Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

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Arzhela

Humain(e)

Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

dimanche 23 janvier 2011, 16:57:16

Comme d'ordinaire,
surtout les jours ensoleillés,
je me promène au gré du hasard sur Terra.
Etant aux alentours de Nexus en ce moment,
je prévoyais d'aller faire un tour dans les terres sauvages.
Un défi est toujours le bienvenue.
Mais comme toujours,
le hasard n'en fait qu'à sa tête.
Et aujourd'hui comme toujours,
j'en fais les frais.

Chantonnant allègrement,
mes cheveux blonds lâchés sur mes épaules et voletant au gré du vent,
je quittais la ville-état de Nexus où j'avais provoqué,
en quelques temps,
pas mal de remous.
Vêtue d'un jean moulant,
d'un céruléen délavé,
et d'un corset couleur blanc crème,
-le tout étant bien entendu dérobé à l'une de mes proies-
je m'engouffrais dans un passage à l'air étrange.

Aussi vite qu'un clignement de paupière,
le décor changea.
Un paysage moderne fit place au panorama de Nexus.
Vacillante, je clignais trois ou quatre fois des yeux.
Mais c'était bien réel.
Encore un portail.
Bon, donc j'étais sur Terre.
Je m'écartais alors qu'un bruit de klaxon se fit entendre.
Une voiture passa en trombe.
J'étais sur la route.
Zut de zut.

Le soleil déclinait alors que j'errais dans la ville,
étudiant les gens comme j'étudierais une peinture ou autre.
Tous des proies potentielles.
Des riches,
des gosses,
des femmes esseulées...
Tous avec quelque chose à perdre.
Quelque chose que je pourrais prendre.
Mais une enseigne attira mon attention.
« Pigalle ».
D'après la musique qui s'en échappait,
ce devait être un endroit chic.
Les gens qui entraient et ressortaient étaient bien habillés.
Hum.. Un endroit plein de proies encore..

Un sourire prédateur s'installa sur mes lèvres.
Je pénétrais dans cette boîte que je me devais de connaître.
Si certains de ces clients pouvaient m'intéresser,
nul doute que je ne manquerais pas ça.
Un homme m'interpela,
après que j'ai visité un peu tout l'endroit.
J'avais déjà noté quelques personnages intéressant.
L'homme qui m'appelait me fit signe de me rapprocher.

Comme une jeune femme normale,
j'approchais avec un peu de méfiance.
Il me demanda ce que je faisais exactement ici.
Je balbutiais quelques excuses,
prétextant être nouvelle en ville et cherchant un travail.
Il me demanda par la suite mes qualifications.
Ayant un peu tout fait dans ma vie,
je parlais de danse, de service dans les auberges, etc..
Je passais sous silence mes dons dans les professions moins recommandables.
Il me demanda de lui faire une démonstration pour la danse.
En privé, bien entendu.
Ayant vu le genre de danse pratiquée,
mémorisant facilement quelques mouvements,
j'improvisais une chorégraphie de mon cru,
audacieuse,
sensuelle,
charmeuse,
et en même temps si ingénue.
Lorsque j'eus fini,
il me félicita.

C'est ainsi que je pus commencer une sorte de période d'essai.
J'avais une semaine.
Si à la fin de la semaine,
je m'étais avérée satisfaisante,
alors il me garderait après en avoir parlé à son patron.
Pour le moment,
il me demanda de commencer dès ce soir si je pouvais.
Avec un grand sourire,
comme une femme à qui l'on offre une chance inespérée,
j'acquiesçais.
Il me conduisit à la loge des danseuses.

On m'habilla.
On me maquilla légèrement.
On me coiffa.
Mes yeux furent mis en valeur par un loup blanc pailleté.
Mes lèvre furent rehaussées par un gloss carmin.
Quant à mes cheveux, il furent relevés en un chignon simple,
laissant des mèches s'égarer et encadrer mon visage
avec des boucles souples et légères.
Un collier tout simple ornait mon cou.
En perle.
Mon costume de scène lui,
était dans les mêmes tons.
Une robe toute simple,
moulante,
dans les tons crèmes également.
Une pureté ingénue semblait m'habiter.
Je portais également des sous-vêtements assortis.
Un soutien-gorges blanc,
cachée par la robe dont les bretelles légèrement épaisse masquait mes épaules,
et un tanga immaculé accompagné de porte jarretelle,
retenant des bas opaques.
La robe s'arrêtait juste à la lisière des bas.

Après quelques minutes d'attentes,
j'eus le droit de passer.
Une fille était malade et n'avait pu venir.
On m'annonça comme l'ange descendue parmi les mortels,
afin de leur offrir un extrait des plaisirs célestes.
Ma danse conforta cette annonce.
J'excitais tout en restant décente.
Je charmais,
mais je me montrais distante.
La souplesse de mes mouvements et de mon jeu de jambes
captivait.
Je descendis parmi les clients.
Glissant parmi eux,
les gratifiant de quelques baisers légers sur les joues
ou caresses tendre sur les épaules,
j'en profitais pour les délester de quelques objets précieux,
cachant ceux-ci avec adresse dans le décolleté de la robe.

Pendant trois soirs,
je jouais ainsi.
Pendant trois soirs,
je charmais pour mieux tromper.
En espérant continuer ainsi quelques temps.
De quoi me faire une petite fortune.
Car le jour,
j'allais revendre ces objets.
Je m'amusais comme une petite folle.
« Modifié: dimanche 23 janvier 2011, 17:10:32 par Arzhela »

Erwan Mc Laan

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 1 dimanche 23 janvier 2011, 18:12:13



" Cesse de fumer, Erwan. "

" Je n'aime pas ta voix. "


Il n'était pas habitué à Seikusu. Les yeux rivés sur un paysage masqué par un brouillard fin, Erwan dévisageait l'atmosphére. Son appartement se situait auprés de Pigalle, toute son attention était rivé dessus. Il tira une bouffée sur sa cigarette.
Lukas lui avait dit de lui faire confiance, qu'il se chargerait de tout, pour ce soir. Il lui avait dit d'aller se reposer. Qu'il s'occuperait de trouver une danseuse, qui remplacerait Elena, tombée malade. La grippe était virulente. Et ainsi, le jeune homme ratissait du regard les environs, les yeux fixés sur Lukas, planté devant la boîte. Pour l'instant, il faisait bien son boulot. Tandis que lui-même venait de passer une demi-heure des plus tenaces et exacerbantes avec une japonaise à la voix suraigue. Diable, lui qui trouvait les longs cheveux noirs si exquis, venait à souhaiter les voir toutes mourir. Les européennes me manqueraient-elles à ce point ?

Puis il en vit une. Atypique. Danser devant Lukas. C'est quoi, ça ?

" Quel con. "

Il n'eut pas de remords à abandonner là son jouet - elle n'avait aucun interêt, celle-ci, sinon des jambes de 22cm - et à enfiler un complet noir. Chemise immaculé, pantalon et veston noir, veste grise, une montre à gousset plantée dans la poche.
Ses yeux étaient ce qu'il y avait de plus noir. Il descendit les escaliers, sortit dehors, alluma son portable, invitant ce cher Lukas à venir le rejoindre dans son bureau. Qu'il rejoignit lui-même en peu de temps. Il traversa la salle, regardant les danseuses, devinant la silhouette fluide de la "nouvelle" derrière une porte entrouverte. Qu'elle soit bonne ou pas, cela n'empêcherait pas Lukas de s'en prendre une belle. La dernière fois qu'il lui avait fait confiance, il s'en souvenait encore ... Me ramener une junkie, c'était innomable ... Alors, quel est le talent de celle-ci, cette fois ?.

" Patron, vous vouliez me voir ? "

" Je peux savoir ce que tu as fait ? "


Par réflexe, il s'alluma une nouvelle cigarette.

" Pardon ? "

" Qui as-tu fait entrer ici ? "

" Ecoutez, elle était plutôt sympathique, et fluette, ça changera de ... "

" Tu ignores ce qu'elle est ! "


Erwan se massa les tempes, cherchant à se calmer.

" Fais la sortir d'ici " ordonna t'il.

" Je ne peux pas, elle ... "

Il bondit hors de son bureau. Déjà, elle était là, sur scéne. Il s'en souviendrais, tiens ! Même si la môme se débrouillait bien, il détestait ces initiatives grotesques.
Il resta un moment, à la regarder, tandis que Lukas quittait le bureau, dépité. Il n'y prêta aucune attention. Ses yeux restaient rivés sur cette fille, qui avait une attitude assez étrange ... Avait-elle de l'expérience ? Il haussa un sourcil. Peut-être qu'il ne s'était pas trompé, en la prenant ... Rassuré, il s'apprêtait à quitter la pièce pour se reposer, quand il surprit la main de la petite blonde se glisser dans une poche. A quoi joue t'elle ? Il connaissait ces gestes. Lui-même, à Paris, avait vue certaines filles se conduire ainsi ... Il n'y préta pas attention, tout d'abord, mais se décida à passer inaperçu aux yeux de cette fillette.



Le manége dura ainsi une paire de soirées. Chaque soir, il la surveillait, essayant de se remémorer ces gestes indiscrets et inventifs, ancrés dans sa mémoire, sans pour autant avoir de visage. Il s'était excusé auprés de con acolyte, le remerciant, mais restant gêné par sa présence, et un soir, il décida de faire partie de ce public. De la regarder. Se faisant passer pour un client, espérant percer le mystére de cette inconnue. Il s'installa prés de la scéne, et regarda le spectacle d'un oeil furtif, peu convaincu, toujours sur ses gardes.
Et vite, le mystére fut éclairci. En un éclair, même. Vif, perçant, le jeune homme sentit rapidement que sa montre à gousset n'était plus sa poche. Il eut un sourire. Bien joué.
Sa main gantée attrapa le poignet de la jeune fille, avant qu'elle ne disparaisse de son champ de vision, et il planta son regard dans le sien.

" T-t-t ... On ne joue pas à ça, ici. "

Lança t'il d'une voix calme, posée et délicate, sans même une once de violence. La seule violence qu'il exerçait sur elle, était cette poigne qui serrait son poignet, sans le lâcher sans cesser de la regarder. Il fit claquer ses doigts, et une nouvelle danseuse arriva.
Il profita de cette diversion pour entraîner la jeune fille avec lui, sans lâcher son poignet, sans même se montrer violent, vers son bureau. Il la jeta à l'intérieur, sans pour autant l'envoyer valdinguer sur les murs, et ferma la porte. Erwan se retourna vers elle, appuyé contre la porte, sans mots dire, la regardant. Il ne savait même pas à quelle réaction s'attendre venant d'elle. La surprise sera meilleure ...
Mon état
Mon univers
Miya



"On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature ; ce n'est pas ma faute."

Arzhela

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 2 dimanche 23 janvier 2011, 18:55:55

Ce soir là,
comme les précédents,
je ravissais les yeux des spectateurs tout en leur ravissant également leurs biens.
Tromperies, encore et toujours.
Que j'aime tromper.
Mon apparente fragilité est presque une illusion.
Physiquement,
je dois avouer que je ne ferais pas le poids face à un adversaire
de deux fois ma taille et mon poids.
Mais mentalement,
je suis plutôt forte je dois dire.
Je résiste assez bien aux pressions mentales.
Je sais manipuler les esprits.
Je sais m'inventer des rôles.

Et ce soir,
comme les précédents,
je manipule les esprits des clients.
Je les envoûtent pour mieux les dépouiller.
Et j'aime cela.
Mon corps qui se meut au gré de la musiques,
qui se tend,
qui se plie,
qui glisse comme les notes dans les airs.
Et dans le même temps,
ma main qui glisse sur les torses,
qui s'insère avec douceur dans les poches,
capturant d'un geste presque amoureux l'objet convoité.
Convoité dès que je le touche,
convoité dès que je le vois.

Un sourire charmeur sur les lèvres,
je m'approche à présent d'un jeune homme,
particulièrement agréable au regard,
qui me semble plein aux as.
Je tourne autour de lui,
doucement,
sensuellement,
ma main se glisse sur ses épaules,
sur son torse.
Au moment de m'écarter,
ma main capture un objet.
Une montre à gousset plus précisément.
Ma main emporta son trésor,
le glissant dans mon décolleté d'un geste fluide,
et je m'écartais de ma cible.
Ou je cru m'écarter,
mais pas assez vite.

Mon poignet fut happé par la main de ce jeune homme que je venais de dépouiller.
Surprise.
Grande surprise.
C'est la première fois que cela m'arrive.
Mes yeux s'agrandirent brièvement.
Sans être violent,
il était ferme.
Mes deux iris améthystes étaient captivés par les orbes claires de cet individu.
Je n'en reviens pas.
Je suis tellement surprise que je ne proteste pas,
enregistrant sans réellement les entendre les paroles qu'il prononce.
Ou plutôt si, je les entends,
mais c'est comme si c'était secondaire.
Je suis toujours choquée qu'il ait réussi à me prendre en flagrant délit.

Je note par contre que lorsqu'il claqua des doigts,
une autre danseuse prit ma place,
avec une transition aussi naturelle que si j'avais fini mon show.
Mon corps suivit le mouvement qu'il lui imprima sans même que je ne songe à résister.
Je fronçais alors les sourcils.
Entrant brusquement dans un bureau,
sans y être toutefois balancée comme un vulgaire sac,
je m'immobilise.

Étudiant rapidement le bureau,
notant d'un seul coup d'œil les détails importants,
je cherchais une issue.
Mais la seule issue résidait en la porte que je venais de franchir.
Celle à laquelle l'homme y était adossé.
Bon..
Il faut jouer;
Jouer et gagner.
Pour m'en sortir.

Encore un rôle.
Mais cette fois,
je devais improviser.
Contrairement à d'habitude lorsque je prévois mes larcins.
Cette fois-ci, je n'avais absolument pas prévu de me faire avoir.
Qui vais-je incarner ?
Une ingénue ?
Ou non ! Mieux..
Une pauvre fille qui cherche à se faire un peu plus de fric que son salaire,
au cas où ça ne durerait pas.
Au cas où elle serait virée comme lors de ces précédents métiers.
Oui, parfait.
Parfaite couverture.
Surtout que mon apparence accentue mon air fragile.

Retirant le loup de mon visage,
dévoilant alors l'intégralité de cette figure angélique que l'on m'a soigneusement maquillé.
Mon regard se fait craintif.
Je recule.
Doucement.
Je heurte le bureau.
Silencieuse, j'attends le verdict.
Je suis virée, ça je le sais.
Je le suppose tout au moins.
Seul un fou garderait une voleuse dans ses employées.

Le regard baissé, je me tords les mains.
Je sais très bien prendre l'air coupable mais néanmoins fragile.
Je me mord la lèvre.
Je sens le gloss -acidulé- se diluer doucement.
J'arrive à rendre ma voix tremblotante lorsque je parle.

_ Je suis... virée ?


Erwan Mc Laan

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 3 dimanche 23 janvier 2011, 19:14:49




Il se contenta d'hausser un sourcil, non sans cesser de la regarder.
Ah, c'était cela, sa seule réponse ? Il se sentait presque déçu. Il s'attendait peut-être à une réplique, quelque chose de virulent, il ne savait pas vraiment. Ces trois mots l'effleurérent à peine, et il se contenta de la regarder, de la dévisager. Un visage d'ange ... Il comprenait désormais comme ce pauvre Lukas s'était laissé embarqué. Lui-même en avait fait les frais, plusieurs fois ... Elle avait le regard d'une Phédre désespérée. Il s'empêcha de s'émouvoir, et lui fit plutôt signe de ne pas bouger, presque de se taire. Ce n'était pas une invitation, tout dans son regard indiquait un ordre, froid et qu'il fallait respecter. A tout prix.

" Tu me contraries. "

Il s'approcha d'elle. Il la dépassait bien d'une tête et demi ... Cette constatation aurait dû augmenter en lui cette sortie d'émotion qui pousse à se montrer compréhensif. Mais il fit taire cette émotion, la dévisageant sans vraiment oser exprimer le moindre sentiment. Que devait-il faire ?

" Je ne me sens pas le coeur, étrangement, à te virer ... Si tu voles, c'est parce que tu as besoin d'argent, je pourrais augmenter ton salaire ... "

Dit-il d'une voix conquise, lui adressant un fin sourire, comme s'il ne voulait que son bien. Comme un frère, un père qui veille.

" Ou alors ... "

Il donna un coup sec, un coup de poing contre le mur qui trembla, non sans cesser de la fixer, son sourire ayant disparu.

" Je pourrais t'arracher la langue. T'assomer, te revendre. Beaucoup de solutions sont possibles ... "

Il lui tourna à nouveau le dos, s'allumant une cigarette, avec précaution. Il jouait. Il ne se sentait pas d'humeur à lui faire du mal ... Au pire, il la mettrait dehors, mais il n'avait jamais osé faire du mal à une femme. Quand aux marchands d'esclaves, il prenait un certain plaisir à les esmasculer. Il se souvenait bien de celui qu'il avait, un jour, avec violence, réduit à néant. Je m'étonne, parfois ...
Il s'extirpa de ses pensées, se retournant vers elle, la cigarette entre les lèvres. Il n'allait pas lui répondre, non, juste l'effrayer, tout au plus. Il voulait voir ses réactions, s'amuser un peu.
Il se contenta de tendre la main vers elle, paume ouverte vers le ciel.

" Rends-la moi. "

Il parlait, bien évidemment, de sa montre à gousset. Il y tenait.
Mon état
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Miya



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Arzhela

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 4 dimanche 23 janvier 2011, 19:56:00

Je plissais les lèvres.
Comme apeurée.
Mais j'étais contrariée.
Il m'a en effet fait signe de me taire,
de rester où j'étais.
J'aurais été la fille que j'incarnais,
j'aurais été effrayée.
Mais je n'étais pas elle.
Alors sous une apparence de crainte,
je cachais ma contrariété.
Oui, comme lui, j'étais contrariée.
Pas pour la même raison sans doute.

L'observant se rapprocher,
je mimais un mouvement de recul.
Mais le bureau derrière moi m'en empêcha, évidemment.
Il était plus grand que moi.
Comme beaucoup.
Je devais lever la tête pour le regarder dans les yeux.

Ses premières paroles me tirèrent un sourire d'espoir.
Comme si la fille que j'incarnais était réellement ainsi,
trop pauvre et donc cherchant tout les moyens de gagner des sous.
Mais en réalité, je me réjouissais.
Il tombait dans le piège.
Je lui rendis un sourire hésitant.
Qui se fana lorsque ses mots suivants tombèrent.
Le sien aussi disparut.
Il me fixait toujours,
mais il n'avait plus cet air aimable.
Il venait de frapper le mur.
Je frémis.
Ces mots..
Beaucoup d'autre l'avaient menacée ainsi.
Mais ils étaient généralement en train de me maintenir pour ne pas que je m'échappe.
Pas lui.
Il me tourna d'ailleurs le dos.

Il s'allumait une clope,
comme si je n'étais qu'un obstacle minime.
Je gardais l'air effrayé que j'avais pris.
J'étais ennuyée.
Mon plan, improvisé rapidement,
tombait complètement à l'eau.
Je ne l'avais pas amadoué.

J'arborais une moue contrariée.
Que je fis disparaître lorsqu'il se retourna à nouveau.
Mais j'avais laissé tomber le masque de l'apeurée.
J'avais à présent un air neutre sur le visage.
Mon regard vrillant le sien.
Avec un soupir,
je plongeais deux doigts dans mon décolleté pour en tirer l'objet.
Le métal avait été réchauffé contre ma peau.
Je la déposais dans sa main tendue.
Mes doigts effleurèrent les siens alors que je déposais la montre au creux de sa paume.
L'objet réchauffé quitta ma peau alors que je retirais ma main.
Je testais une nouvelle approche.

Lui tournant le dos,
je me mis à arpenter le bureau.
Je laissais mes doigts errer sur le bureau.
Je touchais de la pulpe de mes doigts l'emplacement du mur qu'il avait frappé il y a peu.
Je pris de nouveau la parole.

_ M'arracher la langue serait pure perte.
Je suis aussi contrariante muette.
Peut-être même plus.
M'assommer et me revendre...
Certains ont tenté.
Ils ont échoué.
Que comptez-vous faire ?
Je l'ignore et ça me frustre.
Mais je sais une chose...


Je me retournais et repris mon avancée vers lui.
D'un pas lent.
Félin.
Un sourire amusé accrocha mes lèvres,
démentant apparemment ma frustration.

_ Quelles sont donc ces autre solutions,
dont vous envisagiez peut-être l'aboutissement ?


Je posais ma main sur son visage.
Sur sa joue que j'ai tout à l'heure gratifiée d'un baiser léger.
Mes doigts glissèrent et lui subtilisèrent la cigarette d'entre ses lèvres.
Je la portais ensuite à mes lèvres.
J'en tirais une bouffée.
Soufflant par la suite la fumée de côté.
Je lui rendis ensuite sa cigarette.
La déposant entre ses doigts.
Et je m'accoudais au mur non-loin de lui.

Erwan Mc Laan

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 5 dimanche 23 janvier 2011, 20:33:10



Il serra la montre entre ses doigts, et savoura le fait que le métal soit à la chaleur humaine. Il trouvait cela audacieux. La plupart des filles se seraient retournées, se seraient cachées pour extirper cet objet de sa cachette. Non, pas celle-ci. Il fut convaincu dans le fait qu'elle se plaisait à jouer des rôles. Quand savoir quand elle était elle-même ? Il en était même perdu, mais se le cachait ... Bien que décontenancé, il ne perdait cependant pas la face. Il la regarda faire, un sourcil haussé, sans oser vraiment sourire. Elle lui arracha un sourire, seulement, quand elle vint cueillir la cigarette, sans crainte, au bout des lèvres d'Erwan. N'importe qui de censé n'aurait pas fait cela. Voler une cigarette à quelqu'un qui en dépendait, autant que lui, était signer son arrêt de mort.

" J'ai appris très tôt à me méfier des jeunes filles trop turbulentes ... "


Arbora t'il en récupérant avec délicatesse sa cigarette, dont le bout était encore couvert de gloss ... L'élégance féminine était remarquable. Il en inspira une profonde bouffée. Avec le goût du danger.
Lentement, il la regarda, appuyée ainsi contre le mur, nonchalante, et vint s'asseoir sur le bord du bureau. Il avait envie de répondre à cette question, sincèrement. Il ne savait pas si elle le craignait, mais peut-être sentait-elle qu'il avait cette personnalité de ceux qui n'hésitent pas à aller au bout de leurs menaces. Même si Erwan ne se souvenait pas avoir, un jour, fait du mal à une femme, certains hommes pouvaient témoigner de la férocité de ses attaques.

" Tu peux garder ce que tu as eu jusque là ... Je ne vais pas te forcer à aller leur rendre leurs petites affaires, ce serait déraisonnable et dégradant"


Il inspira une grande bouffée de tabac, ce qui fit briller ses yeux plus que la normale.

" Mais je ne veux plus te voir ici. "

Il lui adressa un grand sourire. Presque moqueur. Avec une lueur d'avertissement dans le regard. Mais en tout cas, pas rassurant. Il baissa les yeux, puis les releva vers elle, calant sa main sous son menton, pour lui faire relever la tête vers la lumière, analysant mieux son visage.

" Tu serais un vrai danger ... "

Il en allait aussi bien de la réputation de l'établissement, que de la santé mentale et physique d'Erwan. Cette jeune femme dégageait quelque chose qui aurait bien le rendre aussi bien fou de colère que de passion. Et comme il n'avait pas l'habitude de se contrôler ... Il essaya de songer à celle qui l'attendait, dans son appartement, mais cela ne le calma aucunement. Ainsi, il lâcha le visage de la jeune femme, et termina sa cigarette, écrasant le bout incandescent de cette drogue dans son cendrier. Sans pour autant oser regarder à nouveau ses yeux.
Un long silence fut, pendant un instant, puis il la regarda à nouveau. Une question lui brûlait les lèvres ...

" Tu m'intrigues, sais-tu ?  "

Il regarda, à nouveau, les traits de son visage, les touchant du regard sans aucune honte.

" Tu es une curiosité véritable. "

Assena t'il, avec un sourire. Une curiosité, dont on ne pouvait pas anticiper les mouvements et les dires, les actes et les paroles, qui changeait sans cesse, sans regrets ni arrêts.
Mon état
Mon univers
Miya



"On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature ; ce n'est pas ma faute."

Arzhela

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 6 dimanche 23 janvier 2011, 21:41:02

Un rictus se peignit sur mes lèvres.
Turbulente..
S'il savait !
Turbulente n'est qu'un euphémisme.
Ce rictus se transforma néanmoins en sourire ravi lorsqu'il me dit
que je pouvais garder mes acquisitions.
De toutes manières, les seules que je possédaient encore était juste celle de la soirée.
J'avais vendu les autres pour de coquettes sommes.
Mais ce n'était pas de l'or comme sur Terra.
Juste des billets et autres petites pièces.

Bon, il ne me voulait plus ici.
Ce n'était en soi que très raisonnable.
Qui voudrait d'une voleuse ?
Qui plus est manipulatrice.
J'avais bien réussi à embobiner son employé.
Peut-être même que je l'avais presque eu lui aussi.

Je lui souris aussi.
Amusée.
Et charmeuse.
Son air peu rassurant pour les personnages normaux
m'amadouerais presque.
Presque.
Car après tout, je ne m'attache jamais.
Je n'ai aucune compassion.
Et je ne vis que pour moi.
Quel égoïsme, n'est-ce pas ?
Mes yeux observant le sol,
il me releva légèrement le visage d'une main.
Je le laissais faire.
Aucunement craintive.

Un fin sourire ravi éclaire mes lèvres
lorsqu'il me dit que je serais un danger.
Oh, ça je le sais.
Je cultive même cela.
Être un danger, c'est excitant.
Ça m'amuse.
Et j'aime m'amuser.
C'est d'ailleurs pour cela que je joue autant de rôles.
Que je me met dans des situations souvent dérangeantes ou dangereuses.
Pour le risque, pour le fun.

Relâchant mon visage, il va ensuite écraser sa cigarette dans le cendrier sur le bureau.
Dommage, j'aurais bien voulu en tirer une autre bouffée.
J'ai toujours aimer ces drogues là.
Autant les cigarettes que les drogues plus dur.
L'héroïne. Ou la cocaïne.
Les quelques fois où j'ai atterris sur Terre par un portail,
je me suis liée brièvement avec des drogués ou meurtriers.
C'était intéressant comme expériences.
Mais là, ce soir..
C'était encore plus intéressant.
Pas dans le sens où je travaille un personnage.
Mais dans le sens où j'essayais de prévoir ses réactions.
D'anticiper ses gestes.

Hélas, j'échouais.
Temporairement.
Car je ne doutais pas de réussir un jour à le prévoir.
Pendant le silence d'ailleurs, j'analysais son visage, ses gestes.
Le contexte aussi. La façon dont il était installé.
Mais rien de tout ça ne m'aida à m'attendre à ce qu'il me dit ensuite.
Je l'intriguais.
Haa... Ce n'était pas le premier, non.
Mais peut-être état-il l'un des rares à l'avoir exprimer ainsi.

Avec un sourire plus que ravi,
enthousiasmée d'attiser sa curiosité,
je me décollais du mur et me rapprochais de lui.
Toujours de ce pas félin,
roulant des hanches sans paraître y faire attention.
Mais au lieu de m'arrêter devant lui,
je continuais et allais devant la porte.
Je l'entrouvris.
Juste assez pour que les bruits de conversations nous parviennent.
Et je revins vers lui.
J'avais eu envie de ne pas nous couper du monde non plus.
Mais ce n'est pas pour autant que je voulais partir de suite.
Je plongeais de nouveau de doigts dans mon décolleté
et en sortis une broche en or agrémentée de rubis.
Je la déposais dans la main du patron de Pigalle
en prenant soin de laisser mes doigts caresser sa peau.
Je fis faire un autre tour à mes doigts
et en sortis cette fois une petite bourse en cuir qui était calée entre ma poitrine.
Je jouais un instant avec,
indiquant du doigt la broche.

_ Elle appartient à un vieil homme.
Soixante-dix ans je dirais.
Il était assis quatre places derrière vous.
Quand à cette bourse..
Je crains qu'elle n'appartienne à votre..
Second ? Secrétaire ?
Celui qui m'a donné ma chance en tout cas.
Il n'y manque rien.
Je n'aime pas l'argent de la terre.
A quoi peuvent bien servir des bouts de papiers sur Terra ?
Je préfère les espèces sonnantes et trébuchantes.


Oh, vous êtes surpris que j'ai rendu cela ?
C'est simplement une lubie.
Je n'ai absolument pas l'intention de rendre le reste.
Mais pourquoi ne pas le surprendre encore n'est-ce pas ?
Il n'avait pas fini d'être surpris.
Oh ça non.
D'ailleurs...

_ Si je dois partir..
Peut-être voulez-vous que je vous rende votre costume..
J'ai cru voir qu'il était très précieux
et ce n'est que de mauvais gré que l'habilleuse n'a daigné me le prêter.
D'ailleurs, je soupçonne que c'est des vraies perles sur ce collier.
N'est-ce pas ?


Tout en parlant, je venais d'ôter le collier de mon cou.
Je le présentais d'un main devant ses yeux,
tandis que de l'autre je faisais glisser la fermeture de la robe.
Qui se trouvait sur le devant.
Je la fis glisser jusqu'à mon nombril.
Les bretelles bâillèrent et glissèrent sur mes épaules.
« Modifié: vendredi 28 janvier 2011, 21:21:43 par Arzhela »

Erwan Mc Laan

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 7 vendredi 28 janvier 2011, 21:03:17



S'il avait pu seulement la comprendre, une seule seconde ... Il n'avait saisit que la surface. Celle d'une jeune femme dangereuse et incisive, qui peut se montrer douce et tranchante à la fois. Un danger. Impossible de prévoir ses actes, son attitude dans les prochaines secondes, les mots qui pouvaient passer outre ses lèvres ... Ce qui le gênait, c'était le principe même qu'elle jouait avec lui comme lui jouait avec les moindres filles qu'il trouvait un tant soit peu agréable aux yeux. Pétillantes, vivantes, avec ce regard vif et ce sourire tendre. Un peu niaises, parfois, souvent même. Dehors, il reconnut immédiatement la musique qui perçait le silence. Hey you, des Pink Floyd. Inimitable, inéchangeable ... Il réprima un sourire - ce n'était pas le moment de sourire sans véritable raison concevable - et il tourna à nouveau les yeux vers elle. Les avaient-ils seulement levés, ces yeux, vers un autre support que cette fille enchanteresse ? Il en doutait. Il avait même craint qu'elle ne s'évapore, quand elle avait ouvert la porte ... Allait-elle sortir, s'enfuir, exécuter ses ordres froids ? Il en doutait, aussi. Mais il l'avait craint, avec un pincement au cœur.
Il ne laissait jamais les curiosités disparaitre dans la nuit.

Surtout les curiosités qui brisaient espérances et attentes, au prix de bien d'autres plus attractives. Il retint dans son poing les objets rendus, comme un trésor gardé avec préciosité, les yeux attachés aux mots qui allaient surgir d'entre ses lèvres. Ah, les femmes ...

" Je ne saurais te remercier de ces attentions "

Répondit-il avec une ironie non dissimulée. Il se retourna un instant, le temps de poser sur un recoin du bureau les quelques "trésors", prêt à s'allumer une nouvelle cigarette - ce genre d'addictions n'était plus à effacer, à ce stade - mais il reçut le long de ses doigts un délicat collier de perles, qu'il accueillit avec surprise. Il s'apprêtait à affirmer ses dires, mais fut retint ... Il dut admettre que la charmante personne venait de le surprendre avec une certaine aisance.
Sûr, elle valait bien mieux que la Japonaise qui l'avait à peine épuisé. Mais il n'avait pas l'habitude de se permettre de telles comparaisons ... Un Wih you were here parvint à ses oreilles, le poussant presque à ne pas jouer à un jeu dans lequel il se perdrait facilement. Il la regarda, un long moment, sans oser parler. Puis, il reprit entre ses mains le collier, le replaçant autour du cou de la jeune fille avec délicatesse, écartant même les mèches folles susceptibles de venir se coincer dedans. Mais il dut admettre qu'une fois la peau dégustée du bout des doigts, il ne pouvait pas ignorer les frissons indicibles qui couraient le long de sa propre épiderme.

Alors, d'un mouvement vif mais pas violent, s'apparentant presque à la nage d'un requin tournoyant autour d'une proie potentielle, prête à fondre dessus, il glissa une de ses mains dans le dos de la jeune femme, produisant une fine pression avec ses doigts, pour l'attirer vers lui, sans pour autant la coller contre lui avec animalité. Il approcha sa bouche de la sienne, et lui vola un baiser éphémère. Juste éphémère. Il recula son visage, sa main restant calée doucement, comme une douceur, dans son dos. Il la regarda, d'un air à la fois sérieux et amusé, comme il le faisait si bien habituellement.

" Ne me force pas à recommencer ... "

La prévint-il sans lâcher ses yeux, croyant à peine à ce qu'il disait lui-même. Il avait agit avec pulsion et légèreté ... A son goût, ces deux là étaient ses meilleures armes.
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"On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature ; ce n'est pas ma faute."

Arzhela

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 8 vendredi 28 janvier 2011, 21:50:34

L'ironie.
Une arme tout autant qu'un mode de vie,
une façon de parler des plus agréables pour les gens.
Une manière de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas,
tout en déformant nos paroles.
Tout est une histoire de ton que l'on emploie.
De mots choisis avec soins dans certains cas.
Et je vois qu'il en use à merveille.

Alors que je lui tends le collier,
tout en faisant glisser la fermeture de la robe,
il venait de poser les « Trésors » que je lui avais rendu.
Il me surpris de nouveau lorsqu'il décida,
chose étrange d'ailleurs car le collier avait l'air précieux,
de venir rattacher les perles autour de mon cou
après être resté un instant silencieux.
Je ne sursautais pas, non, mais je marquais un temps d'arrêt.
Ma main resta  sur la fermeture, près de mon nombril,
tandis qu'il passais ses doigts sur la peau de ma nuque.
Les perles à nouveau contre ma gorge,
je haussais un sourcil sans prononcer un mot,
ma main abandonnant l'action entreprise.
La robe restera donc à demi-ouverte.

Et voilà qu'il vient me rapprocher de lui,
dérogeant à la règle, en ne le faisant pas d'une manière presque bestiale
mais plutôt comme un début de passion,
et s'octroya un baiser fugitif.
Je clignais des yeux,
encore surprise,
et un sourire à mi-chemin entre prédateur et amusé naquit sur mes lèvres.
Lèvres dont l'incarnat était appuyé par un léger maquillage.
Lèvres qu'il venait de posséder un court instant.

Une mise en garde suivit ce baiser.
A la fois terriblement amusante,
et contrastant admirablement bien avec l'attitude des hommes en général.
Une mise en garde que je vais prendre un malin plaisir à mal interpréter...
Je pose ma main droite sur son épaule,
alors que je me hausse sur la pointe des pieds pour venir lui susurrer :

_ Ne pas recommencer quoi...
A recommencer à me rendre ce qui t'appartiens ?
Ou bien...


Je recule légèrement mon visage,
laissant mes lèvres effleurer sa joue jusqu'à la commissure de ses lèvres.

_ Ou bien recommencer ceci.. .?

A ces mots, mes lèvres viennent effleurer les siennes,
ma langue les caressa doucement,
et je reposais mes talons au sol après un petit mordillement.
Ma main gauche, ou plutôt les doigts de ma main gauche,
se mit à vagabonder sur son torse,
légèrement,
distraitement.
Je traçais quelques runes au hasard,
mon regard captivant le sien.
Ou son regard captivant le mien.
Rendus où nous en sommes,
j'avoue que je ne sais plus très bien qui fait quoi,
et qui est censé faire quoi.

Puis, je me dégage momentanément,
sans prendre la peine de remonter ces bretelles,
ni ces pans de robes qui découvrent le sous-vêtement immaculé,
et pioche une cigarette sur son bureau,
attrapant par la même occasion le feu pour l'allumer.
La portant à mes lèvres, j'en tire une longue bouffée.
Revenant tout près de lui,
je souffle la fumée dans son cou.
Attrapant doucement la drogue de mes lèvres,
je l'approchais des siennes,
glissant le filtre entre pour le laisser à son tour prendre une bouffée.
Après tout, ça m'a l'air d'être son addiction...

Gardant un sourire provocateur,
je bouge doucement sur le rythme que l'on entends nettement.
L'air est -pour beaucoup de personnes- effrayant,
mais la musique a en elle-même un tempo entraînant.
Mes hanches se balancent,
se frottant doucement contre le jeune homme en face de moi,
tandis que je penche la tête sur le côté en chantonnant doucement :

♫ I am the bad one,
Distant and cruel one,
I am the dream that,
Keeps you running down,
With distraction,
Violent reaction,
Scars of my actions,
Watch me running out... ♪


Je souris à la fin du couplet,
reprenant sa cigarette d'entre ses lèvres pour tirer de nouveau dessus.

Erwan Mc Laan

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 9 vendredi 28 janvier 2011, 22:25:32




Elle lui rappelait vaguement Phédre ... Et ces nuits chamboulées, sur un matelas éclaté de toutes parts, partageant quelques musiques transcendantes, et quelques vagues de fumées belliqueuses.
Ce souvenir suffit à Erwan pour reprendre ses esprits embrumés. Il la laissa s'approcher, imaginant tout ce qu'elle pouvait faire, essayant d'anticiper le moindre de ses mouvements. La cigarette volée fit étinceler ses yeux - lisait-elle dans ses pensées, où la nicotine ardente bravait tout les caprices d'un corps épuisé - et il ne fit aucun geste pour la rattraper ... La jeune et belle devenait fumée, ombre, phantasme fantasmatique, osant s'approcher de lui avec une force d'esprit que lui-même n'avait même pas anticipé. Il ne savait pas bien si elle jouait, elle avait ce côté d'un félin provocateur et imprévisible, qui le déstabilisait autant qu'elle le séduisait. Il n'osait même pas l'embrasser à nouveau, d'abord, comme si elle était de fumée, fragile, s'évaporant aux moindres secousses.

Puis il y eut cette électricité, qui vous anime le corps et la peau, la tête et les os, rien qu'à la vue de ce qu'elle faisait. Il savoura ses mains, sur lui. Sa danse, contre lui. Cette bouffée de cigarette presque intime. Il eut du mal à se retenir, à attendre qu'elle se rapproche de lui ... Il la dévorait des yeux, qui eux-mêmes brillaient de milles feux. Il agrippa la cigarette , avalant une large bouffée de fumée, et avec toujours ces gestes vifs et incontrôlables, il posa une main sur sa hanche, glissant sur le tissu, et l'autre dans son cou, enrobant sa nuque, pour venir savourer à nouveau, du bout des lèvres, dans un fin soupir, la bouche de la danseuse énigmatique.

" Je t'aurais prévenu ... "


Souffla t'il, avec une voix empreint d'un sérieux pur, quand sa bouche glissa le long de son cou, effleurant sa peau, sa main glissant doucement le long de sa gorge, englobant ses clavicules de ses doigts fins, caressant le creux de sa poitrine, sans une seule once de vulgarité, avec une douceur acquise après maintes expérimentations ... Elle osa même venir toucher l'aube de ses seins, sans pour autant plonger une main vorace contre sa poitrine. Chaque chose en sont temps ... La main, sur sa hanche, ne se priva pas de glisser, elle, le long de sa cuisse, pour venir caresser cette peau tiède et délicieuse. Nous connaissons ce genre de jeux dangereux, et nous y jouons sans nous priver ... Une phrase qu'il répétait sans cesse, quand il fréquentait encore Paris.

Il savoura, inspira l'odeur de la jeune fille, qu'il sentait si vive et tenace. Pas question de trop enserrer, elle pourrait s'effrayer ... Mais pas question non plus de la laisser filer. Une fois attisés, ce genre de ressentiments sont difficiles à assassiner. Il releva le visage, avec la lenteur d'un serpent, pour se reculer à nouveau, continuant de glisser le long de sa cuisse.

" C'est un délice, d'enserrer un être aussi dangereux que toi ... "


Il avait ce ton amusé, cette lueur dans le regard assassine. Sa bouche revint à l'assaut de ses lèvres, et ses mains appuyèrent avec vivacité sur le corps de la jeune femme, pour l'attirer davantage contre lui, afin de sentir, à chacune de ses respirations, son ventre effleurer le sien, à travers le tissu.
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Arzhela

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 10 samedi 29 janvier 2011, 00:05:11

Je me retins de ricaner,
satisfaite de l'effet que je semblais lui faire,
alors qu'il m'enlaçais de plus belle.
Je gardait la cigarette entre mes doigts,
et lui offrais bien volontier mes lèvres.
Je frissonnais sous ses doigts,
et peut-être sentit-il mon souffle qui, doucement,
devient hésitant par instants.
Ses lèvres caressent de nouveau les miennes,
toujours subtilement et presque comme une plume.

Mes lèvres s'étirent en un sourire satisfait.
Oui, il avait prévenu..
Et j'avais sciemment joué l'hésitante sur ce coup-là.
Comme je ne jouais plus aucun rôle,
mais que j'agissais selon mon humeur,
je n'avais pas à l'esprit cette constante mise en garde.
Je n'avais aucun rôle prédéfini là.
Et c'était aussi excitante que d'en avoir un.
Je pouvais me permettre de laisser libre court à mes pulsions.
Sa voix, sérieuse,
exalta mes sens qu'il s'affairait à combler par ses caresses légères.
Tout était fait comme avec précaution.
Comme si il y avait eu un calcul précédant l'action.
Car chaque geste déclenchait un frisson involontaire.

Pour accompagner ces frissons,
ces caresses,
je portais à mes lèvres le filtre de la cigarette pour en tirer une nouvelle bouffée de nicotine.
Un soupir quitta mes lèvres lorsque,
tout en relâchant la fumée,
je sentis l'une de ses mains glisser contre ma cuisse.
Ses lèvres revinrent bientôt chercher les miennes,
plus tangiblement que les dernières fois,
après avoir glissé quelque compliment.
Tandis que j'entrouvre obligeamment mes lèvres,
qu'il m'attire un peu plus contre lui,
ma main tenant la cigarette se glisse dans son cou en prenant garde de ne pas le brûler.
Visant d'après ma mémorisation de l'emplacement du cendrier,
j'agite un peu la responsable de l'addiction de nombreuses personnes,
et laisse la cendre tomber dans le petit réceptacle à son intention.

Je romps le contact de nos lèvres pour glisser un doigt malicieux sur les siennes.
Les miennes viennent embrasser la ligne de sa mâchoire
alors que je me déhanche doucement,
toujours sur le rythme un peu morbide ou effrayant de la musique.
Mes dents effleurent parfois sa peau,
mais sans insister.
Mon autre main vient rejoindre celle qui est posée dans son cou,
chopant l'instrument dont le bout rougeoie,
et venant la glisser entre les lèvres de son propriétaire à l'origine.
Mes dents viennent agacer son lobe d'oreille.
Là, je laisse quelques mots m'échapper.

_ Ce qui serait encore plus délicieux...
C'est d'avoir également de quoi se rafraîchir le gosier..


Je lui adresse un regard joueur,
ma main se nouant dans son cou
alors que je venais embrasser la commissure de ses lèvres.
Je le délaisse un instant ensuite,
m'échappant avec agilité et facilité de son étreinte,
habituée à m'échapper de poigne plus brutale.
Laissant les bretelles de la robe glisser le long de mes épaules,
je marchais d'un pas glissant jusqu'à ce compartiment discret.
Parfait pour y receler quelques bouteilles.
Et c'est avec un air triomphant que j'y découvre une bouteille d'un vin français.
Ainsi qu'une de saké.
Brandissant les deux d'un geste léger,
je penche la tête sur le côté et observe l'homme un instant.

_ Saké ?
Ou Vin rouge ?


Faisant mine d'examiner chaque bouteille,
je soupirais sans attendre sa réponse :

_ Je dirais vin.
Plus capiteux.
Et puis le saké ça va bien,
mais ça devient lassant...


Je reposais le saké et refermais la petite porte.
Et je revins vers lui.
La bouteille est déposée sur le bureau tandis que d'un air innocent,
je laisse mes doigts reprendre la fermeture éclair abandonnée à hauteur de mon ventre.
Je la descend jusqu'à la fin, atteignant le début du tanga.
Je laisse par la suite la robe glisser sur mes courbes,
et tomber au sol dans un froissement à peine audible à cause de la musique.
Enjambant le tissu échoué à terre,
je m'approche plus près encore du séduisant patron,
et prend la bouteille d'une main.
La glissant entre nous deux,
je me hausse sur la pointe des pieds pour aller capturer ses lèvres brièvement,
avant de souffler :

_ Que penses-tu de mon choix... Hm ?

Rien de meilleurs qu'on bon vin rouge,
capiteux et fruité à souhait,
pour agrémenter une agréable soirée.
Mes doigts libres se glissent contre son torse,
s'agrippant à son haut pour me rapprocher,
à la fois féline indomptable et chatte au toucher de velours.

Erwan Mc Laan

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 11 samedi 29 janvier 2011, 13:54:26



Elle avait, à coups sûr, la grâce d'une française. De celles qui, avides de sensations, viennent chaparder une bouteille d'un vin délicat ou endiablé, dont la fraicheur vient agripper la chaleur des corps, avec une malice non dissimulée. Malicieuse, c'est bien le mot ... La suggestion proposée par la jeune femme le fit sourire, et il en vint à trouver que cela n'était qu'une excellente idée. Du vin rouge ? Excellent choix ... Il se souvint, dans un soupçon de nostalgie, des taches de vins rouges sur ses innombrables chemises. Des moments fugaces, mais d'un passionnel éreintant pour son jeune âge. A coup sûr, cette petite déesse là, qui venait de faire glisser sa robe pâle, valait mieux que toutes les parisiennes qu'il avait pû croiser. Il n'arrivait pas à la cerner, et c'était sûrement là, son charme. Pas de coups calculés, il n'en connaissait pas la portée ... Il préférait, de loin, agir avec improvisation.

D'un main, il captura la bouteille. De l'autre, il captura, à nouveau, la jeune fille, sa main épousant parfaitement les lignes de son dos, fin et délicat. Il ne put se retenir de faire éclater, d'une main, le bouchon de la bouteille - qu'il avait déjà ouverte, un soir - et de boire une fine gorgée. L'alcool lui incendia, comme d'habitude, la gorge, mais teinta ses lèvres d'un goût alcoolisé. Une fois cela fait, il ne put se retenir de revenir l'embrasser, lui faisant goûter le goût délicieux d'un alcool français mémorable. Il agrippa, avec douceur, l'ouverture de son soutien-gorge immaculé, faisant glisser entre ses doigts le tissu. En un court instant, il sentit cette barrière s'évaporer entre ses doigts ... Mais il retint doucement cependant, ce soutien-gorge fermé.
Sa bouche, quant à elle, glissa le long du cou de son amante, puis le long de ses épaules, faisant glisser la bretelle le long de son bras ... Il rejoua le même manège, de l'autre côté, tandis que sa main posait la bouteille sur son bureau. Une fois cela fait, il relâcha la pression sur l'ouverture de son sous-vêtement, le laissant tomber doucement. Sa main, refroidie par le contact de la bouteille fraîche, vint alors englober son sein gauche, tandis qu'il savourait la peau de son cou, n'osant pas agresser sa bouche. Si elle souhaitait voler une gorgée d'alcool, il ne fallait pas qu'il vienne faire obstacle à cette envie ...

Cependant, son autre main ne put se retenir de venir caresser, doucement, ses hanches qui continuaient de remuer au rythme de la musique, glissant des hanches, aux fesses, effleurant la peau, puis l'étreignant doucement, comme pour vérifier qu'elle était bien vivante. Vivace ... Il la trouvait délicieuse, elle ressemblait presque à une apparition. En espérant qu'elle ne disparaisse pas comme les autres apparitions éphémères.

" Ne t'évapore pas ... S'il te plaît "

Ajouta t'il, mêlant ordre et supplication, dans une voix douce et ferme. C'était bien là la dernière chose qu'il souhaitait ...
Mon état
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Arzhela

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 12 samedi 29 janvier 2011, 15:29:51

« Pop ! »
Ce fut le bruit du bouchon de liège qui sauta,
sous l'impulsion du jeune homme.
Il en but une gorgée.
Mon choix était donc plaisant.
Ses lèvres venant à nouveau toucher les miennes,
je goûtais avec délice à ce vin que j'avais amené.
Je léchais doucement ses lèvres,
savourant le goût sucré de la liqueur,
appréciant la légère brûlure de l'alcool sur ma langue.

Je frissonnais doucement en sentant sa bouche explorer ma peau,
ses doigts s'aventurer et franchissant allègrement la barrière de tissu.
Fermant doucement les yeux, je me laissais aller à ses caresses,
les lui rendant en jouant de mes doigts sur son torse,
sur sa nuque,
mes lèvres mordillant la ligne de sa mâchoire,
le lobe de son oreille,
avec une douceur toute relative.
La bouteille trouva sa place sur le bureau alors qu'ensuite,
Le soutien-gorge glissa jusqu'à terre.
Presque nue à présent,
je frissonnais violemment lorsque sa main fraîche vint se poser sur mon sein,
réagissant plus que positivement,
glissant à mon tour une main sous son haut pour explorer sa peau.

Mon autre main quitta sa nuque pour capturer la bouteille,
portant le goulot à mes lèvres,
et je but une gorgée.
Ce vin était un délice pour les sens.
Pour mes sens.
Je reposais ensuite la bouteille,
écoutant ses mots avec un sourire en coin.
Mes lèvres allèrent déposer quelques gouttes de vin dans son cou,
gouttes que je m'empressais d'aller lécher après,
et je soufflais, contre sa peau :

_ Ma curiosité..
Mes sens...
Tu as attiser un brasier en moi..
N'aies aucunes craintes..
Je ne m'évaporerais pas pour l'instant...


Je ponctuais chacun de mes mots d'un mordillement dans son cou ou d'un baiser,
léchant sa peau et la baisant doucement,
tandis que mes doigts remontaient le long de son torse,
agrippant le bas de son haut pour qu'il les accompagne.
D'un geste vif,
non sans douceur,
le tissu s'en va rejoindre la robe et le soutien-gorge,
à terre,
et mes lèvres passent alors à l'assaut,
descendant de son cou à son torse,
suçotant la peau avec insistance quelques fois et y laissant une marque,
un suçon,
qui promettait de rester pendant quelques jours.

Je me frottais langoureusement contre lui,
mon bassin voguant au gré de la musique,
et mes lèvres continuant d'harceler sa peau,
accompagnées de mes doigts.
Je le poussais doucement, saisissant la bouteille d'une main,
contre le bureau et buvant une autre gorgée de vin.

Mes lèvres gardèrent la teinte pourpre du liquide,
les gouttes s'accrochant au maquillage qui les ornaient,
et je déposais ces lèvres écarlate sur celle de ma « proie ».
Juste déposées,
laissant le vin imprégner ses lèvres à son tour,
m'amusant à les lécher par la suite.
Avant de m'attaquer de nouveau à son torse,
y laissant un soupçon de rouge.

Erwan Mc Laan

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 13 samedi 29 janvier 2011, 16:12:27




Le contact de sa bouche contre sa peau l'avait étourdi ... Un mince frisson, dissimulant milles promesses, avait parcouru son corps tout entier. Mais quand il sentit le poids de son haut disparaitre, il en fut électrisé. Sa peau était fraiche, et douce. Il ne pouvait pas renier qu'une partie de son esprit la jugeait d'une innocence violente. Mais face à sa manière de se comporter, il devait avouer qu'elle était bien plus que cela. Une femme qui dissimulait milles et unes ruses, malices, et autres choses bien plus incitantes et dangereuses ... Il dégustait sa peau avec gourmandise et envie, et savourait ses mains sur son torse, qui délivrait des décharges délicieuses. Elle avait un goût exquis.

Il ne put s'empêcher de caresser, du dos de la main, le dos de la jeune fille, suivant la colonne vertébrale qu'il devinait au travers de la peau. Tout était douceur, mais il savait bien qu'à un instant, crucial, cette douceur pourrait devenir une toute autre chose. Mais il ne fallait pas qu'elle devine, qu'elle anticipe ...
Son autre main quitta tout contact avec sa cuisse, d'abord, puis revint glisser le long de sa jambe, étudiant le seul sous-vêtement qu'il restait à la jeune femme avec maitrise. Sa main glissait sur le tissu, et parfois un de ses doigts osait vagabonder au delà, se glissant sous le tanga qui lui restait, de manière timide, certes. Puis ses deux mains se rejoignirent, comme une danse, au creux de son dos, et il la souleva vivement, pour venir la plaquer contre lui avec plus de vigueur, sentant sa poitrine se coller contre son torse. Une sensation délicieuse, il devait bien l'avouer ...
Sa bouche revint à l'assaut de ses lèvres, comme pour ne lui laisser aucune manière de s'exprimer quant à la suite des événements, riches en émotions. Tandis qu'une de ses mains était toujours appuyée sur son dos, pour le tenir contre lui, l'autre vint glisser sur le devant de sa cuisse, remontant doucement vers un objectif pur et simple. Au travers du tissu, il ne se priva pas de caresser du bout des doigts, accentuant par moment la pression, le sexe de son amante. Il sentit, lui-même son propre souffle devenir plus chaud, et ses baisers devenir plus avides.

Cette animalité, il ne cherchait pas à la fuir, loin de là ... Il aimait jouer avec elle. Au bout de quelques secondes, sa main hasardeuse osa même se glisser à l'intérieur du tissu, pour venir contre la peau, brûlante, de cet endroit si désiré.
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"On s'ennuie de tout, mon ange, c'est une loi de la nature ; ce n'est pas ma faute."

Arzhela

Humain(e)

Re : Tout est une histoire de tromperies.. [Erwan Mc Laan]

Réponse 14 samedi 29 janvier 2011, 16:44:27

Sous ses doigts, je frissonnais.
Je frémissais.
Ses doigts avaient l'air d'être partout à la fois.
Les pointes érigée de mes seins frottaient contre son torse,
au rythme de ma respiration qui se faisait plus hésitant,
selon ses caresses, ses attouchements.
Ma main droite se crocheta à sa nuque,
laissant mes lèvres happer les siennes avec plus de fermeté.

Je laissais un gémissement rauque franchir la barrière de mes lèvres.
Il semblait plus audacieux encore qu'il y a un instant.
Ses doigts contre mon intimité,
a travers ce tissu qui commençait à devenir gênant,
rajoutait encore à l'envie que j'avais de lui à ce moment là.
On aurait presque dit que la part animale de chacun de nous se réveillait,
laissant peu à peu tomber les barrières,
nous livrant aux gestes experts l'un de l'autre.
Alors qu'il glissait ses doigts agiles sous le tissu,
me caressant à même la peau,
je mordit légèrement sa lèvre inférieur,
ma langue s'insinuant contre la sienne pour l'enrôler dans une danse sensuelle,
plus passionnée.

Mes doigts libre,
qui ne gardaient pas la nuque de l'homme,
se décidèrent à venir déboucler ce pantalon qu'il avait,
espérant nous mettre à égalité.
Je me servis également de l'appui que j'avais sur lui pour le repousser sur le bureau,
cherchant à poser mes genoux de part et d'autre de ses hanches,
me tenant en équilibre précaire au-dessus de lui.
Mes doigts vinrent à bout de la résistance de son pantalon,
et je soulevais légèrement le bassin
pour le faire glisser avec mes doigts jusqu'à terre.
Mes yeux se fermaient alors que je vins par la suite poser mes lèvres sur ses paupières,
les glissant sur son visage,
déposant des baisers fiévreux.
Nous étions à égalité.
Chacun n'ayant plus qu'un sous-vêtement.
Je souris contre sa peau.

Relevant la tête,
je lui dédiais un regard prédateur.
Mes doigts remontaient le long de son torse,
le griffant doucement,
et virent jouer à redessiner le contour de ses pectoraux,
mon autre main lâchant enfin sa nuque pour se glisser dans ses cheveux.
J'étais la prédatrice, n'est-ce pas ?
Il était ma proie, et je jouais avec lui.
Même si ses doigts audacieux me faisaient parfois perdre le fil de mes pensées.
Je ne jouais pas de rôle, non.
Je suivais mes envies.
Je suivais mon instinct.
Et en cet instant, ce que mon instant me souffle de faire,
c'est de prendre cette bouteille.
De glisser le goulot entre mes lèvres,
d'en boire une gorgée,
et de répéter le même manège pour lui.
Ne luttant pas contre cet instinct,
je m'exécute,
un sourire malicieux aux lèvres.


[hum, désolée, ça a légèrement buggé avant la fin de mon message.
Le voici en entier ^^]
« Modifié: samedi 29 janvier 2011, 16:49:39 par Arzhela »


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