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Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 15 samedi 01 mai 2010, 14:58:56

       Niji ne fit aucun commentaire. Elle connaissait William depuis un bon moment maintenant et elle savait que la charité ne faisait pas partie de ses qualités. La secrétaire jaugea Iaso du regard, essayant de déceler un indice qui lui révèlerait pourquoi maitre Dolan avait ramassé une amnésique en robe de bal. Elle eut un froncement de sourcil presque imperceptible, puis un autre de ses sourires radieux vint illuminer son visage.

       -Vous avez de la chance. Monsieur Dolan n'en a pas l'air mais il est très gentil avec ceux ou celles qu'il estime, annonça-t-elle avec une certaine fierté.

       En effet, Dolan criait sur la plupart de ses employés sauf elle. Mais, il faut dire aussi qu'elle ne lui avait jamais donnée de raisons de le faire. Certaines mauvaise langues murmuraient à qui voulait l'entendre que c'était parce qu'elle lui offrait ses charmes mais ce n'était que des ragots. Dolan n'avait jamais essayé de lui faire des avances déplacées, ni de la séduire.
       Et pour cela, elle adorait William et fermait les yeux sur tout ce qui pourrait ternir son image et ce malgré la très mauvaise réputation de Dolan dans la ville.

       -Il va surement essayer de trouver quelqu'un qui vous connait ou qui pourra dire ce qui vous est arrivé, lui assura Niji tout en fouillant dans une armoire.

       Elle revint ensuite vers la demi-déesse avec un bol rempli de divers gâteaux apéritifs et un verre de jus d'orange. Après avoir déposé le tout sur la table basse devant Iaso, elle s'assit près d'elle et piqua une cacahuète. Niji lui glissa un sourire complice et goba l'arachide.

       -William est très gentil, il s'occupera bien de vous, assura-t-elle de nouveau.


       -Elle n'est absolument pas dangereuse donc je pense que cela ne sera pas nécessaire, assura William à l'homme de main qu'il avait au téléphone. Une simple cellule suffira mais prévoyez des attaches au cas où... … … Très bien. Je vous l'amène dans quelques minutes.

       L'avocat raccrocha le combiné du téléphone et prit une grande inspiration. C'était une chance que sa secrétaire lui ait donnée, en toute ignorance, un prétexte pour laisser Iaso un petit moment. Il lui fallait préparer le moment où il allait la capturer. Connaissant Saori, elle devait s'occuper à merveille de son hôte. Cette jeune femme était sociable et vive d'esprit, il ne lui manquait que le recul pour être véritablement brillante. Recul qui lui permettrait de juger quelqu'un objectivement, et pas seulement en fonction de tout ce qui ne concerne que sa petite personne. Ce "manque" faisait de Niji une employée et une secrétaire parfaite. Sa fidélité et son dévouement était sans failles. "On ne mords pas la main qui vous nourrit" comme dit le proverbe

       William s'apprêtait à sortir de son bureau pour retrouver les deux femmes mais il avisa que même la porte fermée, on entendait ce qui se disait de l'autre côté. Il n'était pas un voyeur de nature, ni un indiscret mais il réussit à se convaincre qu'il valait mieux rester écouter pendant quelques minutes. Par pur soucis de stratégie bien entendu.

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 16 samedi 01 mai 2010, 23:43:13

-Effectivement, Monsieur Dolan est quelqu'un de gentil, dès qu'il m'a trouvé, il m'a tout de suite proposé son aide.

Parfait, elle n'a vu que du feu à mon mensonge.

Iaso était contente, comme elle le pensait, William était quelqu'un de gentil, cette jeune femme n'arrêtait pas de le lui répéter et puis elle avait bien remarqué comment les gens saluer Dolan, pour avoir des salutations aussi enthousiastes, il fallait être quelqu'un de très apprécié.

Quand Niji lui apporta le bol remplis de gâteaux et le verre de jus d'orange, Iaso poussa un profond soupir, enfin elle allait pouvoir se restaurer. C'est donc avec un certain empressement qu'elle se mis à picoré les différents gâteaux qui se trouvaient dans ce bol. Iaso pris cependant le temps de bien les goutés, car il faut dire que pour elle, tous ces mets lui étaient inconnus.     

Pendant les longues minutes qui lui furent nécessaire pour finir sa dégustation, Iaso ne prononça aucune parole, cherchant à reconnaitre les ingrédients qui passaient par son palet. Enfin quand elle eu finie tous les gâteaux qui se trouvaient dans le bol, Iaso remercia chaleureusement Niji et se mit à sirotée son verre de jus d'orange.

Alors qu'elle venait de prendre une longue gorgée, Iaso se leva et se dirigea vers l'ordinateur qu'utilisait la secrétaire quant Iaso et Willian étaient rentrés dans la pièce. Cette étrange appareil attisait la curiosité de Iaso et cette dernière se demandait à quoi il pouvait bien servir.
Après quelques secondes qui durent faire passer Iaso pour une folle aux yeux de Niji Saori car la demi-déesse regardait l'ordinateur sous toutes les coutures. Iaso demanda :

-Cela risque de vous paraitre bizarre, mais je ne me souviens plus à quoi sert cet objet, pourriez-vous me rappeler quel est sa fonction et si cela vous est possible, me faire une démonstration.   

En posant cette question, Iaso se doutait bien qu'elle passerait pour quelqu'un de vraiment bizarre, mais la curiosité était vraiment trop forte.
La demi-déesse espérait donc que Niji passe autre la bizarrerie de sa question et lui montre à quoi servait cet appareil.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 17 dimanche 02 mai 2010, 13:55:55

       Niji observa Iaso avec une certaine appréhension. Elle n'aimait pas trop qu'on approche de son ordinateur. Certes, il s'agissait d'un ordinateur portable qui appartenait théoriquement à la société de Dolan mais elle l'avait quelque peu personnalisé ; par exemple, une photo de son fiancé s'étalait sur tout l'écran.
       L'inquiétude fut chassée par de l'étonnement lorsqu'elle vit que la jeune fille regardait l'ordinateur comme si c'était la première fois qu'elle en voyait un. Mais vu qu'il s'agissait d'une amnésique ce n'était pas si surprenant qu'elle ait oubliée ce genre de choses.

       Enfin, Iaso reporta son attention sur Niji qui continuait de l'observer comme on regarde une enfant s'amuser avec un jouet. Elle lui posa alors la question qui semblait lui bruler les lèvres : comment ca marche?

       Niji avait l'air de s'amuser comme une folle. Son éternel sourire radieux gravé sur son beau visage, elle se leva et passa rapidement une main sur son tailleur pour le défroisser.

       -Je comprends tout à fait, assura la secrétaire.

       Elle contourna son bureau pour s'asseoir sur son siège et invita Iaso à regarder sur l'écran. Saori ne savait pas vraiment par où commencer. L'ordinateur est un outil et elle ne s'est jamais demandée comment elle pourrait le définir.

       -C'est une machine logique, expliqua Niji. Elle fait des calculs très rapidement et traite des informations. - Elle fronça les sourcils en avisant que ce qu'elle disait ne devait pas être très clair -. En fait, c'est comme un humain qui n'aurait aucune initiative, qui ne peut pas apprendre de ses erreurs mais qui calcule des milliards de fois plus rapidement que moi.

       Elle illustra ses propos en montrant la rapidité de la calculette puis elle ouvrit toutes sortes d'applications. Elle expliqua qu'elle pouvait grâce à l'ordinateur, discuter avec toutes sortes de gens à travers le monde, créer des images, chercher des informations sur le net, écrire au clavier beaucoup plus rapidement qu'à la main.

       Lorsqu'elle eut fini de décrire la plupart des services que pouvait offrir un ordinateur, William franchit la porte à double battant et gratifia Iaso d'un sourire attendrit. Elle était si adorable. Son ignorance de ce monde lui donnait un air candide. Il regrettait presque d'avoir vu son pouvoir. Il n'aurait pas été obligé de la capturer et ils auraient partagé peut-être plus de choses. Mais ce n'est pas le cas. Le pouvoir de guérison le rendrait tout puissant.

       -J'ai encore beaucoup de choses à vous montrer Iaso, fit Dolan. Nous y allons?

Iaso

Dieu

Iaso était contente, la secrétaire se trouvait être compréhensive et c'est avec un empressement impressionnant qu'elle se mit à essayer d'expliquer à la demi-déesse le fonctionnement de l'ordinateur.

Au fur et à mesure des explications, Iaso se mit à sourire, de ce que disait mademoiselle Saori, la demi-déesse ne comprenait qu'une explication sur quatre, pourtant, elle voyait bien que Niji faisait de son mieux pour lui enseignait les possibilités de cette machine. Cependant, même si elle ne comprenait pas grand-chose, elle saisit l'essentiel, cette machine remplaçait des humains, elle remplaçait un mathématicien, un messager, un peintre et un érudit. Ce que Iaso ne comprenez pas, c'est comment cette machine faisait pour remplacer toutes ces personnes et surtout, comment cette machine fonctionnait.

Alors qu'elle allait demander à Niji si cette machine fonctionnait grâce à la magie, William fit son entrer dans la pièce et la demi-déesse décida de remettre sa question à plus tard. Quand Wiilliam lui dit qu'il avait encore beaucoup de choses à lui montrer, le sourire de Iaso s'élargir. En effet, la demi-déesse avait plein de questions à lui posait et comme lui était au courant de son état, elle n'aurait pas à faire attention à ce qu'elle demandait et pourrait parler librement. C'est donc avec un grand plaisir qu'elle répondit par l'affirmative à William et qu'elle remercia avec beaucoup d'entrain Niji pour son explication et pour les gâteaux qu'elle lui avait servie.

Enfin qu'en Iaso se retrouva seule avec William devant l'ascenseur, Iaso lui dit :

-Le monde a vraiment beaucoup changé, je ne m'en serais jamais sortie toute seule, vous êtes vraiment bien gentil de m'aider. Sans vous, je serais perdu William.
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William Dolan

E.S.P.er

       Décidément, il allait finir par se sentir coupable si elle continuait à avoir l'air si adorable. A vrai dire, il se sentait déjà coupable mais ça ne changeait pas grand chose au résultat final. Niji qui ne se doutait pas que c'était la dernière fois qu'elle voyait Iaso, lui dit au revoir avec de grands signes de la main et force sourires radieux.
       Lorsque Dolan vit que Iaso se dirigait vers l'ascenseur, il la retint gentiment.

       -Nous n'allons pas prend cet ascenseur, lui confia-t-il.

       Il l'a guida le long du couloir et arriva sur une sorte de cloison à demi-dissimulée. Elle n'était pas visible au premier coup d'œil mais nul besoin d'être Sherlock Holmes pour l'apercevoir. William composa un code sur un cadran et les portes d'un deuxième ascenseur s'ouvrirent. Il était identique au premier sauf qu'il n'y avait pas de boutons, seulement une serrure dans laquelle Dolan introduit une clé. L'ascenseur se mit en marche et descendit à toute vitesse, sans s'arrêter une seule fois.
       Les portes s'ouvrirent avec un bruit de ferraille sur une antichambre. Deux hommes en costume noir gardaient l'unique porte qui protégeait l'accès au sous-terrain, car même si Iaso ne pouvait pas le savoir, le couple était bien à plusieurs mètres sous la surface. Sans un mot, les gardes ouvrirent la porte et William avisa que trois de ses hommes de main l'attendaient.

       Le complexe ressemblait à un immense hangar au fond duquel une arche en pierre laissait filtrer la lumière du jour ; le portail. C'est par ce moyen que Dolan amenait ses esclaves sur terre, et c'est dans ce hangar qu'il les stockait avant de les distribuer à leur nouveaux maitres. On pouvait voir des cages vides devant l'arche, mais aussi des dizaines de cellules toutes scellées par des barreaux, collées aux murs du complexe. Cela ressemblait à un pénitencier et c'est là que Iaso allait séjourner.

       -C'est elle, annonça Dolan avec un signe de tête. Saisissez-la!

       Sans aucune hésitation. Les trois malabars se dirigèrent vers l'infortunée pour la mettre hors d'état de nuire.

Iaso

Dieu

Alors cette drôle de pièce qui sert à monter ou descendre s'appelle un ascenseur.

C'est avec une confiance absolue que Iaso suivie Dolan vers l'ascenseur semi-dissimulée. La demi-déesse observait chaque geste de Dolan, là encore, elle essayait de comprendre le fonctionnement de cet appareil qui lui paraissait presque d'origine divine. Contrairement au premier ascenseur, celui-ci ne s'arrêta pas une seule foi avant d'atteindre sa destination finale. Quand les portes s'ouvrirent, Iaso sortit précipitamment, elle avait hâte que William lui montre toutes les choses de ce monde.

C'est donc avec un grand sourire qu'elle lança un bonjour aux personnes de la pièce avant de voir dans quel genre d'endroit elle était tombé. A la vue justement de cet endroit, l'humeur de la demi-déesse s'assombrit d'un seul coup, en effet, les lieux se trouvait être une sorte de prison, les côtés droit et gauche de la pièce abritaient des cellules et au centre se trouvait des cages et derrière ces cages, donc au fond de la pièce, se trouvait une grande arche de pierre qui laissait apercevoir la lumière du jour.

Même si Iaso était resté une grande gamine, elle n'était pas idiote et elle compris en quelques secondes pourquoi William l'avait conduite ici. Ce dernier était intéressé par son pouvoir et voulait donc la capturer. L'ordre qu'il donna ensuite aux trois hommes qui se trouvaient dans la pièce finie par convaincre Iaso que William avait simulé la gentillesse. Son unique but depuis le début avait été de la capturer.

Alors que toute personne normale aurait tenté de fuir, Iaso se laissa attraper et mettre en cellule par l'un des malabar. La raison pour laquelle Iaso ne tenta pas de fuir était très simple, elle savait qu'elle n'avait aucune chance de rester libre, toutes les sorties étaient bouchées et elle ne se voyait pas mettre hors d'état de nuire six hommes, de plus, elle haïssait la violence et préférait encore se laisser capturer que frapper quelqu'un.

Une fois en cellule, la demi-déesse observa fixement celui qui avait orchestrés sa capture, elle se demandait exactement à quel moment il avait décidé de la capturer, est-ce dès qu'il l'avait vu ou plutôt quand elle lui avait parlé de son pouvoir. A force de réflexion, Iaso arriva à la conclusion que William avait joué la comédie depuis le début et qu'il avait dû la voir soigner le garçon car en réfléchissant, il n'avait pas vraiment eu l'air surpris quand elle lui avait révélé son identité.   

-Alors ,lança-t-elle à Dolan. J'imagine que tu comptes utiliser mon pouvoir pour t'enrichir ou une chose comme ça. Sache juste une chose, je ne soignerai aucune des personnes que tu me montreras, tout le monde à droit aux soins et il n'est pas juste que je soigne que les personnes qui seront en mesure de te payer.

Iaso n'ajouta rien d'autre, lui dire qu'il l'avait extrêmement déçu n'apporterait rien, de plus, Iaso se doutait bien que ça ne lui ferait ni chaux ni froid. Au vu du nombre de cellules et de cages, la demi-déesse avait compris que ce n'était pas la première fois que William emprisonnait une personne. 
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William Dolan

E.S.P.er

       William ne répondit pas. Il demanda à ses sbires d'attacher la jeune fille. L'un deux acquiesça et ficela les poignet de la jeune fille avec fermeté mais sans brutalité excessive, car il savait que son patron ne tolérait pas la violence gratuite. Une fois les poignets liés, il les fixa sur une boucle en fer qui dépassait du mur de la cellule. Lorsqu'il eut fini son office, Iaso était entravée, les bras au-dessus de sa tête. Le garde se retira en lançant un dernier regard à la demi-déesse, que Dolan ne vit pas. Un regard libidineux et plein de promesses.

       -Disposez, ordonna Dolan aux hommes qui disparurent aussitôt.

       William n'avait pas regardé Iaso depuis qu'il avait donné son premier ordre. Un masque d'impassibilité sur son visage, il entra dans la cellule et vint s'adosser sur le mur près de la jeune fille. Il était si proche qu'elle pouvait presque le toucher, voir le frapper. Mais elle n'en ferait rien, William le savait. Tout comme elle ne laisserait pas mourir quelqu'un juste devant elle, même s'il a payé pour sa vie.

       -Tu imagines bien, acquiesça enfin Dolan. Plusieurs choix s'offrent à moi. Je pourrais te vendre une fortune en tant qu'esclave mais il faudrait préalablement te briser. Je suppose que tu sais ce que ça veut dire. C'est plus facile qu'on ne croit de briser la volonté et la fierté de quelqu'un.

       William avait pensé à cette possibilité. Il savait comment faire. Il savait utiliser les faiblesses de l'esprit et le réduire à néant par la douleur mais il n'avait pas le cœur de faire ça à Iaso. Et ce même s'il refusait de se l'avouer. Pour lui il s'agissait juste d'une erreur stratégique.

       -Ou bien, je peux te conserver ici et t'obliger à soigner toutes la vermines qui aura assez d'argent pour s'offrir la grâce de ton toucher, continua Dolan avec une pointe d'humour.

       William se mit face à Iaso et prit son visage dans sa main. Il lui souleva le menton, l'obligeant à regarder les deux émeraudes glacées qui lui servaient d'orbites. Son pouce lui caressa la joue et vint finir sa course sur la pulpe de ses lèvres. Puis, satisfait, il la gratifia d'un sourire indéchiffrable.

       -J'ai toutefois une bonne nouvelle, déclara-t-il. J'ai choisi la deuxième option pour toi.

Iaso

Dieu

Quand William demanda à un de ses hommes de l'attacher, Iaso fut surprise, elle était déjà prisonnière, la cellule était suffisante, ce n'était pas la peine de la ficeler, elle ne se considérait pas suffisamment dangereuse pour mériter de telle mesure de sécurité. Cependant, elle se laissa entravé, n'opposant aucune résistance au garde qui lui lança un regard libidineux une fois son office terminé. Iaso n'accorda que l'indifférence à ce regard, c'était la meilleure chose à faire pour qu'il la laisse tranquille. De toute manière, s'il voulait vraiment faire ce qu'il voulait-elle, elle n'était pas à position de l'en empêcher.

Après que William est congédié ses hommes, ce dernier pénétra dans la cellule de la demi-déesse et se plaça à ces cotés. Il lui expliqua les possibilités qui s'offraient à lui, à savoir, soit la brisé puis la vendre au plus offrant, soit la gardé ici et l'obliger à soigner les gens qui pourront s'offrir ces soins. Iaso espérait qu'il choisisse la deuxième solution, elle avait déjà vu des esclaves rebelles se faire briser et elle ne voulait pas subir les mêmes horreurs que ces malheureuses.

Quant Dolan vient prendre le visage de la demi-déesse dans sa main et qu'il la força à regarder ses yeux. Iaso cru voir de la pitié dans le regard de William, même s'il voulait gagner de l'argent grâce à elle, il ne semblait pas près à tout pour la forcer à obéir. C'est toutefois avec un soupir de soulagement qu'elle tenta d'étouffer que Iaso accueillit la déclaration de William. Au moins, elle était sûre de ne pas trop souffrir.

Cependant, il restait un point à éclaircir et William semblait l'avoir oublié ou mis de coter, la demi-déesse lui avait dit qu'elle ne contait pas soigner les personnes qui lui présenterais et même si elle était une déesse de la guérison, rien ne la forçait à soigner une personne si elle n'en avait pas envie. Elle reprit donc la parole pour ré-avertir William:

-Je te l'ai dit, je soignerais aucune personne qui viendra se présenter à moi tant que je serais prisonnière, ne croit pas  que je buffle, je suis vraiment prête à laisser des gens mourir devant moi s'il le faut. Me garder prisonnière ici ne t'apportera rien, tu perds ton temps William.
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William Dolan

E.S.P.er

       L'expression de Dolan se fit plus froide. Il accueillit la déclaration de Iaso avec un silence glacial et lui jeta un regard implacable. Elle n'avait pas compris sa situation ou bien elle tentait de préserver les derniers vestiges de sa fierté. Quelques soient ses espoirs ou bien ses désirs, il fallait qu'elle comprenne qu'ils n'avaient plus d'importance dorénavant. L'unique volonté des esclaves de Dolan est de le servir.

       -Voyons Iaso, tu peux bien faire cela pour moi, fit-il d'un air enjoué. Il n'y a même pas cinq minutes, tu me trouvais très gentil. Ce que je suis d'ailleurs.

       Un sourire vint éclairer son visage et il entreprit de détacher les cordes qui entravait la jeune fille. Elle ne représentait décidément, aucune menace pour lui et c'est plus agréable comme ça. Dolan n'aimait beaucoup celles qui se débattent inutilement.

       -Je suis même prêt à t'accorder quelques privilèges si tu m'obéis, concéda-t-il en levant les yeux aux ciels, comme s'il lui octroyait une énorme faveur. Un repas, des vêtements, une cage plus grande, une nuit de moins en compagnie des gardes... et plein d'autres choses.

       Dolan bluffait. Il ne permettrait jamais qu'un de ses hommes la touche mais il savait par expérience que les femmes était terrorisées à l'idée d'être violer. Le juriste n'appréciait pas trop son rôle de grand méchant esclavagiste sans cœur mais ça fonctionne. C'est la dernière carte de Dolan, la dernière avant qu'il ne soit obligé de dresser cette adorable jeune fille. Il était très bon pour ça mais c'est uniquement parce qu'il n'en tire aucun plaisir. Quelques connaissances en psychologie, du self-control et on pouvait modeler une personne à sa guise grâce à cet outil merveilleux et indispensable qu'est la douleur.

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 24 vendredi 07 mai 2010, 01:24:16

Le petit éclat de pitié qu'Iaso avait aperçu dans le regard de William venait de disparaitre, a priori, la déclaration de la demi-déesse n'avait pas plut à son ravisseur et le regard de ce dernier affichait à présent qu'un air déterminer. Le jeu était fini et l'avocat abattait ces dernières cartes avant de passer aux choses sérieuses avec la jeune déesse.
Pendant que William était en train de la détacher, Iaso répondit d'un ton qui se voulait légèrement moqueur à la déclaration de l'avocat.

-C'est vrai, il y cinq minutes, je vous trouvais fort gentil Maitre Dolan, cependant, il y a cinq minutes, tu n'étais pas, pour moi, une personne qui voulait se servir de moi comme esclave. Et quand tu dis que tu es toujours gentil, j'imagine que nous n'avons pas les mêmes références quand au fait d'être gentil. Pour moi, retenir une personne contre son gré et l'enfermer dans une cage n'est pas gentil.
 
Même si Iaso affichait extérieurement un air de défi, intérieurement, elle tremblait de peur, le sous-entendu comme quoi elle servirait de distraction aux gardes ne lui avait pas échappé et après le regard plein de promesse que lui avait lancé l'homme qui l'avait attaché, Iaso se retrouvait terrifiée. La demi-déesse avait vu quels dégâts les viols pouvaient provoquer et si Iaso pouvait soigner les blessures physiques, elle ne pouvait pas réparer les blessures de l'esprit.
Ors, malgré toutes ces menaces et promesses, la semi-déesse ne voulait toujours pas coopérer. Comme son père, Iaso considérait que ces pouvoirs devaient être mis à la disposition de toutes personnes en ayant besoin, ils ne devaient pas être réservés qu'à quelques élus. 
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 25 dimanche 09 mai 2010, 15:57:48

       -Zetsu! Appela William à travers les barreaux de la cellule.

       Tandis qu'un bruit de pas répondit immédiatement à l'appel de William, ce dernier jaugea sa prisonnière du regard, comme s'il essayait de savoir combien de temps elle tiendrait sous la torture. Puis un homme noir avec une petite moustache apparut dans le couloir, face à la cellule.

       -Va dans la réserve et apporte moi l'Agiel, ordonna l'avocat sans prendre la peine de baisser le ton. N'y touche pas. Ramène-le dans sa boite.

       L'homme hocha simplement la tête et s'en alla. William sortit un petit canif de sa poche. Il sortit la lame avec calme, sans trahir ses émotions. Son arme à la main, il s'approcha de Iaso, la rabattant contre un mur.

       -Tu as raison, concéda-t-il. Je ne suis pas quelqu'un de gentil. Mais sache que je ne suis pas méchant non plus. Mes actions sont au-delà du bien et du mal. Elles sont simplement logiques.

       Le jeune homme tendit la main et posa la pointe de son couteau sur sa paume. Il exerça une légère pression jusqu'à ce que la pointe de la lame devienne rouge. Puis, sans perdre son expression indifférente, il rangea enfin son instrument dans sa poche. L'entaille n'était pas profonde, mais suffisante pour créer un petit filet de sang qui s'écoulait sur les doigts du blessé.

       -Je te laisse une dernière chance Iaso, fit-il d'un ton menaçant. Soigne ça – il tendit sa paume vers la demi-déesse -. Si tu refuses, nous commencerons la destruction de ton être. Et je te garantis que ça ne sera pas sans douleur. De plus, quoique tu décides, j'aurai ce que je veux. Prends la décision la plus logique mon amie.

       Iaso ne pouvait pas le soigner. C'était impossible. Le pouvoir de William l'empêchait d'être sensible à toute forme de magie, même la magie curative. C'est dommage, car Iaso aurait pu lui servir personnellement, mais le pouvoir de Dolan bien que passif, lui donnait de nombreux avantages qui palliaient à ce défaut.
       Comme on dit, c'est l'intention qui compte et si Iaso essayait de le soigner, il tiendrait parole. En effet, le juriste considérait que si elle soignait quelqu'un qui l'avait séquestré et réduit à l'esclavage, alors elle soignerait de pauvre bougres qui ont payés pour ça. Tout cela n'était qu'un test.

Iaso

Dieu

L'avocat ne plaisantait plus, il appela un de ces hommes pour lui demander un objet qu'Iaso ne connaissait pas, un Agiel. Au vu du regard que lui porta William, elle se douta bien vite que ce dernier devait être un objet de torture. Ainsi elle allait être torturé jusqu'à que son esprit abandonne la bataille et qu'enfin elle obéisse. D'ailleurs, la demi-déesse crut que la torture allait commencer immédiatement car William sortie un petit couteau de sa poche et bloqua la jeune femme contre un des murs de sa prison.
 
-Tu as raison, je ne suis pas quelqu'un de gentil. Mais sache que je ne suis pas méchant non plus. Mes actions sont au-delà du bien et du mal. Elles sont simplement logiques.

Voilà, une façon de pensée qui ne surprit pas Iaso, beaucoup des pires personnes sur terre ne se pensaient pas être méchants, certains pensaient même œuvrer pour le bien. Mais entendre dire que l'on été ni méchant ni gentil, mais simplement logique était une première pour la demi-déesse. C'est quand il planta la lame de son canif dans la paume de sa main qu'Iaso fut surprise, elle pensait qu'il allait la torturer avec cet objet, elle ne comprenait donc pas pourquoi il se blessait lui-même. L'explication vins bien vite, William lui laissait une dernière chance, soit elle le soignait et donc acceptait de se soumettre, soit il détruisait son esprit et elle se retrouverait à lui obéir.

Iaso mis du temps avant de lui répondre, comme William lui avait dit, quoiqu'elle décide, dans tous les cas, il en sortirait gagnant. La seule chose que pouvait faire la demi-déesse était : soit s'épargner des souffrances et capituler de suite, soit continuer à suivre son idée pour garder son honneur sauf et souffrir pour finir par obéir quand même. Iaso savait qu'elle ne supporterai pas longtemps la douleur, elle n'était pas une déesse et donc elle soufrait comme tout autres mortels. Le choix ne fut pas trop dur à prendre, il fut dicté par la logique, dans tous les cas, elle finirait par obéir alors autant s'épargner des souffrances inutiles.
 
Prenant la main de William pour la soigner, la demi-déesse eu cependant une autre idée, enfin une idée, disons qu'elle allait essayer de marchander avec l'avocat.

-Je veux bien t'obéir, cependant, en échange de mon obéissance, je veux plusieurs choses. En premier je veux qu'aucun mal ne me soit fait. Ensuite, je veux pouvoir aller librement là où je veux, je te jure que je ne tenterai pas de m'enfuir, tu peux me faire surveiller si tu veux. Je ne t'obéirais que sous ces conditions, si tu refuses, je te fais la promesse que tu ne ressortiras pas gagnant et que mon pouvoir t'échapperas complètement et définitivement.

Iaso n'avait pas encore commencé à guérir la main de William, elle attendait d'abord sa réponse, réponse qui allait décider de la suite des évènements.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

       William hésitait. Toutes les fibres de son être lui criait que la menace de Iaso n'était que du bluff. Malgré tout, il aurait accédé à ses requêtes si la dernière n'avait pas été aussi aberrante. Ne pas lui faire de mal, pourquoi pas. Mais la laisser en liberté, c'était hors de question.
       Des pas s'approchèrent de la cellule et sans rien répondre, William dégagea sa main et se tourna vers son gorille qui lui avait ramené ce qu'il avait demandé. L'avocat prit la petite boite à travers les barreaux et l'ouvrit. Ce qui était à l'intérieur n'avait rien d'impressionnant ; il s'agissait d'une tige en cuir rigide, longue de 10 cm. Dolan s'empara de l'instrument et rendit la boite.

       -Voici un Agiel, expliqua William en brandissant l'objet sous ses yeux. Il s'agit d'un artefact que j'ai "trouvé" sur terra. C'est un instrument de torture assez spécial en vérité car il procure autant de douleur à la victime qu'au bourreau... En théorie. Il est utilisé par une bande de folles qui sont élevées depuis toutes petites sous les tortures les plus infâmes. Ces femmes deviennent ensuite les tortionnaires plus douées qui aient existé, car elles ressentent et ont déjà ressentie tout ce qu'elles font à leur victime.

       Dolan ne prit pas la peine de lui en révéler plus. L'Agiel provoquait des douleurs insupportables par un simple contact. Il n'avait jamais ressenti les effets de l'instrument car c'était impossible mais les personnes qui avaient essayées de les décrire avaient toutes ressenties un mélange de brulure et d'électrocution. Sans parler des douleurs infligées par les blessures, car l'Agiel n'était pas seulement un objet de torture, il s'agissait aussi d'une arme. Il pouvait trancher, briser et tuer.

       William s'approcha de Iaso et la coinça de nouveau contre un mur. Il posa doucement l'Agiel sur son corsage et le vêtement se mit à roussir, sans pour autant prendre feu. Il fit glisser l'instrument jusqu'au niveau de son nombril en faisant attention de ne pas toucher la peau. La robe se déchira au passage de la tige en cuir comme si c'était un couteau chauffé au rouge. Sans explication, il poussa négligemment les pans de la robe qui tenaient encore sur ses épaules jusqu'à ce qu'ils pendent le long de ses hanches.

       -N'y vois rien de vicieux ma précieuse petite fleur, glissa-t-il avec un sourire. Mais je préfère voir ce que je fais. Tes conditions sont inacceptables et bientôt les seuls exigences que tu auras seront une caresse ou un mot gentil de ton cher maître.

       Sans douceur, il attrapa Iaso à la gorge pour qu'elle ne tombe pas et lui enfonça l'Agiel dans les côtes. Il poussa un peu plus et un craquement sourd se fit entendre lorsque la côte céda sous le pouvoir de l'artefact. Puis, il le retira.

       -Première épreuve ma douce : Soigne-toi!
« Modifié: jeudi 13 mai 2010, 16:44:49 par William Dolan »

Iaso

Dieu

[HRP : J'adore le petit clin d'œil à la série l'épée de vérité de Terry Goodking et désoler pour la longueur, manque d'inspiration]  :-[

Malheureusement pour la demi-déesse, William semblait ne pas accepter sa proposition car après avoir reçu la boite contenant l'Agiel par son homme de main, il se mit à lui expliquer sa fonction et où il l'avait trouvé. D'ailleurs quand il prononça le mot terra, Iaso cru qu'elle avait mal entendu, il avait dû dire terre pensait-elle. Par contre, une chose la surpris au plus au point, il disait que cet objet provoquait de la douleur au bourreau et à sa victime. Alors pourquoi l'utiliser, elle ne comprenait pas.
Quand William s'approcha d'elle, Iaso fut pris d'une terreur telle qu'elle se figea, attendant dans un mélange de peur et appréhension la suite des évènements. Elle ne réagit pas quand l'avocat découpa sa robe et qu'elle se retrouva nu devant lui, elle avait beaucoup trop peur. Par contre, la demi-déesse eu quand même un sursaut d'énergie lorsque Dolan lui saisit la gorge et tenta vainement de s'échapper, cependant, la douleur provoquait par l'instrument la terrassa. Des hurlements de douleurs sortirent de sa gorge et ces derniers redoublèrent d'intensités quand une de ces côtes céda.
Quand William retira son objet de torture, c'est un patin qui se trouvait entre ses mains. En effet, la demi-déesse n'avait encore jamais autant souffert et cette douleur était tellement forte pour elle qu'elle sombra dans l'inconscience.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
Fiche
Thème

William Dolan

E.S.P.er

[HRP]Une lectrice de Goodkind!! Félicitation, tu entres au panthéon des personnes à estimer  ;D[/HRP]

       Dolan avait eu la main lourde semble-t-il. Il réceptionna le corps inanimé de la jeune fille avant qu'elle ne tombe au sol. Puis, il la porta jusqu'au lit de fortune de la cellule et l'y déposa délicatement, comme une enfant qui se serait endormie après la lecture. William s'assit sur le bord du sommier et la regarda. Il avait perdu son air dur et impitoyable, car il n'était plus nécessaire. Tout ce qu'il faisait était calculé, il obéissait à des règles strictes qui ne faisait jamais intervenir les sentiments. Toute violence étaient superflue maintenant qu'elle s'était évanouie. C'était donc un Dolan beaucoup plus tendre et compréhensif qui caressait les cheveux de la demoiselle.

       Il contempla longuement la jeune fille. Ses traits doux et dépourvus de méchanceté, son corps frêle qui ne pouvait pas supporter l'horreur de l'Agiel plus de quelques secondes. Son utilisation se fera avec plus de parcimonie dorénavant. Cette fille était trop sensible à la douleur. Dire que Dolan avait prévu des jours entiers de dressage... Mais s'il fallait la réveiller à chaque fois, cela deviendrait vite ennuyeux. Heureusement, il y avait une autre solution. Le meilleur moyen de briser une femme est de s'approprier son corps. Même si ce procédé n'était pas le préféré de Dolan.

       Au bout d'un long moment, William brandit de nouveau l'Agiel et le posa brièvement entre les seins de Iaso. Juste assez pour la réveiller.

       -Soigne-toi, ordonna-t-il de nouveau. Que je puisse continuer.


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