Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le Aujourd'hui à 20:46:12 »
" … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire."

Il aurait peut-être dû mieux masquer son expression, mais c'était un oubli presque trop grand pour qu'il ne puisse retenir un haussement d'épaule. Elle avait… oublié? Voilà une chose qu'il avait du mal à comprendre. Certes, il oubliait souvent bien des choses lui-même, mais il avait été si tenté de la mordre toute la nuit précédente qu'il ne pouvait oublier ce qu'il était, et malgré ses efforts pour ne pas les adresser, il ne pouvait ignorer ces têtes reptiliennes qui, parfois, le fixaient, avec des yeux jaunes et attentifs.

"Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ?"

"Peut-être. Le cas échéant, j'aurais trouvé des alternatives. Votre résistance surnaturelle est notable, et si ce n'était que le seul moyen, je serais d… Vous savez quoi, ce n'est pas important."

Il allait se lancer presque aussi naturellement sur le sujet de la torture et de la manipulation mentale que l'aurait fait un mari à sa femme en parlant de ses plans pour ses soirées de golf. Il la laissa continuer de parler, non sans remarquer, à son mouvement, qu'elle ne portait rien sous la chemise, qu'il réalisa être la sienne.

« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entre adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »

Hadrian vit les yeux de la jeune femme tomber sur son pansement

« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »

Il hésita un moment à répondre aux deux questions, pesant encore une fois le pour et le contre dans son esprit, avant de doucement opiner du chef pour répondre à la première question, mais décida de ne pas adresser la seconde, pour la simple raison qu'il n'y avait pas de réponse correcte à cette question. Sa traductrice. Il n'y avait aucune ambiguïté dans ce terme; devaient-ils observer un côté professionnel malgré tout?

"J'apprécierais votre aide," dit-il. "Normalement, Vanessa s'en chargerait, mais je crains qu'elle sera trop occupée pour les prochains jours pour me servir."

Alors, il se redressa et tira de la table de chevet une banderole de pansement, qu'il tendit alors à la jeune femme, avant de s'assoir sur le bord du lit, et fit tomber son peignoir, révélant son torse nu, et il défit l'agrafe qui tenait le pansement en place, et commença à le retirer.

"Vous dites que vous aviez assumé qu'il y avait un début d'histoire," dit-il alors. "Ce qui laisse présumer que, maintenant, vous rejetez cette théorie."

Après trois tours, le bandage tomba, révélant le trou qu'il cachait dessous. L'orifice était une blessure de perforation, d'au moins trois centimètres de diamètre. Quelque chose avait perforé le poumon gauche, tout près du cœur. Le plus horrifiant, c'était de se rendre compte qu'il était possible, avec le bon angle, de voir au travers. La plaie était encore suintante de sang, mais ce même sang était comme… coagulé. Croûté. Et pourtant, il dégageait un parfum, et si les serpents ornant la tête de Cypress pouvait détecter ou réagir à cette odeur, elles s'agiteraient d'extase, comme si elles venaient de renifler le nectar divin.

"Notre rencontre est une histoire, Cypress," continua-t-il en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule. "Et simplement parce qu'elle n'a pas son pareil dans les contes ou dans les faits d'autrui, cela ne la rendra pas moins importante, selon l'importance que nous y donnerons. Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'elle n'est pas encore finie."

Il marqua une pause, puis prit doucement la main de Cypress et y joignit les doigts, encore une fois.

"Ceci dit, la portée de cette histoire, si j'en ai décrété le début en vous enlevant, je vous laisse le soin d'en décider si vous voulez qu'elle se termine, et de quelle façon."

Lui donner le choix était le summum du respect qu'il pouvait lui accorder. Les vampires ne se souciaient pas du consentement de leurs victimes. C'était un peu le concept même de la créature; leur vie dépendait de leur capacité à prendre d'autrui ce qu'ils ne leur donneraient pas naturellement. L'allégorie du viol et de l'abus n'était pas neuve, d'où le fait qu'il trouvait l'idée du vampire romantique absolument méprisable, autant dans le cinéma que dans la littérature.

Il relâcha la main et la laissa faire.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le Aujourd'hui à 18:18:05 »
« [···] et celui d'un cadavre inerte, figé, mort [···] »

Les jolies lèvres pulpeuses de la gorgone s’arrondirent en un « o » de surprise tandis que ses yeux s'écarquillaient alors qu'il expliquait son raisonnement. Il était possible que Cypress ait complètement oublié que son amant était un vampire, et tout ce que ça impliquait. De la soif de sang jusqu’à l'état cadavérique permanent, en passant par la soif de sang et les multiples pouvoirs dont les légendes faisaient état. Ses joues rougirent de plus belle, d'embarras cette fois, alors qu’elle opinait doucement. Trop occupée à se demander à quoi mènerait cette relation, la jeune femme n'avait plus du tout penser à leurs natures de monstres mythologiques.

C'était, du coup, une sacré bonne excuse pour ne pas avoir partagé le lit. Elle ne pouvait pas le nier, ni s’empêcher de se sentir horriblement gênée. Hadrian était si considéré avec elle, si attentionné, qu'elle en avait oublié qu'il n'était pas humain. En fait, son statut de cadavre ambulant était resté dans son esprit pendant quelques heures, tout au plus. A partir du moment où il l'avait emmenée dans son appartement, la brunette avait fini par oublier ce détail pourtant peu aisé à mettre de côté.

Incapable de dire un mot tant elle se sentait soudainement idiote, Cypress écoutait le raisonnement de son amant avec de grands yeux attentifs. La gorge serrée, c'est un petit hoquet de surprise étranglé qui lui échappa tandis qu'il la portait soudainement vers la chambre. Elle ne se débattit pas, faisant preuve d’une confiance sereine à son égard, et se blottit même un peu plus contre son torse alors qu'il s’allongeait dans le lit à ses côtés. Le cœur battant, toujours empêtrée dans ce sentiment de gêne suite à son oubli du détail crucial de leurs natures respectives, l’étudiante avait cependant un petit sourire léger qui flottait sur ses lèvres.

« … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire, avoua-t-elle finalement quand il eut fini d'expliquer son raisonnement et son état d'esprit. Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ? »

Elle se tourna dans ses bras, la chemise qu’elle portait en tunique se retroussant sur ses hanches lors de ce geste, dévoilant qu’elle était en tenue d’Ève en-dessous. Ni culotte, ni soutien-gorge. Les boucles de sa crinières brunes s’étaient de nouveau emmêlées sur l’oreiller. Mais elle lui offrit un sourire amusé autant que gêné.

« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entres adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »

Une main aux doigts agiles se leva pour venir caresser la mâchoire du vampire alors qu’elle baissait le regard. Et tombait à nouveau sur ce pansement plein de sang.

« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »

Elle s’en voulait réellement d’avoir passé outre le fait qu’il était un vampire et souhaitait faire son possible pour ne pas être un poids pour lui. C’était bien beau de passer une grande partie de la nuit à se butiner, mais il devait avoir autre chose à faire pendant sa période d’éveil. Ou de non-mort. Si en plus elle le distrayait de ces affaires, elle ne pensait pas pouvoir se remettre de sa mortification.
3
La ville était vivante et se frayer un chemin au milieu de tous ces gens venu pour le marché était parfois compliqué mais Maery avait l’avantage de sa petite taille pour pouvoir se faufiler entre les personnes. Il fallait bien avouer que le marché de la ville était souvent l’endroit où l’on pouvait trouver de véritable trésor, des artefacts anciens de tribus des abysses, des pièces de l’ingénierie guerrière des géants sahuagins ou encore de puissants objets enchantés par les redoutables sorcières naga. Il était donc normal de voir une telle affluence, et cela n’était pas pour déplaire à la démone déguiser en nonne, son aura émanait de son corps en diffusant sa magie autour d’elle en bon agente du chaos qu’elle était, elle se délectait du spectacle exquis à chaque fois qu’un colosse sahuagin attrapait une minuscule nymphe des abysses dans une ruelle.

Elle-même attirait les regards et la convoitise alors qu’elle marchait d’un pas léger d’une étal à l’autre, sa tenue de religieuse recouvrait son corps mais ne pouvait pas grand-chose pour cacher ses larges hanches et sa volumineuse poitrine, il était normal qu’elle plaise au milieu de tous ses représentant de race d’homme-bêtes surtout qu’en tant qu’humaine elle représentait l’ennemi pour certains d’entre eux. Elle était perdu dans ses pensées lorsqu’elle se fit bousculer une première fois par une autre femme qui avait eut le plaisir de venir cogner sa poitrine contre la sienne, une sirène à en croire les écailles recouvrant son corps, la religieuse lui avait rendu son sourire lorsqu’elle avait sentit qu’elle faisait exprès se se presser contre elle avant de se reculer :

« Vous êtes excusée, ma fille, moi-même je ne faisait pas très attention où j’allais. »

Elle rougit au clin d’oeil furtif que l’inconnue lui laissa lorsqu’elle repris son chemin, c’était une rencontre intéressante, les sirènes avaient la réputation d’être des séductrices pouvant se montrer féroce. Elle la laissa donc partir mais elle prévoyait de recroiser son chemin pour voir si elle était à la hauteur de la réputation de son espèce. Elle continua donc son tour du marché en achetant de petites choses par-ci par-là dont un bracelet en or elfique chez les marchands donc la venue était la raison de sa venue.

Après une heure, elle décida de retourner à la rencontre de la sirène en forçant le destin, ce n’était pas compliqué pour elle de la pister, il lui suffisait maintenant de se glisser dans la foule non loin d’elle. Elle se retrouva donc dans la file d’attente pour un stand de brioche alors que la sirène venait de voir la dernière lui passer sous le nez. La belle nonne ne manque pas de remarquer le changement de regard de celle qu’elle suivait lorsqu’elle la vit en dirigeant les yeux directement vers sa généreuse poitrine. Faisant mine de pas la voir, elle s’amusa des mimiques de la sirène avant de la voir s’en aller puis revenir en venant lui donner un coup de fesses, Maery rougit mais resta contre elle :

« Bien sûr, je suis toujours en service pour écouter les repentirs de ceux voulant absoudre leur péché. Marchons et dites moi ce qui vous tourmente pendant que l’on prend le chemin de la maison de la déesse. »

Elle lui sourit en tournant son regard vers elle, toujours rouge du contact qu’elle n’a pas interrompu. Elle plongea la main dans son panier pour en sortir une brioche :

« Tenez, elle vient d’un autre vendeur mais elle sont délicieuses. »
4
Les contrées du Chaos / Re : Sous l'eau, personne ne vous entendra crier [PV Lily]
« Dernier message par Lyli le Aujourd'hui à 12:02:22 »
Cela faisait des lustres que Lyli n'avait pas fait escale à Al-Havia, et pourtant il s'agit d'une cité extraordinaire à des bien des égards. Il y a en effet, bien plus d'espèces différentes cohabitant en ces lieux que bon nombres de contrées terrestres, un comble pour une cité sous-marines. Et cette diversité, c'est  bien là ce que Lyli cherche le plus, ce qui l'amuse. Les jolis bâtiments ornés d'or ? Très peu pour elle. La seconde raison sont les produits exotiques, et surtout la nourriture. Comme aujourd'hui est jours de marché, la " sirène " bipède arpente les ruelles en essayant de faire fit des regards posés sur elle, nombreux. Même dans le monde aquatique, Lyli est une curiosité, une créature aquatique au corps parfaitement humains, sur deux jambes, avec comme seule différences notable son revêtement en écaille, très moulant.

A gauche, à droite, elle se faufile entre les silhouette et le vacarme de la cité, se retrouvant parfois prise en sandwich entre deux personnes avant de soupirer te de continuer son trajet.

Aie, oops excusez-m...

Ah, elle venait de rentrer dans quelque chose de moelleux, sa poitrine heurta celle d'une autre citoyenne, bien plus tendre, bien plus nuageuse et agréable que celle de la sirène. A demi sous le choc, comme étrangement attirée par l'aura qu'elle dégage, Lyli se fige un instant et admire ce visage plutôt mignon, derrière cette paire de lunettes rondes. Elle se mit alors à sourire franchement, et à appuyer ses seins contre ceux de la none, prenant appuie pour aller se dégager en arrière avec un soupir de soulagement et un petit rire.

Ma sœur... si vous permettez que je passe héhé !

Espiègle, Lyli passe devant cette charmante none pour aller continuer ses emplètes, non sans lui laisser au passage un clin d'oeuil plein de promesse en suspens. Etrange, Lyli a ressenti comme une attirance très... Bon elle est jolie ok mais... l'aura que dégage cette none est comme une sorte de miel dont le but serait d'attirer les insectes... Bon, Elle se fait des idées, ce n'est qu'une sorte d'attraction normal non, quand on croise une jolie dame !

La sirène continue donc ses courses, et après une bonne heure, elle arrive à un stand de brioche chaude qui est...

VIDE ? !!! Je suis venue trop tard... Ah... La prochaine tournée est dans 30 minutes vous dites ?

Elle détourne la tête et au même moment, cette none était là aussi, la même que tout à l'heure. Lyli reprends so regards espiègle, lorgnant sur sa poitrine volumineuse.

C'est pas grave... j'ai trouvé deux autres brioches bien moelleuses on dirait...

Elle se mord la lèvre inférieure avant de partir. On ne fantasme pas sur une femme d'église, ça ne sa fait pas ! Il parait ! Mais du coup le mal est déjà fait non ? Mince, elle va donc devoir se repentir ! Aussitôt dit, aussitôt fait, Lyli refait marche arrière et " pouf ", un petit coup de hanche sur le côté, donnant un petit coup de fesses contre celles de la none, leurs deux paires de hanches bien larges se heurtent.

Dites mademoiselle la none... J'ai commis un pêché et j'ai eu des pensées impures aujourd'hui... Je vais devoir me confesser au parloir, si vous êtes de service.
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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le Aujourd'hui à 08:34:08 »
"Vous n'aimez pas partager votre lit ?"

Ah. Voilà ce qui la tourmentait. Elle était blessée, elle croyait qu'il l'avait délaissée maintenant qu'il avait eu ce qu'il voulait d'elle. Voyant la blessure dans son regard, il le quitta, suivant son épaule, puis son bras, jusqu'à sa main posée contre le clavier de l'ordinateur, dans laquelle il glissa la sienne, ses doigts se joignant aux siens, et il les resserra délicatement. Cypress put donc constater que la peau du vampire, déjà froide normalement selon son expérience de la nuit passée, était maintenant glacée. Aucun pouls ne battait entre leurs doigts maintenant entremêlés.

"J'ai été surprise de ne pas vous trouver à mes côtés, ce matin… Mmh… Tout à l'heure, plutôt."

"Je ne voulais pas vous laisser un mauvais souvenir, Cypress," dit-il. "Et entre le souvenir d'un lit froid, et celui d'un cadavre inerte, figé, mort, je me suis dit que le premier serait un souvenir moins déplaisant. Et vous rappeler mon état… vraiment, pendant que je vous regardais, l'idée me semblait absolument abjecte. Non pas que j'ai le moindre souci avec mon état; je suis bienheureux d'être ce que je suis, mais je sais que ce n'est pas un agréable souvenir pour d'autres."

Il remonta son regard, et plongea de nouveau ses yeux dans les siens.

"Vous connaissez peu de chose à mon sujet, et j'en connais tout aussi peu du vôtre. J'ai été… inconsidéré dans ma considération à votre égard, mais je vous prie de croire que c'était avec une bonne intention. Je ne savais pas quelle était la bonne solution, j'ai pris une décision. La mauvaise, peut-être."

Soudainement, il se tourna vers elle, et glissa un bras sous ses jambes, l'autre derrière son dos, et la souleva de terre, l'arrachant à son ordinateur; le travail pouvait encore attendre un peu, surtout pour quelqu'un qui pouvait vivre de jour. Faisant fi des protestations qu'elle pourrait avoir, il la porta alors vers le lit, et la posa dans la couverture encore chaude, et s'allongea derrière elle, passant ses bras musclés autour de son corps. Un geste, encore une fois, qui se voulait considéré et sincère. Tout en la gardant contre lui, il reprit la parole.

"J'aimerais vous dire que je peux anticiper toute chose. Et de façon générale, la nature humaine ne m'est pas étrangère. Je peux anticiper les actions et les réactions de gens avec lesquels j'ai un conflit; un ennemi est prévisible. Vous n'êtes pas mon ennemie, ni quelqu'un que je veux analyser à mes fins. Mais même si vous vous êtes confiée à moi, en esprit comme en corps, je vous suis foncièrement étranger, et vous m'êtes étrangère."

Il la serra un peu plus fort contre lui.

"Cela ne veut pas dire, cependant, que nous le serons toujours. Bien qu'au départ, je dois l'admettre, l'intention était de vous faire travailler d'arrache-pieds pour traduire ce papier, puis vous ramener chez vous en ne vous laissant que le plus vague souvenir de notre rencontre comme une histoire que vous ne seriez jamais à même de convaincre quiconque."

Lui redonner une vie normale après avoir kidnappée peut sembler être un objectif un peu perché, mais il aurait déployé des ressources considérables pour lui assurer un retour à la normale; c'était à ce point qu'il veut éviter les grands extrêmes, même pour ses collaborateurs involontaires. Un peu de manipulation mentale par-ci, un peu de gaslighting par-là, elle n'aurait pas été la première personne à reconsidérer l'entièreté de sa vie suite à une rencontre avec un vampire, surtout si celui-ci ne vise pas la solution rapide et simple du meurtre.

Sachant que cela pourrait être mal interprété, il enchaine; "Ce n'est cependant plus le cas. Pour le meilleur, comme pour le pire, nous avons franchis le pas de l'indifférence. "

Il se redressa sur son coude pour la regarder de profil, comme pour voir sa réaction, avant de souffler.

"Ce que j'essaie de dire, un peu pauvrement, c'est que je suis désolé, et que je regrette de vous avoir laissé, et que la dernière chose que je veux, c'est vous blesser."

Ce n'était pas une tentative de romance. Le vampire, tout comme la gorgone, était parfaitement conscient de la situation inhabituelle de leur rencontre, et de la breveté de leur fréquentation. Ils ont partagé un doux moment, et il ne le regrettait pas, et il ne voulait pas qu'elle le regrette non plus, mais ils étaient également deux monstres adultes. Si rien n'empêchait Hadrian de lui accorder ses attentions, sa considération et même son respect, c'était, du moins pour le moment, le maximum qu'il pouvait accorder, et demander.
6
Le monde regorge parfois de merveilles inconnus aux non-initiés, des endroits que même les aventuriers les plus chevronnés hésitent à venir visiter tant la route pour s’y rendre est périlleuse. Al-havia est l’un de ses trésors cachés, une ville sous-marine antique habitée par de nombreux peuples des mers, des sirènes, des tritons, des terranides aquatiques. Mais la particularité de cette ville cachée dans les profondeurs de l’océan est la bulle magique l’entourant permettant aux peuples de la surface de pouvoirs y vivre également quand bien même les représentants de la race humaine n’y soit plus très nombreux, parfois des pirates ou des marins dont les bateaux se font couler en mer non loin de là se retrouve accueilli Le commerce y est florissant, c’est un des rares lieu de rencontre neutre entre le monde de la surface et le monde sous-marin. L’architecture y est riche, les bâtiments en pierre blanche au toit plat ou en dôme représentent la majeure partie de l’esthétique des lieux, les pierres précieuses et l’or sont utilisé comme simples ornements décoratifs, un véritable trésor à ciel ouvert mais quiconque ayant l’idée de dégrader cela est sévèrement punit.

La présence de Nannaka dans ce lieu isolé date d’un temps ancien où la ville était dirigé par des sorciers humains, ceux ayant créer la bulle magique permettant à la ville d’exister, à cette époque l’endroit grouillait d’humain et les autres races étaient réduites en esclavage par les mages, l’un d’eux avait eu la malheureuse idée de performer le rituel qui invoquait la démone. Évidemment, si aujourd’hui les humains se font rare dans la ville et qu’il existe encore quelques adeptes vouant un culte à la grande libératrice c’est que Nannaka avait encore fait des siennes en faisant en sorte de châtier ceux qui avaient oser la déranger.

Tout cela remontait à bien longtemps et plus personne ne connaissait cette histoire mais il y avait pourtant encore des fidèles de son culte, vénérant une déesse qui n’avait rien d’une bienfaitrice et c’est pourquoi Soeur Maery se trouvait dans un lieu si reculé, il fallait bien une bonne âme pour recueillir la foi des disciple. L’église du culte se trouvait dans le quartier nord-est, un endroit à part réputé comme étant maudit à cause de l’influence de la démone qui laissait ses pouvoirs se rependre, il était dangereux d’être une femme seule dans ce quartier.

Aujourd’hui, la jeune Soeur Maery était de sortie pour aller faire son marché, elle avait entendu dire que des voyageurs elfes de la surface étaient venu vendre des produits d’orfèvrerie, il était si rare de voir des représentants elfiques ici. Habillée de sa tenue de religieuse, la belle nonne au corps de rêve se baladait donc tranquillement dans la ville en direction du quartier centre, un petit panier à la main.
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Prélude / Re : Déesse, pardonne-lui, il n'a pas encore péché [Validée]
« Dernier message par Grayle le pérégrin le mercredi 10 décembre 2025, 23:46:06 »
j'ai toujours eu un faible pour les bonnes soeurs... bienvenue !
8
Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Cypress Thornwood le mercredi 10 décembre 2025, 22:40:27 »
Le son de la voix du vampire la fit sursauter, un petit hoquet de surprise lui échappant. Absorbée par sa traduction, sifflant des questions aux gorgones par moment pour clarifier un points, la jeune femme n'avait ni vu, ni entendu Hadrian arriver dans le salon. Relevant le regard, les yeux toujours soigneusement derrière la protection du verre teinté, elle ne savait pas trop comment réagir. L'absorption par le travail, c'était bien beau quand elle était seule, pour lui éviter de réfléchir. Mais quand il fallait faire bonne figure en présence de celui qui tourmentait ses pensées…

D'un côté, elle était blessée qu'il n'ait pas eu envie de dormir avec elle. Son petit cœur de gorgone meurtri par le fait de se réveiller seule alors qu'elle s'était complètement livrée à lui la veille, qu'elle s'était offerte presque corps et âme. Elle qui n’était pas charitable envers ses camarades pour leurs peines de cœur, voilà qu'elle se retrouvait plongée dans ces états émotionnels incertains.

De l'autre, il restait son ravisseur. Ils étaient presque de parfaits inconnus. Et comme elle s'était entêtée à ne pas envisager de relations sexuelles ou amoureuses jusque là, elle ne savait pas ce qui était normal ou pas. Il pouvait très bien ne pas avoir voulu s'imposer après lui avoir ravi -avec son consentement- sa virginité jusque là préservée. Ou il pouvait préférer dormir seul. Il y avait tout un tas d'explications possibles.

Ne sachant trop comment réagir, elle préféra garder le silence. Garder ses distances. Elle se contenta de l'observer un instant alors qu'il semblait se demander ce qui avait changé entre la veille et maintenant.

Cypress se sentit rougir légèrement alors qu'il se penchait pour s'asseoir à ses côtés, son regard attiré par le torse pâle mais puissant qui se voyait sous le peignoir qui bâillait. Elle avait réussi à résister à la tentation jusque là, mais le mouvement attira son attention. Détournant finalement les yeux, notant toutefois le pansement ensanglanté qu'elle avait déjà vu hier, l'étudiante se mordit la lèvre inférieure en s’efforçant de ne pas trop songer aux souvenirs qui l’assaillaient à présent qu'Hadrian était à ses côtés.

Il ne lui rendait pas les choses faciles, d'ailleurs, avec sa proximité, son attitude attentionnée, sa voix calme… et ce petit coup d'épaule complice. Les serpents restaient silencieuses, ayant décidé la veille, quand Cypress dormait, de ne pas se mêler de ses affaires de cul. Ou de cœur.

Un soupir résigné quitta les lèvres de la brune alors que l'attention du vampire sur elle -et non sur ses progrès- abattait ses réticences mais réveillait ses insécurités.

« Bonsoir, Hadrian… Um… Oui, merci. Et vous ? Répondit-elle finalement. Vous n'aimez pas partager votre lit ? S'enquit-elle à la suite, le regard rivé sur l’écran de l'ordinateur mais l'épaule pressée contre celle de son amant. J'ai été surprise (Déçue, songea-t-elle sans le dire à haute voix) de ne pas vous trouver à mes côtés ce matin… Mmh. Tout à l'heure, plutôt. »

Elle préférait le laisser expliquer plutôt que de l'accuser -à tort ou à raison- de s'être enfui à peine leur étreinte s'était-elle conclue. Elle ne voulait ni s'avancer, ni outrepasser quoi que ce soit. Probablement lui demanderait-elle ensuite s'ils pouvaient clarifier leur relation histoire qu'elle sache à quoi s'en tenir et qu'elle ne se fasse pas de fausses idées.
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Prélude / Re : Déesse, pardonne-lui, il n'a pas encore péché [Validée]
« Dernier message par Jack Marston le mercredi 10 décembre 2025, 22:12:25 »
Bienvenue à toi (vous?) ici bas ! Et amuse-toi bien ! ;D
10
Le coin du chalant / Re : Re : Les 69 péchés de Soeur Maery et Nannaka.
« Dernier message par Nannaka / Soeur Maery le mercredi 10 décembre 2025, 21:54:02 »
Si je commence je ne pourrais ouvrir que demain si ça te va ^^

Pas de soucis
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