Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

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Batgirl

Légion

Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

jeudi 16 août 2012, 00:40:53

C’était complètement dément. Stéphanie le savait, mais, malgré ça, elle y allait quand même. Elle arrêta sa voiture sur le parking du club, considérant silencieusement l’enseigne, sachant qu’elle avait toujours la possibilité de faire marche arrière, et de ne pas se jeter dans la gueule du loup.

*Mais ça serait grotesque, c’est moi qui ait tenu à y aller... Il m’arrive parfois d’avoir des idées affreusement géniales...*

Tout avait commencé, ou presque, quand elle avait vu dans le journal une annonce locale pour un club qu’elle connaissait plutôt bien de réputation : le « Iceberg Lounge ». Il était dirigé par Oswald Cobblepot, plus connu sous le surnom du Pingouin. Un individu difforme, affreux, mais aussi un gangster notoire, qui avait échappé à toutes les condamnations pénales, et continuait ainsi à se faire passer pour un honnête propriétaire de club. Son club était réputé dans tout Seikusu, et était suspecté de servir de plaque tournante pour de nombreux trafics.

Si Batgirl avait décidé de s’intéresser au « Lounge », ce n’était pas tant pour y mettre fin, que pour obtenir des renseignements. La venue de Batgirl à Seikusu se justifiait par le fait que Barbara suivait une affaire complexe impliquant un terroriste international, Deacon, un homme d’affaires surpuissant, Norah Milton, et probablement d’autres personnes. Jusqu’à quel point cette affaire s’étalait, Barbara l’ignorait, mais elle était convaincue que Cobblepot devait savoir des choses sur Deacon, et qu’il avait probablement du lui servir d’intermédiaire, l’aider à faire disparaître des individus, à entreposer des armes, de ce genre de choses...

*Ce n’est pas le genre de Deacon d’aller voir des Yakuzas. Ils se surveillent bien trop entre eux, et je les vois mal coopérer activement avec un terroriste de cette envergure.*

Cobblepot, en revanche... Son club était l’un des plus réputés de Seikusu, tous les pontes y allaient, et l’homme était très influent. Barbara le voyait donc très bien avoir des liens avec leur cible. Stéphanie avait donc suggéré d’y aller pour se renseigner, mais le problème est que l’endroit était spécialement conçu pour empêcher les chauve-souris d’entrer, le Pingouin se méfiant comme d’une guigne de Batman. Pénétrer dans le bureau d’Oswald sans se faire repérer était donc impossible, même pour Bruce. Cobblepot avait néanmoins, selon différents indicateurs que Batgirl avait été voir, un point faible : il aimait les belles femmes. Il n’en avait pas fallu plus pour convaincre Stéphanie de se lancer dans cette opération risquée : entrer dans le « Lounge », contacter Oswald, et réussir à obtenir de lui des informations.

Pour se rassurer, elle était en contact permanent avec Kate Kane, qui se tenait à proximité, ainsi qu’avec Barbara. Les boucles d’oreilles de Stéphanie étaient particulières, en ce sens qu’elles comprenaient de microscopiques micros permettant à Barbara d’entendre ce qui se passait. Ainsi, si jamais Stéphanie appelait à l’aide, Batgirl débarquerait rapidement, minimisant ainsi les risques. Mais, malgré tout, cette opération était risquée, et Kate avait été contre d’emblée... Ce qui expliquait pourquoi elle avait décidé de surveiller la belle blonde. Prenant son courage à deux mains, Stéphanie sortit de la voiture. Ce club avait beau être beau et impressionnant, elle savait qu’il dissimulait un véritable enfer.

*Il doit bien s’agir de l’une de mes pires idées pour le moment...* songeait-elle.

Stéphanie était une bonne comédienne, et elle espérait que ça marcherait. Dans sa belle robe noire, elle pénétra sans difficulté dans le club, les deux gardes la laissant passer. L’Iceberg Lounge comprenait une grande salle principale avec, au centre, un bassin en forme de croissant avec un petit glacier où des pingouins se tenaient. Les tables étaient dispersées tout autour de ce vaste bassin, donnant à l’ensemble quelque chose de très aéré, permettant volontiers l’organisation de concerts, ou d’autres activités annexes qui garantissaient la renommée du club.


Stéphanie tomba rapidement devant le steward à l’entrée.

« Bonsoir, Mademoiselle. Je vous souhaite la bienvenue à l’Iceberg Lounge, lança l’homme, âgé, sur un ton rassurant et professionnel.
 -  Merci, répondit-elle avec un sourire.
 -  Désirez-vous une table pour manger ce soir ? »

Elle regarda brièvement autour d’elle. Il lui fallait rencontrer Cobblepot, mais elle se voyait mal demander ouvertement au steward une rencontre avec son patron. Il pourrait croire qu’elle était une journaliste ou une policière, et cette dernière décida de bluffer.

« Avec plaisir.
 -  Pour combien ? » poursuivit ce dernier.

Stéphanie ne répondit pas sur le coup. Elle savait qu’elle aurait sûrement plus de chance d’attirer l’attention de Cobblepot en atteignant la pièce réservée aux VIP, mais elle n’était jamais allée au Lounge. Fort heureusement, elle savait qu’une femme seule et belle attirait généralement son lot de playboys, et cet endroit semblait être un point de chute pour les golden boys et autres individus fortunés et jeunes.

« Pour quatre », répliqua-t-elle donc, préférant une table où on pourrait la voir facilement.

Le réceptionniste hocha la tête, et fit signe à l’un des serveurs de réserver une table pour Mlle Brown, recueillant au préalable le nom de cette dernière. Stéphanie s’avança, et s’installa sur une table près du bassin central. Il n’y avait maintenant plus qu’à attendre... En espérant que tout se passerait bien.

[HRP – Pour la robe de Stéphanie, tu peux voir sur ce lien à quoi elle ressemble.

Comme je l’avais dit sur ton topic, je me suis inspirée de ce plan pour l’intérieur du club. Le point C13 désigne pour moi l’entrée du club ^^
]
« Modifié: vendredi 17 août 2012, 00:36:33 par Batgirl »
DC d’Alice Korvander.

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Le Pingouin

Humain(e)

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 1 jeudi 16 août 2012, 12:37:49

Oswald se demandait s'il y aurait de la belle donzelle ce soir, en se préparant pour cette belle soirée. Il se regarda dans le miroir, pour arranger son nœud papillon. Un de ses sbires rentra sans frapper. Énervé par cette attitude, il sortit son parapluie discrètement de son beau smoking.

" Qu'est ce qu'il t'arrive microbe ? On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer ? Tes parents ne t'ont jamais appris la politesse ?"

" Pardon chef, mais on nous signale des interférences bizarres dans la salle de radio! Et je suis orphelin..."

Le pingouin se frotta doucement le menton en cherchant comment il pouvait se débarrasser de cet abruti. Il pointa son parapluie dans sa direction, le déploya. Le sbire comprit sa manigance, chercha à fuir, avant que Cobblepot ait un rictus sadique, et appuya enfin sur la gâchette pour cribler son corps de quinze balles. Des personnes du salon VIP furent terrifiées d'entendre des coups de feu dans l'enceinte du bar, sauf les grands noms du banditisme qui était au courant de ses méthodes. Le super vilain sortit de son bureau, et fit signe au surveillant des interférences de brouiller ce signal radio.


" Je ne sais pas qui est l'abruti qui tente de communiquer, mais il n'a qu'à prendre le téléphone comme tout le monde, surtout si c'est Batman. La chauve-souris se trouverait donc ici ?"

En prenant une oreillette, il demanda au steward de l'entrée de vérifier les identités de tout le monde pour éviter que ce stupide super héros rentre en totale discrétion dans son antre. Mais il fallait être dingue pour tenter de le tuer ici, même pour Batman. Tout avait été conçu pour piéger son ennemi, et ceux qui se vantait d'être dans son camp. Il appela le machiniste pour surveiller toute les conversations qui était dans les micros. Si l'une se révélait suspecte. Il agirait sans hésiter, et déploierait ses hommes en conséquence. Le steward lui signala quelque chose de suspect. Une jeune fille, superbe, dans une belle robe noire avait réservée quatre places, alors qu'elle était toute seule. Ce qui se révélait pour le moins, étonnant... Il se décida d'aller à sa rencontre en rechargeant son parapluie, et en se préparant à toute éventualité. Car malgré son tempérament gentil homme avec les femmes, il était méfiant, très méfiant.

Un malfrat s'amusa des manières les plus morbides en balançant le cadavre dans le bassin, qui se fit automatiquement dévorer par le gigantesque requin sous l'ilot de glace. Cet acte provoqua une vague de rires dans la salle, mais la jeune femme suspecte n'eut même pas un rictus en voyant la scène. Elle ne devait pas s'attendre à une scène aussi barbare rapidement. Il se mit à sa table, et la zyeuta à travers son monocle pour repérer quelconque mouvement du corps suspect, et il lui prit la main, pour prendre son pouls, et savoir si elle maniait bien le mensonge.

" Que puis je faire pour vous belle créature ? Vous ne semblez pas partager les mêmes hobbies que moi, et mes clients... Laissez moi deviner... Vous êtes une sale petite fouineuse de journaliste ? Je ne fais rien d'illégal, et tout les actes de barbarie sont les œuvres de mes clients... J'ai quelques pièces rares d'art contemporain, mais ce sont des héritages de collectionneur mystérieusement décédé..."


Il sortit un cigare, le lécha, avant de l'allumer pour prendre quelques bouffées. Il souffla la fumée en direction de la jeune femme, pour l'inviter à lui répondre, avant de s'approcher d'elle, et lui chuchoter.


" Vous savez, vous n'avez plus aucun contact avec l'extérieur... Je vous invite à appeler votre ami caméraman pour lui dire que vous allez bien... Ça serait dommage que la police gâche une si belle soirée, à cause d'une mesure de sécurité vaine dans cet endroit."


La journaliste était séduisante, et ses belles formes se voyait bien sous le mince tissu de sa robe. Sa chevelure blonde était digne d'un feuilleton, et ses yeux bleus lui rappelaient curieusement ceux de Catwoman...


" N'espérez pas me séduire avec votre charmant minois..."
« Modifié: jeudi 16 août 2012, 12:58:18 par Le Pingouin »

Batgirl

Légion

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 2 samedi 18 août 2012, 15:06:44

Stéphanie ne tarda pas à assister à une scène guère... Reluisante. Elle entendit des coups de feu, et se raidit un peu sur place, avant que des hommes en costume n’en traînent un autre, mort, et ne le balancent dans la flotte, où il fut, manifestement, dévoré par un requin blanc. Cette scène, morbide, rappela à Stéphanie un James Bond où le méchant donnait des individus à manger à un requin dans un entrepôt. Le propriétaire des lieux, Oswald Cobblepot, ne tarda pas à arriver. Il était dans une tenue élégante, mais Stéphanie ne put s’empêcher de penser que Cobblepot confirmait bien l’image traditionnelle du méchant. Il était gros, laid, affreux, et visiblement sadique. Sa tenue élégante ne faisait que renforcer le contraste entre son corps difforme. Oh, il y avait bien plus laid que lui, mais... Et bien, il n’était guère difficile de trouver plus beau. Oswald s’approcha d’elle, et Stéphanie se força à rester calme, échauffée par la scène à laquelle elle venait d’assister. Elle se mit à craindre qu’il n’appelle ses gros bras pour la balancer à manger à son requin, qu’il n’ait appris qui elle était réellement, mais il n’y avait aucune raison de s’en faire.

Sans s’inviter, Cobblepot s’assit devant elle, et elle ne dit rien. Il était sûrement un macho. Ils l’étaient tous. Inspirant lentement, Stéphanie se força à rester calme, à conserver un rythme cardiaque normal, et le laissa prendre sa main, avant qu’il ne se mette à parler. Il parlait d’une voix hachée, nasillarde, sifflante. Dès qu’il se mit à parler, Stéphanie se sentit rassurée. Il la suspectait d’être... D’être une journaliste ! Elle réfléchit rapidement dans sa tête, essayant d’élaborer la meilleure stratégie pour affronter dignement cet homme. Une journaliste...

*Pourquoi pas, après tout ?*

Elle pouvait très bien se faire passer pour une journaliste, mais elle savait qu’elle allait devoir le séduire un peu. N’étant pas particulièrement idiote, Stéphanie l’avait vu l’observer avec l’œil dans son monocle. Il avait ensuite sorti un cigare, et elle toussa quand il lui balança de la fumée au visage.

« N'espérez pas me séduire avec votre charmant minois... » finit-il par lâcher.

Stéphanie se racla alors la gorge, et planta son regard dans le sien, avant de lui répondre :

« Vous savez, toutes les journalistes ne sont pas forcément de sales petites emmerdeuses qui veulent se faire un nom en grattant sur le dos d’honnêtes hommes d’affaires comme vous, M. Cobblepot. Je ne doute pas un seul instant de votre... Intégrité, et je suis sûre que cet homme qui est en train de se faire dévorer par un requin l’a sûrement mérité. »

Pour elle, Cobblepot était une pourriture. Elle l’aurait volontiers balancé dans le bassin, mais il avait raison. Elle était seule, dans la gueule du loup, et sans aucun costume pour se défendre. Il fallait donc jouer la carte du bluff. Elle croisa les jambes, dans une posture très féminine, relevant un peu la hauteur de sa robe, dévoilant un peu plus ses jambes, en rapprochant une des jambes du Pingouin. Très nonchalamment, le bout d’un ses pieds heurta lentement la jambe de Cobblepot.

« Je m’appelle Kayra Silver, et je travaille effectivement pour le compte d’un journal... Mais, avant de songer à me donner à manger à votre animal de compagnie, vous devriez écouter ce que j’ai à vous proposer, M. Cobblepot. »

Comment l’aborder ? En le menaçant ? Non, c’était un cinglé qui n’hésiterait pas à la tuer aux yeux de ses clients. Elle réfléchit donc rapidement, et se pencha un peu vers lui, offrant une meilleure vue sur sa poitrine, et parla à voix basse :

« A dire vrai, M. Cobblepot, le métier de journaliste me lasse de plus en plus... Je pensais pouvoir faire fortune en obtenant des photos compromettantes et en menaçant des hommes d’affaires puissants, mais... Le chantage n’a jamais été mon style. Or, je suis une femme qui... Hum... Qui aime bien fouiner, comme vous dites. Et je ne doute pas qu’un homme de votre envergure doit avoir bien des rivaux, des ennemis chez qui vous aimeriez... Fouiner un peu. »

Est-ce que c’était cohérent, crédible ? Pour elle, ça le semblait, mais elle espérait qu’un paranoïaque se laisserait convaincre. Dans la mesure où Oswald était très intéressé par l’argent, il pouvait comprendre les motivations de Stéphanie. Elle précisa un peu, se rapprochant un peu plus de lui :

« Je viens vous offrir mes services, M. Cobblepot, car j’ai l’intime conviction que vous payez mieux vos subordonnés qu’un directeur de rédaction sexiste. »

Elle parlait sur un ton léger, laissant volontiers entendre des sous-entendus. Le tableau d’une femme ambitieuse, sans scrupules, adepte de la promotion-canapé, se dessinait.

« Quant à mon cameraman... C’est un stagiaire, mais... Il n’est dehors que... Et bien, vous comprendrez forcément que je n’ai pas envie que de si belles jambes finissent dans la gueule d’un requin. Quelle genre d’amatrice aurais-je l’air, si je venais à vous sans avoir une... Une sorte de roue de secours. »
DC d’Alice Korvander.

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Le Pingouin

Humain(e)

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 3 samedi 18 août 2012, 16:53:13

Le comparer semblable a un ennemi de James Bond, était un peu trop exagéré. Il ne prévoyait pas d'attentats. Il était juste un noble, qui contrôlait la pègre de la ville pour ses affaires. Il est un meurtrier seulement quand on le trahit, et quand on lui met des bâtons dans les roues. Finalement, Oswald est le contraire du criminel de base. C'est son physique d'homme mauvais, qui l'a rendu mauvais. Pas le contraire. Macho, bien au contraire, Oswald était juste un obsédé sexuel, qui n'a jamais eu beaucoup d'occasion de pratiquer, à cause de son physique repoussant. Il aime bien respecter ses partenaires, mais il déteste celles qui sont là uniquement pour les paillettes. A travers son poignet, il pouvait sentir à travers sa peau douce qu'elle était beaucoup plus décontractée. Peut être était ce sa présence qui l'avait rendue ainsi ? C'était bien la première fois que ça lui arrivait.

Pour ce qui était de s'asseoir devant elle sans sa permission, Oswald pensait tout bonnement qu'il était chez lui, et qu'il faisait ce qu'il voulait. Elle ne semblait pas être habituée au monde de la pègre, vu comment elle toussa lorsqu'il souffla la fumée dans sa direction. Encore une fille à papa, qui se baladait dans les quartiers chauds de la ville à la recherche de pouvoir chez les vilains garçons. Quand elle se racla la gorge, il ne put que bouillir à l'idée que cette bourgeoise n'avait rien à faire par ici. Heureusement qu'elle ne remit pas en cause, même avec sa petite voix mielleuse, la mort de son sbire car c'était lui ici qui décidait qui devait mourir, et qui devait vivre. Il fut pris d'un fou rire quand elle déclara qu'elle ne souhaitait pas le trainer dans la boue dans ses papiers.


" Vous savez ma petite... C'est moi qui lui ait donné la mort car il a fait preuve d'impolitesse, et vous imaginez bien qu'un homme de mon rang est très sévère envers la politesse... De plus, vous me connaissez bien mal si vous pensez que je suis honnête... "

Son numéro de charme commença quand elle plia les jambes. Cette action dévoila légèrement le pan de sa robe, et lui donna une meilleure vue sur ses cuisses. Il sentit le pied de cette petite allumeuse venir frotter nonchalamment sa jambe qui était dessous la table. Il comprit vite qu'il avait affaire à une journaliste en recherche de sensation forte. Kayra Silver, ce nom ne lui disait rien. Et pourtant il épluchait régulièrement quelques quotidiens pour se tenir informé des exploits de ses hommes.

" Avant que je ne vous écoute davantage, je veux être sur et certain que vous n'ayez pas pris une fausse identité... Je vais demander à mes hommes si vous existez bien... Car si ce n'est pas le cas, vous n'allez pas connaitre mon grand requin blanc, mais mon calibre 12 qui est pointé sur votre bide ?"


Ce n'était pas la tuer devant ses clients qui le gênerait, car ses clients avaient tous un casier bien rempli, et avait l'habitude des fusillades régulières du club. Des gangs s'amusaient même à régler leur compte ici. Même si ses hommes les calmaient vite à coup de plomb et de poudre. Elle se pencha, lui montrant un décolleté bien généreux, qui le fit déglutir. Cette jeune fille s'était surement bien renseignée avant cet entretien... Alors comme ça, la tête blonde était lassée de son boulot actuel. Elle commença à lui parler de rivaux,  et une idée lui est venue en tête à ce moment précis:

" Je n'ai qu'un seul ennemi dans cette ville, et pour vous mettre à l'épreuve, j'aimerais que... Vous déterminiez l'emplacement de la base secrète de Batman afin que je lui vole tout ses maudits gadgets... Et les plans de sa voiture, pour que je puisse inventer mon véhicule..."


Pour être convaincu, il était convaincu, mais un nuage de soupçon planait encore sur sa tête, et quelque chose le dérangeait. Cobblepot avait beau être intéressé par l'argent, il avait déjà tout ce qui lui fallait, sauf une femme qui devait être un peu sa complice. Il se leva de la chaise et posa ses mains sur ses épaules pour les masser, avant de l'entendre dire qu'elle lui offrait ses services.

" Vous savez Mademoiselle Silver, j'ai pour ambition contrairement à votre directeur de rédaction, d'être particulièrement attentionné... Surtout pour mes subordonnées féminin, avec un décolleté aussi bien fourni, si vous voyez ce que je veux dire..."

Elle lui sortit que son cameraman était une mesure de sécurité, et qu'elle ne voulait pas passer pour une amatrice. Le pingouin lui chuchota à l'oreille:


" Vous savez Kaïra, je ne veux pas passer pour un amateur... Votre lien radio a été brouillé dés qu'il a été repéré par mes brouilleurs à l'entrée du restaurant... Donc, cela montre que même ceux des usines Waynes ne sont pas si puissant après tout!
Si vous voulez que notre conversation se poursuit, je vous prie de bien vouloir mettre ce bracelet vert fluorescent..."


Cobblepot tendit la main vers le dernier étage, où figurait toute sa garde, afin de passer aux choses sérieuses...


" Je pense que vous préfèreriez que vos si belles jambes soient la proie de mes mains, que celle des grandes dents de ma bête..."



Batgirl

Légion

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 4 samedi 18 août 2012, 19:09:38

Le discours de Cobblepot oscillait entre promesses et menaces. Stéphanie se fit dans sa tête l’image d’un homme prudent, méfiant, pas forcément paranoïaque, mais du genre à se renseigner, et à éprouver la tension de ses éventuels partenaires. Lui menacer de lui tirer dessus à bout portant ne fit ni chaud ni froid à la jeune femme. Elle avait été torturée par Black Mask, après tout. Il faudrait plus qu’un parapluie pour la menace. L’argument sensuel fit mouche, le Pingouin se glissant dans son dos pour lui masser les épaules. Elle sentit un frisson la traverser. L’excitation, le frisson... Elle ressentait tout ça. Le danger et le plaisir... Elle était dans une situation périlleuse, et, loin de la faire fuir, ça l’excitait. C’était, dans le fond, bien pour ça qu’elle était devenue Batgirl. Contrairement à d’autres, Stéphanie n’avait pas cherché à devenir justicière pour lutter contre le crime, mais tout simplement pour s’amuser. Bien sûr, elle n’aurait jamais osé le dire face à Barbara, et, de toute manière, elle avait chèrement payé son manque d’inexpérience. Stéphanie avait du coup mûri, mais c’était plus fort qu’elle. Elle ressentait encore cette palpitation. Cobblepot semblait croire à son histoire, et Stéphanie improvisait au fur et à mesure qu’il parlait, et que la conversation avançait.

« Je pense que vous préfèreriez que vos si belles jambes soient la proie de mes mains, que celle des grandes dents de ma bête... »

Stéphanie esquissa avec ses lèvres un léger sourire amusé et se retourna, avant de s’asseoir sur la table, juste en face de lui. Elle posa l’un de ses pieds sur la chaise, l’autre se balançant dans le vide, Cobblepot au milieu, avec une vue saisissante sur ses jambes. Elle attrapa l’une des mains du Paingouin, et alla la poser sur sa jambe, avec un sourire au coin des lèvres :

« Ma foi, M. Cobblepot, je pense que vous aussi préféreriez que ce soit vos mains qui explorent mes jambes, plutôt que votre requin. »

Le geste était délibérément provocant, mais elle savait qu’elle tenait le bon filon. Quand bien même l’homme avait brouillé son signal radio, l’équipement de Batgirl était de pointe, l’Oracle ayant utilisé les technologies du SHIELD. Elle pourrait toujours envoyer un signal d’urgence, mais, pour le moment, ce n’était nullement nécessaire. Elle raffermit son sourire aguicheur, et lâcha :

« Avant que vous n’envisagiez de me planter avec votre fusil, sachez que Kaïra Silver est un simple nom d’emprunt. Vous ne pensiez tout de même pas non plus que j’irais vous donner mon vrai nom, hum ? Mme Silver, la vraie Silver, est un brin plus âgée que moi... Et bien moins intéressante, de mon humble point de vue. Mais je suis vraiment journaliste... Ou pas... »

Stéphanie jouait avec le feu, elle le savait, mais il fallait que ça reste cohérent, qu’elle passe pour une pro, et non pour une simple amatrice écervelée que le Pingouin abandonnerait rapidement. Elle avait besoin d’en savoir plus sur lui, d’accéder à son réseau, d’être une femme de confiance, afin d’obtenir des informations sur Deacon.

« Peut-être bien que je suis une policière qui cherche à s’infiltrer pour vous faire tomber... Mais je pense que vous avez déjà du exclure d’emblée cette idée. Votre influence vous permettrait aisément d’obtenir des informations sur la police, et, de toute manière, il faudrait être complètement givrée pour être une flic et venir se jeter dans... Votre bouche. »

Elle glissa le dernier mot en remuant les lèvres, et se redressa un peu, un peu plus proche de Cobblepot. Elle tendit une main vers son parapluie, se disant qu’il devait déjà être un peu excité, et que continuer dans cette voie ne pourrait pas faire de mal, quitte à passer pour une nympho’. Stéphanie sourit, et glissa le bout du parapluie sous le bout de sa jupe, l’invitant à remonter vers sa culotte. Elle glissa alors :

« Parce que je suis belle, on a toujours cru que j’étais idiote... En réalité, je n’aime pas me fatiguer, M. Cobblepot. Mes diplômes universitaires, je les ai eu de différentes manières, qui toutes tournaient autour de la même manière : le sexe. Je suis une femme très talentueuse, M. Cobblepot, et une bonne comédienne. Et, aussi puissant que soit un homme, aussi intelligent soit-il, il y a toujours une chose qui fait qu’un puissant chute ou non : les femmes. »

En politique, les exemples ne manquaient pas, de ces hommes puissants, qui avaient tout perdu à cause d’une simple femme. Bill Clinton en était l’exemple le plus célèbre. La jeune femme poursuivit donc sur sa lancée, faisant son autobiographie, comme si elle s’adressait à un employeur... Ce qui, mine de rien, était le cas, quand bien même les circonstances étaient très particulières.

« Certains hommes ont refusé mes avances, naturellement... Mais il n’était pas difficile de les piéger, et, comme je suis une bonne comédienne, j’obtenais toujours ce que je voulais. Alors, que je sois journaliste, flic, agent secret, on s’en fiche pas mal. Ce que je veux, M. Cobblepot, c’est de l’argent. Et je suis prête à faire mes preuves. Je suis une garce, mais je suis honnête. »

Elle se tut un peu, faisant passer sa langue sur ses lèvres, les humectant brièvement, avant de conclure :

« Parlez-moi un peu de ce cher... Batman. Comment un homme costumé pourrait-il à ce point énerver un homme de votre envergure ? »

Elle avait entretemps entrepris de mettre autour de son poignet le bracelet vert que Cobblepot lui avait demandé de mettre. Elle ignorait ce qu’était ce truc, mais Cobblepot n’était pas le Joker, qui inventait toujours des gadgets de plus en plus farfelus. Et, de toute façon, si jamais son rythme cardiaque devait s’abaisser à un seuil critique, Barbara en serait alerté, et Kate débarquerait. Stéphanie avait une espèce de pacemaker implantée dans la poitrine, qui permettait de calculer les battements sanguins, et donc d’envoyer un signal d’urgence vers l’ordinateur de Barbara.
DC d’Alice Korvander.

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Le Pingouin

Humain(e)

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 5 mardi 21 août 2012, 11:56:09

Pour quelqu'un qui dirige un empire aussi influent que celui de Cobblepot, un simple petit renseignement peut se révéler être une arme très efficace. Son sang froid, face au canon de 12mm de son parapluie le fit sourire en coin. C'est probablement dans sa carrière de journaliste, qu'elle avait eu affaire souvent à des évènements beaucoup plus terrible, comme des guerres civiles, ou en plein cœur d'une prise d'otage. A travers sa peau, il sentit des frissons d'excitations qui envahissaient tout le corps de la jeune fille. Totalement excitée par le danger, Le Pingouin se demanda s'il n'avait pas trouvé une complice qui lui correspond. Lorsqu'elle s'assit de manière totalement provocante sur la table, pour lui montrer plus en détail ses jambes, il fut victime d'une érection, qui dessina une bosse dans son pantalon, car cette petite était une vraie bombe. Son sourire au coin de ses lèvres de femme provocante, et son geste pour poser sa main masculine, était le signal que cette discussion ne pouvait se poursuivre qu'en privé. Par contre, il devait savoir si son sang froid était le même dans toute les circonstances.

" Évidemment ma chère, vous êtes visiblement excitée comme une femelle lors de sa pondaison dans les glaces du Pôle Nord! Je serai fou si je vous laissai dans cet état là..."


Cette petite menteuse avoua elle même que son identité n'était pas la bonne. Ses menaces poussaient à se dévoiler de plus en plus. Chacun de ses petits mensonges la poussaient à se retrancher à d'autres petites excuses bidons, à chaque fois que son équipe les perçaient. Si son but était d'accéder à son réseau d'informations gratuitement, elle se trompait lourdement. Elle se disait semblable à lui, dans le monde du crime, mais une question lui brulait les lèvres. Son dernier geste avec son parapluie, pour l'inviter à guider ses mains plus loin fut compris par Cobblepot. Il poursuivit ses caresses avec ses grosses mains, et s'approcha de son oreille pour lui chuchoter discrètement au creux de celle ci:

" Vous savez... Derrière mon tempérament brutal, je suis quelqu'un de très doux avec mes partenaires... Et j'espère que vous n'allez pas activer sans faire exprès la gâchette si bien cachée de mon parapluie..."


Son discours le fit rire, et fut un peu provocant à son égard. Lui qu'on surnommait l'affreux dans le monde des affaires, écoutait une femme qui disait que sa beauté lui avait tout donné.


" Vous savez, parce que je suis moche, on a toujours cru que j'étais idiot, faible, et que ma taille était un handicap. Mes diplômes universitaires, je les aient tous eu, en flinguant sans aucune retenue ceux qui les donnaient. Je plongeais chacune des hautes écoles dans la terreur, en manipulant comme en politique, en liguant les gens, les uns contre les autres."


Il la vit mettre le bracelet, et la trouva bien curieuse, un peu trop justement sur ses relations avec l'homme chauve souris.


" Car il se met sans cesse entre mes ailes, en mettant son nez dans des affaires qui ne le regardent pas..."

Il enleva soudainement ses mains de ses jambes et prit un revolver de la poche intérieure de son manteau, qu'il tendit à la jeune fille. Il claqua des doigts, et tout les rayons de lumière rouge, de ses tireurs d'élite se trouvaient sur le corps de la jeune fille, prêt à tirer si elle avait le malheur de le pointer droit sur lui. Le bracelet, avait juste à l'intérieur une drogue, qui la rendrait comme lui, petite, hideuse, et avec une prépondérance nasale. Les clients du club de la nuit, se levèrent tous interloquée. Trois de ses hommes amenèrent, un petit dealer notoire, qui avait eu le malheur d'avoir oublier de lui donner sa petite taxe. Il s'approcha de la belle blonde, et lui chuchota en lui tripotant ses hanches:

" Tue-le, et je te donnerais tout les renseignements que tu le souhaites... Je vais te transformer de garce honnête, à garce malhonnête prête à tout pour arriver à ses fins, sauf me trahir... Choisis... C'est ta vie, ta beauté, et ton corps, ou sa petite vie de minable..."
« Modifié: mardi 21 août 2012, 12:03:29 par Le Pingouin »

Batgirl

Légion

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 6 mercredi 22 août 2012, 01:59:10

La situation évoluait progressivement. Dans quel sens, c’était toute la question. Cobblepot était, comme la plupart des cinglés, totalement imprévisible. Une chose était pour le moment sûre : Stéphanie le faisait bander. Il promenait sans hésitation ses mains sur ses jambes, et Stéphanie se surprenait, outre à éprouver de la naturelle répulsion pour ce psychopathe, un élan de désir, d’excitation... Un frisson de danger qui l’excitait, et que le Pingouin avait sûrement du remarquer. Ce dernier lui expliqua que sa laideur avait toujours agi contre lui, et qu’elle avait justifié ses excès de cruauté.

*Les lâches se cherchent toujours des excuses*, se dit Stéphanie dans sa tête.

Elle ne lui répondit pas, le laissant parler, tout en regardant de temps en temps le bracelet fluorescent qui était accroché à son poignet. Le Pingouin lui tendit ensuite un pistolet, ce fut l’occasion pour lui de montrer la sécurité du Lounge. Une douzaine de gardes avec des fusils d’assauts jaillirent de tous les recoins, pointant leurs armes tout autour de Stéphanie, prêts à en faire du gruyère râpé. Encore une fois, Stéphanie se mit brièvement à craindre que Cobblepot n’ait découvert son identité, mais, si tel était le cas, il ne lui aurait pas donné une arme. Il semblait plutôt... Vouloir mettre à l’épreuve sa volonté.

Il lui présenta rapidement l’objet de l’arme : un dealer terrorisé, qui regardait à droite et à gauche, entouré par des hommes armés. Se glissant dans son dos, Cobblepot lui expliqua ce qu’il attendait d’elle, tout en caressant le corps de la belle. Plusieurs des mots de ce dernier l’interloquèrent :  sa « vie », sa « beauté », et son « corps ». Pourquoi faire référence à ces derniers ? Interloquée, Stéphanie fronça les sourcils, se demandant à quoi il faisait ici référence. Elle contempla à nouveau le bracelet, seul élément que Cobblepot lui avait donné, puis le dealer. Le « minable » qu’elle devait exécuter pour prouver qu’elle n’avait pas froid aux yeux. Stéphanie regarda autour d’elle, et planta son regard dans ceux du dealer.

*Dans un film, ce serait le moment où une musique viendrait rythmer la tension de l’héros, confronté à un choix moral inacceptable... A ma place, Barbara ne saurait sûrement pas quoi faire, mais je ne suis pas Barbara.*

Stéphanie leva l’arme de poing, vérifia le cran de sûreté, le retira, et posa le doigt sur la gâchette. Elle réfléchit rapidement. Quoi qu’il arrive, ce dealer était mort. Si ça ne venait pas d’elle, il finirait fans les dents du grand requin du Pingouin. Et, de plus, Stéphanie n’allait pas le pleurer. Il suffisait de voir ses yeux pour deviner qu’il était un junkie, un toxico. Il avait peur, mais c’était normal. Elle allait abréger ses souffrances. Ce n’était pas elle qui irait pleurer sur son sort. Pas après avoir été torturée par Black Mask, pas après avoir été laissée pour morte. Ces épreuves l’avaient endurci, et elle visa donc soigneusement, sans que sa main ne tremble. Son regard croisa celui du dealer, et elle y lut, au milieu de la peur, de la souffrance, et de la pitié, une source de froide résignation.

Elle serra les dents, hésitant toujours, tout en essayant de ne rien montrer de son trouble. Quand bien même ce dealer était foutu... Elle ne pouvait pas le tuer. Tout simplement. Ce serait... Ce serait franchir la ligne, cette ligne que Batman instaurait, cette limite que l’Oracle répétait. Cette limite qu’ils avaient tous, à un moment ou à un autre, devant la folie et la perversité de leurs ennemis, frôlé. Stéphanie ferma lentement les yeux, et sentit alors sa montre émettre une vibration. Elle la regarda rapidement, sachant très bien ce que ce signal signifiait. C’était une montre spéciale, qui sentait un corps étranger s’infiltrer dans son corps. Elle l’alertait, et Stéphanie soupira.

*Je ne peux pas le tuer...*

Cette constatation s’imposa à elle. Pitié, semblait dire ce dernier, et elle ouvrit le feu.

BANG !

Le coup fusa, et l’homme poussa un hurlement de balle quand la balle atteignit son bras droit. Stéphanie se retourna alors, et posa l’arme sur la table, puis arracha d’un coup sec le bracelet. Le Pingouin ne la piégerait pas facilement. Le tir avait frôlé le corps de l’homme, faisant plus de peur que de mal, et elle se mit à vociférer :

« Je ne suis pas venue vous voir pour servir de porte-flingues ! Pas plus pour être droguée, ou pour que vous puissiez avoir un élément contre moi pour faire de moi l’un de vos esclaves ! »

Elle parlait sur un ton outré, scandalisé, qui n’était pas entièrement faux. Stéphanie l’était réellement, et avait deviné le jeu du Pingouin. Il voulait la pousser à la faute. Elle était sûre qu’elle était filmée, et que, si elle tuait cet homme, il pourrait utiliser ce film pour faire constamment pression sur elle. Cobblepot était suffisamment retors pour ça. Stéphanie décida de pousser son avantage, de jouer sur l’érection et l’attirance du Pingouin pour elle.

« Je suis venue vous proposer mes talents d’informatrice, pas de flingueuse ! Je ne tue que quand c’est nécessaire. Me donner à faire le boulot de vos lèche-pompes, c’est un affront à mon intelligence ! »

Elle se retourna alors, et fit mine de partir, consciente de jouer dangereusement entre la vie et la mort. Mais elle ne pouvait pas se résoudre à abattre cet homme, d’une part parce qu’elle ne le devait pas, mais aussi, d’autre part, parce que ce serait finir pour de bon entre les griffes du Pingouin, perspective qui ne l’encourageait nullement... Tout comme finir droguée.
DC d’Alice Korvander.

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Le Pingouin

Humain(e)

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 7 mardi 04 septembre 2012, 01:05:18

Oswald n'était pas complètement cinglé. Il était un stratège qui menait sa cible dans tout les sens, tel les mouvements d'un petit poisson qui ne voulait pas rentrer dans le bec de ce grand prédateur qu'est un pingouin. Malgré une certaine répulsion qu'il sentit chez elle, il renifla aussi un peu de désir à l'idée de se faire tripoter. Elle n'avait pas du faire ça depuis longtemps, à cause de son travail prenant sans doute. La petite avait du mal à garder son sang froid. Il pouvait lire dans ses yeux, la peur qu'un secret ait été dévoilé. Mais elle se ressaisit vite, et comprit par elle même qu'un défi lui ait été lancé. Ses sbires étaient très fidèles, et prêt à lui donner leur vie, afin que lui subsiste, comme s'ils étaient ensemble, un troupeau de manchots, qui erraient dans le monde du crime, comme si c'était la banquise, prêt à tuer et à se sacrifier pour laisser la vie sauve à leur chef.

Elle fut toute interloquée à l'idée d'avoir à faire cet épreuve de morale. Était elle capable de tuer quelqu'un de sang froid, et vivre paisiblement dans le monde du crime ? Ou bien, n'était elle qu'un bien pensant qui pensait que le monde du crime n'avait pas besoin de sang pour subsister. Lorsque le coup de feu retentit, une rage sans égale envahit le corps de l'homme d'affaires qui n'avait qu'une envie, faire sortir sa haine sur cette petite sotte, qui n'avait pas pu tirer sur un type à moins de cinq mètres. Il ne fallait pas sortir d'un escadron d'intervention pour le rater, et elle allait se révéler être une porte flingue non satisfaisante! Mais la tension retomba. Oswald demanda à ses hommes de pointer leurs fusils d'assaut vers la nouvelle cible, qui tomba raide morte sur le sol, dans une flaque de sang. Ses vêtements de soirée maculés de sang, il fonça vers la jeune fille, qu'il poussa contre un mur, avant de sortir son sourire carnassier, pour lui montrer qui était le patron au sein de sa demeure!


" Sache que la grandeur dans le monde du crime provoque toute sorte de jalousie, et de règlement de compte... Et que pour éviter que tu te fasses abattre, il te faut être comme eux... Un prédateur qui tue sans remord... A moins que tu ne sois venu que pour me quémander des informations... Je ne veux pas faire de toi une esclave... Juste une femme qui pourrait être mon associée..."


Son petit air outré, le fit aigrement rire, car elle n'était qu'une femme banale qui se croyait vivre aux pays des contes de fées. Tout est noir, surtout dans l'univers impitoyable de la nuit, où seuls les plus forts qui n'hésitaient pas à tirer remportaient les affaires. Lorsqu'elle se mit à partir, Oswald cracha derrière elle, et leva son parapluie, où un canon d'une vingtaine de centimètres apparut subitement en direction de la jeune fille. Oswald caressa la queue de détente, avant de viser avec son monocle, son dos, où il y figurerait bientôt un joli petit trou. Il leva subitement le parapluie, et tira une balle qui passa seulement à cinq centimètres de son oreille. Des cheveux d'or tombèrent sur le sol, et il demanda à ses hommes de l'amener vers lui:

" Que les choses soient bien claire... Je ne suis pas insensible à ton petit minois et je vais te mettre en garde... Si tu veux réellement être mon informatrice, je vais devoir me charger de ton éducation...Mais avant je vais te donner l'antidote, pour éviter que la dose que tu as prise lorsque tu m'as désobéit, ne te transforme en une vieille taupe..."


Il lui tendit une petite fiole, et une petite seringue, pour qu'elle se débarasse de cette dose du venin titan.


" Libre à toi de me faire confiance..."


Batgirl

Légion

Re : Dans la gueule du pingouin [Le Pingouin]

Réponse 8 mardi 04 septembre 2012, 01:52:33

Ce type était atteint. Stéphanie ignorait à quel point Cobblepot était cinglé avant de venir ici, ayant cru que Barbare exagérait certains traits de personnalité. Il n’était pas que simplement d’une laideur repoussante, il était aussi dérangé. Un vrai psychopathe. Stéphanie avait cru tomber sur un homme d’affaires, un criminel qui ne prendrait pas son club pour un stand de tir... Comme dans les films, en somme ! Mais il fallait croire qu’elle s’était trompée. L’« Iceberg Lounge » était un vrai repaire de déments. Que la police n’ait pas encore organisé une détente là-dedans tenait du miracle. Il n’était pourtant pas difficile d’obtenir des preuves pour faire tomber Oswald. Est-ce qu’il était suffisamment riche au point d’avoir corrompu toute la police ? Non, elle ne le croyait pas. Sa laideur repoussante était en soi un argument suffisant pour envoyer des forces d’intervention.

*Il y a clairement des choses que je ne comprends pas... Quelle conne ! Il faut que je trouve un moyen de filer d’ici !*

Il la plaqua contre le mur, puis fit mine de lui tirer dessus... Un vrai dément ! Quant au brave dealer, il baignait dans son propre sang, mort... Stéphanie était furieuse, furieuse contre elle-même, contre Cobblepot, contre cet abruti de dealer qui avait cru pouvoir jouer avec un psychopathe. Elle avait une terrible envie de le pousser dans son bain, qu’il soit dévoré par son grand requin blanc. Ce serait suicidaire, mais elle savait que ça la soulagerait. Au lieu de ça, elle devait fricoter avec Cobblepot, en se disant que, si la police l’épargnait, c’est probablement parce qu’il devait leur permettre d’arrêter des poissons encore plus gros qu’un simple trafiquant.

Après le coup de feu du Pingouin, Stéphanie s’était retournée. Il voulait « se charger de son éducation », ce qui la laissait de marbre. Stéphanie et ses idées géniales... Elle était à deux doigts de demander de l’aide à l’Oracle, de demander une exfiltration. La situation devenait bien trop risquée, et elle commençait sérieusement à paniquer devant ce qui se passait. Elle ne contrôlait plus rien. Venir ici était indéniablement une erreur, qui la plaçait dans une position critique. Il lui tendit ensuite une seringue, affirmant qu’il s’agissait de l’antidote. Silencieusement, elle contempla la seringue. Un piège ? Lui faire confiance ? Elle eut un léger sourire circonspect.

« La confiance est l’apanage de la naïveté. »

A fortiori face à quelqu’un comme Cobblepot. Lui faire confiance ? Stéphanie n’était pas suffisamment idiote. Elle contempla l’objet, puis regarda Oswald, et le lui rendit la fiole.

« Si c’est vraiment sans danger, buvez-en un peu. Et, pour le reste... Je suis peut-être naïve, mais je considère la mort comme un gâchis de talent. Jugez cet homme que vous venez d’abattre... Maintenant qu’il n’est plus, il faudra en retrouver un autre... Et qui vous dit que cet autre ne sera pas pire que lui ? Le dresser, lui montrer qu’il faut vous craindre, l’aurait sans doute rendu bien plus efficace. Tout ce que je vois, sans vouloir vous offenser, c’est que votre colère vous a conduit à abattre l’un de vos hommes. Vous devriez repenser aux leçons que l’Histoire enseigne : ceux qui dispensent la mort trop facilement voient leur empire s’écrouler. »

C’était culotté, mais Stéphanie se devait de reprendre du poil de la bête, de montrer qu’elle n’avait pas peur, qu’elle était d’égale à égale avec cet homme. S’il avait voulu la tuer, il l’aurait déjà fait. Il voulait faire d’elle une associée, et non une esclave. C’était ce qu’il avait dit. Et qu’attendait-on d’une associée ? Qu’elle donne son avis. Stéphanie voulait se justifier, expliquait pourquoi elle n’avait pas tué cet homme, donner d’autres arguments que celui de sa sensibilité. Son cerveau réfléchissait rapidement pour trouver des réponses cohérentes, et elle tenait au bout de sa main la fiole. Poison ou antidote ? Impossible de le savoir. Si le Pingouin refusait de le prendre, alors c’était du poison, et, dans ce cas, leur relation en prendrait un sacré coup. S’il buvait, alors c’est que c’était un antidote.

Avec un léger sourire taquin, elle conclut :

« Libre à vous de vous faire confiance. »
DC d’Alice Korvander.

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