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Jared Nomak [Valimercenarisé !]

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Jared Nomak

Jared Nomak [Valimercenarisé !]

mercredi 22 janvier 2014, 23:03:49

Nom / Prénom / Surnom : Nomak, Jared

Age : 40

Sexe : Masculin

Race : Humain (?)

Orientation sexuelle : Hétéro

Description physique :
Vous ne direz certainement de Jared qu'il est beau, du moins pas au premier coup d'oeil. Dans une société pour laquelle la beauté des hommes est celle qui se rapproche le plus des femmes, il est certain que Nomak passerait pour un laideron. Cet homme est un boeuf au corps aussi massif que puissant dont les muscles sont depuis quelques années maintenant légèrement sclérosés de graisse. On devine la carrure d'un lutteur sous ces légers bourrelets qui alourdissent des formes qui avaient été autrefois bien roulée sous une peau claires et on peut légitimement estimer qu'un excercice un tant soit peu régulier redonnerait à Jared le physique de ses trente ans. Si il fait vieilli, le quarantenaire ne fait pourtant pas empâté; à peine s'est-il englué dans un confort vaguement bedonnant sous lesquels dorment encore de très fonctionnels atouts. Nul doute que si il colle un pain, des dents voleront dans un bruit mate. De plus, ce type aux allures de gladiateur antique conserve une très bonne condition physique qui lui confèrent une belle présentation une fois qu'il s'est glissé dans des fringues convenables -des trucs passe-partout, idéalement. Bel homme ? Non. Beau mâle, disons.

Sa gueule ? Cassée par les ennuis et les nombreuses bagarres traversées jusque là. Son nez à morflé une ou deux fois et on peut soupçonner que son arcade gauche s'est déjà retrouvée éclatée par le passé. Loubards et militaires cognent dur. Ses traits sont marqués, assez profonds et ses joues ainsi que son menton et sa lèvre supérieure sont mangés par une barbe de quelques jours. Ses cheveux, d'un noir profond, coupés d'une brosse très courte. Le tableau s'achève sur quelques boucles d'oreilles éparses et surtout sur ses yeux, d'un bleu acier assez remarquable. Pas le genre de regard qu'on oublie trop vite, et tout à fait le genre d'yeux qui contribue à conférer à Jared une jeunesse passée depuis quelques années déjà. Tout à fait le genre de leg génétique qu'on peut lui envier.

Description morale :
Notre bonhomme est, de base, un rebelle un peu agité. Enfant turbulent ayant vécu une enfance si prévisible qu'elle en serait cliché, Jared garde de cette époque presque bénie son caractère libre et son incapacité à se soumettre trop facilement. Nomak n'est plus assez remonté contre le monde pour dire merde à toute forme d'autorité et à apprit à ravaler un peu sa fierté quand c'est nécéssaire mais ne s'en laissera pas non plus marcher sur les pieds pour autant, d'autant qu'il est souvent en santiags et que c'est déjà bien assez douloureux en soi. Assagi, il n'est pas un modèle pour autant : Jared trempe dans tout un tas de petites combines de quartier qui lui permettent d'arrondir les fins de mois en plus d'avoir la paix avec ses voisins, qui n'apprécient pas toujours les Gaïjins, les étrangers. A croire que la guerre du Pacifique a laissé des traces qui perdurent jusqu'aujourd'hui.

Pour autant et assez curieusement quand on considère son parcours, Jared Nomak est un homme simple et sans prise de tête. Habitué à prendre les choses comme elles viennent, il accepte avec beaucoup de facilité l'adage du Shit happens et s'en accomode sans trop de peine. Démerdard en perfecto vieilli et jean délavé, Jared est une attraction en soi. Un rockeur échappé d'un cliché des années 80, qui distribue autant les sourires que les coups de pied au cul quand c'est nécéssaire. Manquer d'instruction ne fait pas de lui un crétin et si il n'a jamais été bon élève, l'école de la vie l'a depuis longtemps placé sur le haut de son classement perso. Jamais pris au dépourvu et rarement sombre plus de 5 minutes, Jared s'avère plutôt de bonne compagnie. Des vices ? Ouais. Le cul et l'alcool, bien qu'il préfère le whisky que le sake et qu'il se reproche de flasher sur ses minettes à peine majeures qui pourraient être sa fille.

La seule chose qui travaille cet homme sans réelles attaches, ce sont ses cauchemars tellement redondants qu'ils lui semblent être comme de vieux films de famille. Chacun traîne ses démons perso et Jared estime que les siens lui viennent de l'Irak et de son passage à l'armée. Si ce n'est pas tout à fait faux, ce n'est pas non plus la véritable explication.

Histoire :
Autant vous prévenir tout de suite : Jared Nomak n'est en rien un homme particulier et sa biographie pourrait vous ennuyer. Certes, on y compte quelques passages loin des sentiers battus et des vécus les plus courants mais comparé à certains lascars se trimballant dans les rues de Seikusu, ce n'est pas grand-chose. Ainsi, libre à vous de ne pas vous attarder sur ces quelques lignes. Qui s'en soucie réellement, en vérité ? Néanmoins, il est toujours bon d'en savoir un peu plus sur les gens qu'on peut être amenés à rencontrer. Qui sait si vous n'y trouverez pas quelques points intéressants ?

Jared, comme vous l'aurez certainement compris, n'est pas originaire de Seikusu mais littéralement de l'autre bout du monde. Américain pure souche venu de l'Alabama, il est le fils d'une ancienne gloire du Stock-car que l'alcool n'a pas épargné et d'une serveuse de Diner autrefois sûrement jolie et que l'accouchement ainsi que les violences maritales avaient rendue bien moins désirable avec le temps. Loin d'être un môme heureux et bien élevé, le turbulent Jared s'employa bien vite à fuir autant le logis familial que l'école pour flâner dans les alentours de la petite ville de Felston City. Les râclées qu'il recevait de son très peu aimant paternel lui servirent davantage d'éducation que les vagues sermons désordonnés et sans grand fond moral que sa génitrice lui imposait avant d'aller se faire mettre chez le voisin et c'est tout naturellement que le gosse Nomak devint la terreur de son quartier. La brute un peu limitée aux poings plus expressifs que le faciès, voilà à quel rôle se cantonnait un gamin qui pourrait n'était pas bête. Comme son père, Jared était un peu sanguin et pas assez patient pour que l'enseignement scolaire lui soit finalement très utile. Il volait jouets et goûters tout en dragouillant les petites filles qui avec le temps devinrent de jolies minettes à la réputation moins flatteuse que le brushing, passant rapidement sur les années de sa scolarité quasi-inexistante.
Jared était le bad-boy le plus connu de Felston, celui que les flics considéraient presque comme un petit neveu au vu du temps qu'il passait au poste avec eux. Il n'était pourtant pas méchant, du moins pas tant qu'on aimait à le laisser croire, non... Jared avait simplement mal tourné et considérait le temps passé en cellule comme plus familial pour lui que celui écoulé au logis des Nomak. Et il préférait toujours casser quelques dents plutôt que de discuter, quand le ton montait.

Grâce à l'aide du Shériff de Felston, Burt Cygold, Jared trouva tout de même un emploi dès lors qu'il fut en âge de gagner sa croûte. Burt se portant garant de lui, il put travailler comme apprenti-mécano dans le seul garage de la ville et il se trouva que c'était tout ce qu'il fallait au caïd en perfecto élimé pour s'assagir un peu. La paie était minable et le boulot ingrat, mais Jared ne s'en plaignait pas. Tripoter quelques valves et autres pistons de moteur le rendait tout simplement heureux, sans compter le fait qu'il économisait assez pour enfin pouvoir s'acheter sa propre bagnole.
Car à cette époque, Jared avait un rêve. Oh, un rêve simple et presque naïf : il voulait rouler. Visiter les états-unis d'Amérique à bord de sa caisse, une vieille Cadillac que son boss avait accepté de lui mettre de côté pour qu'il la retape lui-même avant de pouvoir la racheter. Un marché qui motivait Nomak et le faisait se tenir à carreaux, assurant dans le même temps au garagiste l'attention et l'aide d'une main-d'oeuvre motivée et disposée à apprendre. Jared s'était même trouvé une petite amie, une blondasse pas très fineaude mais sympathique, Barbie. "Comme la poupée", qu'elle disait dans un de ses gloussements exaspérant. Même si Jared ne comptait pas l'embarquer avec lui dans son road trip, il la supportait assez pour qu'elle rende ses journées un peu meilleures. Et c'était toujours ça de pris, surtout qu'au lit Barbie savait plutôt pas mal remuer du cul.

Parce qu'il faut toujours un rouage qui coince dans toute histoire qui se respecte, il fallut bien que ça s'applique à Jared. Un soir qu'il rentrait chez lui comme toujours à contre-coeur, notre dur à cuire trouva sa mère étendue sur le sol de la cuisine comme un vieux sac. Le paternel avait cogné sacrément plus fort qu'à l'accoutumée, comme en témoignait les fragments ensanglantés de la bouteille qu'il lui avait explosé sur le crâne. "Le whisky bon marché file toujours la migraine", disait parfois son père après avoir cuvé un peu de son propre sirop. Il n'avait pas cru si bien dire.
Jared n'aimait pas spécialement sa mère, disons le. C'était une salope qui donnait son cul pour quelques dollars et un paquet de clopes, mais c'était quand même sa mère. Elle lui avait lu des histoires, à l'époque où il avait peur de s'endormir le soir parce que papa beuglait comme un veau et qu'il savait que ça finirait par des insultes et des rots d'ogre. Maman était toujours maman, même si on était un sacré fils de pute. Alors Jared vit rouge, ce soir là. Il retrouva papa dans la maison et le cogna. Sweet Jesus, il le cogna si fort que la vieille barrique s'étala dans le canapé avec la gueule défoncée et un pouls irrégulier. De quoi vous plomber la soirée, pas vrai ?
Il prévint les flics et les secours avant de se laisser sagement embarquer. Jared avait eu une pulsion de colère mais ne se cachait pas derrière, conscient de son acte. Il l'expliqua en long et en large à Burt-le-shériff, qui lui proposade s'en sortir par une pirouette : pas de prison si il s'engageait dans l'armée. Pas pour finir planqué, non : pour y récurer les chiottes à la brosse à dents en se faisant botter le cul par une paire de rangers tout en redemandant sa dose de merde à gratter du bout des ongles. L'armée donc, comme le bon troufion de base, le GI à la con qui aurait tôt fait d'aller se faire plomber le buffet dans un pays dont il peinerait à épeler le nom.
Jared accepta, pas pressé d'aller voir dans un pénitencier fédéral si son cul aurait du succès et ses poings assez de répartie pour s'accorder aux discussions locales. On était en 88 et AC/DC sortait Blow up your video pendant qu'en Irak, le conflit se mettait doucement en branle.

Après deux années d'entraînement sur la base de Fort Victoria, on fila à Jared un M16 et une tenue de camouflage du désert en lui disant qu'il était temps d'aller buter tout un tas de ces muslims qui jouaient un peu trop avec le pétrole de l'Oncle Sam, ou tout au moins les réserves que ce derniers convoitait. Et tant pis si il mourrait dans ce pays à la con dont il ne savait jamais trop si le nom se terminait avec un C ou avec un K, parce qu'il serait cané pour la patrie, ce qui était tout de même un sacré honneur pour un trou du cul dans son genre. Alors Jared se battit avec son peloton, qui alla se faire patriotiquement cribler de balles durant une bête escarmouche avant même le déclenchement de l'opération Tempête du Désert. Pas franchement héroïque, ni même remarquable. Jared survécu sans trop savoir comment, quand bien même une cartouche lui perfora le corps.
"Y'a des zones creuses entre les boyaux", lui expliqua simplement le toubib qui le renvoya au pays avec le grade de sergent et une médaille dont il ne tirerait pas dix dollars chez le  prêteur sur gages.
Jared ramena aussi dans son baluchon quelques cauchemars infâmes, qui auraient fait se pisser dessus les marionnettes des Contes de la Crypte. Ca lui ferait des choses à raconter à ses mômes plutôt que de leur cogner dessus pour qu'ils pioncent, estima t'il à moitié sérieusement.

L'Alabama, Jared n'y retourna que pour récuper le peu d'argent qu'il y avait avant de se tirer sans jamais revenir. Son paternel avait passé l'arme à gauche l'année précédente et Barbie s'était casée avec un de ces cons de surfeurs qui passaient parfois à travers l'état pour se mouiller le cul dans les rouleaux des baies au sud. Pas franchement retenu par les obligations familiales donc, Nomak démarra sa Cadillac après un barbecue chez le shériff Burt et rallia New York en bagnole durant un voyage dont l'ex-militaire rallongea bien volontairement l'itinéraire, parfois même contre toute logique géographique. On le retrouva à la Nouvelle Orléans ou il séjourna parmi les cajuns pendant un an ou deux à profiter de la douceur de vivre des bayoux avant de descendre en Haïti sur un coup de tête. Si Jared était un peu partout, se retroussant les manches pour gagner quelques sous afin de continuer sa route, une constante ne le lâchait pas : ses cauchemars, des visions plutôt musclées d'un monde où il retrouvait d'abord les paysages de l'Irak avant de ne plus rien reconnaître du tout. Il y voyait des créatures étranges à la forme vaguement humaine se déplacer sur des mers épaisses ou flottaient des restes de cadavres déchiquetés, il y voyait des lacs de feu et des nuages de cendres. Nomak n'était pas spécialement croyant, même si il croyait à l'Enfer. Pour lui, c'était le signe qu'il allait se rôtir les miches sous les sabots de Satan et de toute sa clique quand son heure serait venue. De la culpabilité en cinémascope, quoi. Avec le temps, Jared avait apprit à composer avec ses horreurs qui jonchaient ses nuits et parfois ses siestes, bien qu'il ne se faisait pas à l'élément le plus étrange de toutes les projections. Il y voyait sept trônes de pierre dont seulement six étaient occupés par des formes qu'il distinguait à peine mais qui semblaient lui désigner la place vacante.
Rationnel et trop terre-à-terre pour voir dans la redondance de cette même vision un quelconque signe, Jared se résigna à faire avec sans l'intéprêter. Sûrement le lot d'un paquet de soldats qui ont vu la guerre pour ce qu'elle est, soit une merde bien moins aseptisée que celle des jeux vidéos. Une guerre où les corps brûlés par les explosions puaient la carne laissée trop longtemps à rôtir, une guerre où les copains meurent pour de vrai sans qu'on puisse espérer qu'il leur reste une vie pour qu'ils reviennent dans le jeu.
Son lot à lui, qui avait tué sans trop de remords parce qu'on lui avait dit que tout ce qui n'était pas américain méritait bien qu'on lui allume la gueule. Il acceptait ses visions comme une pénitence intime et silencieuse et s'accomodait de ses démons avec un peu de bière et la présence d'une fille pas farouche.

Haïti fut une sale période, quelques semaines vite écoulées mais difficiles à oublier. L'endroit ne lui plut pas, de la bouffe locale aux habitudes des citoyens du coin. Mais comme à chaque fois qu'il arrivait dans un nouveau bled, Jared avait eu besoin de remplir le portefeuille et était resté là-bas le temps qu'il avait fallut afin d'y enchaîner les galères pas franchement lucratives. A vrai dire, c'était le vaudou qui lui foutait surtout les boules. Le coin où il était parvenu à trouver un peu de boulot se nourrissait de ce folklore étrange et mystique et il ne se passait pas un jour sans que quelque chose l'y ramène. Rien de notable toutefois, jusqu'à ce qu'il ait à réparer le vieux ventilateur d'une petite vieille qu'on connaissait sous le nom de Mama Brigit.
Mama Brigit était une institution du coin et bien du monde venait la voir pour qu'elle aide grâce aux Iwa et à d'étranges incantations dont elle seule semblait vraiment comprendre le sens. On disait qu'elle entrait en transe et qu'elle réalisait des "choses". Tout ce qu'il fallait pour mettre mal à l'aise Jared, qui avait tout de même besoin de quelques billets. Il entra chez Mama et découvrit son petit cabinet plein de grigri et d'idoles, avant de buter malencontreusement contre un meuble. Quelque chose en roula et Jared le rattrapa à temps, ouvrant la main pour découvrir ce qui y reposait. C'était un pendentif à lanière de cuir auquel pendant une curieuse pierre rouge en forme de larme, où se voyaient deux yeux, un nez et une bouche. Point de  visage, puisque les éléments étaient désordonnés et disposés anarchiquement à la surface du bijou. Alors que Jared le regardait comme fasciné, il vit clairement un des yeux cligner. Dans un hoquet de surprise, Nomak lâcha le dérangeant artefact qui pourtant ne tomba pas à terre, rattrapé en vol par la main décharnée de Mama Brigit.

- C'est une béhérit rouge, l'Oeuf du Roi Conquérant, lui expliqua t'elle dans un anglais très approximatif. Il te portera chance et fortune, garçon.

Elle lui tendit, ses yeux luisants de ce que Jared estima être une étincelle de folie. Le plus poliment du monde, l'américain refusa. Brigit se contenta d'avancer la main d'où pendait la Beherit, jusqu'à la plaquer sur le torse de Nomak.

- Elle est à toi et te reviendra de toute façon toujours, garçon. Parce que c'est ce qu'elle est. Sept trônes pour sept couronnes. Tu sais de quoi je parles, garçon, hein ? C'est un destin auquel tu ne pourras te soustraire.

Jared s'affola sans trop comprendre pourquoi. Il n'était pas homme impressionnable mais quelque chose tapait contre son esprit, une sorte d'avertissement qu'il n'était pas en mesure de comprendre. Autour de lui, les ombres avaient semblé se mouvoir sans raison et le sol remuer comme en une nuée de limaces rampantes, lui faisant battre le coeur à tout rompre. Instinctivement, l'américain se saisit de l'Oeuf du Roi Conquérant. Tout pour se débarrasser de cette inquiétante vieille carne qui, l'espace d'un très court instant, lui sembla être une créature incroyablement désirable au corps ferme et attirant dont les ténèbres de la pièce lui constituaient des ailes plus noires que la nuit.
Nomak s'enfuit plus qu'il ne s'en allat, la béhérit pourtant fermement gardée en main. Dans la foulée -pour ainsi dire- il quitta également Haïti, un peu à la hâte. Revendant la Cadillac qu'il avait emmenée, Jared usa de son pécule pour se payer un billet vers l'Asie. Bien qu'il voulait visiter le Japon depuis longtemps, Nomak tenait aussi à s'éloigner au plus rapidement de Mama Brigit. Sa voix éraillée le poursuivait encore, comme dans la rue quand il était parti de chez elle.

- L’Occultation est pour bientôt, avait-elle beuglé dans la rue alors même que la Cad' démarrait en trombe.

Les années 2000 s'était présentées à porte comme des gosses pour Halloween à réclamer des bonbons et Jared n'avait rien vu arriver. Haïti à plusieurs heures d'avion derrière lui, le pays du Soleil Levant droit devant, ses cauchemars en poche et la béhérit autour du cou malgré tout, Nomak avait entamé un nouveau chapitre de sa vie. Les trois premières années, il les passa dans un quartier populaire de Tokyo à travailler dans un garage tenu par des américains. Grâce à ses patrons, Nomak apprit non sans difficulté à parler japonais. Lui qui n'avait jamais été bon élève s'apensentissait sur des cours accélérés afin de pouvoir se débrouiller seul dans la vie tokyoïte mais se retrouva tout de même fin 2003 avec une maîtrise tout à fait correcte de la langue des mangas et leurs pouffiasses gémissantes avec un accent toutefois bien marqué. Lire et écrire ? C'était encore trop lui demander, bien que Jared s'était lancé dans l'apprentissage. Enfin libre de ses mouvements car plus trop limité par son incompréhension des borborygmes japonais, Nomak se prit en main et se déplaça vers une ville plus modeste que Tokyo.
Vous en devinez certainement le nom, puisqu'il s'agit de l'un des fils de la causalité. Le canevas des âmes ne pouvait se tisser sans passer par Seikusu, la cité qui accueillit Jared et ses cauchemars à bras ouverts. Oui, il rêvait toujours. Invariablement revenaient ces 7 trônes sur lesquels ne se trouvaient que 6 couronnes. Et toujours cette place qui semblait lui revenir... Combien de fois avait-il, réveillé en sursaut qu'il avait été, contemplé l'étrange pierre aux yeux vivants ? Jared ne comptait plus, inconscient que les rouages du destin s'étaient mis pour de bon en branle tandis qu'il épousait Seikusu en s'y installant.

Près de dix années se sont pourtant écoulées, avec leur cortège d'improbables visions, et pourtant rien n'a changé pour Jared Nomak. L'ancien militaire et vagabond des temps modernes et aujourd'hui un résident régulier de l'animée cité japonaise, s'y trouvant bien. Des petits boulots ça et là dans les garages auto du coin, ce qui améliore sa condition d'homme de la sécurité dans divers lieux de la ville. Un appart' sans grande prétention dans les faubourgs de la ville, quelques amis réguliers et une vie presque normale.
Hormis un pendentif semblant doué de vie et des cauchemars tellement familiers qu'ils lui semblent être devenus une partie intégrante de son quotidien.

Les fils de la causalité sont tissés et la vieille sorcière vaudou l'a déjà prévenu : l'Occultation est pour bientôt.

Sept trônes pour sept couronnes.

L'Occultation est pour bientôt.

Situation : Expérimenté

Autres :
Jared possède une étrange pierre rouge qu'on nomme la Beherit. Bien qu'elle semble vivante (les yeux s'ouvrent parfois et la bouche semble esquisser des mots), son possesseur ne lui connaît aucun pouvoir particulier. Les démons en revanche y verront un signe incontestable : la pierre aussi nommée l'Oeuf du Roi Conquérant fera de Jared le Septième des princes démons et donc l'un des plus puissants avatars du pouvoir infernal, chargé de régner sur une partie de l'enfer. Pour l'heure, c'est un destin que Jared ignore parfaitement et cela ne lui confère aucune capacité ou pouvoir particulier. Notons juste qu'être en possession de la Beherit l'empêche d'une certaine façon de mourir, puisque à son décès (la nature de ce dernier important peu), Jared découvrira sa véritable nature et se verra en mesure de devenir -ou pas- le Septième Prince. Néanmoins, il existe bien des façons d'accélérer ce processus ou de plonger peu à peu Nomak dans une nouvelle réalité...
Jared ne peut perdre la Beherit, car elle n'appartient qu'à lui et lui reviendra toujours d'une façon ou d'une autre. Notons qu'elle peut attirer quelques démons à elle, voire servir de sauf-conduits face à certains d'entre eux.

Plus terre-à-terre, signalons que Jared sait utiliser divers types d'armes à feu et connait plusieurs façon de se battre, ayant été entraîné alors qu'il était GI.
« Modifié: jeudi 23 janvier 2014, 13:33:57 par Enora »

Jared Nomak

Re : Jared Nomak

Réponse 1 jeudi 23 janvier 2014, 00:24:38

Ton approbation me fait plaisir.
Et il est plus swagg avant le Sabbat.


Cassidy Green

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Re : Jared Nomak

Réponse 2 jeudi 23 janvier 2014, 00:26:47

Bienvenue ;D
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Oksa Pollock

Re : Jared Nomak

Réponse 3 jeudi 23 janvier 2014, 03:07:54

Hum... Bienvenu ? '-'

Enora

E.S.P.er

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  • FicheChalant

    Description
    J'suis une rapide du katana. Quand je RP.

Re : Jared Nomak

Réponse 4 jeudi 23 janvier 2014, 13:33:37

Rebienvenue à toi !

Attention aux pluriels que parfois tu zappes ou ajoutes sans raison, et au "à/a" mais bon, dans l'ensemble ça va, alors, validé ! ^^

Dana S. Walters

Créature

Re : Jared Nomak [Valimercenarisé !]

Réponse 5 jeudi 23 janvier 2014, 14:17:20

Bienvenue *.*

Jared Nomak

Re : Jared Nomak [Valimercenarisé !]

Réponse 6 jeudi 23 janvier 2014, 14:33:15

Je sais, toujours les mêmes fautes... TT Merci !

Merci pour les bienv'nues, les filles \o/


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