Sujets

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L'Enfer / [FINI] Captive [Erika]

« le: mardi 18 avril 2017, 00:50:21 »

« Debout ! »

L’ordre, sec, fusa, et s’accompagna d’une décharge électrique noirâtre circulant sur le corps de la femme, et eut pour effet de la réveiller. Son corps se mit à remuer d’avant en arrière, faisant cliquer les chaînes qui la retenaient par les bras, et la suspendait au-dessus d’un puits terrifiant, un trou donnant tout droit sur une rivière de feu. Où était-elle ? Quel était cet endroit fait de soufre et de cliquètements, de hurlements et de murs aux briques rouges suintant du sang ? En réalité, il était bien difficile d’imaginer un endroit pire que celui dans lequel Erika se trouvait en ce moment.

Elle était à Drakengord, une forteresse infernale très particulière. Drakengord faisait en effet partie de ces forts-prisons dont le but était de recueillir les nouvelles âmes arrivant en Enfer, afin de les briser, de les torturer, et, à terme, de les transformer en démons. Régulièrement, des démons venaient y chercher leurs nouveaux soldats, afin de remplir leurs immenses Légions. Drakengord était un vaste fort-prison situé au-dessus de rivières volcaniques, tenant à la fois par le biais d’immenses piliers plantés dans le sol, mais aussi au plafond. En effet, Drakengord se situait, non pas à la surface invivable de l’Enfer, mais dans une immense caverne, et s’appuyait par le plafond pour ne pas tomber.

Tout en bas, donc, il y avait une plaine volcanique, faite de cendres et de rivières de feu. Erika était suspendue au-dessus de cet abîme infernal, dans une pièce aux murs lisses sans plancher. Si la chaîne lâchait, elle tomberait tout droit en contrebas. Toutefois, si elle regardait autour d’elle, elle pourrait également voir, en contrebas, des cages suspendues dans le vide, des gibets où des corps étaient en train de se dessécher, régulièrement attaqués par des harpies qui venaient les dévorer sur place.

« Tu te réveilles, jeune femme ? Bienvenue chez moi ! »

Ephemera ne savait pas grand-chose sur cette femme, si ce n’est qu’elle avait été surprise par le Magicien, à errer dans les plaines des Malterres de la Discorde, afin d’y installer une sorte de curieux dispositif magique. Les Malterres se situaient au-delà de l’Empire d’Ashnard, et les étrangers, comme on pouvait s’y attendre, n’étaient guère les bienvenus. Alors, quand cette femme était arrivée, les gardes l’avaient attaqué. Et elle s’était avérée être une véritable teigne, en tuant plusieurs, avant d’être finalement neutralisée.

Le Magicien l’avait envoyé ici, en chargeant Ephemera de la torturer, et d’en savoir plus sur elle. Qui était-elle ? Que voulait-elle ? Et quelle était l’étrange rune qu’elle portait avec elle ? Maintenant qu’Erika émergeait peu à peu, Ephemera, qui ignorait même son nom, se rapprocha.

Elle se tenait dans une ouverture faite dans le mur, sa silhouette noire, entourée de volutes de flammes noires, se rapprochant ensuite d’Erika. Sa main glissa sur sa joue, caressant brièvement sa peau, tandis qu’Ephemera donnait l’impression de voler, entourée d’ombres.

« Je suis Ephemera… Et toi ? »

2

Les bas fonds / La chasseresse et la chassée [Arillë]

« le: jeudi 05 septembre 2013, 20:37:07 »

MATTHEW

« Non, pitié, ne... Aaaaaaaaah !! »

Le hurlement du soldat mourut dans des geysers de sang quand sa tête sortit de son corps, avec une longue queue blanche et rouge derrière : un morceau de sa colonne vertébrale. Son sang explosa sur l’uniforme du sergent, qui glissa sur une flaque de sang, et s’affala sur le sol, incrédule, devant ce spectacle sinistre. Le sergent s’appelait Matthew, et n’avait rien de particulier, si ce n’est d’être un salaud. Cette description correspondait à peu près à la plupart des gardes travaillant dans les bas-fonds nexusiens. Matthew couvrait des activités de stupéfiants, étant payé, soit avec des pièces d’or trébuchantes, soit en nature, dans l’un des nombreux bordels des bas-fonds tenus par les criminels nexusiens. Capitale économique du monde, Nexus était aussi une importante plaque tournante du marché noir. Dans certaines maisons des bas-fonds, on pouvait avoir tout ce qu’on voulait, et le seul moyen rentable de faire son trou dans les bas-fonds était de s’acoquiner avec les gens influents, et d’éviter de trop se rapprocher d’une bande, afin de ne pas servir d’exemple pour une autre bande. Sur le long terme, Matthew avait compris comment ça marchait, et il pouvait honnêtement dire qu’il s’en sortait plutôt bien.

Mais il avait fallu que la petite pétasse de Susan Doyle se fasse attraper. Susan Doyle ? C’était la fille du tisserand, Doyle, un individu influent, un bourgeois. Ses robes étaient vendues à prix d’or, et il avait de bons amis au sein de la noblesse, allant jusqu’au Conseil de régence lui-même. Or, il était de notoriété publique que sa fille, Susan Doyle, était une droguée défoncée au fisstech. L’une des plus importantes activités de Matthew était de surveiller la santé de la fille Doyle. Comme il ne pouvait pas se déplacer en personne, elle était toujours suivie, soit par des Nexusiens, soit par les propres hommes de son dealer. Susan Doyle payait bien, et elle achetait en gros pour des soirées très festives dans certains quartiers huppés de Nexus. Malheureusement, elle, son dealer, et tous leurs hommes, avaient été massacrés par celui qu’on surnommait « Le Boucher Vampirique ». Le Boucher désignait un tueur en série particulièrement glauque, qui tuait sans aucune raison objective, laissant ses victimes en pièce, avec la particularité d’être totalement exsangues.

Le Boucher sévissait depuis plusieurs mois dans les rues de Nexus, restant dans les bas-fonds, frappant au hasard. Il avait commencé par une simple patrouille de gangsters, leur tombant dessus. On avait entendu des hurlements sinistres. Il avait également commis bon nombre de meurtres dans les égouts. Les différentes bandes régnant sur les bas-fonds s’étaient pendant un temps mutuellement accusés de commettre ces atrocités, et avaient décidé de traquer ensemble le Boucher. Le suspectant d’errer dans l’un des nombreuses cryptes des égouts, une grande battue avait été organisée. Cependant, les égouts de Nexus étaient dangereux. Hantés par des monstres, comme les noyeurs, ils étaient labyrinthiques et tortueux. Les différentes bandes avaient déployé en tout une cinquantaine d’hommes. Seulement cinq en étaient revenus, sans qu’il ne soit possible de déterminer si c’était les monstres qui les avaient tués, ou le Boucher. Un autre exploit du Boucher avait été de massacrer tout un tripot souterrain, provoquant la mort de quinze personnes, dans une scène de carnage particulièrement glauque. Sans tout le sang, les scènes de meurtre du Boucher étaient curieuses. Il y avait l’odeur, les corps déchiquetés, mais tout était propre. Les os arrachés étaient tous blancs, légèrement trempés, recouverts de la salive du monstre.

La garde nexusienne des bas-fonds n’était pas motivée pour combattre ce genre de choses, et la tête du Boucher avait été mise à prix... Jusqu’à ce que Doyle meure. La mort de la fille adorée de Doyle avait secoué ce dernier. La réalité était que Doyle avait une relation incestueuse avec sa fille, et qu’il était donc fortement mécontent de sa mort. Il avait exigé que la Garde mette les bouchées doubles, et ses amis avaient menacé les gens comme Matthew de s’activer, s’ils ne voulaient pas se retrouver dans les colonies nexusiennes éloignées, à surveiller les mines, et à combattre des putréfacteurs, des trolls, et des bandes d’Orcs. Parallèlement, la mise à prix du Boucher avait singulièrement augmenté, d’autant plus qu’elle était désormais gérée par l’État lui-même, attirant dès lors quantité de mercenaires.

Matthew avait suivi une piste sur une possible planque du Boucher. Il était venu avec six gardes, pour se faire attaquer par le monstre.

EPHEMERA

Ils la suppliaient... Elle n’arrivait pas à s’en lasser. La Dame des Ombres adorait, tout simplement, qu’on la supplie, qu’on se prosterne à ses pieds, en essayant désespérément de ne pas mourir. C’était ainsi qu’on voyait à quel point les humains étaient des larves placides acceptant si facilement le fait de mourir. Soit ils restaient silencieux en la bravant du regard, espérant sans doute que ceci l’empêcherait de les tuer, soit ils hurlaient, gémissaient, se lamentaient, et se pissaient dessus.

C’était précisément le cas de ce petit sergent, dont les pupilles dilatées dénotaient une affection au fisstech. Ils étaient tous laids, et elle n’avait aucun scrupule à les tuer, bien au contraire. Tout ceci l’excitait particulièrement, et ses lames avaient tranché dans le vif, les tuant, sans aucune chance pour eux d’en survivre. Dans l’ombre, Ephemera était invincible, se téléportant n’importe où pour frapper où bon lui semblait. Il ne restait plus qu’un survivant, qui pleurait en rampant, couvert du sang de ses amis. Lentement, Ephemera relâcha la tête pâle de l’homme qu’elle avait arraché de sa tête, et s’avança lentement, des volutes d’ombre tournoyant autour d’elle.

« Je... Je vous en prie, ne... Ne me tuez pas ! »

Ephemera pencha la tête sur le côté, et souleva sa jambe, l’abattant sur l’entre-jambes de l’homme.

« Penses-tu mériter de vivre, petit humain ? » glissa-t-elle alors, un sourire sardonique sur les lèvres.

Elle tendit sa main, se penchant, et l’homme put ainsi voir qu’Ephemera n’avait pas de yeux, seulement deux orbites noires. Elle le souleva à la gorge, le souleva. L’homme chercha à se débattre, la frappant avec ses genoux. Ridicule.

« Cet entrepôt minable n’est pas moi, j’avais juste eu envie de m’amuser avec quelques gardes. Rassure-toi, je ne vais pas te tuer... »

Elle le relâcha, et l’homme tomba sur le sol.

« Je vais faire en sorte que tu me supplies de te tuer. »

Ephemera restait face à lui, et, dans l’ombre, des tentacules jaillirent, le saisissant par les poignets et les chevilles, le soulevant. Les tentacules serrèrent alors, l’immobilisant, et la Dame des Ombres, avec un sourire goguenard, s’écarta, et déchira le bras d’un soldat mort, provoquant des bruits de déchirement sinistres. Elle lécha les plaies, puis approcha le moignon de l’homme.

« Tu veux goûter ? Ton subordonné avait un sang délicieux ! »

3

Les contrées du Chaos / Manipulation [Zhao Xun]

« le: vendredi 10 mai 2013, 11:26:29 »

« Ils prennent leur temps... nota l’homme, agacé.
 -  Patience, mon amour... » répliqua l’intéressée, de sa voix silencieuse, faite d’ombres.

Elle lui offrit un sinistre sourire, de ces sourires que seule la Dame des Ombres savait faire. Si elle était détendue, son amant, lui, ne l’était pas. Bras croisés, Falkenrath, qu’on surnommait « Le Tortureur », un puissant vampire, avait les bras croisés. Ils se tenaient dans les ruines du Château-Lagarde, un imposant bastion qui avait jadis été victime d’une cérémonie maléfique organisée par un groupe de sorcières. Elles avaient été capturées par les Inquisiteurs de l’Ordre, afin de finir sur un énorme bûcher. On les avait torturées et violées, mais, malheureusement pour eux, une sorcière n’avait pas été capturée par les soldats. Se transformant en chat noir, elle était entrée dans les sinistres oubliettes du Château-Lagarde, et avait libéré les siennes. Plutôt que de s’enfuir, les sorcières avaient décidé de se venger. Elles étaient ensemble, et avaient réalisé à plusieurs un sort magique particulièrement maléfique et sombre, qui avait libéré de sinistres forces sur ce château. Il y avait bel et bien eu un bûcher, mais il s’était répandu sur tout le village du château, brûlant l’église, les serfs, marquant ce château du sceau de l’infamie et de la malédiction.

C’était donc un endroit parfait pour une réunion entre Falkenrath et plusieurs alliés potentiels. Cet homme était l’un des membres influents d’un puissant clan vampirique terran, ayant surtout des influences à Ashnard. Et, comme beaucoup de clans, il était en guerre contre un autre clan, ce qui conduisait les vampires à rechercher des alliés. Ephemera savait ainsi reçu, à Drakengord, son bastion, la visite de Falkenrath, le Tortureur. Spécialisé dans la torture, notamment des êtres humains, il était devenu en une soirée l’amant d’Ephemera, les deux s’élançant dans une folle nuit de débauche, marquée par la souffrance et la dépravation. Falkenrath était un homme violent, irascible, et qui n’avait aucune confiance en Ephemera. A travers elle, il cherchait des soutiens plus puissants encore, et elle savait que, en réalité, Falkenrath avait été envoyée pour s’emparer de Drakengord, ce qui consistait à l’évincer.

*Cependant, ce n’est pas parce que c’est un bon amant que je peux lui permettre de voler ce qui, de droit, me revient.*

Falkenrath restait un vampire puissant, maîtrisant la magie. Elle ne pouvait pas se permettre de le supprimer par elle-même, et s’était donc rapprochée de lui, afin de mieux le trahir. A Terra, l’homme était un criminel, dont la tête était mise à prix. Falkenrath avait de l’ambition, et avait fait croire à Ephemera qu’il voulait d’elle pour diriger toute la baronnie à laquelle Drakengord était assujettie. Elle lui avait fait croire qu’elle était d’accord, mais, en réalité, c’était elle qui le piégeait. Cette réunion était fictive. Personne ne viendrait, si ce n’est les mercenaires qu’Ephemera avait indirectement contacté. Elle ne s’était pas déplacée en personne, mis avait des esclaves, des hommes de main, fidèles et loyaux, qui avaient été voir plusieurs guildes s’occupant des primes, afin de les avertir de la présence du Tortureur au Château-Lagarde ce soir-même.

Le vampire était nerveux. Les deux se tenaient dans ce qui avait été l’ancienne cour principale. Il ne restait plus que des murs sinistrés. Ephemera se glissa lentement dans son dos et caressa son épaule.

« Détends-moi, mon amour, je suis sûre que... »

Elle n’eut pas le temps d’achever sa phrase que Falkrenath se retourna subitement, l’attrapa à la gorge, et la plaqua fermement contre le mur, plantant ses yeux rouges dans les deux orbites sombres qui servaient de yeux à la Dame des Ombres.

« Si jamais j’apprends que tu m’as doublé, je peux t’assurer que tu le regretteras.
 -  Te... Te doubler ?! cracha Ephemera en essayant de retirer la main de l’homme. Ta paranoïa t’é... »

Elle se reçut une puissante gifle qui envoya dans tout son corps des frissons de douleur exquis.

« Je ne suis pas paranoïaque, foutue salope ! Mais je sais à qui j’ai affaire... Ce ne serait pas ta première trahison... »

Ni la dernière, estimait Ephemera, qui se garda bien de le dire. Falkenrath, et elle l’avait noté, aimait frapper les femmes. Il faisait partie de ces hommes qui n’aiment pas les femmes. Il la frappa encore dans le ventre, et elle se plia en deux, avant de se recevoir un coup de poing dans la tête, qui l’envoya s’étaler sur le sol. Le vampire était nerveux, cruel, sanguinaire, mais, pour être monté aussi haut dans un clan vampirique, il en devait pas être totalement idiot. Il avait du flairer le piège. Sa botte s’écrasa finalement sur la tête de la femme.

« Rappelle-toi bien que, si jamais tu me trahis, ce que tu subis en ce moment ne sera rien, en comparaison de ce que...
 -  J’ai très bien saisi... grogna la femme.
 -  Je n’ai pas terminé ! »

C’est qu’il commençait à devenir nerveux... L’homme s’écarta, et Ephemera, lentement, se redressa. Il avait frappé fort, suffisamment pour briser les os d’un humain... Mais les humains, par nature, étaient faibles. Ephemera, elle, avait juste été... Excitée. Les coups de Falkenrath avaient accru le désir de cette dernière de l’envoyer à Drakengord, afin de s’occuper de son corps, de le briser... Oh, elle en raffolait d’avance, même !

4

L'Enfer / Les geôles de l'Enfer [Slave Prime]

« le: dimanche 10 février 2013, 01:54:08 »

« Non, ne nettoyez pas... Ces murs sont tellement mieux ainsi. »

Les guerrières et servantes d’Ephemera, des ninjas sombres qui ne parlaient pas, ne contestèrent pas l’ordre de leur Maîtresse, et s’écartèrent silencieusement. Leurs talons claquaient sur le sol des cachots, et Ephemera caressa du bout des doigts la carcasse éclatée évoquant vaguement celle d’un ancien être humain. La Dame des Ombres se tenait dans l’une des salles de tortures de Drakengord, dans des geôles interminables, qui se trouvaient au-dessus de rivières volcaniques qu’on apercevait au loin, en contrebas. Sous Drakengord, il y avait une grotte colossale, abyssale, et des cages pendaient dans le vide, des esclaves ou des cadavres d’esclaves, desséchés par la faim, traînaient ici. Parfois, des harpies s'approchaient, afin de grignoter quelques morceaux. L’endroit était un lieu de souffrance perpétuelle, et Ephemera s’amusa à caresser les organes du corps, qui pendouillaient sur lui, quand ils n’étaient pas étalés sur le sol. Elle avait laissé deux de ses ninjas jouer avec lui, et elles avaient été plutôt performantes.

Ephemera lévitait légèrement au-dessus du sol, de l’ombre sous ses pieds. Elle rejoignit une autre salle de torture, observant le résultat de ses aiguilles sur le corps d’un homme. Elle avait essayé d’être originale ici, en détachant sa peau de son corps, tenant compte de l’élasticité de la peau, afin de la tendre le plus loin possible avant qu’elle ne se rompe. Il y avait ici et là quelques ratés, des traces de sang, mais, dans l’ensemble, le corps était bien maintenu, retenu par une série de pointes en acier et de ficelles, formant une toile tout autour de lui. La semi-vampire se rapprocha de lui, observant son corps à travers ses yeux inexistants. Elle pouvait sentir sa douleur. Il vivait toujours, et c’était tout ce dont elle avait besoin de savoir. L’une de ses mains vint sensuellement caresser la joue de l’homme, glissant sur sa peau tendue. Les gémissements et les sanglots qu’elle entendait étaient exquis. Il y avait un peu de tout ici : humains, démons... Il y avait tellement de gens à torturer en Enfer ! C’était d’autant plus gratifiant que l’Enfer ne perdait jamais en population, ceux qui mourant ressuscitant en Enfer, ailleurs. Il y avait donc toujours des gens à torturer, que ce soit par plaisir, ou pour devoir interroger les gens pour le compte des barons et autres seigneurs infernaux lui amenant des prisonniers.

La Reine des Ombres passait ses journées ici, dans les cachots, se déplaçant parmi les nombreux prisonniers, nourrissant ceux qu’elle voulait vraiment torturer, laissant les autres se nourrir entre eux, ou sur les animaux qui passaient par là, comme les rats, ou autres créatures peu attirantes. Ce qu’elle adorait surtout, c’était mettre ensemble plusieurs prisonniers, les laisser s’affamer mutuellement, jusqu’à ce qu’ils s’entretuent. Quand elle se rapprochait des cellules, et voyait ces individus en train de grogner entre eux, de dévorer un cadavre, elle ne pouvait s’empêcher d’être admirative. La faim... Une torture simple, mais tellement efficace. En tant que vampire, elle le savait mieux que quiconque. Quand la faim s’imposait en vous, on devenait capable de tout. Elle s’approcha d’une cellule commune, avec de nombreuses cellules, et frotta l’une de ses mains contre les barreaux des nombreuses cellules, jusqu’à s’arrêter devant une cellule comprenant quatre prisonniers en haillons, poussiéreux. Elle tourna la tête vers eux.

« Battez-vous. J’accorderai la liberté à celui qui aura survécu. Si vous refusez, je vous enfermerai dans mes vierges de fer. »

Les prisonniers ne tardèrent pas à obtempérer, utilisant des cailloux traînant dans les geôles pour se fracasser entre eux. Elle les observa silencieusement, et le dernier réussit à tuer l’autre en l’étranglant férocement, ses ongles pointus s’enfonçant dans sa peau. Ce faisant, il se releva, et Ephemera ouvrit la cage, alors que l’homme s’avança, boitant. Un sourire sur les lèvres, Ephemera caressa sa joue, avec une tendresse infinie.

« Mes félicitations, te voilà libre. »

Et disant cela, elle replia son bras, et enfonça dans le ventre de l’homme l’une de ses lames rétractables à ses poignets. La lame transperça l’homme de part en part, l’éventrant, alors qu’elle le leva. Elle voyait le visage de l’homme se tordre de douleur, tandis que son sang se mit à couler sur son corps. Elle déploya son autre lame, et trancha le corps rachitique en deux, au-dessus de la première lame, répandant le cadavre sur le sol. Un morceau de son corps roula dans une autre cellule. Sa main, visiblement. Elle offrirait de quoi manger aux autres prisonniers. Ephemera se retourna ensuite.

A Drakengord, c’était une journée normale. Le château était entouré de rivières volcaniques, de geysers. C’était une ambiance noirâtre, sombre, avec de hauts murs. On y entrait par d’énormes pont-levis décorés, à droite comme à gauche d’individus empalés, de cadavres pourrissants.

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Le coin du chalant / Danse avec les Ombres

« le: vendredi 08 février 2013, 21:11:11 »

Bonsoir.

Venant d'être validée, voici ma demande de RP. Comme le veut la coutume, j'y ai inclus quelques propositions de trames, mais la liste n'est, naturellement, pas exhaustive. Si vous désirez un autre RP, n'hésitez pas à vous proposer. A titre de préambule, sachez toutefois qu'Ephemera aime bien tout ce qui est douloureux. Le sexe sans douleur, pour elle, c'est comme un gâteau au chocolat sans le chocolat : ça en a la forme, l'apparence, mais on le jette à la poubelle dès la première part.

 - Trame 1. Vous êtes un individu vivant dans les "plans inférieurs" (Terra/Terre/Terreaufair). Pour votre malheur (ou pas), Ephemera a décidé de s'amuser avec vous. Elle vous rend donc visite, soit pour vous emmener chez elle, soit pour s'amuser sur place.

 - Trame 2. Vous êtes un individu puissant vivant en Enfer, donc un démon, normalement, ou affilié. Vous rentrez alors en contact avec Ephemera, ou cette dernière vient vers vous, afin de disposer de votre appui, ou pour bénéficier de l'aide de la vampire démoniaque.

 - Trame 3. Vous êtes à Drakengord, le château-prison d'Ephemera, prisonnier des geôles infernales. La Dame des Ombres vous accorde néanmoins son droit de grâce pour espérer sauver votre peau, mais encore faudra-t-il le mériter.

 - Trame 4. Vous avez une dent contre Ephemera, et vous apprenez que son point faible est la lumière vive. Vous réussissez alors à la piéger, et décidez de la faire souffrir, en la torturant. Vous devriez alors réaliser que la torture est bien loin de déplaire à la Dame des Ombres.

Des RPs axés sur le combat sont possibles, tout comme des RPs axés sur le sexe. Dans cette seconde catégorie, si vous ne l'avez pas encore compris, pensez à avoir les épaules solides, car Ephemera s'avère plutôt exigeante.

6

Prélude / La Dame des Ombres (Valiprimée !)

« le: vendredi 08 février 2013, 18:22:12 »

Nom : Ephemera
Surnom : La Dame des Ombres
Âge : Quelques siècles
Sexe : Femme
Race : Vampire-démon
Orientation sexuelle : Souffrance
Expérience sexuelle : Forte

Physique : Ephemera est une femme à la peau pâle, signe souvent caractéristique des vampires. Son corps est perpétuellement entouré de flammes d’ombres, des volutes sombres qui l’enveloppent, et qui sont l’illustration de son pouvoir, de son caractère démoniaque. Ephemera est une femme plutôt belle, pour autant qu’on aime ce qui est obscur. Elle a de longs cheveux noirs, et, surtout, une tenue qui est à son image : une tenue en cuir très BDSM, qui est typique du personnage. Néanmoins, la chose qui peut le plus surprendre chez elle vient clairement de ses yeux, puisqu’on dirait deux orbites vides. Ephemera a en effet perdu ses yeux, suite à une énucléation des plus douloureuses, et qui a laissé en elle un souvenir indélébile. Dès lors, ses ombres font office de yeux. Elle peut ainsi voir, mais de manière très différente du commun des mortels. Ses orbites vides sont indéniablement ce qu’on remarque le plus chez elle, et il arrive parfois que du sang noir s’en échappe, quand elle utilise trop sa « Vision d’Ombre ». Pour en savoir plus sur la vision très spéciale d’Ephemera, je vous invite à vous référer à la section « Pouvoirs », en fin de fiche.

Si vous voulez entendre la voix d'Ephemera, relativement particulière, vous pourrez en avoir un aperçu dans cette vidéo.

Caractère : Deux choses définissent Ephemera, ce qu’elle est, et ce qu’elle recherche :

• La douleur. Pour Ephemera, la douleur est une chose merveilleuse, car elle est la preuve qu’on vit. Celui qui ne souffre pas est donc, par extension, quelqu’un qui ne vit pas. Celui qui n’a jamais vraiment connu la douleur ne peut donc pas connaître toute l’importance que la vie procure. La douleur, Ephemera en a une solide expérience, tant physique que mentale. Elle en a développé un rapport masochiste avec la souffrance, aimant la ressentir de manière perpétuelle, ce qui l’amène parfois à s’enfoncer des pointes dans le corps, au niveau de la ceinture, afin de se délecter de cette souffrance exquise. Elle fait partie de ces gens qui pensent qu’on n’apprécie véritablement une chose que quand cette chose a disparu. On ne prend vraiment conscience de l’importance qu’il y a à être libre quand on a perdu cette dernière. Par comparaison, ce n’est qu’en souffrant qu’on peut pleinement apprécier la vie. La douleur est donc sacrée pour Ephemera, que ce soit son expérience, sa compréhension. Ceci en fait un très bon bourreau.
  
• L’ambition. Ephemera est une femme très ambitieuse, ce qui, dans un sens, est liée à ses goûts sadomasochistes. En souffrant, elle reconnaît l’importance de vivre, et, en reconnaissant l’importance de vivre, elle ne déduit qu’elle ne veut pas être soumise par qui que ce soit, afin de pouvoir jouir pleinement de sa liberté. Ceci l’amène à avoir un comportement terriblement égoïste, et à faire preuve d’un opportunisme qui l’amène à trahir n’importe qui, si la trahison lui permet d’obtenir une meilleure place sociale. Les mots sont du vent, pour elle, et elle applique chèrement ce principe à n’importe quelle situation. Si elle obéit à quelqu’un, c’est toujours dans l’expectative de réussir à le doubler.

Précisons enfin qu’Ephemera reste fondamentalement une vampire. Partant de là, elle est soumise aux mêmes besoins et aux mêmes plaisirs que tous les vampires, à savoir une attirance forte pour le sang.

Histoire : Ephemera est une vampire de pur-sang, ce qui revient à dire qu’elle est née vampire, un fait rare, et qui témoigne généralement d’une vampire appelée à devenir puissante. La Dame des Ombres a pourtant rejeté son héritage. Elle est la fille d’un vieux vampire, Kagan, mais a, pendant de nombreux siècles, rejeté cette appartenance. N’étant alors qu’une humaine parmi tant d’autres, elle errait sur Terre, essentiellement en Europe, et s’est éprise d’un homme, Severin. Leur romance était forte, et elle envisageait même de lui offrir l’étreinte, afin d’en faire deux amants. Ephemera portait alors un autre nom, sans intérêt, et tuait rarement les gens dont elle se nourrissait. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’à ce que son père décide de se rappeler à elle, et lui offre le choix : soit se contenter de sa vie misérable et perdre Severin, qu’il tuerait, soit la rejoindre, et abandonner Severin. Ephemera tenta bien de se défendre, mais son père était trop fort, et elle accepta de le rejoindre.

Elle fut formée dans une école vampirique secrète, en Asie. Son amour pour Severin était encore fort, et elle rêvait de le rejoindre. Kagan le savait, et jouait là-dessus pour développer sa haine, afin d’en faire l’une de ses plus efficaces filles, qui dirigerait les troupes asiatiques de Kagan, des soldats vampiriques extrêmement doués, qui utilisaient, pour se battre, une technique fondée sur la manipulation des Ombres, sur l’obscurité, et la souffrance. Ephemera devint très talentueuse dans ce domaine, mais pas encore assez, aux yeux de son père. Il voulait une guerrière qui soit particulièrement douée avec les Ombres, et décida donc de lui arracher les yeux, afin de développer sa Vision d’Ombre Ephemera perdit donc ses yeux, et fut dès lors appelée Ephemera, pour sa manie à se téléporter, et à n’être, dans les combats, qu’une espèce d’insaisissable courant d’air. Son amour pour Severin mourut progressivement, au fur et à mesure qu’elle continuait à œuvrer pour son père, accomplissant pour ce dernier quantité de missions, afin de prouver sa valeur. Il s’agissait généralement d’éliminer des rivaux vampiriques. Kagan était fort, mais, en tant que très vieux vampire, il ne supportait pas les rayons du soleil, et rêvait de recouvrir le ciel d’un nuage pourpre, écarlate, qui renforcerait les forces des vampires, et leur permettrait de renverser l’humanité. C’est à ce rêve que Kagan s’attela, tandis que sa fille envisageait secrètement de le tuer pour prendre sa place. A cette fin, elle s’allia avec des individus encore plus dangereux que Kagan : de puissants Princes infernaux. Des individus qui ne rêvaient que d’une chose : envoyer leurs légions sur Terre, et conquérir les plans intermédiaires, afin d’obtenir une base avancée qui leur permettrait de détruire les Cieux. Lors d’une de ses missions pour le compte de son père, Ephemera avait obtenu une orbe lui permettant de communiquer avec l’un de ces Princes : Caym.

Caym persuada Ephemera de renverser Kagan, en échange du soutien des démons. Elle accepta, mais son plan échoua, car Kagan fut vaincu, mais pas à cause d’elle. Ephemera se retrouva alors en Enfer, où elle fut torturée par Caym, en découvrant une autre forme de torture que celle de la douleur : celle de l’absence de douleur. Elle souffrit des absences du sang dans ses veines, elle souffrit de cette situation à mi-chemin entre la vie et la mort, et la douleur qu’elle ressentait lui apparaissait comme exutoire, libératrice, lui rappelant qu’elle vivait toujours. Elle réalisa que Caym ne cherchait pas à la punir, mais à lui offrir une place en Enfer. Elle prêta alors serment auprès d’un des barons de Caym, et devint la maîtresse de ce démon obèse et lent, Grossum.

Grossum était un démon stupide, qui passait son temps à manger, et qui avait plusieurs maîtresses, des démones usant de sa stupidité pour s’enrichir. Pendant un certain temps, Ephemera obéit à Grossum, torturant notamment les nombreux prisonniers qui croupissaient dans les geôles du château de Grossum, que ce soit pour son propre plaisir, ou parce qu’on le lui demandait. Elle parvint également à s’imposer auprès des autres maîtresses démoniaques, soit en les corrompant, soit en les tuant. Ce faisant, elle réussit à acquérir des soutiens pour son putsch, que ce soit les propres lieutenants de Grossum, fatigués de l’incompétence du baron, ou de Caym. Le Prince dirigeant cette baronnie lui expliqua que l’heure venait où les Enfers, enfin, se ligueraient pour écraser les Cieux, ce qu’ils avaient failli faire il y avait des millions d’années. Caym ne voulait pas de Grossum, car le baron était lent, faible, et incapable de diriger les Légions de sa baronnie. Comprenant le message, Ephemera se débarrassa de ce dernier. Grossum vaincu, elle put prendre sa place sans aucune difficulté, devenant ainsi une Baronne des Enfers, soumise à Caym.

Jusqu’à ce qu’elle trouve le moyen de s’en débarrasser...

La Baronnie d’Ephemera

Pour décrire rapidement cet endroit, la Baronnie d’Ephemera se compose d’un énorme château infernal, Dravengord, et de plaines où ses Légions résident. Son château est un ode à la douleur et à la souffrance. Les geôles sont surchargées de prisonniers, d’appareils de torture, et le château en lui-même n’est rien de plus qu’une immense prison. C’est un lieu sinistre, le chemin menant au château étant rempli de cadavres empalés ou crucifiés. De superbes bûchers, des potences, des cages, accueillent les visiteurs, ainsi que les têtes décapitées des nombreux prisonniers, le long des remparts de Dravengord. Des gargouilles immondes décorent les lieux, et on y entend souvent les hurlements d’agonie des prisonniers. Les quartiers personnels d’Ephemera comprennent également des cages, et ses nombreux servants, hommes ou femmes, sont tous des individus qui se plaisent à souffrir. Ephemera n’envisage jamais une partie de sexe sans son lot de souffrance.

Pouvoirs

 - Vision d’Ombre. Ce pouvoir permet à Ephemera de voir, même sans être dotée de yeux. Sa vision est très sombre, et elle se repère surtout à l’aide des vaisseaux sanguins des individus.  Cette vision est très polyvalente, et lui offre de nombreux avantages.

 - Sauts d’Ombre. Cette technique désigne la faculté d’Ephemera à se téléporter partout. Plus la zone est sombre, et plus cette téléportation est facile, car elle n’a besoin que d’une zone d’ombre pour le faire.

 - Assaut d’Ombre. Découlant directement de la technique précédent, Ephemera se bat en utilisant les Ombres. Elle se téléporte ainsi constamment quand elle se bat, et dispose de deux longues lames. L’un de ses coups préférés est de foncer droit devant elle en tournoyant avec ses lames, déchiquetant au passage ce qui s’interpose.

 - Régénération d’Ombre. Dans une zone d’obscurité absolue, Ephemera peut régénérer de ses nombreuses blessures.

 - Magie d’Ombre. Ayant aussi des capacités magiques, Ephemera peut, par exemple, envoyer des flammes d’Ombre, qui ont un effet assez corrosif. Ils attaquent la matière. Elle peut également manipuler l’Ombre pour créer des armes magiques, comme de longs fouets, des boucliers, ce genre de choses.

L’Ombre étant centrale pour elle, son principal point faible reste logiquement la lumière. Des lumières vives ne la tuent pas, mais l’affaiblissent, l’empêchant d’utiliser ses pouvoirs. Ephemera reste alors une guerrière aguerrie, mais ne peut plus utiliser la majorité de ses pouvoirs. Voilà pourquoi, quand elle cherche à tuer quelqu’un, elle essaie de l’envoyer dans une zone sombre.

RPs

1°) Les geôles de l'Enfer [Slave Prime] [ABANDONNÉ]
2°) Manipulation [Zhao Xun] [EN COURS]
3°) Lier les corps pour délier les langues [Saccharissa] [EN COURS]
4°) La chasseresse et la chassée [Arillë] [TERMINÉ]
5°) La loi de la jungle [La Reine Rouge] [ABANDONNÉ]
6°) "La femme est un mal, mais un mal nécessaire" [Haeldra] [EN COURS]
7°) Un psychologue et non pas des moindres [Tracy] [EN COURS]
8°) Un vrai film d'horreur [Erine] [EN COURS]
9°) Sang, douleur et perversion [Ayano Aishi] [EN COURS]
10°) Captive [Erika] [TERMINÉ]