Les yeux bandés, elle ne ressentait qu'un léger souffle caresser son visage, la jeune fille attendait avec angoisse la réponse de sa ravisseuse. Le coup qu'elle avait reçu au visage témoignait qu'elle ne serait pas tendre, qu'allait-elle faire.. Misaka ne dut pas attendre longtemps.
-Tshihihi, nyaahou. Tu n'a jamais embrasser de femme ? Et bien, tu va devoir le faire avec moi et pas qu'un peu petite chienne.
Sitôt sa phrase terminer, elle lâcha le menton de sa captive pour s'approcher un peu plus d'elle et l'embrassa prestement et avec fougue, sa langue s'enroulait autour de celle de sa prisonnière, la langue de la jeune fille, par réflexe, répondit à l'appelle. Ce baiser ne dura qu'à peine une minute, l'autre femme lâcha les lèvres de Misaka pour s'en aller fouiller dans son sac. Elle sortit un collier qu'elle s'empressa de mettre au cou de sa prisonnière, elle voulait sans doutes en faire son esclave, pour des choses.. tordues.
Misaka ne pouvait pas voir ce qu'il se passait, l'angoisse.. elle avait peur, peur de ce qu'elle ne pouvait pas voir, mais quelqu'un allait y remédier. Elle sentit le noeud de son bandeau se défaire, La lumière.. enfin ! Ou plutôt, son visage, elle pouvait contempler son visage par un miroir placé devant-elle, on lui avait mit un collier, pas un collier pour embellir une femme, non, un collier pour les animaux, en cuir noir avec un horrible anneau en métal pour y glisser une laisse mais, ce qu'elle remarqua surtout, c'était Le visage de la femme qui se trouvait derrière elle, arborant un sourire mesquin et sadique, les yeux d'un rouge sang, scintillant, un iris de.. chat ? Cette femme n'était pas humaine, Oh non..
-Des l'instant ou je t'ai mise ce collier tu est a moi ! C'est très simple ma mignonne, soit tu m'obéis au doigts et a l’œil soit je te tue c'est comprise ?
Elle lui avait mit un collier comme si l'on en mettait un à son chien, pour le tenir, faire savoir qu'il a un maitre.. C'était bien cette pensée qu'avait la jeune femme lorsqu'elle enfila le collier à Misaka, elle voulait en faire son esclave, un pur fantasme pervers mais, elle ne plaisantait pas, si sa prisonnière ne s'exécutait pas, elle la tuerait. La jeune fille ne voulait aucunement être amochée et encore moins mourir, elle devait se rendre à l'évidence et se soumettre à sa ravisseuse. D'un air impassible, le regard dans le vide, dit.
- Je ferai ce que vous voulez, je ne me plaindrais pas.
Cette phrase.. elle se soumettait, il n'y avait rien d'autre à faire.. elle était attachée et les murs de son appartement sont insonorisés mais, après tout, peut être que cela ne sera pas une mauvaise expérience..