The sun will come out, tomorroooooow!! ^^ [PV Yuri]

Etudiant son petit plan de la ville, Ely roulait tranquillement dans les rues, slalomant entre les passants par on ne savait quel miracle. Certes, elle aurait peut-être du regarder avec plus d’attention où elle mettait ses roues. Mais elle ne pouvait pas faire les deux en même temps : regarder où elle allait et déterminer quel chemin elle devait prendre pour rallier la librairie. Et puis elle faisait suffisamment confiance à son instinct pour lui dire quand se décaler sur la gauche ou sur la droite. Sinon.. Eh bien ! elle avait toujours cicatrisé vite !
Elle n’aimait pas trop cette partie de sa nouvelle vie. Quand on arrive dans une nouvelle ville on doit toujours apprendre à s’y retrouver, se créer de nouveaux repères. Autant dire que pour l’heure, elle n’avait réellement repéré que le chemin menant du lycée à l’épicerie… et vice versa. Reconnaissons que pour s’installer confortablement et commencer à travailler dans de bonnes conditions, il en fallait plus.
Ely n’en revenait toujours pas de sa chance ! Elle avait décroché le job de ses rêves, touchait un bon salaire, était nourrie, logée, blanchie et tout ce qu’elle avait à faire c’était un peu de paperasse et enseigner sa langue maternelle à des jeunes qui semblaient plutôt l’apprécier (sûrement à cause de son « exotisme ») : le rêve donc. C’est à ce moment qu’elle fit une brusque embardée pour éviter une jeune femme qu’elle n’avait pas remarquée. Le réveil fut rude : ça lui apprendrait à rêvasser en faisant du roller !
Il lui fallut tout son flegme britannique et son ego écossais pour ne pas hurler –ou jurer à tout le moins- en sentant ses rotules entrer rudement en contact avec le trottoir. Le souci quand vous ne prêtez pas une attention des plus pointilleuse à l’intégrité de votre garde robe, c’était quand le jean que vous aviez attrapé dans un carton (pas encore déballé), que vous trouviez délicieusement usé et confortable présentait un superbe trou juste là où votre genou râpa contre le sol. S’asseyant sur son charmant fessier (qui une fois n’était pas coutume avait été ménagé dans la chute), elle replia ses jambes pour souffler sur le bobo. Quand les élancements eurent un peu reflués, elle se releva en grimaçant s’excusant auprès de la jeune femme qui avait du avoir une belle frayeur et caressant l’idée d’aller s’asseoir sur un banc à l’ombre le temps de rafistoler sa jambe et de reprendre ses esprits. Au moins, ses bras n’avaient rien. Pourtant, son haut en laine blanc chiné, un top retenu par un simple ruban sur sa nuque, dévoilait ses bras et ses épaules. Si elle n’avait pas maitrisé sa chute, elle aurait pu s’esquinter d’avantage. En y réfléchissant, elle en était presque fière d’elle !

(c'est un peu en retard, j'en suis navré, j'ai eut une panne d'inspi)


Journée longue pour la jeune secretaire comptable qui se rendait a son dejeunée qu'elle prenait dans sa pause de midi. Après quatre heure de travail pesant mais bien payé, la jeune femme avancais dans les rues sans se soucier des autres passants. A dire vrai, autant la gente masculine que féminine s'écartait sur son passage sous le charme de son charisme animal. Yuri était une belle, une tres belle femme et elle ne le cachait pas, loin de là. Sa prise de conscience de sa beauté fut faite apres quelques semaines de concubinages et de compliments, mais maintenant, c'est une femme épanouie, laissant chanter ses charmes qui se retrouve dans cette rue bondé a l'heure de casser la croute.
Son tailleur de travail n'était pas vraiment fait pour aguicher, mais son tein de peche et sa beauté animale rendait l'habit bien plus sexy et charmant. Sans compter les formes de son corps qui étaient taillé par la déesse de l'amour a des fins purement sadique si on regarde comment la maitresse des chair emploie ce monde artificiel. Dans les faits cette femme serpent collait a la femme sexy, attirante, sombre et timide de la secretaire soumise que bien des hommes, et aussi des femmes, ont pour fantasme. C'était un objet de charme qui augmenterait la reserve considérable de pouvoir de la grande deese.
Mais, passé ce détail de forme, la belle brune se dirigeait sans trop faire attention a sa route, la tete dans les nuages a rever du prince charmant dans sa petite tete de femme aristocrate dans les manieres et moderne dans la pensé de ce monde. Son prince était beau, jeune, séduisant, ni trop riche ni trop pauvre, il serait aussi sage et dévoué aux autres. Ce qui surpris un peu Yuri c'est que son prince pouvait tout aussi bien etre une princesse. En effet, la jeune femme n'a rien contre l'amour lesbien, pour y avoir gouter a la chair, il faut dire que pour cette secretaire qui rougissait legerement a cette idée, avoir un prince et une princesse charmante serait un bon ménage pour elle...
Soudain, le reve prit fin et la réalitée fut douloureuse, Yuri avait percuté une autre femme qui semblait elle aussi avoir la tete dans les étoiles, enfin plutot, le mur car la jeune femme en roller l'avait évité mais le bruit de sa chute surpris le serpent qui par reflexe se colla au mur en laissant ses yeux jaunir legerement avant de se calmer de cette frayeur. Pauvre femme, elle s'était retrouvé par terre a cause de la Terrane et elle ne s'en remetait pas, pour l'esper c'était une grave faute qui se devait une réparation.
Sans chercher a comprendre plus loin Yuri se saisie des épaules de l'accidentée et l'aida a se relever en grimassant devant la blessure qui était maintenant sur son corps par sa seule faute. Ce qui entraina:

Je suis vraiment navré mademoiselle, je ne sais pas comment me faire pardonner, j'aurais due faire plus attention, vous etes blessé par ma faute, je suis désolé, je vais vous ammener a la pharmacie, c'est sur le chemin du restaurant où je me rend.

Son "restaurant" était un fast food qui ne voyait que tres rarement des femme comander ces plats surgras mais quand en plus c'était une femme au charisme et a la beauté pure de Yuri, c'était un fait exceptionel. Enfin, ce n'est pas mal de faire de la pub en se nourissant, surtout que le chef l'aimait bien et lui offrait souvent le repas. Surement une maniere de draguer le serpent pour tenter sa chance, dans tout les cas, la jeune femme n'a rien vue encore et en plus cet homme est assez gentil et charmant, a défaut d'etre attirant. Que voulez vous on ne peut pas tout avoir.

Je m'appelle Yuri, Yuri Eshitaka, si jamais vous avez besoin de mon nom pour déposer une plainte, je suis vraiment désolé de tout ca...

Poser une plainte pour une gamelle en roller? C'était du jamais vue en matiere de pv,mais que voulez vous, meme pour parler de contraventions la jeune femme restait des plus charmante et tendre. Meme quand il s'agissait d'un exces de vitesse ou autre infraction relevé par un agent de l'ordre la voix de l'étrangere restait douce, calme, timide et profondement compatissante. Comment ne pas aimer une femme pareille?

L’incident était presque oublié pour Ophelia, elle réfléchissait déjà à ce qu’elle allait faire. Quiconque faisait du roller depuis aussi longtemps qu’Ely savait qu’il valait mieux être prêt à remédier à beaucoup de chose. Ou peut-être était-ce spécifique à ceux qui étaient aussi inconscients que l’Ecossaise au point de ne pas prendre garde aux risques. Ainsi donc, la jeune femme transportait toujours dans son sac une petite trousse contenant des pansements, des bandes, de la pommade anti-inflammatoire et un flacon d’alcool. Elle savait exactement ce qu’elle devait faire pour limiter les inconvénients de sa rencontre passionnée avec le bitume.
Pourtant, elle ne pourrait pas s’esquiver si facilement pour souffler sur son ego amoché… et son genou. Ce n’était pas la première fois que ce genre d’incident lui arrivait : elle ne regardait pas où elle allait, elle avait du esquiver un enfant qui déboulait ou elle avait surestimé son habileté pour passer un obstacle. Mais elle ne se souvenait pas qu’on se soit déjà arrêté pour se répandre en excuses comme le faisait la jeune femme. Dire qu’Ophelia était affreusement gênée eut été en deça de la vérité ! Après tout, elle était entièrement fautive : elle avait enfoui son nez dans son plan au mépris de toute sécurité !
Souriant d’un air gêné, elle tenta de rasséréner la jeune femme :

- Ne vous embêtez pas pour moi : j’ai plus que ma part de responsabilités ! Et vous n’avez pas besoin de vous détourner de votre chemin pour moi. J’ai l’habitude de ce genre d’incident : tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un banc où m’asseoir et je pourrais me rafistoler…

S’exprimant sur un ton léger, son but était de dédramatiser la situation. La pauvre jeune femme qu’elle avait évitée semblait catastrophée et Ely ne pouvait que s’en vouloir de la tourmenter de la sorte une aussi charmante jeune personne. En y regardant de plus près, elle constata que son interlocutrice était on ne pouvait plus séduisante.
Perdue dans la contemplation de ce qu’elle voyait, il lui fallut une seconde pour réagir aux propos suivants de Yuri Eshitaka –puisque tel était son nom-. Elle la regarda tout d’abord avec ébahissement avant d’éclater d’un rire franc et léger. Il n’y avait là nulle moquerie, mais juste un amusement qui l’avaient prise au dépourvu. Elle se calma quand elle comprit que la Japonaise ne plaisantait pas. La perplexité marqua son visage :

- Désolée… Je… Il n’est pas question de porter plainte contre vous ! Non seulement c’était une petite chute de rien du tout mais en plus vous n’y êtes absolument pour rien ! Ca m’arrive tout le temps ! … Enfin peut-être pas tout le temps mais bon…

Sentant qu’elle s’embrouillait, elle grimaça d’un air contrit. La jeune Ecossaise prit une profonde inspiration et reprit du début :

- Je m’appelle Ophelia MacKenzie. Désolée pour le dérangement…

Elle s’inclina légèrement à la mode nippone et grimaça de nouveau : le mouvement avait fait frotté le tissu de son jean sur la plaie.

Ne pas culpabiliser? Mais quand on a passer 15 ans a apprendre a servir son peuple du mieux possible c'est pas de la culpabilité, c'est de l'altruisme extreme. Bon on ne va pas dire que l'on s'en plaindra, se foutre en l'air en évitant une si jolie fille que Yuri qui en plus se propose avec une grande douceur pour pouvoir vous aider et vous délester de la douleur avec toute la sincérité d'une enfant, c'est dur de résister.
Mais ce que l'on peut noter c'est que la britanique, écossaise pardon, était une femme tres fiere, elle ne demanda aucune aide d'aucune sorte alors que la jeune femme se proposait volontier pour servir cette personne en dificulté. Le serpent était une créature des plus envoutante, mais surtout des plus douce et tranquille. Enfin, c'est le genre de personne qu'on adore rencontré, une esclave volontaire en quelque sorte, pour faire plaisir aux autres, la jeune femme se pliera en quatre.

Ne bougez pas, c'est pas si grave comme blessure, mais restez assise mademoiselle MackAnzie.....désolé, je ne maitrise pas bien l'accent.

Ce qui était vrai, allez dire MacKenzi dans une langue que vous maitrisez a peine en deux ans et en la prononcant a l'écossaise... C'est super dur! mais coté positif ca permet d'ajouter des lignes parce que franchement je suis a sec d'inspiration.
Yuri fit assoir de maniere autoritaire la jeune blessé et convalescente avec ses soins sommaires sur le banc avant de prendre place a ses coté et de craquer ses articulations.

Vous voulez un massage pour faire passer la douleur? Je peux au moins vous faire ce don, apres tout si je n'avait pas été la vous n'auriez jamais rencontré le sol et vous ne seriez pas blessé

La douceur a l'état pur cette femme... Un jour ca lui coutera soit la vie soit son honneur, voire les deux....

La jeune femme était désespérante. Charmante, envoutante mais absolument désespérante ! Ophelia ne savait plus quoi faire pour la convaincre qu’elle n’avait pas besoin d’excuse, ni même d’aide sans se montrer impolie. Souriant d’un air gêné, elle se laissa donc entraîner, bon gré, mal gré. Enfin bon, si ça pouvait lui faire plaisir…
Désireuse de ne pas l’accabler d’avantage, elle la rasséréna quant à son accent :

-    Ne vous inquiétez pas. Votre prononciation n’est pas si mauvaise… Mais vous n’avez qu’à m’appeler Mac… Ou Ely, ce sera aussi simple !

Ely n’était pas du genre à se montrer offensée par ce genre de détails. Elle savait qu’en vivant au Japon, elle devait faire avec la prononciation japonaise comme avec la culture nippone et qu’elle resterait quoiqu’il arrive une gaijin. Alors autant mettre à profit toute la bonne volonté qu’elle avait à disposition. Si cela passait par laisser tout le monde lui donner des petits noms, ainsi soit-il ! D’autant qu’elle se serait sentie vraiment cruelle de faire la difficile avec cette charmante personne à laquelle non seulement elle avait donné l’une des peurs de sa vie mais qu’elle persistait à déranger selon elle.
C’est cette même volonté de se montrer avenante et conciliante avec Yuri qui la poussa à se laisser asseoir. Elle poussa même l’abnégation jusqu’à ne pas protester contre la responsabilité réelle ou imaginée de la jeune femme aux cheveux de jais dans son accident malencontreux ! Au lieu de ça, elle prit une profonde inspiration pour étouffer une bouffée de gêne et reprit en souriant :

-   Vous êtes vraiment trop gentille. J’accepte avec plaisir et reconnaissance.

Ce qui ne l’empêcha pas de sortir son flacon d’alcool et une compresse stérile pour nettoyer sa plaie. Elle retira ses rollers et resta en chaussettes (rayées blanc, fuchsia et rose), s’accordant le temps de décider si elle rentrerait à pieds ou si elle referait le chemin en rollers.
Ophelia ne voulait pas embêter encore Yuri, ni paraître vouloir la chasser, mais elle se demandait tout de même si le souci que l’asiatique faisait de son sort n’allait pas lui créer des problèmes en l’empêchant de vaquer à ses occupations !