Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Zorro Wolfen

Pages: [1] 2 3 ... 6
1
Trois siècles.
Deux siècles.
Un an.


Zorro avait d'abord vécu près de trois cents ans dans un monde qu'aujourd'hui encore il appelait "chez lui". Trois cents années d'aventures, de combats, de découvertes. D'amour aussi, en la personne d'une jeune femme qu'il avait rencontré alors qu'un souverain immortel exerçait sa domination sur le monde un qu'un groupe de rebelle s'était ligué contre lui.
Puis, alors que la victoire semblait proche, il avait été forcé de tout abandonner. Son monde, ses amis, son amour. Sans savoir comment, il s'était retrouvé dans un autre monde, nu, terriblement affaibli. Perdu.


Terra. Ainsi ce nommait ce nouveau monde. Une terre de magie, à la fois si semblable et si différente de son monde natal. Il lui avait fallut du temps pour se remettre du "voyage", pour apprendre la langue, les us, les coutumes. Mais l'aventure, et les emmerdes, avaient une nette tendance à poursuivre le mercenaire, et il s'était mis en route.
Pendant une vingtaine de décennies – il avait perdu le compte exact – il avait parcouru ce monde étranger jusqu'à ce qu'il lui devienne familier. Il avait exploré beaucoup de lieux merveilleux ou terribles, fait moults rencontres. Aimé aussi, à nouveau, même si le souvenir de Malya restait dans son esprit. Il avait aussi appris l'existence de portails reliant Terra avec d'autres univers. Une multitude d'univers. Dont, peut-être, le sien.
Et un jour, dans une montagne, il était tombé sur un de ces portails. Ou plutôt DANS un de ces portails. Il avait glissé, chuté, et avant de comprendre comment, il s'était retrouvé ailleurs, allongé dans une herbe fraîche et épaisse. Un lieu inconnu, avec une langue inconnue et une architecture, ou un mélange, comme il n'en avait encore jamais vu, malgré la diversité des lieux qu'il avait vu au cours de ses voyages.


Le cycle avait recommencé.
La Terre était un monde étrange, très différent de chez lui ou de Terra. Tout semblait vouloir aller beaucoup plus vite, trop vite même. Et surtout l'argent semblait régir absolument tout.
Certes, il avait déjà une place prépondérante dans les autres mondes, mais au moins le voyageur avait-il toujours eu la possibilité de survivre en chassant ou récoltant des plantes. Ici, cela semblait impossible, du moins à Seikusu, là il avait atterri.


Au cours de l'année écoulée, il avait enchaîné les petits boulots, grapillant ici et là de quoi subsister. Etranger dans une terre étrangère, les locaux peinaient à lui faire confiance de prime abord. Il les comprenait : le mercenaire dépassait d'une bonne tête la plupart des habitants de la ville, était plus large qu'eux, et les quelques personnes qu'il avait rencontré avec une carrure similaire à la sienne semblaient toutes faire partie de gangs et autres groupes de bandits – des "yakouza" s'il avait bien comprit.
Il avait cependant fini par rencontrer quelqu'un, une vieille femme reconnaissante qui l'avait accueilli chez elle, après qu'il l'ait débarrassée d'un groupe de jeunes délinquants. Ce n'était pas le grand luxe, mais au moins n'avait-il plus à se trouver un coin tranquille pour dormir ou à fuir les autorités locales !


Voilà où Zorro en était, à peu près un an après son arrivée. Ses boulots lui rapportaient de quoi vivoter sans avoir à dépendre d'Azumi "obachane" en permanence, et il parlait et lisait maintenant correctement japonais et anglais, même si sa prononciation avait encore des lacunes.
Il retournait régulièrement dans le parc où il était apparu. Du portail, il n'avait trouvé nulle trace, mais l'endroit lui plaisait, un petit coin de nature presque sauvage où les animaux pullulaient et gambadaient avec insouciance.


Il s'y trouvait d'ailleurs ce jour-là, profitant de l'air doux et du calme des lieux quand des éclats de voix lui parvinrent. Un peu plus loin, à proximité de la sortie du parc, deux jeunes femmes se disputaient. Ou plutôt l'une d'entre elle, une sombre beauté aux cheveux de jais, engueulait son parfait opposé, un ange au teint clair et la chevelure de neige.
De ce qu'il pouvait percevoir à cette distance, la première reprochait à la seconde d'avoir pris trop de risque et de ne pas être rentrée assez tôt. Un peu comme une grande sœur rouspétant auprès de sa frangine. Ou une mère contre sa fille indisciplinée.
La scène était plus amusante qu'autre chose et Zorro l'oublia bien vite, retournant à sa nouvelle vie.


Plusieurs jours, et même semaines passèrent, et le mercenaire commençait à s'ennuyer un peu. Chose paradoxale, lui qui se plaignait régulièrement de sa vie trop mouvementée et n'aspirait qu'à une petite maison entre forêt et lac où vivre en toute quiétude.
Mais pour quelqu'un qui avait passé son existence à se battre, la relative sécurité de Seikusu, si l'on excluait quelques tensions avec les gangs et mafias locales, manquait peut-être un peu trop de rebondissements. Et Zorro avait l'impression confuse que s'il n'agissait pas bientôt, l'aventure viendrait le trouver, et que la vieille Azumi risquait d'en pâtir.
Il s'était inscrit à un club de sport de combat, espérant chasser l'ennui et le mauvais présage. Un sport qu'il ne connaissait pas, du moins pas de nom, "boxing" ou "bokushingu", mais dont le premier cours n'aurait pas lieu avant encore quelques jours. Ce qui au final l'arrangeait ; il lui fallait maintenant trouver un travail un peu plus stable, pour payer l'abonnement en plus de ses dépenses habituelles. Puis il voulait remercier Azumi pour sa gentillesse, elle qui l'hébergeait depuis maintenant près de neuf mois.

Heureusement, la chance lui avait souri. De la manière la plus simple du monde. Une annonce dans le journal, annonçant qu'un groupe de musique, il en avait oublié le nom, MIRENA ou quelque chose du genre, recherchait de la main d'œuvre pour ses prochains concerts. Rien de compliqué en soit : porter et poser des caisses là où on lui demandait, aider les équipes à installer le matos en suivant des instructions … cela convenait parfaitement au mercenaire. D'autant que la paie, pour des tâches aussi simples, était tout à fait correcte, et que le contrat était pour plusieurs mois. Charge à lui d'être suffisamment efficace pour qu'ils veuillent le prolonger.


Il avait débuté le matin même, après avoir été rapidement présenté à l'équipe et surtout à son responsable. Du groupe de musique, il n'avait encore rencontré personne et avait tout juste découvert qu'il s'agissait d'un groupe de jeunes femmes au succès retentissant. Son ignorance avait rassuré les quelques membres de la sécurité : au moins n'était-il pas un fan en furie ayant réussi à s'infiltrer pour harceler les musiciennes !

Le travail avait commencé, simple comme prévu. Porter des caisses, soulever et déplacer des charges et éléments de la scène, nettoyer au besoin, brancher des câbles entre eux … Avec sa force et son endurance surnaturelles, Zorro effectuait le travail de quatre ou cinq personnes sans même s'en rendre compte. En revanche, à la pause de midi, ses collègues amusés purent constater que s'il bossait comme cinq, il mangeait aussi comme trois !
La pause passa, le travail reprit, plus calmement. Le plus gros des tâches du jour avaient été effectuées, et si l'aventurier n'y était pas étranger, les autres travailleurs avaient aussi fait leur part.
Chargé d'emmener un lourd projecteur sur la scène, un travail requérant généralement deux personnes, Zorro marchait dans un couloir, l'éclairage sur l'épaule, quand il aperçu une silhouette blanche un peu plus loin.
Petite, du moins comparée au mercenaire, elle semblait avoir des difficultés à atteindre un carton haut perché, dressée sur la pointe des pieds, son débardeur sombre remontant de plus en plus sur son dos dans ses efforts désespérés.


Amusé malgré lui, tâchant de le cacher, Zorro s'approcha d'elle de son habituel pas souple, sans faire d'effort de discrétion particulier, un sourire aimable aux lèvres.

- Besoin d'aide gente dame ?

Il n'avait pas attendu la réponse, ayant déjà posé son projecteur.
Recouvrant l'inconnue de son ombre, il s'empara sans difficulté du carton convoité et recula d'un pas avant d'en épousseter le couvercle et de lui tendre la boite, toujours le même sourire sur le visage, ses yeux verts brillants légèrement dans la pénombre de l'étroit couloir.

- Et voilà pour toi. Sale idée qu'ils ont eu de mettre des trucs hors de portée. Surtout sans escabeau à proximité !

Le ton se voulait convivial, léger, une plaisanterie entre collègue. Le mercenaire n'avait aucun moyen de savoir qu'il avait en face de lui une des artistes du groupe pour lequel il travaillait. Tout ce qu'il voyait, c'était une superbe jeune femme aux yeux de saphir et à la crinière plus pure que la sélénite, qui était confrontée à un problème de "taille".

- Zorro, pour te servir.

2
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: jeudi 31 octobre 2024, 17:18:38 »
*Regarde tout*... G4 ?

3
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: mercredi 30 octobre 2024, 21:17:47 »
Et si on regardait une vidéo en K7 ?

4
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: mardi 29 octobre 2024, 00:42:43 »
Oooh mais j'suis à la traîne moi !

L7 por favor !

5
Prélude / Re : Tous le monde porte un masque. Elias Voss
« le: samedi 26 octobre 2024, 23:11:01 »
Salut à toi, vile divinité malicieuse !


6
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: mercredi 23 octobre 2024, 22:32:43 »
Ahro, trop rapide ><

Bah moi je vais demander le A6, por favor

7
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: lundi 21 octobre 2024, 14:41:25 »
Allez, je vais tenter le B5. Et normalement j'ai bien vérifié qu'il ne soit pas déjà pris >.<

8
Events / Re : Qui veut gagner des bonbons ? [Halloween 2024]
« le: vendredi 18 octobre 2024, 00:43:59 »
Il est temps. De gagner. DES BONBONS !

J6 siouplé ! (avais pas vu le bonbon en J7 !)

9
Ville-Etat de Nexus / Re : Bienvenue à Loudpard, école de sorcellerie
« le: vendredi 02 août 2024, 04:38:49 »
- Bonjour belle demoiselle. Tu as bien dormi ?

Quand la nuunat parvint enfin à répondre, d'une voix aussi sèche que le plus aride des déserts, le sourire de Zorro s'élargit, presque moqueur, mais ne parvenant pas à dissimuler le soulagement que le mercenaire éprouvait à voir sa compagne enfin réveillée. Un soulagement qu'il n'avait de toute manière pas la moindre envie de cacher.
Elle le remercia, il lui répondit d'un simple signe de tête et d'un nouveau sourire avant de l'aider à se redresser un peu, constatant les difficultés bien normales qu'elle éprouvait à le faire seule puis de s'éloigner de quelques pas, en direction des restes du foyer de la veille, là où était entreposées leurs affaires respectives.
Occupé à chercher la gourde de l'herboriste, il ne la voit pas s'examiner elle-même pour constater son changement d'habit, et ne tourne la tête vers elle que lorsque survient sa remarque.

- J'espère pour toi que t'en as pas profité ! Putain …

A ce moment, leurs regards se croisent, celui du mercenaire voilé par un fond de contrariété plus que de colère, avant de se radoucir. Après tout, dans l'esprit de Yukka, cela ne devait pas faire plus de deux jours, trois peut-être, qu'ils se fréquentaient, et elle n'avait aucun moyen de savoir que l'hybride n'était pas homme à profiter de ce genre de situation, aussi désirable que puisse être sa patiente, et qu'au contraire il avait fait de son mieux pour préserver son intimité et sa pudeur. Même lorsqu'il avait dû changer des bandages ou lui faire faire un brin de toilette, histoire d'éviter les infections.
Avec un soupir, il secoua la tête, les yeux au ciel, puis revint vers la jeune femme pour lui tendre l'outre qu'il avait trouvé, remplie d'eau fraîche de la veille.

-Tu veux savoir ce qu'il s'est passé ? Pas de souci, mais bois un peu pendant que je te raconte. Ça t'évitera d'avoir l'impression d'avoir du verre pilé dans la gorge.

Il avait volontairement parlé d'un ton un peu brusque, non pas pour exprimer sa contrariété face aux accusations malvenues – même si Yukka pouvait potentiellement le croire – mais plutôt pour secouer un peu la guerrière et l'aider à reprendre ses esprits.
Assis dos à une parois de la grotte, assez loin de la nuunat pour ne pas la déranger, et pour éviter d'éventuels coups dans la glotte, il lui raconta les évènements des derniers jours : comment son éclat de magie avait mis fin au combat contre les bandits, comment trainant la nuunat dans un brancard de fortune, il avait trouvé ce refuge avant de la soigner. Il passa rapidement sur les quelques jours passés à la soigner, se contentant de lui signaler ce qu'il lui avait déjà dit lors de son inconscience, à savoir que personne n'était à leur recherche et que tout portait à croire qu'il n'y aurait plus d'esclavagistes dans le coin avant un moment.
Ce bref résumé ne dura pas plus d'une poignée de minutes, à peine assez pour que le soleil vienne éclairer l'endroit où était assis plutôt, occupé à plumer et vider sa chasse du jour.

- Sinon je suis heureux que tu sois éveillée. Déjà parce que je n'ai plus de souci à me faire pour ma patiente préférée, mais en plus ce soir ça va être repas de fête ! Fini le bouillon, vive le poulet rôti ! Même si ce n'est pas du poulet mais de la volaille …


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Le lendemain, Yukka et Zorro étaient de nouveaux en route. Le mercenaire avait longuement protesté, désirant que sa patiente prenne plus de temps pour se remettre de sa semaine de coma, mais Yukka s'était avérée aussi têtue qu'irascible, et il avait fini par céder. Tôt le matin, après une rapide collation prélevée sur les restes de la veille, ils avaient plié bagage, abandonnant derrière eux les couches de fortunes fabriquées par Zorro et un monceau de copeaux de bois et de petites figurines qu'il avait réalisé pour passer le temps. En revanche, ils emportaient avec eux les réserves de nourriture supplémentaire qu'il avait préparé en prévision de la route qui les attendait. Si aucun imprévu ne survenait, ils auraient de quoi tenir une fois dans les montagnes, là où le gibier et les plantes se feraient plus rares et la chasse plus aléatoire.

Ils marchèrent ainsi pendant une longue semaine, la forêt et sa douceur odeur laissant peu à peu place à un sol calcaire, lissé par le temps, la pluie et le vent, et finalement aux premiers granites et autres roches de la montagne. L'air se chargea de l'odeur piquante de la neige, le vent se fit plus frais, plus agressif aussi, et un soir, les premiers flocons firent leur apparition avant de se transformer en un blizzard constant balayant les crêtes effilées des montagnes.
Ils approchaient de leur but, mais n'étaient pas encore au bout de leurs peines.
Plus ils avançaient dans les massifs, plus les nuits devenaient froides. La neige, qui n'apparaissait que de manière sporadique, devint une constante, parfois si épaisse qu'elle entravait leur progression.
Dans ces moments-là la nuunat, pourtant à peine remise, faisait preuve d'une endurance qui forçait l'admiration de l'hybride. Lui-même, pourtant naturellement chaud de corps et résistant au froid, commençait à sérieusement regretter de ne pas avoir acheté d'habits plus chaud avant leur départ, mais Yukka, elle, ne paraissait pas plus dérangée que cela par la neige et le froid, comme si elle avait toujours vécu au milieu des montagnes. Peut-être était-ce le cas après tout …

Et finalement un jour, alors qu'une accalmie rendait le blizzard presque supportable, elle apparue enfin. Lenwë. Dressée fièrement au sommet d'une crête avec laquelle elle se fondait parfaitement, telle une apparition nait de la nature elle-même. Si Yukka ne lui avait pas signalé, Zorro aurait pu passer cent fois à côté sans la voir !

A l'intérieur des murs de pierres blanches, l'atmosphère était sensiblement plus chaleureuse. Alors que la nuunat guidait l'hybride à travers d'interminables couloirs ornés de tapisseries mystérieuses, celui-ci regardait partout, les yeux brillants. L'endroit était … magique ! Et il ne parlait des chandelles qui flottaient dans les airs en diffusant leur lueur dansante, ni des symboles qui scintillaient sur les tapisseries. Il ne parlait pas non plus du paysage qui se dessinait à travers les vitraux, à couper le souffle, ou des flèches couvertes d'une neige immaculée qui couronnait les tours et murs de l'école ; mais bel et bien des lieux eux-mêmes, qui sourdaient d'une douce énergie que le demi-elfe sentait courir sur sa peau comme une onde fraîche et chaleureuse en même temps. Et quand l'herboriste évoqua l'idée d'une visite des lieux, plus tard, il se contenta d'hocher la tête. Il lui tardait de découvrir cet incroyable château.

Alors que Zorro regardait de tout côté, ils parvinrent finalement devant une porte, au bout d'un couloir. Formant une clé de glace, Yukka la déverrouilla avant de pénétrer dans la pièce, le mercenaire à sa suite.
Là où le reste de Lenwë semblait baigner dans une blanche quiétude, la chambre de la nuunat était beaucoup plus chaotique. Partout, c'était explosions de couleurs, odeurs étourdissantes, plantes qui poussaient de toute part, flacons au contenu étrange. C'était étourdissant, c'était vivant, c'était … C'était Yukka.

Cette dernière pensée arracha un sourire à Zorro, qui le cacha en faisant mine de souffler dans ses mains, alors que Yukka lui présentait sa chambre.

-C'est pas l'grand luxe, mais voilà. S'tu veux, j'peux aller chercher de quoi grailler pendant que tu enlèves toute cette crasse accumulée. Et j't'assure que toi comme moi, on en a besoin. Ou si tu veux, on prend un bain et on repart ensemble chercher d'la bouffe. Ça t'fera un p'tit tour du proprio, en plus d'être l'occas' pour demander une chambre pour toi.

Suivant du regard l'endroit désigné par sa compagne de route, Zorro laissa se peindre sur son visage un large sourire, alors que ses yeux verts se mettaient à pétiller de malice.

-Prendre un bain ensemble ? Ça me va. Comme ça tu pourras me frotter le dos, en échange de la toilette que j'ai due te faire pendant ton inconscience !

Avant que Yukka ne puisse réagir, il avança d'un pas preste, à demi-courbé pour éviter un coup, pouffant de rire sans chercher à le cacher.
Très rapidement, il posa son sac à dos à côté des deux étagères qui menaient à la salle de bain et disparu dans la pièce, fermant la porte derrière lui sans la verrouiller. Sans même penser à le faire.

Adossé contre le mur, il se laissa à rire encore un peu, se mordillant les lèvres en imaginant l'expression sans doute furieuse de sa guide. Il ne regrettait absolument pas sa boutade. C'était de bonne guerre : depuis le début Yukka ne mâchait pas ses propos, et même si cela l'amusait bien plus qu'autre chose, sa provocation n'était que justice à ses yeux. Puis au pire quoi ? Elle allait le défenestrer dès qu'il sortirait de là ! Et encore, ce n'était pas dit ; il la voyait mal briser une vitre de cette école chère à son cœur juste pour ça.

L'hilarité passée, il se déshabilla. Malgré tout Yukka avait raison : lui comme elle portaient les traces de leurs voyages : crottés de sueur malgré la neige, de poussière, de fatigue. Et il fallait bien le reconnaître : ils puaient !
Exit les bottes, le pantalon, la chemise et l'armure, nu comme un vers Zorro pénétra dans un petit baquet surmonté d'un pommeau étrange. Il comprit rapidement le fonctionnement de la douche – il avait eu l'occasion d'en voir une fois dans son monde – mais il batailla un moment avant de comprendre comment régler eau chaude et froide, le premier jet, glacé, lui arrachant un cri de surprise d'une virilité extrême.

Quelques minutes plus tard, il était propre, le corps encore fumant de l'eau chaude et débarrassé du délicat fumet de la route. Et c'est à ce moment qu'il remarqua une chose toute simple mais pourtant essentielle. Que ce soit par habitude de la solitude ou dans sa précipitation pour échapper aux représailles, il avait oublié non seulement de prendre une serviette mais aussi de prendre des affaires de rechange !

- Mais quel idiot ! Ça m'apprendra ça tient … Bon … Quand faut y aller …

Ouvrant la porte de la salle d'eau, il passa la tête par l'ouverture, fouillant la pièce du regard.

- Ô grande et magnifique Yukka ? Petite question. Tu pourrais m'envoyer mon sac s'il-te-plaît ? Pas dans la figure ! J'ai oublié de prendre mes affaires de rechange. Ou au moins une serviette. Oui oui, je sais, je suis un abruti ! Mais actuellement je suis surtout un abruti nu et mouillé !

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Les alentours de la ville / Re : Quête sans fin - PV Zorro
« le: jeudi 16 novembre 2023, 00:01:50 »
La Terre en automne. Un parc, ou plutôt un jardin botanique que la saison avait paré de mille et une couleurs chatoyantes. Le rouge, l'orangé, le jaune des feuilles brunissantes se mêlaient au violet, au rose et aux centaines de nuances des fleurs et des autres plantes exposées en ce lieux.
Cet étalage de couleurs éclatantes, l'air doux du début de soirée, le silence environnant parvenaient presque à faire oublier la sombre demeure qui se dressait un peu plus loin, un manoir gothique, comme le château de quelque vampire ou sombre sorcier qui dressait son ombre menaçante au-dessus de ce petit havre de paix.

En dépit de la bâtisse menaçante, c'était un lieu où Zorro aurait aimé être, se détendre et profiter d'une agréable compagnie. Malheureusement, l'ex-mercenaire n'était pas là pour le plaisir. Et fait de compagnie, c'était justement son manque qui le poussait à se trouver ici. La compagnie de celle qu'il aimait et qui, depuis plusieurs jours, avait disparu alors qu'elle travaillait dans les alentours du sinistre manoir.

~~~~~~¤¤¤~~~~~~

Cela faisait maintenant plusieurs années que Zorro était sur Terre. Combien exactement, il n'aurait su le dire ; il ne s'était jamais donné la peine de tenir un compte exact. Il faut dire qu'il était arrivé à cet âge où quelques dizaines d'années en plus ou en moins n'étaient guère importantes.
Avant cela, il avait erré longtemps sur Terra, un autre monde relié à celui-ci par des portails et autres failles dans la trame de l'Univers. Dans la trame du Multivers.

En pratiquement 200 années, il avait parcouru l'ensemble des continents de Terra, vu les changements qu'ils avaient subi, participé à bien des combats entrecoupés de brefs instants de paix. Il aussi avait fait d'innombrables rencontres, bonnes ou mauvaises, vécu mille aventures, affronté bien des périples. Lui qui venait encore d'un autre monde, arrivé faible, nu, perdu, il s'était adapté. Et il avait appris à mieux maîtriser son pouvoir, ce pouvoir si particulier, qui semblait magique sans l'être véritablement et qui lui avait valu de se retrouver dans cet univers.
Il avait survécu puis vécu, avait connu des amitiés nombreuses et des relations, certaines profondes et sincères, d'autres plus éphémères. Mais curieusement, en 200 ans, il n'avait jamais connu l'amour comme il l'avait connu auparavant, dans son monde d'origine. C'était ici, sur Terre, qu'il l'avait rencontré.

Son passage sur Terre ne s'était pas fait sans heurt. Certes, cette fois, il n'était pas arrivé dévêtu, il avait conservé toute sa force. Mais la violence des sons, la violence des odeurs l'avaient à demi assommé. Groggy, il n'avait dû qu'à ses réflexes de ne pas se faire renverser par un camion alors qu'il traversait la rue en se tenant le crâne.

Plus tard, lorsqu'on l'avait interrogé sur l'accident, le malheureux chauffeur routier avait raconté une invraisemblable histoire sur un homme au milieu de la route qui l'avait poussé à rentrer dans une boutique de porcelaine. Avec son camion.

-J'vous jure, j'ai vu un type sur la route ! Il était habillé bizarrement, un peu comme ces gens bizarres qui s'habillent comme des elfes et se tapent dessus avec des épées en mousse. Sauf qu'on était en pleine ville, au petit matin. Et quand j'ai regardé dans mon rétro, avant de sortir au milieu des vases éclatés, il n'y avait personne. Comme si j'avais vu un fantôme !

L'histoire avait fait les choux gras de la presse locale et bien des années plus tard on utilisait encore l'expression "Entrer comme un camion hanté dans un magasin de porcelaine".

Zorro, de son côté, avait entreprit de faire ce qu'il savait le mieux faire : survivre. Les débuts avaient été très compliqués. Alors qu'en arrivant sur Terra il avait immédiatement compris la langue commune, à quelques mots près, sur Terre il n'en était rien. Il n'en comprit la raison que plus tard. En outre, les gens se méfiaient de lui : un homme plutôt grand, l'œil balafré, qui se baladait avec ce qui ressemblait à une armure, une épée dans le dos et deux pistolets d'aspect antique à la hanche. Au mieux, ils le prenaient pour un excentrique. Au pire pour une personne dangereuse, un fou psychopathe. Il avait plus d'une fois faillit se retrouver en prison.

Parfois, une personne semblait réussir à le comprendre, parlant une langue approximativement la même que la sienne. Parmi ces personnes, certaines acceptaient de l'aider, l'hébergeant le temps d'une soirée ou lui donnant de quoi se nourrir. D'autres l'embauchaient, essentiellement pour son physique et ses armes. Généralement Zorro quittait bien vite ces emplois-là, ne désirant nullement servir de gros bras ou d'exécuteur. Enfin, d'autres tentaient simplement de le détrousser, misant sur son visible égarement et souhaitant s'emparer de l'or qu'il montrait parfois pour essayer de s'acheter à manger. Ils en avaient à chaque fois payé le prix.

Plusieurs mois s'étaient ainsi écoulés, quand Zorro fit une rencontre qui allait changer sa vie.

Cela s'était passé dans un bar, un bar tout ce qu'il y a de plus classique aussi tard dans la soirée. Comme à son habitude, le mercenaire s'était installé à une table, dans un coin d'où il pouvait embrasser l'ensemble de la salle du regard. Plus loin, accoudée au comptoir, se trouvait une jeune femme aux cheveux bruns et aux surprenant yeux gris qui reflétait les lumières flashs des lieux. A côté d'elle se trouvait un homme à l'allure étrange, dérangeante aux yeux de l'hybride, bien qu'alors il n'aurait su expliquer exactement pourquoi. Penché sur la jeune femme, il lui parlait et tentait sans cesse de la toucher, malgré les refus de la demoiselle.

Alors Zorro, une fois de plus, s'était mêlé de ce qui ne le regardait pas. Une désagréable manie qui lui avait déjà valu plusieurs déconvenues, mais c'était plus fort que lui. Sans surprise, l'homme l'avait extrêmement mal pris et, en quittant le bar, ses yeux avaient eu un éclat rougeoyant. Plus surprenant avait était le regard de la femme, manifestement contrariée, pour ne pas dire furieuse de l'intervention. Zorro s'était excusé, ses mots restants sans réponse, et était parti.

Plus tard, au détour d'une ruelle, l'homme du bar lui était tombé dessus. Littéralement.
Un simple humain n'aurait jamais pu atteindre le demi-elfe, fort de décennies d'expérience et de son hybridation. Le coup qu'il reçu par surprise manqua de lui fendre le crâne, des griffes effilées lui transpercèrent la poitrine et une vive douleur lui déchira le cou alors qu'une étrange léthargie s'emparait de lui.

Dans le brouillard de son regard, il vit une silhouette qui se tenait derrière son agresseur. Et soudain celui-ci se fit beaucoup plus lourd sur son corps.
Quand sa vision revint, devint lui se trouvait d'immenses yeux gris.

- あなたは何者ですか  ?

Il avait secoué la tête. Encore ce langage étrange qu'il ne comprenait pas.
Elle avait recommencé, différemment.

- Qu'est-ce que tu es ?
- Je … Quoi ? Ce que, pas qui ?

Il avait hésité, arguant que la réponse était compliquée. Elle avait soupiré puis avait pointé du doigt le corps qui disparaissait lentement.

-Cet homme était un Ténébreux. Moi je les chasse, entre autres choses, pour ma guilde. Et toi, tu devrais être mort, dans le meilleur des cas. Alors oui. Qu'est-ce que, pas qui.

Finalement, le mercenaire lui avait expliqué. Tout expliqué, persuadé qu'elle ne le croirait pas. Elle l'avait cru. Et l'avait invité dans la guilde.

Dans les années qui suivirent, Zorro fut accepté et formé par la guilde, Urdd o'r Tywyll.
Mathilde, puisque tel était son nom, fut sa tutrice dans les premiers temps, lui apprenant les règles de la guilde, les règles de ce monde et l'art du combat contre les Ténébreux. Sur ce dernier point, il s'avéra vite que Zorro en savait bien plus qu'elle, et même bien plus que la plupart des vétérans de l'Ordre, ce qui lui permit de rapidement partir en missions d'abord avec Mathilde comme chaperon, puis comme partenaire et enfin, parfois puis de plus en plus souvent, seul.

A mesure qu'ils passaient du temps ensemble, dans les combats ou l'éducation, les périodes communes à tous ou leur temps privé, un sentiment commença à naitre au cœur des deux chasseurs. Un sentiment plus fort, plus profond que la reconnaissance, la confiance, l'amitié, ou même le simple désir.

Et après deux années à sentir ce sentiment gonfler, ils s'unirent, en dépit de la Guilde qui désapprouvait, sans interdire, ce genre de relation.
Une année passa encore. Suite à une explosion dans les manifestations des Ténébreux ou des gens affiliés, Zorro, comme Mathilde, étaient souvent envoyés en mission solo, parfois pendant plusieurs jours.

Même s'ils en comprenaient tout deux la nécessité et qu'elle avait comme point positif d'entretenir leur flamme, la situation pesait aux deux amants qui souffraient de l'éloignement.

Pour tenter de combler ce manque, Mathilde avait fabriqué un artefact, une bague, capable d'informer l'un de la santé de l'autre, en tout temps. Si la bague restait sans réaction, tout allait bien. Si elle pinçait, l'autre souffrait. Et si elle brillait, alors sa vie était en danger.
Et un soir, la bague de Zorro le pinça et brilla si fort qu'elle en aveugla le guerrier et le groupe de mages renégats qu'il affrontait.

Une heure plus tard, après avoir fini son travail et essayé en vain de joindre son amour, le téléporteur était de retour à la guilde, pourtant distante de plusieurs continents.

-Où est-elle !?

Il avait débarqué en trombe dans la salle de réunion. Sa fureur, sa peur étaient si grandes qu'il semblait émaner de lui une aura rouge sang et que ses yeux, habituellement vert, s'étaient teintés d'une lueur fauve.

-Répondez ! Où est-elle !?!

Quelques gardes présents tentèrent de l'arrêter, de le calmer. Ils n'eurent même pas le temps de le toucher. Ceux qui sortirent leurs armes en firent pour leurs frais, les os brisés. C'était la deuxième fois de sa vie qu'il était pris d'une telle rage et dans cet état, il semblait invincible.
Cinq minutes après son coup d'éclat, il était chez Mathilde et lui, paquetant quelques affaires après avoir envoyé chier la Guilde qui avait essayé de le retenir et de le dissuader d'aller seul sur le terrain.

Mathilde devait se charger d'un mage usant et abusant de sa magie. Elle était seule et, même si son anneau ne donnait plus de signes particuliers, il savait qu'elle était en danger. Blessée, sans doute prisonnière. Peut-être même … Non, il refusait d'y croire. Pas elle. Pas déjà…

~~~~~~¤¤¤~~~~~~

Un souffle de vent balaya sa crinière de cheveux sombre et ses joues mal rasées, ramenant Zorro à l'instant présent.

Cela faisait déjà quelques jours qu'il était dans cette ville. Il avait trouvé sans difficulté la demeure du sorcier - ce manoir gothique surmontant la ville était un véritable cliché de mage noir plein aux as – mais il s'était bien vite heurté à un problème. Que ce soit parce qu'il était parti trop vite ou parce que la Guilde elle-même n'en savait pas plus, mais le mercenaire ne savait absolument rien de son adversaire, si ce n'était qu'il s'agissait probablement d'un homme, un mage qui se livrait à diverses expérimentations et tentatives d'union de la magie et de la technologie terrienne. En bref, aucune information réellement utile.

Il avait alors commencé son enquête, remarquant rapidement le champ de force qui entourait le château et ses environs, et s'était débrouillé pour trouver un logement avec vu sur la bâtisse. Ledit logement, un meublé de deux pièces au sommet d'un immeuble qu'il louait à la semaine, se trouvait à plusieurs minutes de marche du repère du sorcier, mais cela n'était pas un problème pour le téléporteur.
Plus problématique était ce fameux champ de force, qu'il percevait comme une délimitation à l'odeur piquante, et qui allait sans doute l'empêcher de se rendre directement dans le manoir ou d'y transporter ses armes. Il allait devoir se contenter de sa dague runique et d'un petit pistolet, faciles à dissimuler, en délaissant son épée favorite, et y entrer à pieds. En outre, quand le lendemain il avait essayé de pénétrer à l'intérieur de la zone, il s'était senti étrangement faible. Il supposait que cela était dû à son hybridation, qui faisait de lui une créature magique, la zone annulant justement la magie, mais il n'en savait rien.

Il était retourné encore plusieurs fois sur les lieux dans les jours qui avaient suivi, repérant les différentes entrées, cherchant des points faibles dans le dôme anti-magie, notant les éventuels passages, plongeant pendant des heures dans les plans et cadastres de la ville pour finalement parvenir à une conclusion : seul, ses chances de ramener Mathilde étaient particulièrement faibles. Et même s'il avait demandé de l'aide à la Guilde, chose qu'il se refusait encore à faire, il savait que celle-ci n'interviendrait pas, du moins pas avant encore plusieurs semaines. Soit beaucoup trop de temps.

Le chasseur en était là de ses réflexions alors qu'il déambulait dans ce parc, lorsqu'une main vint s'abattre sur son bras.
Il avait entendu la personne arriver d'un pas déterminé, et elle n'avait pas insisté. Aussi Zorro s'était-il maitrisé, malgré ses nerfs à fleur de peau et son malaise dans cette foutue zone, et n'avait pas cherché à neutraliser instantanément l'inconnu. Ou plutôt l'inconnue.

Alors qu'elle reculait de quelques pas, il se retourna vivement, la détaillant rapidement avec, dans son regard d'émeraude, la même rage et la même douleur qu'il avait manifesté à la Guilde.
La jeune femme que venait de l'abordait semblait manifestement prête pour la guerre. Néanmoins, ce ne fut pas son équipement singulier et martial, ni ses yeux d'or sombre ou sa silhouette digne d'un Michel-Ange qui le frappa, mais bien les mots qu'elle venait de prononcer.

En un éclair il lui saisit fermement le poignet, brutalement même dans son état, et la traîna à demi derrière lui.

-Suis-moi.

Sa voix était dure, l'ordre absolu, lui qui normalement avait une voix plutôt douce et préférait suggérer plutôt qu'ordonner, et il marcha à grand pas jusqu'à un banc, ses forces revenant immédiatement après avoir franchi la zone "morte", et incita fortement la femme à s'assoir, lui-même ne faisant pas le moindre geste en ce sens, restant face à elle, bras croisés sur sa poitrine, prêt à se défendre au cas où et la dominant d'un bon vingt centimètres en dépit de la haute taille de l'inconnue.

-Donc tu crois que nous cherchons la même chose. Explique.

A nouveau ce ton vindicatif, qui cachait mal sa douleur et le chaos qui régnait dans sa tête et son cœur et ce regard froid, fixé sombrement sur son interlocutrice.

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Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: vendredi 27 octobre 2023, 22:52:19 »
M2 ! Et si j'ai pas de bonbon, j'en piquerais au Kiwi pas prêteur !

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Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: mercredi 25 octobre 2023, 23:26:13 »
K7 vidéo ! (Parce que K7 audio pour une image ...)

13
Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: samedi 21 octobre 2023, 13:41:34 »
Les choix se réduisent ! B7 ?

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Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: dimanche 15 octobre 2023, 20:42:42 »
Et pour moi ce sera le pas beau. Ou plutôt le i2 !

15
Events / Re : Jeu d'Halloween n°1, le Skoopictures
« le: samedi 14 octobre 2023, 22:44:01 »
Le D5 ! Le D5 !! LE D5 !!! <3

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