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Centre-ville de Seikusu / Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster
« Dernier message par Hadrian Kensley le Aujourd'hui à 20:46:12 »" … Je vous ai pardonné au moment où je me suis rendue compte que j'avais perdu de vue que vous étiez un vampire."
Il aurait peut-être dû mieux masquer son expression, mais c'était un oubli presque trop grand pour qu'il ne puisse retenir un haussement d'épaule. Elle avait… oublié? Voilà une chose qu'il avait du mal à comprendre. Certes, il oubliait souvent bien des choses lui-même, mais il avait été si tenté de la mordre toute la nuit précédente qu'il ne pouvait oublier ce qu'il était, et malgré ses efforts pour ne pas les adresser, il ne pouvait ignorer ces têtes reptiliennes qui, parfois, le fixaient, avec des yeux jaunes et attentifs.
"Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ?"
"Peut-être. Le cas échéant, j'aurais trouvé des alternatives. Votre résistance surnaturelle est notable, et si ce n'était que le seul moyen, je serais d… Vous savez quoi, ce n'est pas important."
Il allait se lancer presque aussi naturellement sur le sujet de la torture et de la manipulation mentale que l'aurait fait un mari à sa femme en parlant de ses plans pour ses soirées de golf. Il la laissa continuer de parler, non sans remarquer, à son mouvement, qu'elle ne portait rien sous la chemise, qu'il réalisa être la sienne.
« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entre adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »
Hadrian vit les yeux de la jeune femme tomber sur son pansement
« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »
Il hésita un moment à répondre aux deux questions, pesant encore une fois le pour et le contre dans son esprit, avant de doucement opiner du chef pour répondre à la première question, mais décida de ne pas adresser la seconde, pour la simple raison qu'il n'y avait pas de réponse correcte à cette question. Sa traductrice. Il n'y avait aucune ambiguïté dans ce terme; devaient-ils observer un côté professionnel malgré tout?
"J'apprécierais votre aide," dit-il. "Normalement, Vanessa s'en chargerait, mais je crains qu'elle sera trop occupée pour les prochains jours pour me servir."
Alors, il se redressa et tira de la table de chevet une banderole de pansement, qu'il tendit alors à la jeune femme, avant de s'assoir sur le bord du lit, et fit tomber son peignoir, révélant son torse nu, et il défit l'agrafe qui tenait le pansement en place, et commença à le retirer.
"Vous dites que vous aviez assumé qu'il y avait un début d'histoire," dit-il alors. "Ce qui laisse présumer que, maintenant, vous rejetez cette théorie."
Après trois tours, le bandage tomba, révélant le trou qu'il cachait dessous. L'orifice était une blessure de perforation, d'au moins trois centimètres de diamètre. Quelque chose avait perforé le poumon gauche, tout près du cœur. Le plus horrifiant, c'était de se rendre compte qu'il était possible, avec le bon angle, de voir au travers. La plaie était encore suintante de sang, mais ce même sang était comme… coagulé. Croûté. Et pourtant, il dégageait un parfum, et si les serpents ornant la tête de Cypress pouvait détecter ou réagir à cette odeur, elles s'agiteraient d'extase, comme si elles venaient de renifler le nectar divin.
"Notre rencontre est une histoire, Cypress," continua-t-il en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule. "Et simplement parce qu'elle n'a pas son pareil dans les contes ou dans les faits d'autrui, cela ne la rendra pas moins importante, selon l'importance que nous y donnerons. Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'elle n'est pas encore finie."
Il marqua une pause, puis prit doucement la main de Cypress et y joignit les doigts, encore une fois.
"Ceci dit, la portée de cette histoire, si j'en ai décrété le début en vous enlevant, je vous laisse le soin d'en décider si vous voulez qu'elle se termine, et de quelle façon."
Lui donner le choix était le summum du respect qu'il pouvait lui accorder. Les vampires ne se souciaient pas du consentement de leurs victimes. C'était un peu le concept même de la créature; leur vie dépendait de leur capacité à prendre d'autrui ce qu'ils ne leur donneraient pas naturellement. L'allégorie du viol et de l'abus n'était pas neuve, d'où le fait qu'il trouvait l'idée du vampire romantique absolument méprisable, autant dans le cinéma que dans la littérature.
Il relâcha la main et la laissa faire.
Il aurait peut-être dû mieux masquer son expression, mais c'était un oubli presque trop grand pour qu'il ne puisse retenir un haussement d'épaule. Elle avait… oublié? Voilà une chose qu'il avait du mal à comprendre. Certes, il oubliait souvent bien des choses lui-même, mais il avait été si tenté de la mordre toute la nuit précédente qu'il ne pouvait oublier ce qu'il était, et malgré ses efforts pour ne pas les adresser, il ne pouvait ignorer ces têtes reptiliennes qui, parfois, le fixaient, avec des yeux jaunes et attentifs.
"Je doute cependant que votre plan initial ait été d'un grand succès dès lors qu'il aurait été question de manipuler mon esprit. Une gorgone est, bien souvent, immunisée contre ce genre de manipulations. Peut-être le fait qu'il n'y ait pas qu'un seul esprit à convaincre ?"
"Peut-être. Le cas échéant, j'aurais trouvé des alternatives. Votre résistance surnaturelle est notable, et si ce n'était que le seul moyen, je serais d… Vous savez quoi, ce n'est pas important."
Il allait se lancer presque aussi naturellement sur le sujet de la torture et de la manipulation mentale que l'aurait fait un mari à sa femme en parlant de ses plans pour ses soirées de golf. Il la laissa continuer de parler, non sans remarquer, à son mouvement, qu'elle ne portait rien sous la chemise, qu'il réalisa être la sienne.
« Pour être tout à fait honnête, je crois que j’ai laissé mon imagination s’emballer avec les stéréotypes des relations entre adultes consentants. Avec le recul, je ne sais pas pourquoi mon esprit a choisi de traiter ce que nous avons partagé comme les débuts d’une histoire. Et je m’en excuse également. Mon intention n’était pas de vous accuser, ou quoi que ce soit, mais je crains de n’être pas encore habituée aux tourments des affaires de c…ul ? De cœur ? Mh. »
Hadrian vit les yeux de la jeune femme tomber sur son pansement
« Et regardez-moi ça… Je vous accapare tellement que je ne vous laisse pas le temps pour autre chose. Désirez-vous un peu d’aide pour refaire ce pansement ? Et peut-être avez-vous autre chose à faire que de rasséréner votre traductrice ? »
Il hésita un moment à répondre aux deux questions, pesant encore une fois le pour et le contre dans son esprit, avant de doucement opiner du chef pour répondre à la première question, mais décida de ne pas adresser la seconde, pour la simple raison qu'il n'y avait pas de réponse correcte à cette question. Sa traductrice. Il n'y avait aucune ambiguïté dans ce terme; devaient-ils observer un côté professionnel malgré tout?
"J'apprécierais votre aide," dit-il. "Normalement, Vanessa s'en chargerait, mais je crains qu'elle sera trop occupée pour les prochains jours pour me servir."
Alors, il se redressa et tira de la table de chevet une banderole de pansement, qu'il tendit alors à la jeune femme, avant de s'assoir sur le bord du lit, et fit tomber son peignoir, révélant son torse nu, et il défit l'agrafe qui tenait le pansement en place, et commença à le retirer.
"Vous dites que vous aviez assumé qu'il y avait un début d'histoire," dit-il alors. "Ce qui laisse présumer que, maintenant, vous rejetez cette théorie."
Après trois tours, le bandage tomba, révélant le trou qu'il cachait dessous. L'orifice était une blessure de perforation, d'au moins trois centimètres de diamètre. Quelque chose avait perforé le poumon gauche, tout près du cœur. Le plus horrifiant, c'était de se rendre compte qu'il était possible, avec le bon angle, de voir au travers. La plaie était encore suintante de sang, mais ce même sang était comme… coagulé. Croûté. Et pourtant, il dégageait un parfum, et si les serpents ornant la tête de Cypress pouvait détecter ou réagir à cette odeur, elles s'agiteraient d'extase, comme si elles venaient de renifler le nectar divin.
"Notre rencontre est une histoire, Cypress," continua-t-il en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule. "Et simplement parce qu'elle n'a pas son pareil dans les contes ou dans les faits d'autrui, cela ne la rendra pas moins importante, selon l'importance que nous y donnerons. Ce qui est sûr, cependant, c'est qu'elle n'est pas encore finie."
Il marqua une pause, puis prit doucement la main de Cypress et y joignit les doigts, encore une fois.
"Ceci dit, la portée de cette histoire, si j'en ai décrété le début en vous enlevant, je vous laisse le soin d'en décider si vous voulez qu'elle se termine, et de quelle façon."
Lui donner le choix était le summum du respect qu'il pouvait lui accorder. Les vampires ne se souciaient pas du consentement de leurs victimes. C'était un peu le concept même de la créature; leur vie dépendait de leur capacité à prendre d'autrui ce qu'ils ne leur donneraient pas naturellement. L'allégorie du viol et de l'abus n'était pas neuve, d'où le fait qu'il trouvait l'idée du vampire romantique absolument méprisable, autant dans le cinéma que dans la littérature.
Il relâcha la main et la laissa faire.









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