Chasse gardée. (Carmody)

- Hep ! Toi là.

Une guerrière rousse, sculpturale, se dressa de son siège. Elle se délesta de son épée, la confiant à un loup qui marchait sur deux pattes, à ses côtés. Elle dépassa les quelques femmes qui constituait un semblant de tribu pour se diriger vers un hommes aux allures de prêtre qui passait non loin. Elle n'avait pas croisé d'hommes depuis un moment. Elle était... Sur les nerfs, si l'on pouvait dire ça comme ça. Pour parler crûment, elle voulait de la volupté. Elle n'aimait pas la compagnie féminine pour ce genre de cas. Et Conall... Conall était un loup.

L'espèce d'oasis où elle s'était arrêté avec quelques guerrières rencontrées en chemin n'avait pas de population masculine. Et ses guerrières préféraient se livrer à la volupté entre elles.

Laissant Conall aller polir son épée, elle quitta les rangs féminins pour se diriger vers l'inconnu interpellé.

- Comment t'appelles-tu ?

Elle le fixa d'un regard neutre. Il était prêtre. Mais elle ne lui laisserait pas le choix de toute façon. Qu'il soit consentant ou non, elle voulait une étreinte masculine. Elle voulait se sentir femme, pleinement.

- J'espère que tu ne fais pas grand cas de tes voeux, prêtre. Parce que j'ai envie de toi. Très envie.

Elle darda sur lui un regard embrasé. Elle désigna la tente montée non loin.

- Je suis Gráinne. Guerrière solitaire en règle générale. Suis-moi.

Carmody s'était arrêter dans une oasis habituellement assez fréquenté. Ce n'était pas la première fois qu'il venait ici entre deux missions. Ce jour la, il faisait une pause avant de retourner au siège de l'ordre, quand il se fit alpaguer par quelqu'un. Il était occupé à se rafraichir le visage et il se releva en voyant une guerrière rousse venir vers lui. Elle était plutôt canon et il se demandait bien ce qu'elle lui voulait, surtout dont la manière avec laquelle elle s'était adressé à lui.

- Carmody Miss, John Carmody, qu'est ce que tu me veux ?

Il la toisa du regard, avant qu'elle ne lui fasse des avances.

- Heu...c'est quoi ce délire...la tout de suite ?

Visiblement, cela ne pouvait pas attendre, il la suivit donc dans une tente.

- Bon he bien, si je peux satisfaire un besoin pressant, je ne dirais pas non, surtout quand en plus c'est une demoiselle bien sexy.

Il décrocha sa ceinture, laissant son épée, sa sacoche et son couteau de coté. C'était assez incongru mais il ne refusait jamais une bonne partie de jambes en l'air. En plus elle ne serait pas déçu sur la marchandise, car il était plutôt bien monté.

Elle inclina la tête en direction du prêtre, notant son nom.

- Gráinne.

Elle se retourna vers lui, une fois dans la tente, et l'observa un moment.  Elle sourit doucement, éclairant son regard d'une lueur embrasée. Besoin pressant, c'était le cas. Elle se passa la langue sur la lèvre inférieur et ses doigts remirent ses mèches rousses derrière son dos. Elle détacha doucement son haut en maille et le laissa tomber sur le sol, exposant sa poitrine pleine et ferme. Elle s'approcha de lui, et une main vint flatter son torse à travers le tissu.

- Je suis ravie que vous soyez bien disposé. Ça me facilite les choses.

Elle sourit d'un air gourmand et l'aida à se délester des vêtements en trop avec des gestes légers et sensuels. Elle se frotta contre lui langoureusement avant de finir de se déshabiller à son tour.

- Endurant j'espère...

Elle ponctua sa phrase de baisers dans le cou, venant mordiller le lobe de son oreille avec gourmandise.

Une fois dans la tente, la jeune femme ne perdit effectivement pas de temps, commençant à se déshabiller. Elle lui dévoila sa poitrine, bien pleine avant de venir vers lui.

- Qui pourrait refuser de telles avances ?

Il retira le haut de sa veste, dévoilant ses muscles saillants et les cicatrices qui parcouraient son corps, souvenirs de combats passés. Chacune avait son histoire à raconter.

- Je ne rechigne pas à la tâche, j'ai encore pas mal de condition physique.

Il se mit nu à son tour, son membre long et épais désormais a nu, masquant des bourses bien pleines. Carmody l’accueillit dans ses bras, entourant sa taille. ses mains commencèrent à caresser la peu cuivrée de la jeune femme et à explorer ses courbes.

- Tu es très désirable, mon ami ici bas semble du même avis que moi.

En effet, son membre commençait doucement à durcir. Il caressa sa poitrine, avant de venir embrasser la jeune femme rousse. Une de ses mains vint caresser ses fesses rebondies et ses cuisses, avant de venir effleurer les lèvres de son sexe.

Qui pourrait refuser les avances de la guerrière rousse ? Personne. A moins de ne pas tenir à la vie. Elle veut ? Elle prend. Point barre. Même si elle préférait l'accord de son partenaire. Une histoire de verge durcie, un truc du genre.

Observant le prêtre, elle remarqua qu'il était bien fait de sa personne mine de rien. Déjà, peu respectueux du serment de chasteté, et ensuite, assez aventureux à en juger par les cicatrices qui parcouraient son corps. Elle aussi avait des cicatrices. Mais elles étaient anciennes, et parfois elles ne se distinguaient pas sur sa peau bronzée.

Elle approuva qu'il se dise endurant. Elle approuva aussi qu'il se mette à nu. La rousse sourit, et ses doigts vinrent chercher à réveiller la bête endormie pour jouer plus tard. Elle entoure le membre de ses doigts, ondulant légèrement le bassin tandis qu'il la caressait de même. Intimement.

- Je suis heureuse que tu me trouve à ton goût.

De toute façon, elle était au goût de tout le monde pratiquement. Même de Conall, homme-loup encore puceau. Même d'Izbeth, l'une des guerrières lesbiennes qui l'accompagnait pour un moment. Et pourtant, cette dernière était réputée très sélective.

- Viens par-là...

Elle tira le prêtre vers elle, vers une couche de peau qu'elle avait installé en arrivant sur cette oasis. Elle le poussa pour qu'il s'y allonge, et le chevaucha un instant pour aller cueillir ses lèvres.

- J'aimerais faire plus intime connaissance avec ton ami.

Sans le consulter davantage, elle lui lança une oeillade gourmande avant de glisser le long de son corps, ses mains palpant avec une étrange douceur le corps de celui qui allait être son amant. Ses lèvres laissaient une traînée de baisers le long du torse de John, jusqu'à arriver à la base de son membre viril.

- J'aime qu'on se lève à mon approche...

Elle sourit et ses lèvres enserrèrent le gland entre elles tandis que sa langue vint l'humidifier. Elle le lâcha le temps de s'humidifier les lèvres également, et le reprit entre elles pour l'y glisser plus profondément. Ses mains n'étaient pas en reste et flattait les bourses du prêtre.

La jeune femme avaient également des cicatrices sur son corps bronzé. Mais quoi de plus normal pour une barbare.

- J'aime les belles et fières guerrières qui ont du caractère !

Il se laissa mener sur une peau de bête, accueillant son baiser.

- Je crois qu'il sera ravi de faire de même, tu vois il veut déjà en savoir plus sur toi.

En effet son membre continuait de grossir sous les caresses de la jeune femme. il caressa sa longue chevelure de feu, la regardant faire avec une certaine impatience. Il eut un frisson de plaisir en sentant la bouche de la jeune femme se refermait sur son sexe. Il sentait sa langue caressait son membre qui durcissait de plus en plus, prenant déjà une belle taille. La jeune femme caressait également ses grosses bourses.

- Oh ouais, c'est bon comme ça.

Certaines femmes avaient du mal à accueillir son membre, trop imposant ce qui posait parfois problème. Mais vu la façon dont la belle rousse se démenait sur sa verge, cela n'avait pas l'air de l'effrayer.

- Sa va bien faire trois semaines que je n'ai pas eu une bonne partie de baise !

En effet, il avait passé pratiquement trois semaines tout seul en mission a travers les montagnes désertiques du Sud à traquer les démons et les morts vivants des ruines du coin. Exception faite des deux nuits qu'il avait passé dans un monastère en cours de route. Mais il n'y avait malheureusement que des hommes  et il n'était porté sur les ébats essentiellement masculins.

Elle ne répondit rien, se contentant d'un regard brûlant alors qu'elle levait les yeux sur lui. Ses lèvres aspiraient le membre entre ses lèvres, appréciant sa belle taille. Sa langue jouait contre la peau dans sa bouche, le taquinant. Et elle continuait d'avancer la tête, jusqu'à ce que ses lèvres touchent l'aine du prêtre. Elle avait de l'entraînement, et une gorge profonde ne la dérangeait pas.

Elle refit le chemin en sens inverse, sans oublier de flatter ses bourses pleines, pour laisser le gland quitter ses lèvres dans un petit bruit de succion. Sa main prit la relève alors qu'elle glissait sa langue le long de la hampe, venant chatouiller les bourses de la pointe de l'organe, avant de revenir s'occuper du gland turgescent. Elle l'embrassa, le suçota, et le remit au chaud pour qu'il n'attrape pas froid, venant accélérer le rythme et commencer à le faire coulisser entre ses lèvres avec vigueur. Elle n'oublia pas pour autant le reste de son anatomie, une main caressant les bourses, et l'autre flattant les abdominaux du prêtre.

Elle le retira un instant de ses lèvres pour lever la tête et susurrer :

- Trois semaines ? Alors rattrapons-cela. Fais-toi plaisir...

Elle lui adressa un sourire gourmand avant de revenir à sa verge tendu qu'elle fit glisser encore une fois jusqu'au fond de sa gorge, la laissant au chaud quelques secondes avant de recommencer ses coulissements.

La barbare lui fit une gorge profonde, digne de ce nom. Cette pratique n'était pas très répandue, excepté chez les prostitués et bien souvent, il fallait forcer sa partenaire à la pratiquer. Il n'eut même pas besoin de le lui demander. Sa bouche chaude et pleine de salive, humidifiait son membre en entier, coulant jusqu’à la base de son dard. La jeune femme se retira, un filet de salive coulant de sa bouche, reliant encore le membre du prêtre.

Il était maintenant bien dur, le gland rouge et turgescent et la queue légèrement courbé vers le haut. Plusieurs veines assez grosses, parcouraient l’épieu de chair, palpitant. L'excitation monté rapidement chez le prêtre et il poussa quelques râles de plaisir, regardant la jeune femme s'atteler à le sucer. Lorsqu’elle lui faisaient des gorges profondes, il l'incitait à rester un peu plus, en appuyant sur sa tête avec sa main, avant de la laisser continuer.

- Oh ouais, prends la bien dans ta bouche !

C'était surement l'une des meilleurs fellations de sa vie. Il avait pour tout dire, plus souvent l'habitude de coucher avec des femmes dociles, voire timides. Il dirigeait donc dans ces cas la manœuvre, forçant quelques fois un peu ses partenaires à des pratiques un peu plus poussés.

- Je penses que c'est bon, sinon je ne vais pas pouvoir m'empêcher de juter, a moins que tu n'attendes que cela ?