Nom/Prenom/Surnom : Nirr Sever
Âge : 30
Sexe : Mâle
Race : Humain
Orientation sexuelle : Bisexuel
Orientation professionnelle : Professeur de Français au lycée Seikusu
Description physique : Nirr est un jeune homme de taille relativement honorable. Pendant très longtemps en-dessous de la moyenne, il a grandi d’un seul coup à la fin de sa puberté, gardant malgré tout un corps bien bâti grâce à des exercices quotidiens. Les épaules carrées, le torse musclé, il est assez fier de la manière dont il a réussi à se façonner. Son physique relativement attractif attirant le regard, il en joue parfois, notamment grâce à son visage très expressif. Ses cheveux noirs, aux reflets rouges, tombent devant son visage, encadrant ce dernier en le faisant ressortir un peu. Ses yeux d’un gris presque terne, perçant, peuvent s’illuminer facilement s’il le décide, attirant le regard aussi sûrement que ses petites lèvres, qui n’affichent que rarement un sourire mais qui, quand elles le font, savent séduire. Il conserve néanmoins un air neutre le plus souvent, ne souhaitant pas que ses interlocuteurs puissent lire ses émotions ou ses ressentis sur son visage, tout du moins, tant qu’il ne désire pas les manipuler...
Habillé d'un costume lors de ses cours, Nirr, le reste du temps, porte souvent une chemise, agrémentée d’un petit veston par-dessus. Ses couleurs de prédilection : le rouge et le noir. Tout comme les pantalons dont il a l’habitude, en toile ou en jean. Noirs également, en majorité. Nirr porte également une petite boucle accrochée à chaque lobe, de couleur grise.
Caractère : Nirr est un être singulier. Intelligent, cultivé, il a étudié et a acquis de nombreuses connaissances au travers de ses voyages. Empathe, il aime être au contact des autres. Il est doté d’un fort sens de la justice et est très tolérant : il s’énerve rarement, mais lorsque cela arrive, il a la rancune facile. D’un naturel doux et compréhensif, il est naturellement séduisant et joue de ce talent pour nouer relations amicales et amoureuses au gré de ses envies. Malgré tout, il est capable d’aimer à un point rarement atteint, si bien qu’il se consacrera entièrement à l‘élu de coeur lorsqu’il l’aura trouvé. Pour tout dire, Nirr serait presque un jeune homme parfait, si une partie sombre de sa personnalité n’émergeait pas de temps à autres :
En effet, Nirr est un masochiste et un sadique. Il prend plaisir à la douleur, un plaisir qu’il ne trouve nul part ailleurs. Et lorsque ce désir de souffrance le consume, la folie le rattrape : il doit faire mal. À la première personne qui lui tombe sous la main. Il ne peut résister à ce désir. Ainsi est sa quête, le but de sa vie, qu’il poursuit depuis de longues années : Trouver quelle cri est lle plus beau, le plus plaisant, le plus parfait. Il inflige un tas de sévices à ses victimes et vérifie leurs réactions, afin de jauger ou non de la perfection d’un cri ou d’un autre. Si le cri lui paraît agréable, il s'inflige tout ça à son tour. Généralement, ses séances d’essais avec ses victimes se soldent par des morts, mais il reste philosophe quant à cette réalité : “Sans sacrifices, impossible de parvenir au bout, au plaisir ultime, à la simple perfection que je cherche...”
Histoire :
L’après-midi touchait enfin à sa fin, les premières lueurs orangées du soleil couchant traversaient les nuages. La pièce baignait dans une lumière douce, sensuelle, tandis que le jeune homme s’activait devant la cheminée. Un chaudron en cuivre était pendu à l’intérieur de celle-ci, tandis que les flammes léchaient le métal, faisant bouillir l’eau qui servirait dans quelques instants à faire mijoter les deux lapins. Après quelques minutes, lorsque les premières bulles apparurent sur l’eau, signe qu’elle était portée à ébullition, le cuisinier saisit une poignée d’herbes assaisonnantes et les jeta dans la marmite. Il devait encore patienter un moment avant d’ajouter les lapins, alors il se retourna vers la table, afin de la préparer correctement pour le repas du soir. Il y dressa une nappe en tissu toute simple, ainsi que deux assiettes et leurs couverts, en bois. Puis, il disposa des gobelets en cuivre, ainsi que deux chandeliers agrémentés de trois bougies chacun. Puis, il plaça au centre une surprise pour sa compagne, qui allait revenir dans peu de temps. Il avait trouvé une magnifique rose rouge, qu’il avait placé dans un récipient rempli d’eau, en verre. Il la contempla quelques secondes, avant de s’en retourner à ses lapins.
Il saisit sa cuillère en bois et préleva un peu de liquide du chaudron, le portant à ses lèvres afin de goûter sa préparation. Il jugea que c’était bon, et reposa l’ustensile. Il prit ensuite les lapins, un par un, et les déposa lentement dans l’eau bouillante. Il les avait dépecé précédemment, et ils avaient l’air très appétissant. Il s’approcha du plan de travail et attrapa un oignon, qu’il commença à couper afin d’ajouter à la préparation. Il le jeta dans l’eau, puis un peu de farine au tout.
Il jura. Il avait oublié quelque chose : le feu était bien trop chaud, l‘eau continuait de bouillir et de plus grosses bulles se formaient à la surface, projetant le liquide sur le sol. Une petite goutte d’eau s’envola et se déposa sur la main du jeune homme. La douleur explosa sur sa peau, il la sentit brûler, et grimaça en lâchant un petit cri. Il lâcha la cuillère avec laquelle il remuait le repas, et leva la main. Il pencha la tête sur le côté, sentant la souffrance jusqu’au plus profond de lui. Il aurait normalement dû se précipiter afin de tremper sa main dans l’eau froide pour faire cesser le mal.
Au lieu de ça, un sourire apparut au coin de ses lèvres closes. L’épiderme avait rougi, et en regardant cette blessure, Nirr ne put s’empêcher de sentir l’excitation monter lentement. Il ferma les yeux et inspira longuement. Pas ce soir, il ne devait pas craquer. Absolument pas.
Il se pencha et retira quelques bûches du feu, à l’aide d’une tige de métal, afin de faire baisser les flammes. Les lapins devaient mijoter deux heures avant d’être prêt.
En attendant, le jeune homme banda sa main, et alla s’allonger sur le lit, dans la chambre. Il ferma les yeux, croisa les bras sur son torse, et se sentit partir, partir vers le pays des songes...
Le noir. Complet, pesant, effrayant, terrifiant. Il faisait noir, pour l'instant. Obscurité, malaise, coeur serré. Douleur, paix, sourire. Rêve d’un autre monde. Rêve d’un plaisir intense. Le sang coule. La souffrance est là. Le désir s’insinue et l’esprit s’interroge : est-ce de la folie ?
Le noir. Complet, pesant, effrayant, terrifiant. Il faisait noir, pour l’instant. Une voix le tira de l’inconscience.
Il battit des paupières, le réveil était difficile. Une silhouette était penchée sur lui.
“- ... rr ? ”
Sa bouche s’étira en un léger bâillement, alors qu’il reprenait peu à peu contact avec la réalité. La voix lui parut plus claire et plus précise :
“- Nirr ? ”
Et il vit enfin nettement. L’Ange était penché sur lui. Ses cheveux blonds bouclés cascadaient sur ses épaules tandis que ses grands yeux bleus étaient posés sur lui, l’observant avec un léger sourire. Il sentit son coeur battre, s’arrêter, puis finalement fondre devant ce regard si adorable.
Doucement, il se releva. Doucement, sa main se leva, et doucement sur ses lèvres, un baiser il déposa.
Elle saisit son visage entre ses mains délicates, prolongeant le contact, plongeant en lui, l’un et l’autre se liant dans cette chaste étreinte. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, ils souriaient. Chacun se noyant dans le regard du deuxième. Ils étaient Un. Et ce fut Nirr qui rompit le silence.
“- Bonsoir, mon amour... Murmura-t-il avec calme.
- Bonsoir. ”
Elle ne cessait de sourire. Lui continua :
“- J’ai une surprise... Un petit dîner ! Cela faisait longtemps... ”
Le visage de sa belle fut transporté de joie. Elle rayonnait simplement. Ils se levèrent, et allèrent ensemble à la cuisine. Elle écarquilla en voyant la table, qu’elle n’avait pas encore remarqué en rentrant, et ferma les yeux pour apprécier le fumet du plat qui était fin prêt, dans la marmite. Il tira une chaise pour qu’elle s'y installe, puis il alla finir de préparer la nourriture.
Une dizaine de minutes plus tard, ils étaient à table, et mangeaient le civet. Les bougies allumées, les lanternes baissées, la pièce baignée d’une lumière tamisée, reposante et agréable, ils appréciaient simplement la vie.
Parlant de tout et de rien, se racontant leur journée, ils ne virent pas le repas passé. À la fin de ce dernier, Nirr demanda à la belle de rester là, tandis qu’il s’éclipsait dans l’autre pièce.
Il revint un instant plus tard, les mains croisés derrière le dos. Il s’approcha de sa belle, et s’agenouilla. Il leva ses yeux rouges vers elle, et dévoila ce qu’il cachait. Un petit coffret de bois, qu’il ouvrit délicatement.
Une magnifique bague en argent sertie d’un diamant vert émeraude était posée à l’intérieur. La jeune femme se couvrit la bouche avec ses mains, et rougit terriblement, tandis que Nirr la regardait avec le sourire :
“- Faris... Veux-tu devenir ma femme ? ”
Elle ne put réprimer un sanglot de joie. Elle écarta les bras et se jeta à son cou. Il ne s’attendait pas à une réaction aussi expressive, et ils basculèrent tout deux en arrière. Un craquement sonore retentit dans la pièce. Le jeune homme venait de se cogner l’arrière du crâne contre le coin d’un petit meuble, derrière lui.
La douleur se propagea dans sa tête comme le feu dans la prairie.
Un éclair blanc traversa son esprit, et il faillit s’évanouir, tant le choc fut violent.
La souffrance s’insinua dans son corps, et il ne put réprimer un cri.
Et il craqua.
Il se redressa. Elle était au-dessus de lui, et semblait inquiète depuis la chute. Elle se rassura un peu en voyant le sourire apparaître sur le visage de son aimé. Puis, quelque chose lui déplut dans ce sourire. Il n’était pas pour elle. Et ses yeux... Leur si doux rouge n’était plus. Ils n’étaient plus que couleur de sang. Elle recula légèrement. Il la fixait.
L’excitation était presque à son paroxysme. Il la sentait au fond de lui, il la sentait prendre de l’ampleur. Il savait que c’était mal, mais il n’en avait cure. Il parla, toujours aussi calmement :
“- Faris... Comment est ton cri ? ”
Il roula les yeux et sourit de plus belle. Le rictus effraya la demoiselle qui se leva et tenta de s’enfuir. Il fut plus rapide. Il saisit son poignet et l’attira contre lui. Le visage tordu par un rictus, il la fixa de nouveau :
“- La dernière n’était pas satisfaisante. Elle a pleuré. J’espère que tu ne seras pas aussi lâche... ”
Il ne put retenir un très court éclat de rire. Les yeux de Faris s’écarquillèrent...
Et son univers bascula...
Le soleil venait d’apparaître à l’horizon, projetant ses pâles rayons sur le royaume. Nirr quittait la maison, refermant la porte de bois derrière lui. Il souriait.
Il regarda sa main bandée. Puis, son regard s’égara sur les longues traces rouges qui lui striaient le bras. Elle l’avait griffé, la saleté. Mais il aimait ça. Faire souffrir pour faire souffrir, c’était stupide... Encore une fois, elle ne l’avait pas satisfait. Il n’avait pas encore trouvé, elle n’avait pas crié de la manière qu’il recherchait.
Était-il fou ? Non. Il savait qu’il avait un plaisir différent, par rapport aux êtres normaux. Est-on vraiment fou quand on a conscience de cette folie ? N’est-on pas fou par rapport à une norme ? Pour Nirr, c’était peut-être les autres les fous, et lui l’être normal.
Ils ont juste une manière différente d’envisager leurs désirs. Je suis à la recherche de la douleur la plus plaisante, et si ça doit passer par un chemin de mort, j’irais malgré tout. La douleur est ma drogue. Simplement ma drogue.
Et je cherche le plaisir ultime...
Situation de départ : Très expérimenté.
Autres : Nirr est né sur Terra, mais après être passé par hasard à Seikusu, il a décidé d'y rester. Plus de proies. Plus de choix.
Comment avez vous connu le forum : Doublette
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels : Non.
