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La zone industrielle / Re : Appelles-Moi {PV} (We're back)
« Dernier message par Mona Duval le Aujourd'hui à 21:28:05 »Sa respiration s’est-elle alourdie ? Est-ce moi qui ai envie de le croire ? La mienne en tout cas est courte. Je bois par à-coup, je regarde toujours l’écran sans le voir. J’ai toujours trouvé que c’était assez abrutissant comme média. Je me laisse transpercer par sa voix de basse. Je frissonne à chacun de ses mots, resserrant les bras autour de moi. Je me recroqueville à nouveau, gardant les pieds écartés. Toujours. Il l’a ordonné.
Des voix bourdonnent dans ma tête. Ça fourmille. Comme lorsque je suis dans mon bureau. J’essaie d’écrire, mais il y a mes collègues qui chahutent. Ils parlent sans cesse. J’ai envie qu’ils la ferment. Mais les voix cette fois, sont différentes. Elles sont comme autant de caresse à mes pensées. Est-ce que nos pensées peuvent jouir ? Mon sexe est brûlant et j’ai envie de me caresser, mais quand il me parle, j’écoute. Je ne fais rien d’autre qu’écouter.
« Tu fais beaucoup d’efforts pour ne pas gémir, je me trompe ? »
Deviné. Peut-être que je suis en train de devenir folle. Parano. Toute cette pression. Il ne peut rien me faire n’est-ce pas ? C’est un numéro jetable et je suis une fille jetable. Il m’aura oubliée dés que j’aurai raccroché. N’est-ce pas ? Un petit rigolo.
« Peut-être bien. »
Je gémis en sourdine, comme je l’ai appris à force de rencontrer mes amantes, mes amants, dans des endroits publiques. Ne pas se faire attraper. Le goût de l’interdit. Ce que je fais avec cet inconnu, c’est pire que le faire dans un lieu publique. Parce que je ne sais pas à quoi il ressemble. Mais lui ? Les images à l’écran ? Dans mon cerveau brouillé, je tente de trouver des réponses, mais j’en oublie la question sitôt qu’il se remet à parler tandis que je tangue. Que je me caresse. Que je bois.
« Un diable prendrait ce temps ? Se déplacer pour moi ? Pour une âme qui ne doit pas valoir grand-chose ? »
Mon ton est susurrant. Velouté. Je me fais charmeuse pour un serpent que je ne peux pas voir. Est-ce que le dos qui est apparu sur l’écran lui appartient ? Est-ce lui ? Une actrice qui me ressemble…peut-être que finalement, c’est juste un canular de mes collègues. D’autres écrivains où…alors pourquoi je n’arrive pas à le lui demander ?
J’embrasse le téléphone, le goût affreux. Il grogne de plaisir et murmure mon prénom. J’ai envie de faire des choses sales. Tout à coup, comme ça. Juste parce-qu’il a prononcé mon nom. Si c’est un rêve, je ne suis pas certaine d’avoir envie de me réveiller. Si c’est la réalité, je devrais réellement arrêter l’alcool. Je repousse la bouteille, bien assez soûle. Je la regarde vaciller sans tomber. Je fixe l’écran. Je ne sais pas quand je me suis installée sur la moquette, sa douceur sous mes cuisses.
« Préférerais-tu le goût de ma bouche ? De mon sexe ? »
« L’un après l’autre. Je ne sais pas dans quel ordre. Un peu des deux. »
Je retire mes doigts de mon intimité lubrifiée. Salive et cyprine. Je suis trempée sans avoir encore jouit. Ma culotte n’est plus qu’un morceau de tissu trempé et froid. Je tends la main pour prendre la petite bouteille de lubrifiant dans la commode et je reviens au téléphone, je reviens à l’écran. J’attends. Il m’a demandé si j’étais ivre. Je le suis trop pour le lui dire. Articuler me semble compliquer aussi je m’impose de ne faire que de courtes phrases. Je ne veux rien gâcher.
« Je ne comprends pas tout. »
J’ouvre la bouteille de lubrifiant, ma respiration devenant plus forte sous la concentration. Lorsque j’y parviens enfin, le téléphone laborieusement coincé entre mon oreille et mon épaule, je m’en mets partout sur les mains. Je ris doucement sans perdre une miette de ce qui se passe de l’autre côté du combiné.
« Mais j’aime ça. »
Mes pensées ne se bousculent pas. Elles ne pourront pas me plonger dans le désespoir comme ça arrive le soir, dans la solitude du salon. Cette maison est trop grande pour une fille seule. Un homme me l’avait dit un jour. Je ne suis pas seule. Les voix caressent toujours mes pensées. Je gémis parfois doucement au téléphone. Je ne veux pas précipiter les choses. Je suis bruyante normalement.
Je suis hypnotisée par l’écran. Je vois le colosse. Il malmène Mona. Il me donne envie d’y être. J’ai chaud. Je me caresse en rythme avec ce que mes yeux voient. Lorsque ses doigts s’enfoncent dans la bouche de Mona, je glisse les miens dans la mienne. Le lubrifiant s’est mêlé à ma saveur. Sucrée. Un amant m’a surnommée Miel un jour. C’était quand ?
« Vous êtes un tordu… »
C’est un feulement tandis que mes gémissements se font plus forts. Personne ne m’entendra là où je vis. Personne sauf lui. Le bel homme sur l’écran. Il n’est plus un inconnu sans visage. C’est un maître qui me fait oublier l’orgasme tant attendu. Je m’approche de l’écran, à quatre pattes et pose ma main sur le corps de l’homme. Plus le mien. Ma seconde main suit, je me sens folle. Ivre. Excitée.
Je ne l’écoute plus. Je reste face à l’écran, à quatre patte sur la moquette. Une chienne dans un salon. Je m’accroche au bord du meuble télé. Je n’ai pas vu si j’ai mis ou non le haut-parleur en posant le téléphone. Mais est-ce important ? Comme si au fond, je sais qu’il m’entendra de toute façon. Et que moi aussi…je l’entendrai.
Je deviens sensible au moindre bruit de l’autre côté du combiné. C’est étrange. J’entends mieux que lorsque j’avais l’appareil rivé à l’oreille. Les vapeurs d’alcool évaporent rapidement les questions et je laisse le plaisir m’envahir. Ma main libre est maintenant sous le tissu de ma culotte. Je me caresse sans plus de gêne, offrant à mon maître mes chants lascifs. Je me cambre comme si c’était moi à l’écran, mes ongles crissant sur le meuble. J’entends et sens son souffle. J’ai chaud.
« Helel »
Je gémis, me caressant sans parvenir à jouir. Je l’atteins presque, puis il s’enfui. Alors je soupire, m’accroche au meuble et continue, sans réussir à saisir tous les mots d’Helel. Car c’est ainsi qu’il se nomme.
« Comme si vous…pouviez contrôler ça… »
Ma main à quitté le meuble télé. Les ongles enfoncés dans la moquette, j’ai le visage contre et je crie de plaisir dans la peluche crème. Mon bras me fait presque mal et tout en retirant des doigts poisseux d’entre mes cuisses, je me redresse et attrape le téléphone, m’entendant dire sans l’avoir réellement pensé, vais-je seulement m’en souvenir demain…
« Je vous jure… » J’étais essoufflée. « Allégeance… » Mon clitoris est gorgé de sang et il m’appelle. Comme toutes ces voix qui me disent que je fais le bon choix en m’offrant à un parfait inconnu. « Helel. » De mes lèvres, son prénom ressemble à quelque supplique obscène. « Je vous offre mon âme. Mon corps. Mes biens. » J’ai la tête qui tourne, agenouillée comme une nonne devant l’autel. « Jamais je ne refuserai un ordre de votre part. Je me soumets. En mon âme et conscience. » Pompeux. L'ivresse me rend pompeuse.
D’où ça sort tout ça ?
Ce n’est pas ma voix…
Celles dans ma tête se sont tues. Je reprends le téléphone, moins essoufflée. J’attends. Mes doigts sont pleins de lubrifiant et je caresse mes seins, jouant avec mes tétons que je fais glisser contre mes paumes. J’ai envie de me les faire percer. J’ai soif. Je gémis dans le téléphone, le prénom de celui que je dois appeler maître. Ce jeu prend une tournure des plus intéressante.
Des voix bourdonnent dans ma tête. Ça fourmille. Comme lorsque je suis dans mon bureau. J’essaie d’écrire, mais il y a mes collègues qui chahutent. Ils parlent sans cesse. J’ai envie qu’ils la ferment. Mais les voix cette fois, sont différentes. Elles sont comme autant de caresse à mes pensées. Est-ce que nos pensées peuvent jouir ? Mon sexe est brûlant et j’ai envie de me caresser, mais quand il me parle, j’écoute. Je ne fais rien d’autre qu’écouter.
« Tu fais beaucoup d’efforts pour ne pas gémir, je me trompe ? »
Deviné. Peut-être que je suis en train de devenir folle. Parano. Toute cette pression. Il ne peut rien me faire n’est-ce pas ? C’est un numéro jetable et je suis une fille jetable. Il m’aura oubliée dés que j’aurai raccroché. N’est-ce pas ? Un petit rigolo.
« Peut-être bien. »
Je gémis en sourdine, comme je l’ai appris à force de rencontrer mes amantes, mes amants, dans des endroits publiques. Ne pas se faire attraper. Le goût de l’interdit. Ce que je fais avec cet inconnu, c’est pire que le faire dans un lieu publique. Parce que je ne sais pas à quoi il ressemble. Mais lui ? Les images à l’écran ? Dans mon cerveau brouillé, je tente de trouver des réponses, mais j’en oublie la question sitôt qu’il se remet à parler tandis que je tangue. Que je me caresse. Que je bois.
« Un diable prendrait ce temps ? Se déplacer pour moi ? Pour une âme qui ne doit pas valoir grand-chose ? »
Mon ton est susurrant. Velouté. Je me fais charmeuse pour un serpent que je ne peux pas voir. Est-ce que le dos qui est apparu sur l’écran lui appartient ? Est-ce lui ? Une actrice qui me ressemble…peut-être que finalement, c’est juste un canular de mes collègues. D’autres écrivains où…alors pourquoi je n’arrive pas à le lui demander ?
J’embrasse le téléphone, le goût affreux. Il grogne de plaisir et murmure mon prénom. J’ai envie de faire des choses sales. Tout à coup, comme ça. Juste parce-qu’il a prononcé mon nom. Si c’est un rêve, je ne suis pas certaine d’avoir envie de me réveiller. Si c’est la réalité, je devrais réellement arrêter l’alcool. Je repousse la bouteille, bien assez soûle. Je la regarde vaciller sans tomber. Je fixe l’écran. Je ne sais pas quand je me suis installée sur la moquette, sa douceur sous mes cuisses.
« Préférerais-tu le goût de ma bouche ? De mon sexe ? »
« L’un après l’autre. Je ne sais pas dans quel ordre. Un peu des deux. »
Je retire mes doigts de mon intimité lubrifiée. Salive et cyprine. Je suis trempée sans avoir encore jouit. Ma culotte n’est plus qu’un morceau de tissu trempé et froid. Je tends la main pour prendre la petite bouteille de lubrifiant dans la commode et je reviens au téléphone, je reviens à l’écran. J’attends. Il m’a demandé si j’étais ivre. Je le suis trop pour le lui dire. Articuler me semble compliquer aussi je m’impose de ne faire que de courtes phrases. Je ne veux rien gâcher.
« Je ne comprends pas tout. »
J’ouvre la bouteille de lubrifiant, ma respiration devenant plus forte sous la concentration. Lorsque j’y parviens enfin, le téléphone laborieusement coincé entre mon oreille et mon épaule, je m’en mets partout sur les mains. Je ris doucement sans perdre une miette de ce qui se passe de l’autre côté du combiné.
« Mais j’aime ça. »
Mes pensées ne se bousculent pas. Elles ne pourront pas me plonger dans le désespoir comme ça arrive le soir, dans la solitude du salon. Cette maison est trop grande pour une fille seule. Un homme me l’avait dit un jour. Je ne suis pas seule. Les voix caressent toujours mes pensées. Je gémis parfois doucement au téléphone. Je ne veux pas précipiter les choses. Je suis bruyante normalement.
Je suis hypnotisée par l’écran. Je vois le colosse. Il malmène Mona. Il me donne envie d’y être. J’ai chaud. Je me caresse en rythme avec ce que mes yeux voient. Lorsque ses doigts s’enfoncent dans la bouche de Mona, je glisse les miens dans la mienne. Le lubrifiant s’est mêlé à ma saveur. Sucrée. Un amant m’a surnommée Miel un jour. C’était quand ?
« Vous êtes un tordu… »
C’est un feulement tandis que mes gémissements se font plus forts. Personne ne m’entendra là où je vis. Personne sauf lui. Le bel homme sur l’écran. Il n’est plus un inconnu sans visage. C’est un maître qui me fait oublier l’orgasme tant attendu. Je m’approche de l’écran, à quatre pattes et pose ma main sur le corps de l’homme. Plus le mien. Ma seconde main suit, je me sens folle. Ivre. Excitée.
Je ne l’écoute plus. Je reste face à l’écran, à quatre patte sur la moquette. Une chienne dans un salon. Je m’accroche au bord du meuble télé. Je n’ai pas vu si j’ai mis ou non le haut-parleur en posant le téléphone. Mais est-ce important ? Comme si au fond, je sais qu’il m’entendra de toute façon. Et que moi aussi…je l’entendrai.
Je deviens sensible au moindre bruit de l’autre côté du combiné. C’est étrange. J’entends mieux que lorsque j’avais l’appareil rivé à l’oreille. Les vapeurs d’alcool évaporent rapidement les questions et je laisse le plaisir m’envahir. Ma main libre est maintenant sous le tissu de ma culotte. Je me caresse sans plus de gêne, offrant à mon maître mes chants lascifs. Je me cambre comme si c’était moi à l’écran, mes ongles crissant sur le meuble. J’entends et sens son souffle. J’ai chaud.
« Helel »
Je gémis, me caressant sans parvenir à jouir. Je l’atteins presque, puis il s’enfui. Alors je soupire, m’accroche au meuble et continue, sans réussir à saisir tous les mots d’Helel. Car c’est ainsi qu’il se nomme.
« Comme si vous…pouviez contrôler ça… »
Ma main à quitté le meuble télé. Les ongles enfoncés dans la moquette, j’ai le visage contre et je crie de plaisir dans la peluche crème. Mon bras me fait presque mal et tout en retirant des doigts poisseux d’entre mes cuisses, je me redresse et attrape le téléphone, m’entendant dire sans l’avoir réellement pensé, vais-je seulement m’en souvenir demain…
« Je vous jure… » J’étais essoufflée. « Allégeance… » Mon clitoris est gorgé de sang et il m’appelle. Comme toutes ces voix qui me disent que je fais le bon choix en m’offrant à un parfait inconnu. « Helel. » De mes lèvres, son prénom ressemble à quelque supplique obscène. « Je vous offre mon âme. Mon corps. Mes biens. » J’ai la tête qui tourne, agenouillée comme une nonne devant l’autel. « Jamais je ne refuserai un ordre de votre part. Je me soumets. En mon âme et conscience. » Pompeux. L'ivresse me rend pompeuse.
D’où ça sort tout ça ?
Ce n’est pas ma voix…
Celles dans ma tête se sont tues. Je reprends le téléphone, moins essoufflée. J’attends. Mes doigts sont pleins de lubrifiant et je caresse mes seins, jouant avec mes tétons que je fais glisser contre mes paumes. J’ai envie de me les faire percer. J’ai soif. Je gémis dans le téléphone, le prénom de celui que je dois appeler maître. Ce jeu prend une tournure des plus intéressante.