Bureau de la direction et infirmerie / Reportage à Mishima [Bellona Melbourne]
« le: dimanche 23 juillet 2017, 00:59:41 »C’est la réflexion que Myumi se faisait en relisant, une nouvelle fois, le courrier que Bellona, jeune adolescente qui faisait honneur à son prénom, lui avait adressé. Il faisait suite à un coup de téléphone du rédacteur-en-chef d’un petit journal local de Seikusu, qui souhaitait ouvrir une chronique particulière sur Mishima.
« Le conseil d’administration a accepté notre proposition.
- Oui, ma mère m’en a parlé...
- Vous comprenez, Mishima est fascinant. Le lycée fait partie des établissements publics ayant les plus forts taux de réussite du pays, et, paradoxalement, il y a tous ces scandales et ces procès qui...
- Je vous rappelle qu’aucun de ces procès n’a abouti à une condamnation, Monsieur. Ce n’est pas notre faute si notre politique tolérante et libérale se heurte à la sensibilité de quelques associations ultraconservatrices. »
Le rédacteur-en-chef continua à lui parler. Son idée était de parvenir à démystifier ce qui se passait à l’intérieur du lycée, d’interviewer les élèves, de savoir s’ils étaient heureux ici, s’ils s’épanouissaient, ainsi que de se renseigner sur le passé des professeurs et sur le fonctionnement interne du lycée. Quand on savait à quel point l’éducation scolaire était sacrée au Japon, c’était un projet audacieux, mais que le conseil d’administration avait approuvé. La mère de Myumi, qui siégeait au conseil, l’en avait averti, et avait dit que ce serait elle, la professeur référente de cette femme...
« C’est une occasion pour nous, en réalité...
- C’est surtout dangereux, Mère. Imagine que cette journaliste filme ce qui se passe vraiment, ça fournirait des preuves redoutables à nos adversaires.
- Crois-tu donc que je n’en suis pas consciente ? »
Elles étaient dans la grande villa de sa mère, le long de la côte. Erelda était riche et puissante, et elles discutaient sur sa terrasse. Allongée sur son transat, Erelda laissait une esclave lécher son sexe tout en expliquant à sa fille, également couchée sur un autre transat, avec un magnifique homme noir, chauve et musculeux, qui lui massait ses longues jambes, une magnifique érection donnant à Myumi un appétit croissant.
« J’y vois surtout une opportunité... La journaliste qu’ils vont nous envoyer ne demande qu’à bénéficier de tes talents, ma chérie. Avec un peu de eprsuasion, elle fera de magnifiques articles qui, loin de nous désavantager, constitueront des preuves pour dire que tout se passe bien dans notre charmant lycée.
- Je vois... C’est donc encore l’un de tes plans sournois visant à corrompre une jeune femme qui n’a rien demandé à personne ?
- Je croyais que ça te ferait plaisir... »
La main de Myumi masturbait la queue du grand Noir, qui semblait impatient de s’amuser avec elle dans la piscine. Et, en jeune femme dévouée et consciencieuse, Myumi se redressa alors. Elle portait un bikini noir, et tira sur la ficelle du bas en rentrant dans l’eau.
« Ai-je seulement prétendu le contraire ? »
Avant que Bellona ne commence, Myumi lui avait fixé un rendez-vous. Ce dernier était prévu après les cours, en fin d’après-midi, dans son bureau. Dehors, il faisait chaud, et elle avait installé un ventilateur dans un coin de la pièce, tout en retirant les boutons supérieurs de sa veste, dévoilant ainsi sa superbe poitrine. En faisant des recherches sur la journaliste, Erelda lui avait monté tout un dossier, qui se trouvait dans une chemise rose située au milieu de son bureau.
Elle raccrocha le téléphone, après une énième conversation avec le patron de la femme, et se tortilla sur place, en soupirant. Sous son bureau, il y avait l’un de ses élèves, un jeune soumis, qui la léchait avidement.
« Retiens ta langue, et sois discret, mon invitée arrive...
- B-Bien, Maîtresse... »
Le jeune lycéen, Kasuo, ne pourrait de toute manière pas aller bien loin, car il avait un collier autour du cou, relié à une châinette fixée au bureau. Myumi se redressa ensuite, remit sa minijupe en position, puis s’approcha de la porte, et l’ouvrit, avant de sourire en voyant Bellona derrière.
« Melbourne-san ? Je vous remercie de votre patience. Entrez, je vous prie. »
Elle était vraiment magnifique !
*Toi, ma chérie, tu n’as pas idée de ce qui t’attend, mais rassure-toi, tu vas passer un moment inoubliable...*