La ligue des gentlewomen ? [PV Donna]

Donna. C’était une sacrée nana que celle-là. Elles ne se connaissaient pas encore beaucoup mais Marie s’était prise d’affection pour cette fille. Au début pourtant…

C’était une soirée comme les autres que lui avait dit Kyle, avec juste une petite surprise. Marie s’attendait  à tout, comme surprise, même à le voir sortir d’un gâteau en string ça lui aurait paru moins bizarre. Il avait insisté pour qu’elle aille chez lui. Ok. Comme il voulait, ça ne changerait pas cette soirée qui s’annonçait des plus torride. Et quand ce fut une jeune femme brune qui vint lui ouvrir, elle papillonna des yeux croyant s’être trompée d’appartement. Mais l’invitation à entrer lui donna tort. Bon, soit il voulait un plan à trois…soit c’était quelqu’un qu’il voulait lui présenter. Il sait qu’elle n’est pas vraiment conquise par les charmes féminins donc, l’option deux était la bonne.

Ce ne fut pas simple au début, les deux jeunes femmes n’était pas vraiment d’un caractère égal et Marie avait peur de parle  un peu fort comme elle en a l’habitude. Elle n’était même pas certaine de vraiment l’apprécier cette nana et avait dû faire  un effort pour garder sa bonne humeur et son sourire. Cette fille était plus timide qu’elle, et de loin. Marie était persuadée de lui faire peur. Fort heureusement, le temps à fait son office, et les deux jeunes femmes avaient fini par s’apprivoiser. Elle se sont découvert des points communs, notamment leurs lieux de naissance, c’est pas grand-chose mais ça donne  un début de conversation. Au début, elles se voyaient avec Kyle qui les avaient réunis. Et puis était arrivé Hitomi et le trio était devenue des duos. L’avantage pour les deux jeunes femmes, c’est qu’elles avaient pu parler plus intimement, de choses de femmes que le super héros auraient du mal à appréhender.

Et puis, peu à peu, Kyle avait fini par disparaître de la circulation, même Sentinel était partie ne vacances. Oh Marie savait qu’il était toujours vivant, elle passait souvent avec son bolide sous ses fenêtres et nul doute, il y avait du monde. Etait-ce Hitomi qui ne voulait plus qu’ils se voient ? Etait-elle jalouse ? Marie pouvait le concevoir, après tout, on ne couche pas avec ses amis quand on a  une petite amies, c’est le règle. Pourtant la jeune femme aurait su s’adapter et avait même déjà dit qu’elle n’avait pas besoin de se lui sauter dessus pour avoir une amitié avec lui.

Tout cela pour dire que ce soir, c’était une soirée entres filles qui s’annonçait. Ce n’est pas parce que Kyle ne venait plus qu’elles n’avaient plus le droit de se parler ! Et puis, Marie était inquiète, pour Kyle bien sûr mais aussi pour la ville. Sentinel avait disparu et ça, les gredins des quartiers n’avaient pas laissé passer l’information. Les crimes se multipliaient, les vols étaient légions et les viols…Marie en avait la chair de poules rien que d’y penser. Elle avait donc prit une décision pour faire face à tout ce désordre. Y’a pas que Sentinel qui est capable d’accomplir de belles choses…non mais.

Elle avait donc invité la jolie brune pour lui parler de son idée, voir ce qu’elle en pensait, et qui sait peut-être qu’elle l’accompagnerait. Marie était forte, très forte…mais la ville grouillait d’insectes à écraser et sa paire de pieds serait probablement insuffisante. Mais elle ne savait pas si Donna était prête pour ce genre d’expéditions, peut-être ne serait-elle pas rassurée d’y aller avec Marie, mais Marie ne lui avait pas encore dis ce qu’elle était, ni de quoi elle était vraiment capable.

Elle avait donc tout bien préparé pour l’arrivé de Donna. Enfin préparer…un bien grand mot. Marie n’est pas vraiment une bonne ménagère, elle se contente du minimum, pour que l’appartement ne ressemble  pas  à un foutoir monstre mais bon, elle est capable de laisser trainer des vêtements même quand elle a des invités. Et pour la cuisine, c’est pareil, elle fait le strict minimum, c'est-à-dire, décrocher le téléphone pour se faire livrer. Elle cuisine que quand elle est seule, oui, Marie ouvre  une boite de conserve et fait réchauffer au micro-onde. Une femme bonne  à marier, n’en doutez pas.

Elle l’attendait donc, avec des commandes par milliers, sauf les pizzas de Chez Tony, elle y avait renoncé. Elle alluma la télévision, sur la chaine info. Au moins, Huntress tenait ses hommes et ça débordait pas. C’était ça de gagné.

Marie Raven. Ma petite Marie…


Tout avait commencé par une belle soirée. Donna avait rejoint Kyle pour une ronde commune, et un petit saut par-dessus les nuages. C’est à ce moment-là que le jeune homme vint parler pour la première fois de Marie à Donna. Qui était-elle ? Tout simplement une demoiselle comme Donna, comme Kyle. Elle possédait des pouvoirs également. Et dans la façon dont Kyle décrivait Marie, la brunette sentait qu’apparemment, elle était peut-être bien plus qu’une simple amie.


Dans tous les cas, Donna n’allait pas passer outre la connaissance de cette Marie. Kyle le lui avait bien fait comprendre. Il était d’ailleurs trop impatient de la lui présenter. Et c’est par une autre soirée que le super-héros avait invité Donna à son appartement, assez rangé pour la peine. Marie devait normalement les rejoindre, mais un peu plus tard dans la soirée. L’angoisse était montée chez Donna, et le stress lui donnait mal au ventre. Et si Donna ne plaisait pas à Marie ? Et puis, on sonna à la porte. Kyle faisait signe à la brunette pour ouvrir la porte à sa place et accueillir la demoiselle. Et ce fut enfin la rencontre entre Marie et Donna.


La soirée ? Disons qu’elle avait commencé doucement, Donna étant plutôt impressionnée par Marie. Elle était d’une superbe plastique, et c’est peu dire. La brunette se sentait assez intimidée par la nouvelle demoiselle. Mais tout ça, c’était au début. Cette soirée fut le commencement d’une grande amitié. Donna, elle qui avait cru que ses pouvoirs l’éloigneraient de tout, elle avait pu trouver de merveilleux amis à travers Kyle et Marie.


À partir de cet instant, c’est un trio qui s’occupait de botter les fesses des Méchants sur Seikusu. Tous les trois apprirent à s’apprivoiser, s’apprécier, s’entraider. Puis, Kyle trouva Hitomi, et le trio devint duo, très féminin. Donna ne pouvait pas en vouloir à Kyle, il avait bien le droit de penser un peu à lui. D’un côté, cela avait permis aux filles de se rapprocher l’une de l’autre, de parler de choses que Kyle ne pouvait peut-être pas comprendre. Donna avait même réussi à avouer à Marie sa phobie des hommes, et surtout, l’origine de cette phobie. Et aussi l’origine de ses pouvoirs.


Et puis, plus rien. Plus de Sentinel Prime du tout. Donna s’inquiétait fortement pour Kyle, passant tous les soirs près de son appartement, tout en volant, pour voir s’il était toujours là. Kyle oui, mais plus Sentinel. Alors il fallait trouver une solution pour cela. Non pas oublier Kyle hein ! Mais les filles devaient se serrer davantage les coudes pour palier à la hausse de la criminalité dans Seikusu. Chacune de leur côté, elles n’arrivaient pas forcément à grand-chose.


C’est pourquoi, Marie avait proposé que Donna la rejoigne chez elle. Donna ne connaissait que peu Seikusu encore, mais Marie lui avait donné son adresse.


- Quartier Ouest, 21 rue Katsura.


Devant elle prônait une maison, plutôt moderne pour ce genre de quartier, encore plus dans ce coin de Seikusu. Bon, allons-y ! Et Donna se mit à toquer à la porte de cette maison. Espérons tout de même que c’est la bonne.

Au départ, si Malicia avait quitté ses anciens amis, c’était dans le but de faire vivre Marie. Depuis que son pouvoir s’était activé, elle n’avait pas eu de choix, elle avait dû vivre en étant Malicia. Elle avait espéré que maintenant qu’elle avait le contrôle sur ses pouvoirs, Marie pourrait se faire sa place en mettant  un peu de côté Malicia. Pas tout à fait au vu de son travail, elle le savait. Le hasard de la vie ne le voulait pas comme ça, rien que sa première rencontre avec un habitant de Seikusu était en totale contradiction avec ses projets. Fallait quand même le faire…chercher à fuir les gens aux pouvoirs intrigants et tomber sur Sentinel Prime en premier ! Et puis il y avait eu Huntress…et pour finir Donna. Que des gens normaux…sans pouvoirs et sans costumes…

Le destin était donc venu lui rappeler que peu importe comment elle s’y prendrait, sa vie était forcément liée à Malicia. Il fallait qu’elle trouve  un juste milieu, que l’une n’écrase pas l’autre. Et finalement, le fait de devoir reprendre du service et d’aller jouer les justicières masquées lui permettait de dissocier bien plus facilement.

En entendant les coups sur la porte, Marie mit la télévision en sourdine. Elle fila vers la porte et l’ouvrit. Elle ne fut pas surprise de tomber nez à nez avec Donna. Un sourire, une étreinte amicale plus tard, et elle l’invitait à rentrer dans son petit royaume. Chez elle, ça paraissait plus grand que ce qu’on voyait à l’intérieur. Et c’était normal, il y  avait des  pièces cachées, des gadgets planqués dans les murs…et que dire du sous-sol. C’est un des points à négocier ce soir, parler à Donna de son ancienne vie.

Donna se trouvait dans le salon, c’est par là qu’on entre chez Marie. Il était un savant mélange entre moderne et classique occidental. Il y avait un certain aspect cocooning, des coussins à foison, de la moquette soyeuse, des tapis so fluffy…un grand canapé en L devant une table basse remplie de quoi se sustenter et une grande télévision muette mais toujours imagée. Marie invita Donna à se déshabiller et prit soin de lui demander d’enlever ses chaussures comme il était coutume au Japon.

- Je t’en prie Donna, mets-toi à l’aise. Le canapé est confortable…et si tu veux manger, te gènes pas. C’est là pour ça après tout.

Elle s’installa elle-même sur ledit canapé, se laissant tomber peu élégamment dedans. Elle picora dans ses victuailles avant de prendre une grande inspiration. Par où commencer ?

- Si je t’ai demandé de venir, c’est pour qu’on parle de la situation avec Kyle…et plus précisément de  son alter-égo. Je suis inquiète pour Kyle bien sûr, mais encore plus de ce qui est en train de se passer sous mes yeux. Visiblement, notre ami à prit des vacances. Et je pense que cette ville a besoin d’un héros…ou d’une héroïne…

Et par se passer sous ses yeux, Marie parlait bien de ce qu’elle voyait à ce  moment même. La télévision montrait  à cet instant une prise d’otage de grande envergure. Et une phrase revenait régulièrement : Où est Sentinel Prime ?

- Dis-moi, je t’ai déjà parlé de mon passé au sein des X- Men ?

Oh non, elle n’allait pas lui proposer de les rejoindre mais elle voyait quelque chose de plus restreint, de plus…familial. Marie avait travaillé dans ce sens avec, c’est vrai, l’aide de son mentor.

Tout compte fait, Donna ne s’était finalement pas trompée d’adresse. Après avoir toqué à la porte, celle-ci s’ouvrit sur une belle jeune femme : Marie. Les yeux de Donna se firent doux en enlaçant son amie. Une légère bise se déposa sur la joue gauche de Marie, et les deux demoiselles s’enfoncèrent enfin dans la fameuse demeure. Quelle grande bâtisse pour quelqu’un qui vivait seule ! Enfin, vivait-elle vraiment seule ici ? Après tout, c’est bien la première fois que la brune venait en ces lieux. En tout cas, l’appartement de Donna faisait pâle figure face à cette maison ! Notre héroïne ne savait pas où donnait de la tête. Son amie l’invita à prendre place sur le long canapé, devant lequel prônait une table basse pleine de nourriture et de boisson.


Mais Marie n’avait pas fait venir Donna ici juste pour passer une bonne soirée entre copines. Après quelques bouchées et s’être servies à boire, Marie s’expliqua enfin sur l’origine de la venue de son amie américaine. Elle était inquiète pour Kyle. Depuis son retour d’Irlande, il ne s’était guère présenté devant ses deux coéquipières, et si elles se faisaient du mouron pour lui, elles s’en faisaient davantage sur le devenir de Seikusu. « Sentinel Prime est mort ! », disait encore et toujours les médias. Et sûrement aussi sur ce reportage sur la télé de Marie, qui montrait une prise d’otage, on ne sait où. Si Sentinel Prime n’était plus à même d’agir pour le bien des citoyens, les demoiselles devraient donc se serrer les coudes pour affronter à elles deux les gens du Crime de Seikusu. Et Donna y mettrait du sien, et ce, même si sa phobie l’envahissait encore sous sa combinaison de Wonder Girl.


Un peu perdue dans ses pensées, Donna s’imaginait ce que pouvait bien faire Kyle à l’heure actuelle. Regardait-il lui aussi les informations, tranquillement sur son sofa ? Plusieurs fois, elle était passée près de son appartement, mais n’avait jamais eu le courage d’entrer. Et s’il la refoulait ? Bref. Donna fut rapidement ramener sur la terre ferme par les paroles de Marie. Les X-Men ? Elle se souvenait vaguement de quelque chose sur eux, chose qu’elle avait vu aux informations, quand elle n’avait pas encore déménagé au Japon.


- Je me souviens qu’ils étaient comme nous, possédant des pouvoirs eux aussi, mais qu’on les appelait des « Mutants ».


C’étaient des personnes à l’écart de la société car différents, mais qui pourtant œuvraient contre le Mal.


- Non, en fait, c’est la première fois que tu m’en fais part. Alors, tu es une X-Men ?

Ah les X-Men ! Un pan entier de sa vie. De bons comme de mauvais souvenirs, mais c’est tout de même grâce à eux qu’elle a pu évoluer dans le bon sens. Marie espère sincèrement être devenue « quelqu’un de bien ».

- Effectivement, je suis une des X-Men. Je travaille toujours pour eux, avec eux. Je suis juste un peu plus indépendante ici.

La mutante attrapa la télécommande et éteignit la télévision pour laisser place à un nouvel écran représentant un homme chauve dans  un fauteuil.

- Lui, c’est mon patron. Charles X. C’est lui qui m’offre cet appartement de…fonction peut-on dire. Je lui ai parlé des soucis qu’avait la ville de Seikusu et nous avons pensé qu’il serait bon que de nouveaux justiciers prennent le relais le temps que Sentinel reprenne du service. Je lui ai donc parlé de toi…

Donna n’était peut-être pas ravie de savoir qu’un étranger soit mis au courant de sa mutation mais elle devait bien comprendre que Marie ne ferait rien pouvant nuire à son amie. Elle l’exhorta à la suivre dans un couloir de l’appartement. Un long couloir en apparence normal mais qui cachait une porte coulissante totalement automatisé que Marie put ouvrir grâce à un boitier doté d’un scanneur rétinien. Derrière la porte, un ascenseur qui les mena profondément sous terre, sous l’appartement. Quand la porte se rouvrit, Donna était face  à un nouveau couloir duquel elle pourra apercevoir plusieurs portes. Marie se dirige vers la plus proche et entre.

La lumière s’alluma et instantanément un placard s’ouvrit laissant apparaître deux tenues de ce qui ressemblait à un mélange entre le latex et le cuir. Totalement noirs, ces deux vêtements étaient ce qu’on pouvait faire de mieux actuellement sur terre, bien au-delà de ce que les non-mutants étaient capable de créer. Complètement identiques, elles  peuvent pourtant s’adapter à n’importe quelle morphologie. Donna et Marie ne sont pas identiques et pourtant, elles n’auront aucun mal à les enfiler et à avoir l’impression de n’avoir qu’une simple seconde peau.

- Voilà ce que je te propose…Toi et moi, on va faire le ménage. Bien entendu, il faut que tu acceptes, je ne te forcerai pas. C’est aussi pour ça que j’ai fait créer des combinaisons noires, je sais que tu n’es pas à l’aise lorsqu’il y a de la population masculine…alors je me suis dit que si on avait  un costume comme lui peut-être que ça t’aiderai, tu serai caché telle une ombre, ni vue ni connue.

Lui étant bien entendu Kyle. Connu et reconnu sous son costume mais totalement inconnu sans lui. Marie alla chercher deux objets ressemblant à des bombes de peinture pour taguer les murs et plusieurs paires de lentilles de couleurs qu’elle posa sur une table devant  Donna.

- Ce sont des laques colorantes pour les cheveux. Technologies mutante, comme les tenues, ça couvre toute la chevelure en l’appliquant simplement comme une laque. Il suffit de brosser, comme L’Oreal pour que ça parte. Tu pourras avoir la couleur de cheveux qui te chante, j’ai pas mal de teintes. Comme ça, tu seras vraiment méconnaissable…et puis si on change régulièrement de couleurs de cheveux toutes les deux, les gens s’imagineront que nous sommes des dizaines à roder…effet garantie sur les méchants.

Marie ne savait pas vraiment comment allait réagir son amie, elle espérait ne pas y être allé trop fort ou trop vite. En faisant ça, Malicia faisait entrer Donna dans son univers, aussi une façon de montrer qu’elle lui faisait confiance…

Ce n’était qu’une simple question, mais la réponse surprit légèrement Donna. Alors, comme ça, Marie était une X-Men…La brunette se sentait bien ridicule face à son amie, tout à coup. Petite Wonder Girl qu’elle est, face à une X-Men qui a sûrement bien plus d’expérience qu’elle en matière de super-héros et bottage de derrières de vilains. Indépendante en plus, c’est qu’au moins, elle savait y faire. Marie attrapa sa télécommande, visant le poste, et l’image changea : on pouvait y voir un homme chauve, d’une quarantaine d’années, peut-être plus, en fauteuil roulant. Le chef des X-Men. Il avait entendu parler de la disparition de Sentinel Prime, et avait pensé qu’il était judicieux que d’autres super-héros reprennent le flambeau à Seikusu. Naturellement, Marie avait fait part que Donna était Wonder-Girl à cet homme, et la brunette ne lui en voulait pas du tout. Bien au contraire, elle a eu raison de le faire.


Après ceci, la mutante se leva doucement, invitant son amie au regard azuré de la suivre. Dans un long couloir, Marie s’arrêta devant une sorte de boitier qui vient lui scanner l’œil. Puis, un ascenseur, que les deux jeunes femmes prirent, direction sous terre. Donna suivait son amie sans broncher, les yeux curieux, observant les alentours. Ce décor, la situation en elle-même, cela lui faisait penser à un film d’action ou de sciences-fictions. Il y avait de quoi, fallait dire ! Une dernière porte s’ouvre et deux combinaisons d’un noir profond sont dévoilées aux yeux de la brunette. Tout ceci méritait explication, ce que Marie donna d’ailleurs. Monter un groupe à elles deux, dans de nouvelles tenues, la mutante ayant tout prévu par rapport à la phobie de Donna, et roder sur Seikusu pour faire le travail à la place de Kyle. La brunette sourit légèrement, s’approchant des tenues, posant la main dessus pour en tester la texture, puis s’adressa à Marie.


- Je crois que nous avons eu la même idée. Sauf que la mienne n’était pas aussi sophistiquée. Moi aussi, je voulais te voir pour qu’ensemble, on protège cette ville.


Qui l’eut cru ? Lustucru ! Les deux jeunes femmes aux pouvoirs extraordinaires étaient bien sur la même longueur d’ondes à ce moment. Elles avaient réfléchi chacune de leurs côtés à remédier au problème de Sentinel Prime avait disparu des cieux et ne veiller plus sur Seikusu, ni nulle part d’ailleurs. Elles habitaient cette ville japonaise, Seikusu, et c’était le premier échelon, la première marche à franchir. Si elles arrivaient à protéger cette ville, alors peut-être qu’elles pourraient faire bien plus. Qui sait ?


Marie s’en alla un instant, revenant ensuite avec quelques bombes de peintures et ce qui semblaient être des lentilles de contacts colorées. Mais pourquoi faire ? La suite des paroles de Marie la fit rire, juste un peu, non pour se moquer. Au contraire, c’était super pensé ! Les vilains et autres malfrats de Seikusu croiront à une alliance des supers-héros, et feront sûrement moins de mauvais coups dans la ville !


- C’est très futé de ta part. J’adore l’idée ! J’ai toujours rêvé de voir ce que je donnais en blonde, tiens…


Donna attrapa la bombe blond doré, la secoua la dite bombe. Du bout des doigts, elle fila une mèche de ses cheveux et vint la teindre à l’aide du fameux produit. Juste une mèche, un peu comme Marie. Elle se mit à sourire, demandant à son amie si cette couleur lui allait bien, du moins, sur le peu de cheveux qu’elle avait teint. Il fit un signe avec un grand sourire, vous savez, ce signe-là, le point fermé avec le pouce vers le haut.


- Je suis d’accord. Allons bouter ensemble le derrière des malfrats hors de Seikusu !


Enfin, bouter n'était pas vraiment le mot adéquate. Leur vraie mission était de mettre tout ce monde au trou et pour longtemps.