Il était encore plus vierge que ce que Pamela pensait, et cette dernière eut un léger sourire. Elle aussi, avant de recevoir l’opération génétique qui avait fait d’elle la superbe créature qu’elle était actuellement, elle était un peu comme lui... Une étudiante coincée qui était tombée amoureuse de son prof’, Woodrue. Ce dernier avait abusé d’elle, et elle l’avait dignement récompensé... Tout cela remontait à loin, maintenant, car Pamela avait, sexuellement parlant, amplement rattrapé son retard... Néanmoins, être vierge et vigile au lycée Michima était incompatible. Les filles le provoqueraient, se moqueraient de lui, et les garçons se foutraient comme d’une guigne de son opinion. Non, il lui serait impossible de s’imposer, c’était une évidence... Le dépuceler n’était donc pas, en somme, qu’une question de plaisir, mais tenait aussi de la nécessité... Pamela aimait bien cette idée. Après tout, si elle existait, c’était pour se dévouer aux autres, ses fameuses plantes qu’elle soignait et entretenait. Toutefois, si elle avait l’occasion d’aider un compatriote humanoïde, elle n’allait pas passer à côté de cette chance.
Elle l’embrassa à nouveau, car il était plutôt craquant, et elle prolongea un peu le baiser, suffisamment pour songer à aventurer sa curieuse langue, et par caresser les lèvres de » Squall. Elle goba sa lèvre inférieure entre ses lèvres, tira dessus, puis releva sa lèvre supérieure, la glissant au centre de sa bouche, afin de dessiner un creux dans lequel elle fourra rapidement sa langue. Une simple invitation, une délicate promesse des moments à venir... Elle sentait son érection grossir, son sexe taper entre ses jambes. S’il était si vierge que ça, il jouirait rapidement... Auquel cas, les plantes d’Ivy seraient bien utiles pour qu’il retrouve rapidement ses érections. Elle ignorait qui était cet Archie, mais, indéniablement, il avait fait un bon choix en l’envoyant ici.
Ivy rompit ce second baiser, et s’écarta un petit peu, de manière à pouvoir glisser sa main gauche sur la protubérance qui sortait des jambes de Squall, cette bosse qui ne demandait qu’à sortir. Elle le caressa à travers le pantalon, un sourire espiègle sur les lèvres, puis défit légèrement les boutons du pantalon de l’homme, de manière à pouvoir glisser sa main à l’intérieur. Elle tira sur son sous-vêtement, et réussit à emprisonner son sexe dans sa main, caressant la hauteur de sa verge chaude et excitée avec son pouce ganté.
« Si tu veux prospérer à Mishima, Squall, il va effectivement falloir te former un peu... »
Pamela parlait d’une voix basse, sur un ton sensuel, et libéra le sexe de l’homme, puis se retourna. Elle marcha vers son bureau, sur un pas lent, et en profita pour défaire les boutons de sa blouse. Elle y alla tranquillement, et fit apparaître sous son corps son espèce de corset verdâtre, afin de ne pas être totalement nue, tandis que la pixellisation de sa peau changeait rapidement.
« Tu dois bien comprendre que ce lycée n’a rien à voir avec tout ce qui existe sur Terre... Tout comme cette ville... Tu as probablement du entendre parler des rumeurs sur Seikusu... Ou alors, tu en entendras parler rapidement... Ce lycée... Je crois qu’il agit comme une espèce de catalyseur au sein de cette ville... »
Elle retira sa blouse, lui montrant toujours son dos, et se retourna alors. Son visage, comme le reste de son corps, étaient désormais verts, un vert clair et tendre. Elle s’assit sur son bureau, faisant sortir ses jambes, et tendit une main vers l’homme, un sourire aguicheur se plaquant sur ses délicieuses lèvres. L’un de ses doigts sembla alors s’allonger, grandir de manière démesurée, et devint un peu plus lisse, jusqu’à former un fin tentacule verdâtre qui fendit l’air pour venir s’enrouler délicatement autour du cou de Squall. Elle aurait alors pu l’étrangler sur place, mais le tentacule ne le serrait pas fort...
« Viens, Squall, car tu es à moi pour cette soirée... Viens, mon petit puceau, et laisse-toi bercer, car je vais t’offrir des miracles qui te feront rêver... »