doucement.
-Maia-san, est-ce que cette demoiselle peut assister à ton cours ?
La prof me dévisagea, mais je gardais mon air doux et souriant.
-Encore une élève transférée, c'est la mode depuis un moment. Je ne vois d'inconvénient.
J'entrais un peu timidement dans la salle et tous les regards se tournaient vers moi. Certains étonnés, d'autres avec une regard malicieux, ils y avaient de tout parmis les élèves en effet.
Je me présenta brièvement et l'installa derrière une fille au teint halé.
Dans la pièce il y avait différents parfums, certains plus agréables que d'autres. J'entendis aussi certainement conditions et si la plupart des sujets étaient normaux j'entendis des filles dire qu'elles souhaiteraient bien m'attirer dans leurs lits. Cela me fis rougir un peu. Ma voisine à ma gauche vit cela et se mit à faire des gestes tendancieux avec son stylo pour me taquiner.
Une boulette de papier vola vers moi alors que la prof avait le dos tourné et je l’attrapa au vol par réflexe. Cela provoqua le silence de certains, sans doute admiratif, et le sifflement d'un garçon, qui fut mis dehors. Mon action avait titiller la curiosité de la classe, la prof me demanda de passer au tableau résoudre une équation et je sentis la main baladeuse d'une fille frôler mes fesses. Cela me fis rougir et je ne pouvais pas riposter, une interdiction formelle sauf en cas de danger.
Devant le calcul mon visage se fit plus concentré, mais il fut réalisé en un clin d’œil.
C'est là que je remarqua une chose anormale. Mes sens étaient beaucoup plus sensibles qu'à l'accoutumé et une excitation d'ordre sexuelle commençait à grandir en moi. Il ne s'était écoulé qu'une trentaine de minute, cela devait être l'ambiance générale et du stress ou une bêtise du genre.
Je repris ma place et me mis à respirer calmement. Cela ne servit qu'à gagner un peu de temps.
Suite à un imprévu, la prof dû s'absenter une quinzaine de minutes. C'est là que la classe tourna son attention vers moi. J'effaça ma présence, mais une fille rousse vint se poser contre mon dos ruinant mes efforts. Dès qu'une personne prouvait que j'étais bien là il était inutile de m'effacer, je pouvais être furtive, pas invisible.
-Tu es mignonne Kagami-chan ♪♥ Alors comme ça tu viens du Nord ?
Je fis de mon mieux pour garder mon calme en lui répondant alors que je sentais ses mains glisser vers l'emplacement de ma poitrine. Je lui fis remarqué et elle s'arrêta tout en restant contre mon dos. Cette fille se nommait Katia et était du genre très tactile, au point que cela pouvait vu comme de la perversion, elle me glissa à l'oreille qu'elle pourrait me faire visiter et se permit une petite léchouille sur ma joue qui me fis frissonner.
-Les gars soyez gentils avec elle, si j'apprend que vous l'avez un peu trop secoué, je vous défonce ♪♥
Cela jeta un froid parmi les mecs. Cette fille semblait du genre à choisir ses protégées et la chance semblait m'avoir désigné. Les autres filles me rassurèrent sur l'attitude de Katia, elle ne faisait que me taquiner et était ainsi avec toute les nouvelles. Il n'empêche que mon excitation avait grimpé de plusieurs crans et que mon cœur battait la chamade. L'une d'elle me complimenta sur ma beauté, je la remercia en lui retournant celui-ci. Certaines images peu convenables commencèrent à envahir ma tête et cela fut assez pour que mon corps montre progressivement les signes de mon état. Le plus embarrassant étant mon attribut qui frottait contre le tissu de mon sous-vêtement et souhaitait sortir de son entrave de tissu.
Voyant mon embarra Katia décida de disperser les personnes autour de moi qui me posaient milles questions. Elle me vit rouge et se permit de poser une main sur mon front, à voir sa tête cela ne lui plaisait pas.
-Tu vas bien ?
Je lui sourit gentiment et lui affirma qui c'était juste qu'il y avait trop de monde. Cela suffit à la rassurer un peu, mais elle me demanda d'aller voir Ynia après le cours. La prof fini par revenir quelques minutes après.
Le quart d'heure restant fut rapidement une torture, quelque chose clochait, mais je devais paraître aller bien, d'une part pour ne pas inquiéter Katia, d'autre part cela pourrait ruiner mon image pour l'année et je ne souhaitais pas que les deux choses arrivent.
La sonnerie salvatrice sonna et Katia vint vers moi. Je lui indiqua que je devais m'entretenir en privé avec la prof et que j'allais devoir passer à la scolarité pour mon uniforme. c'était un demi_mensonge, mais cela suffit pour Katia.
Lorsque je me leva je sentis mes jambes trembler, ce n'était pas bon signe, je devais aller voir la doctoresse, elle aura peut-être un calmant pour l'excitation nerveuse. Aller jusqu'à la porte me parus bien long. Durant le trajet un goût étrange apparut dans ma bouche, cela ressemblait à du miel, mais en plus doux, cela n'arrangeait pas les choses, bien au contraire.
Ma synesthésie pouvait être une arme redoutable, mais c'était à double tranchant et dans mon état je ne contrôlais plus rien.
Je toqua et entra lorsque l'on me donna l'autorisation.
-B-bonjour. Aur-riez-vous un léger c-calmant nerveux ? dis-je de la façon le plus claire possible.
Je savais ce qu'il me fallait, mais peut-être que ma demande n'allait pas être accepté. Une élève demandant un calmant nerveux cela pouvait paraître une demande faite à la va vite. Me concentrer était devenue plus compliqué et des images de Ynia dans des situations embarrassantes venaient de temps en temps troubler mes réflexions.
Ma respiration était saccadée, mes sens anormalement sensible, notamment mon sens du touché, et le feu qui brûlait en moi ne cessait de croître. J'étais perdue car c'étais la première fois que j'étais dans cet état, rien à voir avec les rares moment où je... enfin vous comprenez.
Face aux drogues à usage mortelle et aux somnifères j'avais une forte résistance, mais en contre partie j'étais vulnérable à bien des substance comme l'aphrodisiaque, mais je ne savais pas que j'avais ingéré un tel produit.