Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Seïna Phujita

E.S.P.er

N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

lundi 19 novembre 2012, 14:34:57

[En vert, c'est Archimède, orange Ryûk et bleu Seï' ]


_... et évidemment mademoiselle Phujita sait tout mieux que tout le monde, mademoiselle Phujita n'a pas besoin d'écouter mes conseils, mademoiselle Phujita est bien assez mature ! Mais dis-moi ce que tu...
_... mourir-euh ! Tu vas pourrir ici et mourir-euh ! Tu vas pourrir ici et mourir-euh ! Tu vas...

Mais qu'ils se taaaaaisent... Ryûk sautait tout autour de moi en chantonnant d'un air joyeux, tandis qu'Archimède faisait les cent pas devant ma cage...
Est-ce que c'était de ma faute à moi si cet homme n'était pas très gentil... ? Mais tout finira par s'arranger, ce devait être une erreur et rien de plus... En attendant, allez essayez d'expliquer ça à ces deux lourdaux... Pfff, je suis pas aidée, c'est moi qui vous le dis.

Les jambes passées au travers des larges barreaux, je les balançais au rythme lent de mon ennui et de mon agacement contre ces deux insupportables monstres. La cage dans laquelle j'étais enfermée se trouvait légèrement surélevée. Je ne voyais pas exactement mais, puisque je ne touchais pas le sol, j'en déduisais être en hauteur... La pièce était plongée dans une semi-obscurité telle que je ne distinguais que ma compagne de cellule, une terranide, tremblante de frayeur et jappant de tristesse. Entre ses jappements, les rouspetages d'Archimède et la chanson insupportable de Ryûk, ma cervelle était sur le point d'imploser.

Dans le noir je n'arrivais pas à voir ni même à sentir s'il y avait un élément à la base duquel j'aurais pu utiliser mon pouvoir pour me libérer
.

_... et de toutes façons je ne vois pas pourquoi je m'évertue à t'expliquer le pourquoi du comment puisque tu n'écoutes rien du tout et... SEINA PHUJITA ?

_Hein ? Sursautais-je en me cognant la tête aux barreaux dans un grand « Bing ! »

_J'étais en train de te parler ! S'époumona mon gros dragon alors qu'il collait sa tête contre la cage, à quelques centimètres de mon visage. Le souffle chaud de ses naseaux me rougit les joues.

_Tu me parlais pas, tu me grondais... geignais-je en retenant un sanglot épais comme soupe au pois.

_... Pardon ma petite Bleuet,[/b] finit-il par se radoucir en passant une de ses grosses griffes sur ma joue mouillée de ma larme, mais c'est de ta faute si tu es enfermée, et je ne peux rien pour toi... Pourquoi ne m'as-tu pas écouté, hein ? Pourquoi ne m'écoutes-tu jamais... ? Et maintenant tu es enfermée et...

_Tu n'as qu'à me faire sortir ![/b] M'écriais-je avec joie, tu es un si grand dragon, si fort, Archimède, tu n'as qu'à arracher mes barreaux !

_Tu sais que c'est impossible ma petite Lilas, je ne peux rien, sans tes pouvoirs...

Je ne répondis rien, laissant une grosse larme rouler sur ma douce joue.
Au même moment, une vive lumière brûla mes yeux accommodés à l'obscurité, succédant à un grincement sinistre. Alors que je frottais mes yeux endoloris et constatais la disparition de mes compagnons, des pas se rapprochant de ma cage arrivèrent à mes oreilles
.

_Toi, là ! La fille aux cheveux bleus, tu vas venir avec moi !

A la voix de l'homme succéda un bruit de clefs qui s'entrechoquaient, puis le cliquetis du cadenas et le grincement de la grille. On me saisit par les cheveux sans douceur et avec violence on me fit tomber à terre.

_Patron, le raffleur a précisé qu'elle avait des pouvoirs magiques, vous vous en souvenez... ?

_Ah. Oui, oui. File-lui les pilules, qu'on en parle plus
.

Sans plus de cérémonies, on m'enfonça deux grosses gélules dans la gorge qu'on me força à avaler à grand renfort de flotte m'inondant les poumons plus qu'autre chose. Mes sanglots reprirent de plus belle et cette fois je me mis à pleurer pour de bon.

_Archimèèèèèè... AH !

Une gifle magistrale interrompit mon appel au secours.

_Ta gueule !

Ravalant mes sanglots, je me laissais faire.
Pourquoi ces hommes m'arrachaient-ils mes vêtements... ? Pourquoi n'étaient-ils pas gentils... ? Dame Nature devait leur avoir fait bien du mal pour qu'ils n'arrivent plus à être gentils...
Ils me passèrent une robe étroite sur le corps. Trop juste au niveau de ma poitrine, mes seins semblaient sur le point de faire éclater le tissu ou de passer par-dessus. Sur un ordre, le second type qui avait parlé, celui qui avait rappelé à son patron que j'avais des pouvoirs, me retira finalement cette robe et ils se contentèrent d'une jupe courte à franges de cuir et d'un soutien-gorge bandeau en métal brossé. Celui qui semblait être le patron m'expliqua que c'était pour que l'on voit mes piercings au nombril et à la nuque, qu'une robe les cachait trop.

Pourquoi voudrait-on voir mes piercings... ? Ils étaient mes reliques de la vénération de Dame Nature, pourquoi voudrait-on les voir... ?

Avec une claque caressante sur mes fesses, il me poussa vers la porte ouverte. Je titubais, les yeux encore à moitié noyés de larmes et la porte se referma derrière nous.

Après un petit temps d'accoutumance j'eus tout le loisir du monde pour observer l'endroit où je me trouvais. Chancelante par la fatigue et par l'engourdissement de mes muscles dans la cage, je me tenais sur une estrade, surplombant d'un bon mètre cinquante au moins une large et vaste place. Une ville, j'étais dans une ville.
Je ne trouvais pas un brin d'herbes, rien sous mes yeux, rien qui ne pouvait me servir pour... Oh ! Un souffle de vent ! Je déclencherai une tempête et...
Mes yeux s'écarquillèrent de stupeur. Bloqués. Mes pouvoirs étaient bloqués !
Le patron – un gros bonhomme au nez rouge et pigmenté – sourit – d'un sourire édenté et qui empestait le vin – et me souffla dans l'oreille que c'était les pilules, et que je ne pouvais plus rien faire pour me libérer...
J'eus encore envie de pleurer, mais, face à tous ces gens, je ne pus m'y résoudre.
L'homme m'attacha un gros et lourd collier d'acier tandis qu'il le reliait à une poutre massive elle aussi en acier. Me claquant les fesses, il me tira un cri de surprise, ce qui attira les regards des passants. Il recommença, plus fort, et je criais, plus fort. Il joua ce petit jeu par quatre fois et me tourna vers l'assemblée pour montrer ma fesse rougie. La foule rit et je rougissais de honte et de douleur. Lui administrant un coup de pied dans l'entrejambe je lançais un regard désemparé vers la foule.
Une voix s'éleva :


_Combien pour cette vache laitière, Durand ?

Le patron se releva prestement en massant toujours ses parties endolories :

_Trop chère pour toi ! J'en veux 2000 !

Un murmure de stupéfaction parcouru l'assemblée.
Il se pencha à mon oreille :


_Maintenant, danse.

Un homme avait en effet commencé à jouer de la guitare à côté, et, hésitante, je m'exécutais... Après tout, s'ils ne voulaient que me voir danser... Maman m'avait toujours dit que la danse symbolisait le partage et l'amour... Si je pouvais leur montrer ça, alors, peut-être qu'ils seraient plus gentils avec moi... ?

Mon corps commença à serpenter et à onduler au rythme de la musique, secouant ma lourde et opulente poitrine. Mes bijoux cliquetaient comme de mini-tambourins et mes hanches roulaient avec superbe le long des gammes du musicien.

Zord

Humain(e)

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 1 lundi 19 novembre 2012, 15:54:56

Du point de vue de Zord, chercher une femelle n'était bien différent d'une chasse dans les plaines. Il fallait mettre la main sur un troupeau, trouver un beau représentant de l'espèce et l'abattre à grands coups de gourdin histoire de ne pas rentrer bredouille et d'avoir de quoi manger pour tout le village. Dans cet ordre d'idée, sa chasse à lui n'aurait pas dû prendre bien longtemps : une taverne aurait suffit à lui offrir quelques femmes dont il n'aurait eu qu'à les trier pour repartir avec la moins laide du lot, revenant au village avec sa procréatrice sous le bras. Arrivé là, c'était la partie la plus agréable du travail qui suivait grâce à la saillie et l'insémination.

Seulement voilà, Zord avait un statut royal et l'égo qui allait avec, aussi ne voulait il pas de la première pouilleuse venue pour recevoir son foutre, qui aurait d'ailleurs eu plus de valeur que la femelle en étant aspergée. Le Méga comptait bien offrir à sa légende une procréatrice digne de ce nom, une femme aussi belle et désirable que lui était fort et puissant. Aussi la traque s'éternisait-elle, le poussant bien loin des frontières qu'il avait déjà eu l’occasion de repousser lors de ses quêtes précédentes. En vérité, notre barbare ne s'était jamais trop approché des grandes villes et pensait ne pas s'y sentir à l'aise. Pas qu'il en soit venu à les craindre, mais sa route ne l'avait jamais mené jusque là à marcher sur les pavés de Nexus et il avait toujours préféré les grands espaces aérés.
Cette fois, Crom en avait décidé autrement et le Méga s'était retrouvé à arpenter les rues de la ville-état, sa carrure démesurée ne passant pas inaperçue - ni sa tendance à arrêter toutes les femmes qui passaient pour les coller contre un mur afin de les observer sous toutes les coutures.

Ce fût l'une d'elle qui l'envoya vers le marché aux esclaves après lui avoir demandé ce qu'il cherchait. Zord avait répondu et la femelle lui avait signifié que sur la grand'place, on trouvait parfois des perles issues d'autres mondes et qu'il était facile de les acquérir si on savait y mettre le prix. Zord décida donc de tenter sa chance au marché et ce fut là que ses pas l'amenèrent, au moment ou ce qui semblait être des cris de protestation de femelle attirèrent son oreille ainsi que celles des mâles alentours.
La fesse rouge ne laissa pas Zord indifférent et il se prit au spectacle, observant pour chercher à en comprendre les rouages. En attendant, dépassant le reste de la foule d'une bonne tête ou deux, le géant aux muscles d'acier dévorait la femme enchaînée du regard. Superbe créature en vérité, qui titillait grandement l'intêret gonflant du monstre de chair reposant sous le pagne du Méga.

Un homme interrogea celui qui devait être le maître de l'exposée et ce dernier parla de deux mille. Mais, par Crom, deux mille quoi ? Deux mille coups de haches ? Deux mille coeurs de lycans ? Toujours était il que pour Zord, ça faisait beaucoup. Prit qu'il était dans ses réflexions, il ne vit pas tout de suite la femme se mettre à danser et ne profita pas entièrement du déhanché sensuel qu'elle offrait quand on cessait de prêter attention à ses généreuses mamelles que Zord ne demandait qu'à traire. C'était donc sûr : la femelle devait être à lui.

L'excitation de l'assemblée était palpable et le spectacle échauffait les esprits. Certaines mains fonçaient dans les pantalons ou sous les tuniques pour un geste de va -et-vient sans équivoque, d'autres doigts compulsaient quelques bourses ou tintaient quelques malheureuses piécettes. Des cris s'élevaient, commandant que le spectacle continue. Zord ne saisissait pas tout, mais en arrivait à l'essentiel : il fallait payer pour avoir la femelle et cela ne lui plaisait aucunement. Bon, il aurait put aller l'attraper et briser ses chaînes pour repartir avec la fille sous le bras, comme il aurait très bien put la baiser sans vergogne sur l'estrade en cédant à ses pulsions. Mais Zord n'était pas si bête et savait très bien que la garde ne tarderait pas à accourir si il laissait libre cours à ses pulsions.
Néanmoins, le géant musculeux avait le sens du commerce.
Le sien.

Fendant la foule de sa haute stature, le Méga se dirigea vers l'estrade sur laquelle il monta sans hésiter, tâchant à ne pas interrompre la belle dans son spectacle tandis qu'il allait parler au maître qui se recroquevillait devant le barbare. Ses yeux fuyants ne trouvèrent pas ses gardes, visiblement peu désireux d'avoir à chasser pareil individus.

- Si tu n'as plus d'acheteur, petit homme, tu seras obligé de vendre au plus offrant ?

L'homme acquièsa rapidement d'un mouvement de sa tête tremblante et sa réponse fut accueillie par un sourire lumineux sur la face aux lignes fortes. Zord fit volte-face et posa sa main sur l'épaule de la femelle, qu'il arrêta tout en plongeant son regard dans le sien.

- Garde ces danses pour moi, femme. Maintenant, reste derrière et ne bouge pas. Il tourna la tête, écrasant le gros d'un regard noir. Touche la pendant que je négocie et je te brise chaque vertèbre une à une, petit homme.

Ses instructions données, Zord fit face à la foule. Cette dernière grognait qu'on l'ai privée de ce spectacle parfait qu'offrait l'esclave, mais n'osait pas élever la voix outre mesure tandis qu'elle contemplait le monstre humain qui s'élevait face à elle. Souvent, le Méga faisait cet effet. Sa voix puissante tonna alors, son timbre grave faisant tomber le silence.

- CEUX QUI VEULENT NÉGOCIER LA FEMELLE DEVRONT LE FAIRE FACE A MOI, L'ARME A LA MAIN ET LES TRIPES PRÊTES A ETRE RÉPANDUES SUR LE SOL DE NEXUS ! QUI VEUT TENTER D’ACQUÉRIR LA FEMELLE QUE ZORD LE MEGA S'EST CHOISI ? QUI ?

Pour ponctuer sa phrase, Zord prit en main hache et épée. Vu le manque de réaction, peu de personnes semblaient prêtes à risquer de contrarier ce bon gros barbare, qui savait jouer de son petit effet...

Seïna Phujita

E.S.P.er

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 2 lundi 19 novembre 2012, 18:52:02

Une sorte d'épidémie semblait s'être répandue brusquement dans la foule alors que je dansais toujours sur l'estrade. Des hommes s'étaient approchés tout au bord et regardait avec avidité sous la jupette qui se soulevaient sous mes roulements de hanches endiablés dévoilant mon corps absolument nu dessous. Mais cette vision et celle de mon corps entier semblaient provoquer une étrange réaction. Aurais-je un nouveau pouvoir... ? Tous les hommes de l'assemblée, ou presque, s'étaient mis à gratter avec force et grognements leur entrejambe. Est-ce qu'une danse pouvait provoquer un urticaire fort mal placé... ? Je n'avais jamais entendu parler de ça...
Mais cela ne devait pas être de l'urticaire puisqu'ils m'incitaient à continuer, à accentuer encore mes mouvements, faisant sauter ma poitrine et voler ma jupe, briller et cliqueter les différents bijoux sur mon corps. Il me sembla même voir, du coin de l'oeil, un homme s'uriner dessus avec un grognement satisfait après que j'eus fait briller mon piercing à la langue, ouvrant la bouche pour mieux respirer, haletante déjà par ma danse toujours plus endiablée.


Mais bientôt un homme – un géant ! – fendit la foule et, enjambant l'estrade comme s'il avait s'agit d'une grosse marche, il se hissa dessus. Je couinais de panique en sentant le bois crisser sous mes pieds. Sa carrure allait tout faire s'écrouler !
Au même moment la musique s'éteint et je pus tout juste apercevoir le musicien descendre prestement de la scène et prendre les jambes à son cou...
L'urticaire. J'étais sûre que c'était l'urticaire qui le faisait courir. Je ne pouvais imaginer quelle douleur cela pu être que d'avoir l'entrejambe qui démange aussi fort qu'elle le semblait... ! Un frisson d'effroi me parcouru l'échine.
La voix grave du géant était tonitruante, impressionnante par sa portée. Nouveaux frissons dans l'échine.

Il se tourna vers moi et j'arrêtais brusquement de respirer, tétanisée.

_Garde ces danses pour moi, femme. Maintenant, reste derrière et ne bouge pas.

Ses grosses mains étaient calleuses et loin d'être douces. Il me faisait peur.

_Alors je te laisse deux minutes et voilà comment je te retrouve... ?

Je poussais un cri de frayeur en sursautant devant la grosse tête d'Archimède près de moi. Jetant un œil par-dessus son épaule, j'écarquillais les yeux pour mieux voir. Il pouffa de rire.

_Ryûk n'est pas là, tu peux te rassurer... Ca l'a sans doute agacé de voir que tu ne mourrais ni ne pourrirais dans cette sordide cage... M'enfin tu es dans de beaux draps maintenant. Comment veux-tu te défaire de cette grosse chaîne, mh... ?

_Je ne sais pas... Je crois que ce grand monsieur veut me protéger. Lui c'est un gentil, donc. Le gros, là, tapi dans un coin, c'est un vilain. Il m'a donné plusieurs fessées, regarde ! [/b] Je lui montrais ma fesse rougie et endolorie, et en plus il m'a tapé tout à l'heure et...

_CEUX QUI VEULENT NÉGOCIER LA FEMELLE DEVRONT LE FAIRE FACE A MOI, L'ARME A LA MAIN ET LES TRIPES PRÊTES A ETRE RÉPANDUES SUR LE SOL DE NEXUS ! QUI VEUT TENTER D’ACQUÉRIR LA FEMELLE QUE ZORD LE MEGA S'EST CHOISI ? QUI ?

Je me tournai vers le géant qui se tenait droit et menaçant face à la foule. Mettant un index songeur sur mes lèvres, j'entrepris d'avancer un raisonnement :

_Et là je crois qu'il veut taper tous ceux qui voudraient me toucher... Huhu ! C'est trop mignoooon ! Eh, t'as vu, Archimède, je sais me faire des amis en fait, hein ?! C'est Ryûk qui va être fâché, hihi ! Oh, oh ! Lui, je suis sûre que la nature elle l'aime bien ! Mhmh ! Sinon elle l'aurait pas fait aussi costaud et aussi dur pour affronter tous les dangers.
N'empêche que, tu vois, encore une fois maman avait raison : la danse ça apporte l'amour et le partage. J'ai partagé ma danse, et ce grand monsieur veut que je la partage avec lui et maintenant on est lié par l'amour, tu vois.
Eh, si je reviens un jour à la maison, je pourrais dire que j'en ai appris des trucs, hein... ?


Avec un sourire toute fière, je ne prêtais aucune attention à la foule soudain partagée entre le raffut du grand bonhomme et le fait de me voir discuter avec un énorme dragon. Boarf, Archimède et moi en avons l'habitude. Y en a même qui disent qu'il n'y a rien du tout qui discute avec moi, mais ça je sais que c'est parce qu'ils ont peur que mon gros Archimède les crame tout vif !

Mine de rien, le discours du gros et surtout grand monsieur avait du faire son effet car bientôt le devant de l'estrade fut désert et même le gros patron rampait hors d'atteinte et de vue du molosse venu à ma rescousse. Toujours attachée par le cou je me tournais vers mon sauveur avec un visage réjoui.


_Merci beaucoup, monsieur !

Zord

Humain(e)

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 3 lundi 19 novembre 2012, 19:25:31

Comme on pouvait s'y attendre, personne ne s'avança pour négocier avec Zord, qui poussa un petit soupir. Lui aurait aimé se mettre sur le museau avec un autre, histoire de montrer à tout le marché qui était le patron et qui avait les plus gros muscles et la plus grosse queue. Au vu de la vitesse avec laquelle la place se vidait, le concours de force avait un vainqueur tout désigné et notre Méga en soupira. Si le monde avait un peu plus de tripes, lui serait bien plus content. Rengainant hache et épée, il entendit finalement une petite voi derrière lui, partie dans de grandes élucubrations qui semblaient à Zord un tantinet conne.
Ce qui, au vu de sa nature de barbare bi-neuronal, relevait de la manifestation divine.

L'enchaînée débitait des bêtises à une vitesse ahurissante, sans compter qu'elle parlait seule. Même Frager l'Ahuri n'avait pas ce défaut ! Par Crom, pensa notre barbare, elle est aussi baisable qu'elle est bête. Zord leva les yeux au ciel en se disant qu'il aurait peut-être dut s'abstenir d'acquérir cette femelle, mais ses instincts primaires lui répondirent grosso-modo qu'un trou à combler, même con... Ben ça restait un trou à combler. Ainsi soit il, la prisonnière fut désignée par les hormones du Méga comme prochain sac à foutre. Avec un peu de mansuétude de la part du souverain, elle serait relâchée dans la nature après l'office, toujours entière mais peut-être boîteuse. Hey, on ne pouvait pas tout avoir, pas vrai ?
Alors qu'elle entreprenait de le remercier, Zord coupa court. Sa grande et grosse main se posa sans douceur sur le visage de la belle pour la faire ainsi taire et ses yeux cherchèrent le petit gros. Non loin de l'un des bords de l'estrade, le vendeur tentait bien de s'enfouir mais ne put y parvenir. Se saisissant de sa hache, le Méga l'avait lancée et fait se planter avec violence non loin de la tête ronde, avant de la rappeller à lui mentalement. L'argument tant que la menace était clair et la discussion fut ouverte, bien qu'elle fut évidemment unilatérale.

- Deux...deux mi...

Nouveau planté de hache, nouveau retour en main.

- ...D'accord, d'accord... P-partez avec, c'est cadeau ! Partez !

Zord hocha la tête d'un air satisfait. L'affaire était conclue sans qu'il ait été question de massacre ou de pièces d'or. Libérant sans y penser la bouche de la prisonnière, il se tourna vers elle pour lui parler, dans un petit sourire fier de lui, bien qu'un peu frustré. Vraiment, un petit massacre n'aurait pas été de trop.

- Les barbares savent négocier, hein ? Allez, embarque tes affaires, on y va. On va se trouver un petit coin tranquille pour la saillie et après,  baaaaah... on verra si tu peux encore marcher.

Le collier ne résista pas vraiment à la force herculéenne du colosse, qui les brisa en un tour de main. Libérant ainsi sa proie, Zord attendit qu'elle se prépare sans autre action que de descendre de l'estrade. Pour lui, ce qui venait de se passer et la compagnie à venir de cette femme n'était qu'un détail et bien vite, il serait passé à autre chose. En attendant, l'homme n'était pas mécontent de son acquisition et sentait son mandrin frémir à l'idée de ce qu'il allait lui infliger.
Fort heureusement pour le diamètre interne de la belle captive, Zord ne comptait pas consommer ses envies dans l'immédiat. Le fait d'être coincé dans une ville le freinait beaucoup et elle pouvait s'estimer sauve le temps qu'ils seraient dans les murs de Nexus.

Ceci étant dit, et bien que le barbare n'y pensa pas, il n'était pas impossible que la greluche n'ait pas tout à fait saisit l'ampleur de la situation. Ça promettait d'être intéressant.

Seïna Phujita

E.S.P.er

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 4 lundi 19 novembre 2012, 19:56:23

Les frayeurs que j'avais eu juste avant avaient affolé mon petit cœur et la tête me tournait un peu. Petit à petit je comprenais finalement le petit spectacle dont j'avais été l'enjeu... Ils voulaient... me vendre !?
Alors que le gros bonhomme avait accepté de « m'offrir » gratuitement à mon sauveur je fonçais vers ce malfrat, tête baissée, cou enfin libéré.


_Alors comme ça on veut vendre les gens, hein ? Tu veux voir ce que ça fait, une fessée ? Hein ?

Et aussitôt dit, aussitôt fait ! J'ignorais si c'était en raison de la danse qui avait fait s'évacuer la drogue rapidement ou si c'était simplement que cette drogue était nulle, mais je sentais de nouveau mon pouvoir courir dans mes veines, pas comme avant, mais suffisamment pour donner une leçon à ce gros vilain. Un coup de vent lui claqua le fessier. Un son sec, comme un coup de fouet. Il hurla et je lui en redonnais quatre ou cinq fois avant de le voir ramper à l'intérieur de sa « réserve » à esclaves.
Il aurait mérité un autre coup de pied dans les parties mais je n'avais pas envie de lui courir après.

Mon sauveur me demanda de ranger mes affaires... Euh. Quelles affaires... ? Ne voulant pas risquer sa colère j'entrepris de « ranger » mes attributs : regonflant ma poitrine, rajustant le bandeau et réajustant de même la jupette légère.


_Euuuh voilà. J'ai euuuuh... préparé mes affaires... je crois... ?

Il avait parlé d'une saillie... Je me demandais ce que cela pouvait bien être. Certainement quelque chose de drôle ! Ou alors de réconfortant ? Parce que j'avais eu très peur... Oh ! Non ! Il avait dit que l'on verrait si j'étais apte à marcher après. Peut-être que m'ayant vu danser il voulait maintenant me faire un massage. Oui, ce devait être ça. Certains massages peuvent être très douloureux sur le moment, et le lendemain avoir fait leur effet... Oui. Comme il parlait parfois un peu étrangement, « saillie » chez lui devait vouloir signifier « massage ». Je ne voyais pas de meilleure explication.
Un petit coin tranquille... ? Oh, c'est certain, je n'avais pas envie que tout le monde me voit en train de me faire masser. De toutes façons je n'aimais pas les villes, je n'avais jamais aimé ça. Et puis en plus j'avais eu mon compte de regards sur ma personne pour la journée, là ça suffisait... Et si le massage était douloureux, je risquais de crier... Oui, non. Autant éviter la ville.
Sautant à bas de l'estrade, je retombais adroitement près de mon sauveur et posais ma main sur la cuirasse chaude d'Archimède, toujours à mon côté.


_Viens, je crois que l'on peut sortir de la ville par une petite porte, à l'est. Autant éviter le centre ville pour la saillie, non... ? Surtout si je crie !

Je ris doucement et, attrapant la grosse paluche de l'inconnu à qui je devais la liberté, je trottinais dans d'étroites ruelles.

Je m'arrêtais brusquement en poussant un cri.


_OH ! Mais tu... ! Ta hache est magique ? Ou alors c'est toi qui a des pouvoirs ? Dis-moi, dis-moi, dis-moi ! T'es un ESP.er, toi aussi ?! Oh dis moi oui ! Ca fait tellement longtemps que je n'en ai pas vu, si tu savais... ! Regarde mon pouvoir, à moi !

Cherchant des yeux n'importe quoi, je trouvais une petite flaque d'eau. A partir de cette minuscule flaque je créai une ribambelle de gouttelettes que j'associais à l'air afin de les maintenir en suspension. Les faisant grimper jusqu'au visage de mon sauveur et invoquant davantage d'eau, cette dernière pris brusquement l'allure d'une énorme tête de cheval avant que je ne la laisse tomber.

_Pas mal, hein... ?

Souriant, je me penchais sur une mauvaise herbe près de là que je fis pousser et croître en à peine quelques secondes et je les enroulais autour des poignets de mon interlocuteur. Mais musclé comme il l'était, les fines branches craquèrent et les tiges se déchirèrent. Avec un gros soupir j'arrêtais là ma démonstration :

_Pff. Mauvais perdant.

Je reprenais mon trottinement avant de le regarder de nouveau.

_Au fait, tu ne m'as pas dit ton nom, mon sauveur... Moi c'est Seïna Phujita. Mais tout le monde m'appelle Bleuet ou Lilas. Là-haut, le gros dragon qui vole, c'est Archimède, et plus tard tu rencontreras sans doute Ryûk. C'est un garçon farceur et mesquin. Un peu pervers sur les bords. Ce sont mes compagnons.

Zord

Humain(e)

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 5 lundi 19 novembre 2012, 20:39:26

La punition infligée par la prisonnière à son ancien tortionnaire surprit Zord. Le barbare connaissait bien sûr la magie mais n'était pas vraiment familier de ses usages, aussi assista t'il au spectacle d'un oeil aussi méfiant qu'intrigué. De ce qu'il comprenait et de ce qu'il pouvait voir, quelque chose d'invisible fessait le gros tas. Ca marchait plutôt pas mal au demeurant, puisqu'il fila après quelques coups supplémentaires. Peut-être était-ce quelque sort en rapport avec le vent, le colosse ayant senti une brise légère le caresser à chaque amorce de frappe. Haussant les épaules, notre brave géant décida au plus simple : il n'en avait en fait strictement rien à branler et son esprit passa outre cet évènement.
Du bas de l'estrade (qui offrait une vue imprenable sur le dessous de la jupette), Zord regarda sa prise se retaper un peu à neuf. Intelligent mais pas toujours futé, notre barbare n'avait pas pensé au fait qu'une esclave n'avait certainement pas de petites affaires à prendre avec elle. M'enfin, le gonflage de poitrine suffisait à faire le bonheur du barbare qui se fit violence pour ne pas lui attraper un sein afin de lui masser. Ou de lui lécher. Ou de lui mordre. Ou de lui faire des tas d'autres choses. Aaaaaah, décidément, sortir de cette ville se faisait pressant !

Après avoir sauté à côté de lui qui lui avait signifié son contentement quant à son "habillage", elle l'entraîna par la main tout en lui signifiant qu'ils pouvaient sortir par une autre porte. Et là, toute la masse de Zord suivit le mouvement. C'était une drôle de situation, pour lui : pour une fois, une étrangère ne semblait pas impressionnée par son allure de colosse ni même intimidée par la saillie promise alors que nombre de femmes savaient pourtant qu'il était suicidaire de se jeter sur un mandrin barbare. Loin de tout ça, la jeune femme se montrait pétillante et pleine de vie... Et plutôt motivée par la saillie. Aussi, bien qu'elle lui parlait comme à son égal, le colosse ne la reprit pas.
Bah, ça ne traînerait sûrement pas.

- Pas que ça me dérange de te saillir même là, sur le pavé, mais je ne suis pas à l'aise dans ces grands villages en pierre. Alors sortons, bavarde. Tu criera tout ton soûl à l'extérieur, et pas qu'un peu.

L'improbable duo enchaînait les allées et ruelles, la main massive de Zord toujours dans celle de la femme. Il s'arrêta sèchement quand elle stoppa et il manqua de la renverser, la retenant par la taille, par réflexe. Le géant lâcha un juron en interrogeant la jeune esclave du regard, qui ne tarda pas à s'expliquer. Elle parla d'Esper, de pouvoirs, de Frayeur-des-verges. Quel débit, vraiment ! Zord grommella et grimaça d'agacement, se disant que la fille avait bien de la chance qu'il ait envie de la prendre comme sa putain d'un moment. Ca lui évitait en fait une sacrée baffe dans la gueule.
Toutefois, le coup de la flotte en suspension et de la tête de cheval qu'elle forma laissa le barbare un peu pantois.

- Tu sais en faire, des choses, la bavarde. Y'en a d'autres ?

Il y en avait. Ce fût moins impressionnant et les muscles de son bras suffirent à venir à bout de la timide entrave, mais même Zord pouvait comprendre au moins un peu le potentiel de la jeune femme. Pas dans son ensemble, bien sûr... Mais quand même ! Dommage que les barbares soient si allergiques à la magie, il y avait bien des choses à en faire. Et maintenant que le Méga avait capturé ce qu'il estimait être une grande ensorceleuse, ça aurait été dommage de passer à côté.
Leur marche reprit, sur un rythme trop lent pour Zord. Pourtant, il écoutait parler la jeune femme, levant même la tête à la recherche du dragon qu'elle nomma Archimède. Il ne vit rien qu'un amas de nuages, qui pouvait évoquer tant le dragon qu'un foie de guépard. Mouaiiiiiiis... La fille -Seina Machin- était décidément un peu perchée haut, même pour un barbare.

- Tu es la propriété de Zord le Méga, Seïna la Bavarde. Zord, roi des tribus barbares des landes dévastées ! il se frappa le torse d'un coup puissant. Et c'est Frayeur-des-verges qui sait faire de la magie, pas moi ! Moi, je suis juste capable de plier le métal d'une main et d'assommer un ours avec ma queue !

Le pire, c'est qu'il ne plaisantait pas. Peut-être qu'il était un de ces Esper, lui aussi ? Peu importait : Zord était le plus fort et c'était tout. Pourquoi chercher des raisons là ou ne résidaient que des faits ?

- Tu as été choisie par Zord afin de lui soulager les couilles, Seina la Bavarde. Mais peut-être que je te garderais un peu, tu pourrais être utile au camp. Nous verrons ton état après la saillie. Maintenant, marchons pour de bon.

Et les paluches titanesque attrapèrent la belle par la taille pour la soulever sans effort, la faisant passer sur son dos. Seina se retrouva bien vite assise sur les épaules de son maître, qui put enfin reprendre ses enjambées longues et vigoureuses.

- Je t'aime bien, Seina la Bavarde. Tu es distrayante !

Seïna Phujita

E.S.P.er

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 6 vendredi 30 novembre 2012, 02:20:28

Je m'étais brusquement retrouvée assise sur l'épaule du colosse. J'avoue que je ne compris pas vraiment. Quelque chose m'avait soulevé et puis le sol s'était retrouvé un court moment à l'envers avant qu'il ne revienne à l'endroit, mais bien en dessous de moi, tandis que je le voyais défiler à vive allure, battant sous des cuisses musclées et gentiment velues. Il m'avait fallu un petit moment pour comprendre où j'étais. En fait j'en eus la conviction lorsque je sentis une douceur de fourrure contre mon coude qui se trouva en fait être une tête de... loup ? Qui coiffait la tête de mon sauveur.
Bon. Réfléchissons... Je devais là réunir et comprendre toutes les informations qu'il m'avait délivré dans une langue quelque peu brute, avec une grammaire un peu aléatoire, il fallait bien le reconnaître.
Bon. Alors. Donc. Oui. Enfin non. Enfin...


_Hahahahaha ! Ce qu'elle est stupide !

Je me crispais sur l'épaule du barbare en voyant paraître, au-dessus de la tête de loup, les deux yeux flamboyants d'une malice malsaine de Ryûk.

_Tu n'es pas morte là bas, d'accord. Tu as trouvé un protecteur, d'accord. Mais il t'abandonnera. Comme les autres, tu n'es rien, à personne... Seïna Phujita... La folle du village d...

Une gifle magistrale interrompit le venin du garçon.

_Garde ta salive pour sucer les sucettes que tu trouves sur les pavés, Ryûk !

Je m'étonnais de ma propre répartie, et sans doute l'avait-il été aussi, car il avait de nouveau disparu. Ses apparitions, de plus en plus succinctes devenaient en revanche de plus en plus effrayante. Pour me rassurer, je levais les yeux vers le ciel où l'ombre gigantesque d'Archimède me protégeait des rayons violents du soleil en ce début d'après-midi.

Alors.
Donc, apparemment, mon sauveur s'appelait Zord et était roi quelque part... Bien. Un roi. Il fallait peut-être que je l'appelle « Majesté »... ? En même temps, vu son langage peu évolué, il m'aurait étonné qu'il soit exigeant quant aux marques verbales de respect.
Ensuite.
Donc, apparemment, j'étais sa propriété. Han ! Ce qui faisait de moi... Sa reine... ? Ou future reine... ?
Un grand sourire illumina mon visage. Ha ! Voilà qui clouerait le bec du jeune Ryûk, hein ! Parce que Seïna en reine ce serait quand même autre cho...

Une petite minute.

Nous passions sur une place ou un chêne puissant et énorme trônait en son centre. Mobilisant simultanément les branches, les racines et l'air, j'entravais le colosse avec les bois tandis que de l'air, je me faisais glisser à terre. Ne laissant pas le loisir à mon sauveur de se redresser ou de reprendre conscience, une multitude de branches lourdes de plusieurs vingtaines de kilo s'enroulaient autour du corps du barbare. Mes yeux fusillaient de colère. Ma vue commençait à se brouiller et par à-coup, le visage de mon ancien sauveur disparaissait sous une tête d'un loup énorme et féroce.

J'avançais vers lui, menaçante. Tableau atypique et plutôt risible de la frêle créature maîtrisant brutalement une montagne de muscles.


_Qu'as-tu dit... ? Tu me choisis pour reine, et tu veux finalement m'utiliser pour te... Attends... je réfléchissais un moment afin de me rappeler ses mots exacts, pour te soulager les couilles... ? Je ne pu m'empêcher d'esquisser une grimace en prononçant ce mot, fort vilain et que je n'aimais guère.

Je m'agenouillais devant la gigantesque tête de loup tandis que je sentais se poser près de moi le corps musculeux et brûlant d'Archimède.

_Seïna... Que fais-tu... ?
_Il veut me faire du mal... !
_En es-tu sûre... ?
_Ne vois-tu pas la bête sauvage et sans cœur qui se tient devant toi ? Ce loup gigantesque possédé par un démon qui a souillé son pelage blanc et son âme pure de Nature... Archimède, il faut donc que tu sois aveugle !

Je sentis un souffle chaud sortant de ses naseaux me chatouiller la nuque.

_Seïna, calme-toi... Ce n'est pas parce qu'un homme n'utilise pas un langage qui t'est familier qu'il te veut du mal. Tu disais tout à l'heure que c'était un gentil, ma douce. Il t'a sauvé. Le marchand, lui, était un homme méchant. Lui, il t'a fait du mal, et il t'a humilié... Ce n'est pas là une manière de remercier son sauveur... Il faut que tu tempères ta colère mon enfant...

Et tandis que la voix basse d'Archimède résonnait en moi la tête de loup laissait petit à petit place de nouveau au visage de Zord, dont je n'arrivais pas à deviner les pensées...

Reculant, comme recouvrant mes esprits, je relâchais l'oppression des branches et des racines sur lui.


_Je euh...

J'eus brusquement un rire nerveux et me précipitais vers lui, toujours à terre. Je le prenais avec fougue dans mes bras, enfonçant son visage dans mon corsage.

_Oh, Zord, excuse-moi, pardon j'ai cru... enfin... Haha, pardon !

Je relâchais la pression et plongeais mon regard dans le sien.

_Tu voudras bien me pardonner, n'est-ce pas... ?

Sans attendre vraiment de réponse, parce que j'en avais trop peur, je me redressais et saisissais de nouveau sa main tandis qu'il se relevait.

_Allez, viens, ma saillie attend, je t'avoue que cela me démange grandement, et je ne doute pas de crier haut et fort.
Quant à ce petit sujet que tu as abordé... Et bien... Nous en discuterons plus tard, mh... ?


Je déposais un baiser sur sa main en gage de bonne foi avant de reprendre

_Et même, pour me faire pardonner, si tu le souhaites, je danserais pour toi, une fois que tu m'auras fait cette saillie !

Je repris mon trottinement au travers des rues de la grande ville.

Zord

Humain(e)

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 7 mardi 09 juillet 2013, 14:15:40

Ce que Zord avait compris à propos de Seïna, c'était qu'elle était  certainement doté du QI de la motte de beurre et qu'elle ne se laissait pas faire. Donc, c'était une parfaite conquête barbare qui méritait de finir en gaine à gourdin avant de donner naissance à ses petits barbares tout aussi forts que leur(s) père(s) et aussi peu malin(s) que leur mère. Seïna était donc une bien belle acquisition à ramener au village et même Crom le dirait sûrement en faisant pleuvoir de la pisse sur les récoltes des cités ennemies ! L'esclave avait toutefois cette étrange habitude de parler seule, mais Le Méga parvenait à l'excuser. Après tout, lui-même parlait parfois à son mandrin afin de lui tenir compagnie lors des rares nuits qu'il passait hors de tout orifice étranger. Et quelques fois, quand la bière avait coulé dans le gosier par tonneaux entiers... Le mandrin semblait répondre, se dressant seul pour venir discuter avec son maître. Alors, une bonne femme qui parlait au vent n'était pas pour faire douter Zord d'une quelconque santé mentale.
On ne demandait pas aux barbares d'être psychologiquement viables pour exister, après tout. Sinon, ils auraient depuis longtemps disparus.

Zord s'arrêta d'un coup après que Seïna eut donné de la répartie à son interlocuteur tout aussi invisible qu'un pet de faucon. Quelque chose l'avait fait tilté et le colosse comptait bien corriger le tir, parce qu'une monture de barbare -et surtout la sienne- se devait de savoir comment user de sa langue et pas uniquement sur une queue présentée par politesse ou nécessité de vidange.
Il saisit sa petite chose aux gros flotteurs sous les bras pour la tenir face à lui, les pieds battants à quelques centimètres au-dessus du sol alors qu'elle lui faisait face. Sourcils froncés, Zord entreprit de commencer son éducation.

- Non, La Bavarde ! Si tu veux imposer le silence et la domination à quelqu'un d'autre, tu dois être plus ferme dans tes mots. Tu voulais faire taire un esprit, Seina-les-belles-mamelles ? Zord va te donner un exemple.

Il marqua une pause pour réfléchir -du moins ce qui pouvait, chez lui, s'en approcher le plus. Son vocabulaire devait être étudié pour que Seïna (qui n'était pas bien plus maligne qu'une goutte de foutre) puisse le comprendre et le réutiliser facilement. Alors son visage se déforma sous l'effort mental, avant qu'il ne s'illumine de ce sourire incroyablement franc et lumineux que seul Zord savait offrir au monde.

- Tu aurais pu dire "GARDE TA SALIVE POUR QUE MON DARD ET SES GROSSES COUILLES VELUES GLISSENT DANS TA GORGE JUSQU'A TES POUMONS, LÉCHEUR DE CUL !". Souviens toi de ça quand nous serons au village, La Bavarde-aux-mamelles. Tu dois être digne de Zord !

Et sans plus de cérémonie, le Méga ramena la belle sur son épaule avant de reprendre sa route d'un pas assuré et rapide qui le fit avaler quelques mètres de pavés crasseux avant qu'une fois arrivé sur une petite place, les choses ne chavirent. Sans prévenir, le chêne à côté duquel le Méga passa l'attrapa d'un coup pour l'entraver de ses branchages et racines, le maintenant ainsi à terre. Un peu sonné -cela avait été brutal, comme un viol de petite bourgeoise- Zord resta sagement en place avant de tester la résistance du bois. Bon. En forçant, il aurait put se libérer mais Seïna semblait avoir quelque chose à dire. Pourquoi l'écouter ? Tout simplement parce que Zord craignait ceux qu'il appelait les "Suce-Magie" depuis qu'une rumeur du village avait laissé entendre qu'ils pouvaient empêcher une verge de se raidir. Et quel pire fléau pour un procréateur comme Zord que celui-là ?

- Par les cent filles de Crom, soulager les burnes de Zord est un honneur, Suce-Magie ! Ma semence tapissera tes entrailles et te rendra forte. C'est un cadeau digne d'une déesse !

Il n'aurait pas précisé que les barbares ne croyaient pas aux divinités féminines. Après tout, pourquoi un fourreau à verge serait-il digne de siéger aux côtés des hommes ? Néanmoins, Zord se disait que Seïna serait peut-être flattée. Après tout, se faire (dé)monter par lui était une chance à la hauteur de la douleur et tout ce que Terra comptait de féminin devait bien le savoir !
Elle s'agenouilla et recommença à monologuer, parlant de bête sauvage, de loup voulant lui faire du mal. Et cela ne plut pas à Zord, qui n'entravait de toutes façons pas la moitié de ce que Seïna débitait.

- Aucun loup ne te fera du mal ni ne te saillira, Seïna-aux-mamelles-bovines ! Tu es chienne de roi et nul ne posera ses mains sur toi tant que je ne l'aurais pas autorisé. FAIS CONFIANCE A ZORD LE MEGA, FEMELLE CHANCEUSE, CAR TU ES SOUS SA PROTECTION !

Il beuglait comme un veau, emporté dans son élan. On ne déconnait pas avec l'honneur de Zord, non mais. Estimant que c'était son petit laïus qui avait fait son effet, Zord constata avec plaisir que ses liens ne le retenaient plus trop. Aisément, il se défit des branches et autres racines noueuses pour se dresser de toute son imposante stature devant Seïna qui, dans sa position, avait le plaisir de voir face à elle la bosse surhumaine sous le pagne de peau de son sauveur. La pauvre aurait eu deux sous de jugeote, elle serait peut-être partie en courant à l'idée de ce qui allait lui élargir tout ce qu'elle avait d'élastique. Mais elle n'en fit rien, se confondant en excuses. Quand elle avait précipité la tête de l'homme dans son imposant décolleté, lui avait profité de l'aubaine pour apposer un coup de dent et quelques passages de langue. Pourquoi perdre le nord ? Elle était à lui.

- Zord pardonne, car il lui tarde de tâter tes mamelles, dit il en hochant la tête solennellement.

Ainsi, la saillie la faisait trépigner d'avance ? Cette nouvelle fit surgir de nouveau le sourire inimitable du monarque, qui apposa sa main sur les fesses de Seïna dans un claquement sec, pétrissant la chair entre ses gros doigts.

- Voilà qui est parlé, Bavarde ! Il est temps que je te saillisse, tu es réclamée par la meilleure partie de ton roi !

Et, qu'elle le vit ou pas, le Méga attrapa la masse de son gourdin à travers le pagne pour le désigner en un geste vulgaire qui, au camp, tenait du plus grand des raffinements.

- Il serait profitable que tu danses avant, Seïna-à-la-langue-agile. Après, tu ne pourras peut-être plus. Trouvons un coin tranquille, à présent. IL EST TEMPS DE SAILLIR, PAR CROM !

De nouveau, Zord l'attrapa pour la mettre sur son épaule et se mit en quête de la première sortie de la ville. Le Méga était certes décidé à vite trouver les bois les plus proches, mais plus les minutes passaient moins il se voyait attendre d'y arriver pour enfin monter cette belle petite pouliche dont il espérait qu'elle saurait se dilater correctement pour ne pas être blessée par son passage. A ces pensées, le Méga ne put empêcher une érection féroce de le prendre. Et son pagne sembla se relever comme par magie entre ses jambes. Voilà que la marche en devenait désagréable, en plus ! Même Crom lui mettait des bâtons (c'était le cas de le dire, ah ah) dans les roues ? Jaloux, probablement. Qu'à cela ne tienne, il restait une solution d'urgence.
Si Seïna ne pouvait être remplie en pleine rue car cela ne convenait pas à son rang de gourde royale, elle pouvait toujours le soulager un peu. Ainsi fut fait et le duo trouva les traverses d'une petite rue à l'écart, que Zord se mit à arpenter tout en faisant basculer son bien léger fardeau.
Elle se retrouva alors dans une curieuse position : tête en bas, bassin sur l'épaule de Zord, elle avait libre accès à la raideur chevaline encore couverte du pagne. Le désir du barbare aurait peut-être été évident pour tout autre personne, mais connaissant Seïna, mieux valait lui expliquer un peu quand même.

- Soulage moi, Seïna-au-corps-baisable. Ainsi, lorsque ma douleur sera dissipée, nous pourrons nous rendre plus vite au lieu de la saillie. ET PRESSE TOI, PAR LES COUILLES DE CROM !

Seïna Phujita

E.S.P.er

Re : N'oublie pas ton caddie ! [PV Zord]

Réponse 8 dimanche 16 mars 2014, 21:02:08

Je repensais aux paroles que mon Saint Sauveur avait prononcé : si Ryûk revenait me faire des misères il faudrait donc que je lui dise de « garder sa salive pour que mon dard et ses grosses couilles velues glissent dans ta gorge jusqu'à ses poumons. Lécheur de cul. »

_Dis-moi, Zord... ma voix tressautait ridiculement à cause de la démarche lourde de mon propriétaire qui ne prenait pas vraiment la peine de faire attention à moi, comment pourrais-je bien dire à Ryûk que mes... « grosses couilles velues » vont glisser dans sa gorge jusqu'à ses poumons quand, justement, je n'ai pas de couilles ? Et puis, je ne vois pas bien ce que l'histoire du dard vient faire là, mon Sauveur, après tout, j'ai beau avoir une taille fine, je n'en suis pas pour autant une guêpe ou une abeille. D'ailleurs il y a une polémique visant à départager ces insectes pourvus de dards comme étant des femelles et ceux, sans, comme étant des mâles ; mais enfin ce serait grotesque, non ? Puisque l'un ou l'autre en aurait de toutes façons besoin pour se défendre...
Enfin quoi qu'il en soit, je ne peux pas non plus dire à Ryûk « Lécheur de cul » - ce qui, au demeurant, n'est tout de même guère aimable – puisque je n'ai, encore une fois, aucune preuve du fait qu'il s'adonne à de telles pratiques... Desquelles je ne verrais pas bien l'utilité de toutes façons.
Qu'en dis-tu, mh... ?


Mais Zord ne me répondit pas. Mon Roi des Rois avait l'air préoccupé par la saillie et je trouvais cette attention des plus charmantes : entre ma danse et la position dans laquelle il m'avait installé en me balançant ainsi, par-dessus son épaule, avait rendu mon corps plutôt douloureux et le massage – ou la saillie, donc – qu'il me promettait depuis le début ne faisait que me réjouir au plus haut point.

_Oui, mon doux Roi, allons faire cette saillie...

Mais alors que nous semblions nous diriger vers la forêt pour enfin sortir de cette horrible ville, mon porteur bien-aimé changea brusquement de direction, me secouant comme un vulgaire sac.

_Mais... Mais où vas-tu mon doux époux... ? Je croyais que nous devions sor... waaah !

Le cri était sorti tout seul alors que Zord m'avait retourné, cuisses reposant sur son épaule, visage face à son entrejambe qui, visiblement, dissimulait une torche que je me pris méchamment dans l'oeil.

_Mais aïeuh ! Bon sang Zord, puis-je savoir ce que.. 
_Soulage moi, Seïna-au-corps-baisable. Ainsi, lorsque ma douleur sera dissipée, nous pourrons nous rendre plus vite au lieu de la saillie. ET PRESSE TOI, PAR LES COUILLES DE CROM !

Je restais interdite un moment. Le soulager... ? De ? De quoi ? Il avait mal ? Mais euh... Qu'étais-je censée faire... ?

Ayant cette étrange torche sous le nez, je me décidais à soulever son pagne pour voir exactement ce que c'était : peut-être avait-il une crampe, d'où la douleur... ?
Ce que je vis... une sorte de serpent rose sans yeux apparents, à la tête plus foncée que le reste du corps, tête fendue et qui laissait sortir un mince et maigre filet d'un liquide visqueux : certainement sa bouche. Son corps semblait sortir du corps même de Zord, ce qui me donna un frisson dans le dos.
Courageusement et avec un grand cri, j'assénais un coup de poing violent dans la tête. Sous le choc, Zord me laissa tomber à terre alors qu'il poussait un grognement indistinct. Mais je ne laisserais pas cette bête faire ! N'écoutant que mon courage, je sautais sur Zord, m'asseyant quasiment sur son visage et saisissant à pleines mains cet horrible serpent sur lequel je tirais afin de l'extirper du corps de mon Sauveur.


_Lâche... mooon... ZOOOOOOOOOOORD !!
« Modifié: lundi 17 mars 2014, 00:32:05 par Enora »


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