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Sujets - Liara T'Soni

Pages: [1]
1
Base Spatiale / Dark Shadow [Suzan Hope]
« le: mercredi 21 janvier 2015, 01:21:31 »
Cardan était un grand complexe de recherche scientifique spatial, une station spatiale comprenant plusieurs complexes, et qui avait été créée le long d’une géante gazeuse, dans un système stellaire désert, comprenant plusieurs planètes telluriques sans atmosphère. Cardan était dirigée par le Docteur Cid Heartlay, un administrateur qui était à la fois scientifique et financier. Cardan était une station spatiale bénéficiant d’un statut légal assez particulier. C’était un complexe de recherches fondé par ExCon Corporation, mais qui abritait, en son sein, de multiples sommités scientifiques venant de tous les coins de l’espace. Il bénéficiait ainsi d’un statut neutre, au même titre que la Base Spatiale. ExCon, après tout, était une entreprise issue de la Base Spatiale, et fondée par des réfugiés, des individus ayant fui leur monde natal après des invasions formiennes massives et brutales. Ils avaient réuni tous leurs fonds en un patrimoine commun, afin de construire une société de recherche scientifique ayant pour but de travailler sur les Formiens en établissant des laboratoires spatiaux indépendants. Cardan était l’un des laboratoires les plus avancés, avec un matériel de pointe.

Liara était, partant de là, sincèrement ravie d’avoir été invitée ici. Les Gordaniens, avec qui elle était en contact, lui avaient parlé de Cardan, et Liara estimait que cet endroit était une bonne installation pour travailler. Elle y était depuis plusieurs semaines, et était la seule Asari présente au sein du complexe, ce qui, fréquemment, l’amenait à discuter avec les équipes scientifiques de son monde d’origine, et de ses spécificités. Elle adorait parler, et également entendre les origines et les racines des autres mondes. Les Asari avaient toujours été un peuple ouvert aux autres, et Liara était encore loin d’être une Matrice. La vie d’une Asari étant très longue, cette dernière était en effet découpée en plusieurs grandes périodes, désignant des situations spécifiques pour les Asari. Liara était encore une jeune femme aux yeux de la race asarie, et était donc en quête d’apprentissage et d’expérience, ce qui l’amenait à explorer l’Univers... Et à trouver un moyen de lutter contre les Formiens. Cette menace dépassait, et de loin, les simples frontières de sa Galaxie. Cardan était ainsi essentiellement axée autour de la recherche contre les Formiens. Il y avait différents laboratoires traitant de différents sujets, mais, globalement, et contrairement aux laboratoires gordaniens, l’idée était avant tout de comprendre le fonctionnement des Formiens, plutôt que d’élaborer des armes de destruction massive.

En fonction de ses capacités bioniques, Liara se trouvait dans le laboratoire consacré au lien psychique unissant l’Annexien aux Formiens.

« Nous avons du mal à progresser... C’est un lien télépathique extrêmement fort, et nous peinons encore à comprendre son fonctionnement. »

Liara travaillait en collaboration avec le Docteur Katarina, une femme dotée de pouvoirs télépathiques, venant d’une lointaine planète. Elle essayait de reproduire le lien télépathique par le biais d’impulsions électromagnétiques télépathiques sur des Formiens en situation de stase. Dans des cuves liquides, Liara voyait des Zerglings en suspension. Ils étaient toujours en vie, mais la pièce était entourée de caissons et de murs censés désactiver les liens télépathiques venant de l’extérieur. Ce faisant, il n’y avait aucun risque d’interférence avec un Annexien, et, ici, Katarina et son équipe essayaient de reproduire ce schéma, et, surtout, de comprendre comment il fonctionnait. La maîtrise du lien permettrait de le saboter, et ainsi de désorganiser totalement la Horde. Les scientifiques savaient que les Annexiens n’étaient que des relais, des points de jonctions entre les Formiens et la créature surnaturelle, l’entité totalitaire, l’Overmind. Chaque fois qu’un Annexien mourrait, la Nuée était brisée le temps qu’un nouvel Annexien soit reproduit.

« Il faudrait parvenir à localiser précisément les zones du cortex cérébral qui sont stimulées quand nous envoyons un message. »

Au sein de Cardan, il existait aussi un laboratoire génétique, où des généticiens travaillaient sur l’ADN des Formiens, afin d’essayer de le comprendre. L’ADN des Formiens était exceptionnel et unique dans tout l’Univers, car il s’adaptait à n’importe quel autre Univers. Pour avoir côtoyé les Gordaniens, Liara savait que ces derniers avaient mené de nombreuses études dans ce sens, espérant ainsi trouver l’ADN-souche des Formiens, et ainsi pouvoir les détruire. Tous les scientifiques déploraient le manque de coordination entre les multiples études et recherches scientifiques menées dans l’Univers contre les Formiens. Liara n’étant pas une Galarianne, elle avait opté pour quelque chose qui lui conviendrait mieux.

Entre-temps, dans l’espace entourant Cardan, un vaisseau venait d’arriver. Il ramenait un nouveau prototype de Formien destiné à Cardan, et, plus précisément, au laboratoire dans lequel Liara officiait... Et le capitaine de ce vaisseau était une femme dont le visage ne manquerait pas de faire mouche aux yeux de Liara T’Soni...

2
Base Spatiale / Terra Incognita [Branwënne Rigelis]
« le: lundi 28 avril 2014, 02:38:13 »

Planetwalker

Le Planetwalker sortit de l’hyperespace en approchant de la planète d’Osenferiss, une petite planète tellurique au cœur d’un système solaire abritant d’autres planètes telluriques, le système d’Ambraxar. C’était un impressionnant vaisseau. Le Planetwalker était une frégate militaire qui était partie de la Base Spatiale pour rejoindre ce système, assez éloigné, en abritant avec lui des ouvriers, des militaires, et une équipe scientifique abritant des pointures issues de différentes parties de l’Univers, et qui se rencontraient toutes dans la Base Spatiale. Parmi ces personnes, il y avait une jeune Asari, Liara T’Soni, qui avait provisoirement délesté l’équipage du Normandy pour rejoindre l’expédition militaire. Après ses recherches à Sur’Kesh et à Eden Prime, on estimait qu’elle était suffisamment informée sur les races xénobiologiques pour fournir un point de vue éclairé.

C’était un solide vaisseau, disposant de canons de combats, d’un blindage particulièrement épais, et de plusieurs chasseurs aériens. Pour l’accompagner, Liara avait un membre de l’équipage du Normandy avec elle : le capitaine Kyltharn, qui la suivait depuis Eden Prime. Les deux étaient dans la passerelle de commande, observant une représentation holographique de la planète, en compagnie d’autres personnes. Il y avait notamment le responsable militaire de l’opération, le commandant-en-chef, le général Mark, ainsi que le responsable de l’équipe scientifique, un vieux docteur au crâne dégarni parcouru de rides appelé Cid.

« Les capteurs n’ont relevé aucun signe d’activité formienne, Général..., signala Cid.
 -  Pourtant, nos informations sont catégoriques. Il y a des activités xénomorphiques dans cette partie de l’univers. En tant que Gordanien, je ne peux laisser une telle chose sans réagir. »

Les Gordaniens dirigeaient toute une galaxie, et l’Empire de Gordan* était l’une des plus grandes puissances militaires de l’Univers. Il existait depuis des siècles et des siècles, et s’était consolidé autour d’un appareil militaire extrêmement fort. Une flotte-ruche était actuellement en train d’envahir Gordan, et elle était de taille considérable. Liara avait entendu parler, à la Base Spatiale, de la guerre qui faisait rage, et qu’on appelait déjà « La Guerre de Gordan ». Les chiffres donnaient le vertige : les immenses flottes gordaniennes abritaient des milliers de vaisseaux qui balançaient sur la Flotte-ruche des centaines de têtes nucléaires, donnant lieu à des affrontements colossaux, surnaturelles. Asari avait vu des images télévisées dans les cabines de la Base Spatiale, et avait été effrayée par une telle puissance. L’espace concilien n’avait absolument aucune chance si une telle Flotte-ruche venait un jour à débarquer chez eux.

« Nous n’en savons rien, Général ! Il y a des choses qui s’en rapprochent, mais je pense que... »

Mark ferma brièvement les yeux. Comme toujours, ces scientifiques mous du genou l’énervaient énormément. Quand donc est-ce que ces sales écolos comprendraient qu’on ne pouvait pas négocier avec les Formiens ? Ces saloperies voulaient tout coloniser, tout détruire, et tout conquérir.

« J’ai accepté une expédition scientifique uniquement parce que c’était nécessaire, Docteur. Come vous le savez, l’Empire gordanien a développé de nouveaux prototypes de bombes à fusion, et je pense que ce système pourrait être un très bel essai.
 -  Des recherches scientifiques pourraient...
 -  Je me moque de vos recherches scientifiques ! La mission est simple. Une équipe lourde vous protègera pendant que vous faites vos relevés. Si la saloperie qui est là-dessous a, de près ou de loin, quelque chose à voir avec les Formiens, je vaporiserai cette putain de planète de merde, et tout ce système solaire dans la foulée. Me suis-je bien fait comprendre, Docteur ?! »

Il était difficile de discuter avec un haut-gradé gordanien, et Cid hocha lentement la tête, en signe d’acquiescement.

« Bien. Nous allons installer un camp ici. »

Les Gordaniens disposaient pour ça d’une technologie très efficace. Tandis que le Planetwalker se mettait en orbite, des VCS s’entassaient dans les Valkyrie, des vaisseaux de transport qui se chargeraient d’emmener caisses de matériel, troupes, et VCS. Ces petits robots étaient de parfaits ouvriers, bâtissant des infrastructures militaires et des tours de défense. Le vaisseau comprenait également, outre des armures de combat et des mechs, de redoutables armures Devastator, des machines de combat terrifiantes au potentiel de feu surréaliste.

Liara ferait partie de ce premier équipage, et rejoignit les soutes pour descendre vers la planète.



* : De plus amples informations sur l’Empire de Gordan se trouvent dans la fiche d’Ulrik, l’homme que tu aimes profondément xD

3
Base Spatiale / Chapitre 1 - Awakening
« le: samedi 12 octobre 2013, 17:08:24 »
DAVID ANDERSON


« Mon Commandant ! »

De la tête, l’homme salua les deux cadets qui passaient devant lui, avant de se replonger dans l’observation de la statue commémorative du Capitaine Arthur Barris. Barris était l’un des premiers humains à avoir quitté le système solaire, et, plus spécifiquement, l’un des premiers à avoir été tués par les Turiens quand ces derniers avaient attaqué les colons terriens. Barris n’était qu’un simple navigateur, qui avait rejoint les programmes spatiaux de l’Alliance, car il croyait, dur comme fer, que les nouveaux vaisseaux, capables de sortir du système solaire en adoptant une nouvelle forme de propulsion spatiale, permettraient de rencontrer de la vie extraterrestre. Et, contrairement à ses enfants, ou même à son beau-frère, Barris ne croyait pas une seule seconde qu’une race technologiquement plus évoluée que la leur les attaquerait et chercherait à les réduire en esclavage. Il croyait fermement que, plus une espèce était évoluée, plus elle avait tendance à être pacifiste, et à faire preuve de tolérance et d’ouverture d’esprit. Anderson le savait, car il en avait longuement parlé avec Barris, lors des réunions de famille.

Comme à chaque fois qu’il regardait cette statue, Anderson regardait systématiquement sa main, celle où, jadis, un anneau était posé. Barris... Il n’avait rien à se reprocher, mais il savait que la mort d’Arthur avait détruit Cynthia, et avait été l’une des premières causes du divorce entre lui et Cynthia, son ex-femme. Et, maintenant, David avait également perdu le contrôle du Normandy, qui appartenait désormais au Capitaine Jane Shepard. Naturellement, il n’était pas jaloux contre elle. Au contraire, il avait approuvé sans la moindre hésitation cette décision, mais il mentirait en disant que quitter la Marine pour un poste de bureau le déprimait un peu. Anderson n’avait jamais aimé la paperasse, et il savait que l’Alliance allait l’envoyer à la Citadelle. Un endroit où les fusils d’assauts et la loyauté d’un soldat étaient troqués par les mots policés et l’usage maniéré de l’hypocrisie, à travers le voile du langage diplomatique.

Anderson était plongé dans ses pensées, et elles vagabondèrent, passant de Barris au Normandy, et du Normandy à l’endroit actuel où ce dernier se rendait.

Il avait chargé Shepard d’une mission tout à fait particulière, que le Conseil avait avalisé. Shepard devait se rendre vers l’une de leurs premières colonies, Eden Prime. Une petite colonie disposant de peu de ressources minières, mais de paysages paradisiaques, qui en faisaient une planète très touristique. Le Conseil savait que, depuis quelques semaines, des ruines archéologiques avaient été découvertes sur Eden Prime. Légalement parlant, Eden Prime étant dans le territoire terrien, elles appartenaient aux humains, mais les Turiens, l’espèce indiscutablement rivale de l’Alliance, que l’armée surveillait de très près, avait soutenu que ce temple était indéniablement turien, et que l’héritage culturel et patrimonial des Turiens devait perdurer. En effet, Eden Prime était jadis une colonie turienne, depuis de longues années, avant que le Conseil ne décide de la céder aux humains, au titre des indemnités compensatrices que les Turiens devaient faire pour avoir attaqué les vaisseaux humains, et déclenché une guerre contre eux.

D’un côté, l’Alliance estimait que ces ruines archéologiques lui appartenaient, et qu’elles pouvaient être très importantes afin d’en savoir plus sur les Turiens, ce que l’empressement des Turiens à vouloir les analyser semblait confirmer. Les diplomates de l’Alliance avaient assuré au Conseil que toutes les découvertes faites sur le site archéologique seraient intégralement transmises au Conseil, et que, de toute manière, les recherches ayant lieu là-bas avaient lieu par une équipe archéologique indépendante, ne répondant qu’à l’autorité du Conseil. Les Turiens, quant à eux, étaient sceptiques. Ils savaient les humains retors, et savaient que ces derniers mèneraient des recherches, et ne diraient pas tout au Conseil, et en profiteraient pour essayer de découvrir les secrets des Turiens. Naturellement, aucun diplomate ne le formulait ainsi, et Anderson avait donc du résumer tout cela à Shepard. Un épais dossier de plusieurs centaines de pages qui lui avait donné des migraines carabinées. Jamais il n’avait autant remercié sa bonne vieille bouteille de scotch d’être là pour l’aider à lire jusqu’à la fin les comptes-rendus interminables des différentes cessions organisées devant le Conseil.

« De manière très claire, Shepard, lui avait-il dit, nous craignions que les Turiens ne viennent établir un blocus, ou envoyer des espions sur Eden Prime pour essayer de s’infiltrer dans le temple. Comme vous pouvez vous en douter, une telle action représenterait une menace sérieuse, et présenterait un risque d’escalade pouvant conduire à un conflit que nous n’avons pas envie de faire. »

De plus, la région était assez proche des systèmes Terminus, et des raids de pirates étaient également à redouter.

« Bien que vous soyez un Spectre, et que votre allégeance aille avant tout au Conseil, l’Alliance a décidé de faire appel à vous. Nous ne pouvons pas envoyer un corps militaire, car les Turiens interpréteraient ceci comme une escalade, et enverraient leurs propres troupes. »

Le fait que Shepard soit Spectre avait également permis de faciliter les démarches auprès du Conseil. Anderson, pour ainsi dire, lui avait remis les clefs du Normandy, en encourageant Shepard à faire preuve de prudence, et à sécuriser les chercheurs, en s’assurant qu’aucun espion turien ne s’approche. Jane était avant tout une militaire humaine, et elle savait que, même si la guerre entre les Humains et les Turiens était terminée, la méfiance entre les deux races était extrêmement forte.

Shepard était partie depuis plusieurs jours maintenant, et Anderson se mit à consulter sa montre.

*En théorie, elle devrait être arrivée d’ici peu...*

Il ne savait pas comment le dire, mais il avait un mauvais pressentiment concernant cette mission.

Comme si toute cette histoire n'avait fondamentalement rien à voir avec un conflit entre les Humains et les Turiens.



LOBOT


« Nos tourelles surchauffent, Monsieur !
 -  L’équipe 18 signale une brèche de sécurité près du centre de stockage des provisions, Monsieur !
 -  Renforcez-là, ordonnez le repli de l’équipe 18 au point tactique B, et envoyez des soutiens ! Il est impératif que le spatioport reste en notre possession le temps que les renforts arrivent ! »

Lobot était l’assistant du gouverneur d’Eden Prime. Il portait le long des oreilles un appareil amplifiant ses capacités cognitives, et qui, concrètement, l’aidait à lutter contre les migraines, et à améliorer ses capacités de réflexion et de concentration. Lobot, à l’origine, était en effet un individu retardé, avec un QI de 87. Il avait fait partie d’un programme médical expérimental consistant à utiliser un appareil sur le cerveau des sujets pour amplifier leurs capacités à mobiliser leurs connaissances et à raisonner. L’expérience avait plutôt bien marché sur Lobot, qui était ainsi devenu l’assistant du gouverneur d’une colonie, un poste très intéressant, et plutôt bien rémunéré, même sur une planète aussi isolée du Conseil qu’Eden Prime.

Cet appareil permettait à Lobot de se contrôler, mais, pourtant, alors qu’il se tenait dans la salle de contrôle du bâtiment de sécurité central d’Eden Prime, au cœur de la seule ville d’importance de la colonie, Lobot ressentait un sentiment diffus qui lui nouait les entrailles. C’était la peur. Une peur qui se renforçait au fur et à mesure que la carte digitale au centre de la pièce montrait de plus en plus de zones rouges, et de moins en moins de zones vertes.

La carte était en train de montrer Eden Prime, la ville. C’était une belle ville coloniale, comprenant plusieurs hôtels de luxe, des quartiers d’habitation, un ensemble de jeux, des commerces, de grandes rues, et même une station de métro à grande allure permettant de relier Eden Prime à différents hameaux et autres lieux importants sur la planète, comme les Plaines Vertes, qui étaient un lieu de safari très prisé des touristes.

Les réfugiés se pressaient dans le centre de sécurité, une petite base militaire, et la bataille faisait rage dans les rues de la ville. Lobot avait toujours aimé se promener dans la ville. Eden Prime était une agréable petite ville, où de saines musiques filaient le long des colonies, rappelant aux colons qu’ils étaient les pionniers du nouveau millénaire, du nouvel âge humain, la pointe de la lance de l’humanité dans la Galaxie.

C’était pourtant ces mêmes colons qui étaient en train de massacrer les leurs dans les rues de la ville. Les alarmes rugissaient, pour inciter la population à se réfugier dans le centre de sécurité, tandis que les militaires étaient déployés pour repousser les anciens colons, devenus des espèces d’abominables monstres. Leurs yeux brillaient d’une sinistre lueur verte, et des excroissances vertes apparaissaient également le long de leurs corps. Le long des caméras de sécurité de la ville, Lobot pouvait les voir. Ils avançaient rapidement, nerveusement, et les balles ne les retenaient qu’à peine. Ils fondaient sur les soldats et les civils, les déchiquetant, et ces derniers, après quelques minutes, se réveillaient alors, pour partir à l’assaut, les militaires utilisant leurs armes à feu pour abattre les autres.

« Est-ce un cauchemar ? se lamenta Lobot. Je n’y comprends rien ! »

Comment un tel cauchemar était-il possible ? Les colons étaient totalement dépassés. De plus, le satellite artificiel qui gravitait autour d’Eden Prime avait détecté d’étranges relevés émanant du site archéologique. Une hausse inquiétante de la température, tandis que quelque chose était en train de transformer la planète, de la modifier. Le satellite avait pris quelques images montrant une sorte d’épaisse couche violette recouvrant la végétation, avalant les arbres, et s’étalant sur des kilomètres et des kilomètres, à une vitesse vertigineuse. Après ça, la base avait reçu des appels à l’aide émanant des fermes et des hameaux éloignés.

« Tout ça vient de ce temple, nous n’aurions jamais du laisser ces maudits archéologues mener des recherches ! Ils ont réveillé un monstre ! »

Lobot s’était réfugié dans son bureau, à côté de la salle de contrôle, le cœur de la base, où les militaires, des soldats dépassés par les évènements, essayaient d’organiser un plan de survie, de repousser les ennemis. Leur système de communication était tombé il y a quelques minutes, quand les zombies avaient atteint la tour de contrôle, une longue tige métallique permettant d’obtenir des informations depuis le satellite artificiel, Eye-Prime. Eye-Prime fonctionnait toujours, mais, tant qu’on ne reprenait pas le contrôle de la tour de communications, il était impossible d’avoir des informations sur ce qui se passait.

L’ultime espoir de Lobot résidait dans l’arrivée du Normandy. Le satellite avait détecté son approche avant d’être coupé. Les colons n’avaient aucun moyen de contacter le Normandy, et les zombies se rapprochaient. Lobot avait failli tourner de l’œil quand il avait vu un zombie exploser en se ruant sur une patrouille, tuant six soldats et un véhicule blindé. Leurs tourelles de défense automatique allaient bientôt manquer de munitions, et le gouverneur s’était enfermé dans son bureau, au dernier étage de la base, ne répondant à aucun appel. Lobot était le supérieur hiérarchique en chef, mais il n’avait rien d’un militaire.

Il était probable que ces maudits archéologues soient tous morts, car le temple était l’épicentre de cette espèce d’épidémie. Le plus regrettable était que Kyltharn, qui était assurément le soldat le plus compétent de toute cette planète, soit avec eux. Il aurait pu remonter le moral des troupes bien plus que Lobot.

En réalité, Lobot était en train de prier. Sa mère lui avait toujours dit de croire en Dieu, et, qu’un jour, Il aurait la miséricorde de Lui offrir une meilleure vie. Dans la mesure où il avait été choisi pour participer à un programme expérimental, et où il avait été l’un des rares à ne pas finir avec le cerveau grillé, Lobot estimait que Dieu veillait sur lui.

Et il espérait que le miracle arriverait vite, car ses hommes se faisaient massacrer comme du bétail.

4
Prélude / Liara T'Soni [Valimutée]
« le: lundi 07 octobre 2013, 18:04:16 »
FICHE


  • Prénom & Nom : Liara T’Soni
  • Âge : 107 ans
  • Sexe : Femme, selon les critères humains. Selon les critères asari, Liara n'a pas de sexe.
  • Race : Asari
  • Orientation sexuelle : N’en a aucune, et peut donc se concevoir comme une bisexuelle, car la différence sexuelle humaine n’est pas ancrée dans sa culture
  • Expérience sexuelle : Vierge.



Physique

Comme toutes les Asari, Liara est une femme d’une grande beauté. Ses formes et ses courbes sont très réussies, visant une sorte d’harmonie esthétique naturelle. Elle a une belle peau bleue, une taille normale, et sa tête ressemble à une espèce de crêtes faisant office de cheveux, par rapport aux critères humanoïdes. Liara est, au sein des Asari, reconnue comme une beauté, ce qui est sans doute lié au fait qu’elle descend d’une Matriarche. Elle entretient cette beauté par de très légères pointés de maquillage, notamment sur ses lèvres et sur ses yeux. Rien n’est toutefois excessif, car, à force de côtoyer les autres espèces de la galaxie, Liara sait qu’elle est très belle, et que la beauté naturelle est largement préférable à celle qui résulte de tous ces artifices inventés par les espèces laides pour essayer de corriger les défauts dont la Nature a fait preuve à leur égard.

Les vêtements classiques de Liara sont une combinaison protectrice. Ce n’est pas une armure de combat, mais la combinaison reste très étanche, et très confortable. Elle ne dispose pas de boucliers cinétiques, et sert surtout à protéger le corps de Liara des parasites quand elle explose des ruines. Il est rare que Liara porte une autre tenue, car, non seulement elle lui va bien, est confortable, mais s’adapte aussi à toutes les circonstances. Elle moule en effet plutôt bien ses formes, non ?

De manière générale, Liara n’est pas très coquette, et n’a ainsi pas une garde-robe très fournie. Pour autant, sa mère a veillé à la doter de plusieurs tenues, en plus des siennes, et, dans son meuble, on peut compter plusieurs tenues, qu’elle utilise de temps en temps, la combinaison protectrice restant la tenue par défaut :

  • La combinaison protectrice, qui est un bel ensemble noir et bleu, épousant ses formes. Elle est faite en fibres synthétiques protectrices. L’intérieur de la combinaison est très confortable, ressemblant à une espèce de mousse uniforme qui est extrêmement délicieuse pour le corps ;
  • La tenue de soirée est une élégante tenue offerte par sa mère lors de son centenaire. Liara n’a encore jamais osé la porter. Ce genre de tenues est excessivement onéreuse, et est réservée pour les grandes occasions, comme les soirées diplomatiques, ou les galas. Liara la conserve soigneusement, parce qu’elle sait que l’abîmer serait presque un sacrilège. Elle provient des plus grandes tisserandes asaries. C’est une magnifique robe avec des couleurs riches et détaillées, ressemblant à un arc-en-ciel. Les fibres utilisées s’adaptent à la luminosité ambiante, et donnent ainsi l’impression que la robe peut changer de couleur. Elle comporte de longs gants, et est terriblement confortable, en plus d’être d’une beauté renversante, typiquement asarie ;
  • La tenue de méditation est une tenue que Liara porte quand elle doit faire des recherches, et que sa combinaison protectrice est mal perçue. C’est une tenue souple et ample, un ensemble blanc avec des bottes noires et quelques reliefs rouges. C’est une tenue qu’elle a elle-même acheté pour entrer plus facilement dans certaines bibliothèques ;
  • La tenue biotique est un ensemble noir et rouge en cuir que Liara ne prévoit pas d’utiliser. Elle a été fournie par sa mère, et sert de tenue de combat. Cependant, comme Liara porte fréquemment sa combinaison protectrice, elle n’utilise cette tenue que quand elle doit se rendre dans des endroits dangereux, car elle lui donne l’allure d’une femme dangereuse et méfiante ;
  • La tenue de détente est un ensemble traditionnel asari que Liara porte rarement. Elle le porte quand elle se rend sur Thessia, la planète-mère des Asaris, ou quand elle se rend à des cérémonies solennels.



Caractère

Érudite et instruite, Liara est une femme très intelligente, une scientifique qui n’a jamais été versée dans l’art de la politique, ni dans l’art de la religion ou de la philosophie, comme l’est Benezia, sa mère. Étant la fille de cette redoutable Matriarche, froide et austère, Liara a, par opposition envers sa mère, développé une sorte de chaleur bienveillante envers les autres. Son esprit scientifique est aiguisé par la curiosité, qui l’amène à s’intéresser aux autres espèces de la galaxie, notamment les Humains. Leur ascension au sein de la galaxie fait qu’elle estime cette espèce intéressante. Sa passion pour la science ne s’exprime pas dans les sciences brutes, ou les sciences sociales, mais dans l’Histoire. Liara est passionnée par l’évolution des civilisations, par la manière dont ces dernières ont atteint la seconde phase de leur existence, c’est-à-dire la fin de l’isolationnisme pour s’ouvrir à l’espace galactique, et à toutes ses richesses.

Durant ses années d’étude, Liara s’est concentrée sue l’archéologie, se mettant en opposition avec sa mère, qui aurait préféré qu’elle se concentre sur la religion, ou sur les études biotiques, afin d’affiner ses capacités exceptionnelles. L’archéologie permettait à Liara d’échapper à l’influence de sa mère, et elle s’est révélée une élève très douée, à tel point qu’elle a eu un doctorat en archéologie, en offrant une thèse sur la période antique asarie, précédant l’époque où les Asaris rejoignirent l’espace concilien. Sa thèse connut un bon succès universitaire, et devint un livre. Benezia ne la félicita pas. Liara a ainsi toujours été partagée entre l’envie de fuir sa mère, et d’avoir sa reconnaissance.

Il convient de signaler qu’elle est terriblement timide, ce qui fait un cocktail assez curieux. Tout en étant très curieuse, Liara fait preuve d’une assez grande timidité. Elle a plus l’habitude d’errer dans les bibliothèques et les vestiges que d’être au contact des gens, et, comme son enfance a été marquée par le fait qu’elle est la fille de deux Asaries, Liara a toujours été plus moins rejetée par la majorité des Asaris, voyant en elle une sorte d’erreur contre nature. Cette timidité s’accompagne d’une assez grande naïveté, ainsi que d’une forte honnêteté. Liara est incapable de mentir, et a du mal à saisir cette chose que les Humains adorent faire, et qui est l’ironie. Ne connaissant pas les tabous humains liés au sexe, certains blagues sexuelles lui sont incompréhensibles, et c’est ce qui fait qu’elle étudie autant les Humains. Elle cherche à mieux les comprendre, mais ce n’est pas une tâche très aisée.

Histoire

1°) : Les recherches dans le temple de Sur’Kesh

Liara T’Soni est née de deux Asaris. Or, chez les Asaris, il est mal vu d’avoir un enfant entre deux Asaris. La reproduction chez les Asaris est en effet quelque chose de très particulière, et les Asaris ne voient pas ça comme une copulation, mais comme une fusion. Le processus de reproduction consiste à transmettre les patrimoines génétiques des deux parents, ce qui explique pourquoi la culture asarie est de favoriser la reproduction avec d’autres espèces, afin d’enrichir leurs patrimoines. Liara grandit auprès de sa Matriarche, dans une atmosphère étouffante, où elle était sans cesse sollicitée. Benezia est une Matriarche extrêmement forte, et toutes ont senti, chez Liara, un fort potentiel biotique. Ceci la prédestinait à suivre des études en philosophie, afin de perfectionner ses talents, pour être la digne fille de Benezia. D’un autre côté, Liara était le fruit d’une union interdite, une sorte d’inceste, ce qui avait du mal à passer auprès des autres. Pour s’éloigner de sa mère, elle fit donc des recherches en Histoire.

Élève brillante, immensément douée, elle perfectionna également ses talents biotiques durant ses années d’étude. Elle décrocha un doctorat avec les félicitations du jury, et devint une chercheuse. En tant que jeune Asari, Liara, curieuse de nature, entreprit d’explorer l’espace concilien, évitant de s’aventurer dans les systèmes de la Bordure, où les belles Asaris comme elle sont convoitées par les esclavagistes. Elle s’intéressa aux deux autres espèces du Triumvirat concilien : les Turiens et les Galariens. Elle se rendit notamment à Sur’Kesh, le monde des Galariens, un monde extrêmement riche et beau, où elle y passa des années, menant des recherches, tout en continuant à perfectionner ses talents. Ce fut sur Sur’Kesh que Liara découvrit les ruines d’un ancien temple, un temple très vieux perdu dans les profondeurs de la jungle. Les Galariens avaient déjà repéré ce temple, et prévoyaient d’y envoyer une expédition militaire et archéologique, cette partie de la jungle étant assez dangereuse. Liara fit partie de cette expédition.

Le temple en question était planté dans la jungle, et était très curieux. Il n’était pas galarien, et il y avait des inscriptions sur les murs, des hiéroglyphes dans une langue incompréhensible. Liara n’avait jamais rien vu de tel, tout comme les chercheurs galariens présents avec elle. Elle effectua des recherches pendant plusieurs semaines, et en arriva à la conclusion que ce temple était une trace d’une très ancienne civilisation, remontant à des dizaines de millénaires auparavant. Une conclusion qui ne convainquit pas l’intelligentsia galarienne, mais qui fut pourtant logique aux datations que Liara mena sur les roches. Elle data ainsi la construction de ce temple à plus de cinquante millénaires, ce qui était impossible. À cette époque, les Galariens, comme toutes les autres espèces de la galaxie, n’étaient que des primitifs, incapables de construire ce genre de choses.

2°) : L’expédition sur Eden Prime

Troublée par ses recherches, Liara entreprit de se rendre à la Citadelle, cœur de l’espace concilien. Cette gigantesque station spatiale est le centre névralgique de la galaxie. Elle fit part de ses recherches auprès de la prestigieuse université de la Citadelle, sollicitant l’autorisation de mener des recherches plus poussées. Son professeur de recherches était un Turien, Krysh. Il mit en garde Liara. De telles recherches pouvaient avoir de fortes répercussions politiques, ce que Liara avait du mal à comprendre. En quoi le fait de se renseigner sur le passé pouvait intéresser les politiciens ? Néanmoins, elle respectait beaucoup Krysh, qui était un Turien ouvert et généreux, un savant qui lui avait appris beaucoup de choses. Liara ne pouvait plus continuer ses recherches à Sur’Kesh, car les Galariens préféraient se concentrer seuls sur le temple. Elle était donc de trop, et poursuivit donc ses recherches ailleurs. Elle resta à la Citadelle, étudiant les échantillons qu’elle avait réussi à obtenir, et, en utilisant les instruments très poussés de la Citadelle, elle détermina que la roche utilisée pour bâtir le temple ne venait pas de Sur’Kesh, mais d’une autre planète, que les machines identifièrent comme une colonie humaine : Eden Prime.

Les Humains étaient une espèce qui avait récemment réussi à envoyer un vaisseau spatial habité hors de son système, découvrant ainsi l’espace concilien, qu’ils avaient rejoint. Ils étaient entrés en guerre contre les Turiens, plus par maladresse qu’autre chose, et, si la guerre n’avait pas duré longtemps, elle avait marqué une forte hostilité initiale entre les Humains, créatures arrogantes, et les autres espèces conciliennes. Liara avait donc un peu à l’idée de rejoindre Eden Prime. Elle faisait partie des planètes viables offertes par le Conseil aux Humains, au titre du tribut de guerre, suite aux pertes que l’humanité avait subi lors de la guerre. Krysh décida donc de l’accompagner, car, non content d’être une colonie humaine, Eden Prime était aussi proche de la Bordure.

Liara partit donc avec Krysh et quelques autres chercheurs sur Eden Prime. Krysh, durant le trajet, avait avoué à Liara que ses recherches l’intéressaient beaucoup, et qu’elles pouvaient confirmer une thèse qu’il cherchait à justifier depuis des années : l’idée qu’il existe, au sein de la galaxie, un patrimoine génétique commun, une sorte de base génétique qui serait la preuve de l’existence initiale, il y a des milliers d’années, d’une race commune. Cette théorie passionnante faisait l’objet de débats scientifiques houleux, et les politiciens s’y intéressaient. L’idée d’une race commune à toutes les espèces n’enchantait pas l’ensemble des individus, car elle subodorait la fin des diversités, des particularités, ce à quoi aucune espèce n’y tenait. Difficile pour une Asarienne de s’entendre dire qu’elle est une sœur génétique éloignée d’un Krogan. Liara trouvait cela passionnant, et s’entretint également avec un généticien membre de l’expédition, un Galarien nommé Jumba. Jumba expliqua à Liara avoir mené de longues études de comparaisons génétiques entre de nombreux patrimoines, afin de déterminer une souche commune. Un travail de longue haleine, et Jumba espérait bien arriver à convaincre ses collègues de la véracité de ses recherches.

Dans ses discussions avec l’équipe, Liara s’entretint également avec une chercheuse quarienne, Tyll. Elle lui expliqua que l’arrogance humaine était normale, ce avec quoi Liara s’accordait. À chaque fois qu’une espèce atteignait l’Âge de Maturité, il était fréquent qu’elle refuse d’admettre sa position d’infériorité, et fasse preuve d’une fierté déplacée. Les Turiens l’avaient fait, et de manière bien plus virulente que les Humains. C’était une réaction de défense normale, car toute rencontre avec des inconnus, surtout de la part de la partie faible, entraînait sa part de méfiance. Les Humains avaient peur que les espèces conciliennes ne cherchent à les piller, ou à les asservir, car leur histoire ancienne était marquée, comme pour d’autres espèces conciliennes, par la guerre, la suspicion, la trahison. Les Asaris avaient bien du mal à comprendre ça, car leur espèce était très pacifique, et était la civilisation la plus évoluée de la galaxie.

Liara eut ainsi de longues et passionnantes conversations, avant de rejoindre Eden Prime. Ils furent accueillis par un gouverneur assez méfiant, surtout à l’égard de Krysh, mais qui se détendit en voyant Liara, et en observant son fessier. Le brave avait toujours entendu parler de la légendaire beauté des Asaris, et tomba amoureux de Liara. Il fut dès lors moins hostile, et leur donna une accréditation administrative. Si Krysh avait vu les regards lascifs de l’administrateur, Liara, elle, n’avait rien vu. Le groupe emménagea dans la capitale d’Eden Prime, une colonie assez petite, vivant essentiellement de l’exploitation agricole et du tourisme. Il y avait de très beaux lacs, une végétation luxuriante, et quelques milices, protégeant les exploitations agricoles. Leur groupe fut rattaché au Capitaine Kyltharn, qui tomba également sous le charme de Liara. Kyltharn était un ancien soldat qui avait pris une retraite anticipée, et était devenu un milicien, se chargeant surtout d’instruire les recrues.

Grâce aux prélèvements dans le temple de Sur’Kesh, l’équipe peaufina ses recherches à l’aide des minerais d’Eden Prime, jusqu’à repérer l’excavation où le minerai avait jadis été extrait pour créer un temple sur Sur’Kesh. Ce temple intriguait Liara. Pourquoi utiliser de la roche sur Eden Prime pour bâtir un temple dans une partie de la galaxie si éloignée ? Au bout de plusieurs semaines, ils eurent l’endroit concerné, et se rendirent sur un plateau montagneux et vallonné. Il n’y avait rien d’autre que de solitaires plateaux montagneux, mais Krysh était convaincu qu’il y avait autre chose. Kyltharn, de son côté, trouvait juste qu’il faisait froid, et que Liara avait un beau cul. Il parvint à avoir des informations sur l’extase sexuelle de Liara, un sujet qui, curieusement, ne troublait pas Liara, confirmant les différences culturelles entre les Humains et les Asaris. Elle lui expliqua que l’amour asari était un acte d’union, physique et spirituel. Quand une Asari atteignait l’extase, elle mélangeait son esprit avec celui de son partenaire, provoquant un sentiment de fusion exceptionnel. Ceci expliquait pourquoi les Asaris choisissaient leurs partenaires sexuels de manière très stricte. Elle n’avait pas envie de fusionner son âme avec un individu indigne. Kyltharn comprit qu’il allait devoir patienter avant de fourrer sa queue dans le fondement de Liara.

Au bout de plusieurs jours, les relevés sur le terrain révélèrent que ce dernier était formé de manière anormale. Les canyons n’étaient pas creusés de manière naturelle, ce que Liara découvrit à l’aide de cartes faites par satellites. Elle était convaincue qu’il y avait, dans cette région, un temple similaire à celui de Sur’Kesh. Elle avait cependant besoin d’une autorisation administrative supplémentaire pour organiser des fouilles, car il faudrait réquisitionner plus de miliciens, et obtenir des ouvriers.

Liara retourna donc voir le gouverneur.

3°) : Le temple des temps anciens

L’administrateur s’opposa dans un premier temps à cette idée. Eden Prime n’était pas une riche colonie, et elle était même plutôt pauvre. Les miliciens étaient nécessaires pour protéger les champs agricoles. Ce fut donc Tyll qui soutint la poitrine de Liara, cette poitrine que l’administrateur rêvait de caresser, afin d’y fourrer sa tête. Tyll lui expliqua que, si leurs recherches étaient concluantes, en vertu du Code de l’Administration Publique humain, le gouverneur pouvait prétendre à des subventions, au titre du patrimoine culturel. Tyll s’avérait être une sociologue doublée d’une juriste hors pair, qui connaissait très bien les différents systèmes juridiques. La perspective d’avoir de l’argent, et donc des colons supplémentaires, convainquit le gouverneur, qui autorisa les fouilles archéologiques.

Un camp fut dressé dans les canyons, et on amena des colons volontaires, qui commencèrent à creuser dans un périmètre bien défini. Des tentes furent installées pour accueillir les Humains, et Liara s’enthousiasma de leur sympathie. On disait les Humains arrogants, pervers, prétentieux et racistes, mais elle vit des travailleurs jeunes, motivés, et plutôt beaux, ce qui la troubla, confirmant ce que certaines Asaris disaient en rigolant sur la beauté humaine. Ils travaillaient dur, et savaient aussi se détendre. Liara eut du mal à les rejoindre, intriguée par leurs jeux. On la fit même boire, et Liara fut ivre pour la première fois, ce qui se manifesta chez elle par des hoquets biotiques qui soulevèrent une tente, l’envoyant voler sur plusieurs mètres. À partir de là, Liara fut interdite de boire à nouveau.

Les fouilles se poursuivaient, et on finit par déterrer un ancien mausolée. Complètement ravagé, la structure laissait apparaître un solitaire escalier. Eden Prime n’avait pas bénéficié des aménagements de Sur’Kesh, une planète que les Galariens avaient terraformé pour préserver son écosystème, et lutter contre la pollution. Ce temple-ci s’était donc désagrégé. Liara fut la première à entrer dans le tombeau, et retrouva rapidement les mêmes inscriptions étranges que dans le temple de Sur’Kesh. Elle s’aventura dans le temple, en compagnie de Krysh, de Kyltharn, d’autres gardes, leurs OmniTech fournissant des plans, au fur et à mesure qu’ils avançaient. Les pouvoirs biotiques de Liara la mettaient en garde, et ils atteignirent une ancienne salle de contrôle. Malheureusement, le courant ne fonctionnait plus, et il allait donc falloir retrouver les générateurs, et poursuivre l’exploration du temple.

L’exploration se poursuivit, tandis que l’administrateur d’Eden Prime, fit son rapport auprès du Superviseur central de cette section. Une semaine après, il reçut un message émanant de la Fédération elle-même, les sommités de l’Humanité, qui lui demandèrent d’expliquer en détail le contenu du temple. Abasourdi, l’administrateur expliqua l’histoire de la délégation, et on lui demanda de lui présenter Krysh dans les plus brefs délais. Krysh vint donc, ainsi que toute l’équipe, à l’exception de Liara, qui préférait explorer le temple. Krysh, irrité d’être convoqué comme un vulgaire larbin, fut néanmoins poli, et expliqua le contenu de leur découverte.

Deux jours après, la Fédération, sans plus d’explications, décida d’envoyer à Eden Prime l’héroïne de guerre Jane Shepard, à bord du fleuron de l’armada humaine, le Normandy. Officiellement, on s’inquiétait du sort d’Eden Prime, car il y avait une récente hausse de pirateries émanant de seigneurs de guerre des systèmes Terminus. Shepard devait se rendre au temple afin de surveiller l’équipe, et on ne donna pas plus d’explications à ce dernier. Tyll et Krysh furent surpris par cette décision. Pour Tyll, déployer le Normandy pour de simples pirates était excessif. Pour Krysh, les Humains, retors par nature, savaient quelque chose sur ces ruines qu’ils ne voulaient pas divulguer aux autres espèces. Liara, elle, espérait juste qu’elle pourrait continuer à mener ses recherches.

Le Normandy arriverait dans deux semaines. Au bout de nombreux jours, on finit par retrouver l’installation électrique. Le temple était immense, et une étude du décor permit de révéler que beaucoup de couloirs finissant en cul-de-sac étaient en réalité condamnés. L’administrateur avait alors fait venir des générateurs portatifs, et on installa des éoliennes miniatures dans le camp, les reliant par de gros câbles aux générateurs du temple. Le courant s’alluma, et Liara retourna au centre de contrôle. Elle avait du mal avec cette langue étrangère, mais, étant très douée, elle en avait appris quelques rudiments. Elle se retrouva rapidement avec un écran tactile holographique comprenant de nombreuses rubriques. Elle joua un peu au hasard, et obtint une carte de la galaxie interactive, très ancienne, et appuya sur la planète correspondant à Eden Prime. En continuant à naviguer à travers les menus, elle fit ainsi apparaître en surbrillance tout un réseau de planètes qui formaient un cercle le long de la galaxie, avec quelques autres points en surbrillance à l’intérieur de la galaxie, d’une couleur différente. Ce fut Kyltharn qui trouva la solution. Militaire de formation, il sut reconnaître cette carte. C’était une carte tactique : les points brillants à l’extérieur formaient toute une ligne de défenses, tandis que les points centraux des bases de ravitaillement.

Cette information troubla les chercheurs. Une carte militaire ? Pour Kyltharn, c’était une stratégie défensive classique, ce qui laissait entendre que la galaxie avait du se défendre contre un ennemi. Toutes les informations figuraient dans les archives du temple, mais Liara était confrontée à deux problèmes : la langue, et l’alimentation ancestrale, et donc défaillante, du système. Plusieurs parties étaient inaccessibles, soit parce qu’elles étaient verrouillées, soit parce que les fichiers étaient endommagés.

L’administrateur, de son côté, s’emballait, et hésitait à faire un rapport complet à la Fédération. En réalité, il pressentait que l’arrivée de Shepard nuirait à son autorité, car il connaissait bien la loi, et savait que le Code Militaire Galactique humain prévoyait, en cas de menace, la soumission des pouvoirs civils aux forces militaires. Or, le gouverneur n’avait pas envie que sa paisible colonie se transforme en camp militaire. Il s’abstint de communiquer l’étendue de ces découvertes, surtout que l’équipe scientifique n’en était qu’à faire des suppositions.

C’était Liara qui manœuvrait dans les archives du temple. Un jour avant l’arrivée du Normandy, elle réussit à accéder à la partie de sécurité, obtenant un plan complet du temple, et réalisa, en le comparant avec le plan de son OmniTech, que le temple était bien plus grand que ce qu’elle pensait. En étudiant les plans, Kyltharn évoqua des doutes sur ce temple, qui ressemblait plutôt à un bunker militaire, vu la disposition des principaux points. Liara réussit à trouver la commande déverrouillant les portes, et le fit.

Ce faisant, il s’écoula cinq secondes avant qu’une alarme ne rugisse, tonitruante, et que tous les systèmes lui échappent, tandis que la porte d’entrée du temple se verrouilla automatiquement. Liara sentit alors ses pouvoirs biotiques s’affoler, et comprit, avec effroi, qu’ils n’étaient pas les seuls dans ce temple.

Deux heures avant l’arrivée du Normandy, ce dernier reçut un message de détresse émanant du gouverneur, parlant d’une menace de mort s’abattant sur Eden Prime, décrivant des monstres inimaginables, la mort partout, évoquant le temple... Et la transmission fut coupée.

Eden Prime n’émettait alors plus aucun signe de vie.

Et, dans le temple, l’alimentation électrique fonctionnait sur les réserves, et les chercheurs purent entendre, rebondissant le long des murs, des hurlements particulièrement sinistres. En recherchant dans l’ordinateur, Liara réussit à obtenir le nom de cette ancienne espèce, et en fournit une traduction approximative.

Les Protoss.

Capacités

Étant une Asari, Liara dispose des capacités communes à toutes les Asari. Elle est une biotique, mais, par rapport à ses consœurs, Liara est une biotique extrêmement douée. Les biotiques sont des individus capables d’utiliser leurs ondes cérébrales pour distordre la réalité. Sur Terra, on les appellerait « magiciens ». Ses pouvoirs permettent à Liara d’utiliser la télékinésie, mais aussi de créer des boucliers de force pour se protéger des attaques, ou encore des singularités, qui sont des espèces de déchirures matérielles extrêmement efficaces.

Précisons également que, comme n’importe quelle Asari, l’acte sexuel n’est pas qu’une union physique, mais aussi psychique. Quand une Asari atteint l’orgasme, ceux qui sont liés à elle subissent une sorte de connexion psychique et mentale, l’esprit du partenaire fusionnant brièvement avec celle de l’Asari, pour une extase sexuelle qui est hors-du-commun.

Équipiers

La quête de Liara est une aventure longue et difficile, l'amenant à rencontrer des adversaires terrifiants à la puissance innommable. Cette dernière est par conséquent secondée d'individus, dont voici la liste des personnages principaux :

  • Commandant Jane Shepard. Le commandant Shepard est officiellement la supérieure de Liara, car cette dernière a intégré son équipage. Liara, qui ne s'était jamais vraiment intéressée aux Humains avant Shepard, tombe progressivement admirative de Shepard... Sur tous les plans ;
  • Capitaine Kyltharn. Adorant le fessier de Liara, Kyltharn est, avec Liara, le seul survivant du temple d'Eden Prime, et a décidé de rejoindre l'équipage de Shepard afin de se venger de ceux qui ont massacré son unité. Courageux et valeureux, Kyltharn a de lointaines origines asiatiques, et, comme beaucoup d'Humains, voue un profond respect à Shepard. Servir auprès d'elle est pour lui un grand honneur.



RPs

1°) Chapitre 1 - Awakening [Jane Shepard] [EN COURS]
2°) Terra Incognita [Bränwenne Rigelis] [EN COURS]
3°) Dark Shadow [Suzan Hope] [EN COURS]

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