Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quand un salaud et une garce se rencontrent, que se disent-ils ? [Snow Burton]

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Snow Burton

Humain(e)

Il y a des avantages et des inconvénients à jouer avec le feu. L'excitation, l'adrénaline, la nouveauté, autant d'appât qui engendrent bien souvent des désagréments. Les remords, les blessures, la honte ou l'avilissement. Mais qu'est-ce donc que cela face à cette chaleur qui vous submerge lorsque vous agissez de la sorte ? Qu'est-ce donc que ces petites choses alors que vous vous sentez l'espace de quelques instants aussi puissant que les Dieux. Rien ne pourrait surpasser l'excitation que procure le danger. Il rythme ma vie, me pousse à avancer, à connaitre une multitude de choses. Pour arriver à supporter les conséquences de mes actes, il m'a fallu de nombreuses années. J'ai dû occulter ce qui était capable de me réfréner dans mes pulsions, faire le tri dans mon esprit à savoir : "Est-ce que tout cela mérite vraiment le fait d'être vécu" et la seule réponse qui m'est apparu est "BON DIEU OUI !"
Aussi, je ne regrette rien. J'agis, j'assume les conséquences et le plus souvent, avec le plus grand ravissement.

Le philtre ne tardera pas à faire son effet. D'abord, son esprit pensera qu'il se trouve dans une situation de totale confiance, qu'il n'a aucune raison de douter de ses mots et laissera le flot de paroles sortir en pure évidence. Et puis, le philtre n'occultant en rien sa capacité de jugement, il comprendra dés lors le subterfuge et l'éventuelle entourloupe cachée derrière tout cela. Néanmoins, comme aux prises d'une quelconque drogue aphrodisiaque, même si son esprit est conscient qu'il agit contre son gré, son corps ne pourra pas résister et il sera contraint et forcé de répondre à chacune des questions, avec la plus grande sincérité. Il n'y a rien de pire que de constater que nous agissons contre notre volonté, que l'on ne veut pas faire une chose et que pourtant, poussé par une force inconnue, nous le faisons. Même si ça nous vrille les entrailles, même si ça doit nous rendre malade, c'est viscéral. Presque vital. Il faut que ça sorte. Et c'est ce qu'il va se passer à présent.
Je connais donc son nom. En toute confiance et presque avec le sourire, il me communique toutes les informations que j'attends avec impatience. Nul besoin de prendre des notes, les informations sont tellement pertinentes qu'elles n'ont aucun mal à s'ancrer bien rapidement dans ma petite tête. Vael Aurea. Ravissant comme nom. Quoi d'autre ? J'esquisse un sourire sous sa "profession" et trouve cela d'autant plus intéressant que monsieur semble fin prêt à s'insérer dans la société et pas par n'importe quelle porte. LA grande porte. Cela fait de lui un personnage haut en couleur, au passé douteux et qui ne manquera pas de faire parler de lui si je venais à écrire un papier à son sujet. Mais tout de monde le sait, mon travail n'a pas pour but de nuire à ce genre de personnage. Bien au contraire. Je dresse d'eux un portrait flatteur, destiné à les mettre sous les feux des projecteurs, omettant bien sur les quelques détails graveleux qui entacheraient leurs carrières. Mais ces détails, moi, je les connais et quoi de mieux que de leur rappeler leurs diverses frasques pour les faire chanter et obtenir par la suite, tout un tas de faveurs qu'ils n'accorderaient pas d'ordinaire à la première minette venue.
 Bien sur, il n'est pour l'instant qu'un personnage agissant dans l'ombre. Il n'a donc pas vraiment d'influence. Mais le garçon semble prometteur et je suis certaine que bientôt, il fera parler de lui et là, à ce moment là, je serai là pour ressortir les vieux dossiers et obtenir tout ce que je désire en échange. Je serai même d'avis de lui donner un petit coup de main pour se hisser en haut de le pyramide, afin d'obtenir plus rapidement ce que je convoite.

C'est à ce moment là que les choses se gâtent. Ca devait arriver, le contraire aurait été étonnant. Je vois son regard s'obscurcir, sa mâchoire se serrer au point que je pourrai presque entendre ses dents crisser et quelques secondes suffisent à ce qu'il traverse la pièce, me saisisse par la gorge, avant de me basculer durement contre la table. Sous la surprise, j'en lâche mon verre qui s'étale sur la moquette, répandant son contenu en une flaque opaque. De ses mains solides, il me contraint à l'immobilité en s'agrippant à mes épaules et plonge un regard assassin dans le mien.
Je ne bouge pas, mon visage n'exprimant aucune expression alors qu'il me fait part de sa colère. Il pèse d'ailleurs bien trop lourd pour que je puisse le basculer de la table, mais pourtant, dans sa fermeté, je décèle tout de même une certaine retenue qui confirme ce que je pensais. Se sentant humilié, il n'intente pourtant pas à vie, réclamant juste des informations sur le pourquoi du comment d'une telle situation et ma réelle condition. J'esquisse alors un sourire, mes mains sur ses poignets tentant de lui faire lâcher prise. Sans grand succès. S'il avait continué d'enserrer ma gorge comme lorsqu'il l'a fait pour me faire basculer, je n'aurai certainement pas pu garder cette maîtrise de moi et j'aurai usé de toute ma magie pour le faire lâcher prise et reprendre le dessus. Mais là, c'est le cas. Le danger n'intente pas à ma vie. Il est juste grisant.

Je tente à mouvoir mes jambes sous lui, plutôt difficilement compte tenu du fait qu'il est assis à califourchon sur mes cuisses, mais j'ai tout de même mon idée en tête. Mes mains remontent le long des muscles de ses avants bras, sa poigne sur mes épaules ne me permettant pas de monter plus haut, je plante mes ongles dans ses coudes, à travers sa chemise.

- Tout doux mon mignon, tu risques gros à te comporter de la sorte avec une femme telle que moi - j'élargis mon sourire - Elle pourrait aimer ça.

Et dans un mouvement leste, j'arrive à replier ma jambe droite sous son corps, disposant dangereusement mon genoux contre son entrejambe. J'y exerce une légère pression alors que je siffle entre mes dents. En tentant de me mouvoir, je perds un de mes escarpins qui tombe pile sur la tâche d'alcool de la moquette. Adieu mes Louboutin. Je fronce alors les sourcils et presse d'autant plus mes ongles dans sa chair, espérant à présent pouvoir aisément les faire sentir à travers le tissu de sa chemise. Mon genou, dans son emplacement stratégique, exprime de nouveau une pression plus significative, m'obligeant à me mordre la lèvre sous l'amusement.

- Et si je ne veux pas ? Que se passe-t-il ? Ce n'est pas ma faute si vous êtes contraint de "dire la vérité, toute la vérité". Oh attendez, si en fait, c'est ma faute. Vilaine fille que je suis alors tssss. Et ce que je suis ? Clouée à la table, de toute évidence. Ecoutez, mon genou est placé de telle sorte à présent que je risquerai sérieusement d'abimer votre service trois pièces s'il m'en venait l'envie. Alors à présent dîtes-moi quels sont vos projets Mr Aurea, futur Politien de son état ?


Mieux me connaitre ? C'est par ici => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=8727.0

Vael Aurea

Humain(e)

Acte Premier : Quand un salaud et une garce se rencontrent, que se disent-ils ?

Chapitre Neuvième : Libération.

La colère est comparable à un incendie. Puissante, implacable, elle représentait un danger potentiel aussi bien pour l'être en colère que pour son entourage. Surtout dans le cas de Vael en réalité. Il pouvait véritablement devenir extrêmement dangereux si l'on n'y prenait pas garde. Toutefois, comme tout incendie il y avait plusieurs attitudes à adopter. On pouvait toujours tenter de l'apaiser, d'éteindre le feu, ainsi maîtrisé, celui-ci se calmait pour ne plus être que les braises fumantes d'une violence désormais apaisée. Mais il était également possible d'attiser cet incendie, comme le vent soufflant sur les flammes. Cela représente bien-sûr un risque pour toute personne se risquant à cela, le premier des risques étant de soi-même périr consumé. Bien que ce langage soit imagé, il prenait tout son sens dans le cas de Vael, il lui était insupportable d'avoir été humilié de la sorte.

En cet instant, où il avait pu laisser sa profonde frustration s'exprimer, il se sentait légèrement soulagé d'un poids et commençait lentement à reprendre possession de ses moyens. Il ne pouvait tout simplement pas croire qu'il s'était mis à table aussi simplement que cela. Tout cela lui avait paru pourtant si naturel, si évident. Il espérait que s'être énervé de cette façon pourrait calmer cette femme et la forcer à enfin révéler ce qu'elle était et ce qu'elle cherchait à faire. Toutefois, elle était aussi têtue que lui et il lui était impossible de mettre sa propre fierté de côté pour avancer. Il enrageait de ne pas entrevoir d'issue de secours et surtout il ignorait s'il était toujours sous l'emprise d'un sortilège. Il repensa aux évènement précédents et il était certain qu'elle n'avait pas prononcé la moindre parole suspecte.

Il n'arrivait décidément pas à comprendre comment cela pouvait être possible et il ne fît même pas attention lorsqu'elle bougea malgré son poids dans le but de libérer l'une de ses jambes. Elle se décida finalement à lui répondre, laissant une phrase lourde de sous-entendus :

« Tout doux mon mignon, tu risques gros à te comporter de la sorte avec une femme telle que moi. Elle pourrait aimer ça. »

Là encore, il ne savait comment il devait prendre cela. Etait-elle encore en train de se payer sa tête en jouant la masochiste après avoir passé la soirée à ne rien lâcher ? Ou avait-elle au fond d'elle ce plaisir malsain à se sentir maltraitée. Peut-être même cherchait-elle à le provoquer pour qu'elle puisse subir cette violence de plein fouet et en retirer du plaisir. Une nouvelle bouffée de chaleur accompagnée de pulsions se manifestèrent alors qu'elle réussit finalement à libérer sa jambe pour venir la loger juste sur son entrejambe. Joignant le geste à la parole, elle reprit :

« Et si je ne veux pas ? Que se passe-t-il ? Ce n'est pas ma faute si vous êtes contraint de "dire la vérité, toute la vérité". Oh attendez, si en fait, c'est ma faute. Vilaine fille que je suis alors tssss. Et ce que je suis ? Clouée à la table, de toute évidence. Ecoutez, mon genou est placé de telle sorte à présent que je risquerai sérieusement d'abimer votre service trois pièces s'il m'en venait l'envie. Alors à présent dîtes-moi quels sont vos projets M. Aurea, futur Politicien de son état ? »

Elle avait déclamé une longue tirade, qui eût pour effet instantané de calmer l'homme, qui s'apprêtait de nouveau à lui révéler de précieuses informations. Ne voulant pas voir cela se reproduire, il roula sur la table, se libérant du genou de la belle et saisissant son propre verre d'alcool qui traînait toujours sur le mini-bar. Sans hésitation, il le vida d'une traite, pensant que l'alcool obscurcirait suffisamment son esprit pour l'empêcher de révéler de nouvelles informations. Il avait choisi la bonne méthode, mais pas pour la bonne raison. En effet, l'alcool eût pour effet de nettoyer sa bouche ainsi que l'intérieur de son corps, faisant disparaître les dernières traces du philtre.

Il est parfois évident que le remède est pire que le mal. Dans ce cas précis, il y avait fort à parier que ce soit le cas. N'ayant pas du tout l'habitude de l'alcool, l'ivresse ne tarderait pas à se faire sentir, surtout avec de l'alcool aussi fort que du scotch. Il se redressa toutefois et offrit un sourire triomphal à la jeune femme, constatant que rien qui ne le veuille ne sortait de sa bouche. Il s'approcha donc de nouveau d'elle alors qu'elle s'était déjà redressée pour répondre à sa réplique :

« Vous n'auriez jamais touché à ces bijoux. Ils sont trop précieux. »

Il sentait de plus en plus de bouffées de chaleur l'assaillir et l'alcool avait fini par faire sauter les dernières barrières qui contenait encore cette bête qui sommeillait au fond de lui. Alors qu'il s'approchait toujours plus de la jeune femme, ses prunelles profondément ancrés dans les siennes, l'étincelle d'un désir profond au fond des yeux, il reprenait la parole, d'un ton plus suave, plus traînant :

« Je me fous de qui vous êtes. »

Il était maintenant à quelques pas d'elle, il desserra sa cravate, avant de l'enlever, la laissant choir autour de son cou. Puis il entreprit de détacher deux boutons du haut de sa chemise, lui offrant une nouvelle respiration qui commençait sérieusement à lui manquer à ce moment. Il reprit de nouveau la parole, désormais face à elle, presque logé entre les jambes de Snow pour venir lui souffler à l'oreille :

« Je me fous de la façon dont vous faites tout cela. Je vous veux. Dans tous les sens du terme. Je veux que vous travailliez pour moi. Et je vous veux sur cette table, sur le champ. »

N'ajoutant rien de plus, il passa la main dans ses cheveux, venant les saisir avec fermeté pour l'embrasser avec fougue, se libérant ainsi de toute une soirée de frustrations, de batailles, comme une récompense après tant d'efforts, comme s'il pouvait se laisser aller. Les dernières barrières qui menaçaient depuis longtemps de céder venait de faire placer à la bête qu'il n'aurait peut-être mieux valu pas réveiller. Mais Snow n'était pas une femme comme les autres, peut-être était-ce ce qu'elle recherchait depuis le début...

Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis.



Snow Burton

Humain(e)

Il y a de ces personnes, qui de part leurs simples gestes, savent à vous montrer la voie à suivre. Non pas en la désignant du bout du doigt, mais d'une manière bien plus subtile. C'est un art dans lequel excelle tout grand manipulateur et qu'il se doit de parfaire tout au long de sa vie, les personnes et les moeurs changeant à chaque seconde. Il est difficile pour une personne dépourvue d'un minimum de jugeote, de percevoir ces petits signes, ces petites choses qui lui montrent par A + B, qu'il est en train de se faire berner. Ce sont les personnes les plus faciles à atteindre, celles que l'on arrive très certainement à faire entrer dans nos rangs avec un simple sourire ou un simple froncement de sourcils. En bref, des personnes tout bonnement inintéressantes. Comment trouver plaisir et gloire à asservir cette caste inférieure, qui ne verrait jamais pas plus loin que le bout de son nez et qui ne comprendrait jamais à quel point nous lui sommes supérieurs. En contrepartie, faire d'un chef de rang, d'un haut magistrat ou même d'une simple personne haut gradé dans la société, un de nos jouets favoris, résulte d'une grande victoire. D'un sentiment incommensurable de pouvoir.

A jouer ainsi avec le maître en la matière qui trône devant moi, je sais déjà qu'il sera fort simple de le faire entrer dans mon jeu, puisque lui-même en connait les règles par coeur. Il s'agira donc d'une lutte sans merci, cherchant à désigner lequel de nous deux mérite vraiment le titre honorifique de "maître". La lutte ne sera pas sanglante comme l'on pourrait en voir sur les champs de bataille entre deux chefs de guerre, non, elle sera peuplée de sous entendus, de vices et de menaces dissimulées. Nos yeux parlerons pour nous même, nos mots se feront plus tranchant que des lames de rasoir, nos gestes seront lents et calculés et l'issu de cette bataille n'engendrera aucun blessé. Quoi que... La frontière entre la souffrance et le plaisir n'est-elle pas assez mince pour qu'on ait peine à distinguer l'un de l'autre ? C'est donc à corps perdu que je me lance dans cette nouvelle épopée, certaine dans tous les cas, d'en ressortir comblée.

A présent, les dés sont jetés. L'issue peut-être fatale, comme elle peut se dérouler d'une façon tout à fait alléchante. Les deux corps si proche l'un de l'autre se grisent de frissons. Les tons de voix se font suaves et menaçants. Comme deux prédateurs en chasse de la même proie, la lutte s'apprête à commencer. Y'aura-t-il un gagnant ? Doit-il y avoir un gagnant ? La réponse est rude a être prononcée tant les protagonistes sont similaires. Moulés à même la même glaise, semblant être ancrés dans le même destin funeste.
A la suite de mes mots, il semble s'apaiser. Tout du moins en apparence et finit par rouler sur le côté pour atteindre le bar, et ainsi se saisir de son verre qu'il boit d'une traite. Je hausse un sourcil, considérant que même si l'ont est habitué à l'alcool, boire d'une traite un verre presque plein de scotch, est une pure folie. Je fronce néanmoins les sourcils, consciente à présent que le philtre ne fait plus son effet. Après tout, je pense déjà en savoir suffisamment pour faire moi-même quelques recherches sur le sujet en question, par la suite.

Sa phrase me fait sourire. Comme si j'avais pu avoir un quelconque intérêt pour ses bijoux de famille. De plus, le coup qu'il aurait certainement reçu, n'aurait été destiné qu'à le faire tomber de son perchoir, au pire rouler quelques instants par terre. Je n'étais pas suffisamment en position pour les lui faire ravaler. Bien que je tiens tout de même à le concéder, la chose aurait été fort dommage. Sait-on jamais, elles peuvent toujours servir.

A présent délestée de son poids, je descends de la table, ramassant le verre sur le sol pour le reposer docilement sur la table, comme si je scellais cette partie de la soirée. Passons à autre chose. Mais alors que je tente à remettre mon escarpins, je relève le regard vers lui. Il se rapproche de nouveau, une lueur nouvelle dans le regard. Certainement les volutes de l'alcool qui commencent à faire leur effet. Je me tiens droite, prête à répliquer à la moindre altercation et il m'informe finalement, se moquer de ce que je peux être. Je souris et il continue dangereusement de se rapprocher alors que je siffle entre mes dents pour signifier un éventuel mécontentement et les mots qu'il prononce alors me donne le ton sur la suite des évènements. Cet air autoritaire et cette possessivité soudaine, je me sens comme prise au piège. Alors que je m'apprête à me dégager, ses doigts se faufilent dans ma chevelure et je sens ses lèvres se poser contre les miennes, me procurant un baiser enfiévré. Sur l'instant, je marque une certaine réticence, bien rapidement balayée par ce désir soudain qui me consume. Le goût du malt enivre mes papilles et mes bras, au demeurant immobiles le long de mon corps, se voient animés de volonté propre et je les noue autour de sa nuque, mes doigts fins se perdant dans sa chevelure.
Je prends alors une poignée de ses cheveux dans la paume de ma main et tire sa tête en arrière fermement.

- Vous me voulez hum ? Il va donc falloir me mériter Mr Aurea.

Et je laisse mes mains glisser le long de son corps, appréciant la fine musculature qui se dessine sous sa chemise, me mordant la lèvre sous l'excitation et je fais glisser les bretelles de ma robe, dévoilant dés lors mes épaules et la naissance de mon décolleté. Toujours un léger sourire aux lèvres, je rapproche son visage du mien pour lui prodiguer de nouveau un baiser, gémissant contre sa bouche alors que je glisse ma langue dans l'antre de sa semblable, collant outrageusement ma poitrine contre lui, épousant son corps à la perfection. Lorsque je juge le moment opportun, je lui mords violemment la lèvre, appréciant de sentir le léger goût métallique envahir mes papilles. Et je m'écarte, appréciant de voir sa lèvre rougit avant de le repousser fermement et de me faufiler hors de sa portée, gagnant rapidement le centre de la chambre.
D'un geste du pied, j'ôte mes escarpins, à présent inutiles et à la fois fort encombrants, comme si je m'apprêtais à une course poursuite, bien entendu impossible dans un espace aussi réduit, et je reste immobile, avant de lui faire un léger signe de l'index, que je glisse par la suite entre mes lèvres.

- Un autre Scotch pour vous donner de l'entrain ?

Et je laisse un rire cristallin s'échapper d'entre mes lèvres, alors que je pose de nouveau sur lui un regard lourd de provocation.


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Vael Aurea

Humain(e)

Acte Premier : Quand un salaud et une garce se rencontrent, que se disent-ils ?

Chapitre Dixième : Dompter la lionne.

Prétendre que l'on puisse se battre contre sa véritable nature pendant longtemps était bien présomptueux, même pour des personnes habituées à jouer un rôle à longueur de temps. Il était clair que ces deux êtres qui se cherchaient depuis quelques heures maintenant étaient des professionnels en la matière. Pourtant, à la faveur de l'intimité d'une chambre d'hôtel, d'un désir réciproque et des volutes ambrées d'un alcool fort, les masques étaient sur le point de tomber. C'était désormais évidemment, elle le provoquait, elle voulait voir ce dont il était capable, elle voulait le pousser à bout et subir toute la violence de sa passion. Peut-être était-ce pour elle un moyen comme un autre de se sentir vivante. En tous les cas, il ne répondrait bientôt plus de lui, il en avait la certitude.

A vrai dire, il n'avait même pas réfléchi à ce qu'il avait dit, les mots étaient sortis tout seul de sa bouche, sans doute là aussi à la faveur de l'alcool qui lui montait décidément à la tête. Non seulement il venait de laisser s'exprimer ses pulsions sexuelles qui n'avaient eu de cesse de l'assaillir toute la soirée mais il venait de lui proposer de bosser avec lui. Comme si le lieu et le moment étaient les plus opportuns. Et pourtant, il lui sembla qu'elle ne s'en émut pas. Elle accueillit le baiser, tentant d'abord de reculer, ce qu'elle abandonna rapidement devant la main qui la maintenait à l'arrière... A moins que ce ne fut son propre désir qui la retint.

Il se doutait qu'elle ne se laisserait pas ainsi dompter, elle riposta donc sans attendre, venant saisir ses cheveux à son tour, pour lui tirer légèrement la tête en arrière, rompant le baiser du même coup. Elle prit donc la parole, ses yeux brûlants déjà d'une passion renouvelée :

« Vous me voulez hum ? Il va donc falloir me mériter M. Aurea. »

Alors qu'elle relâche ses cheveux, il ne se fit pas prier pour répliquer alors qu'elle continuait de le provoquer :

« Je veux bien mieux que n'importe lequel de ceux à qui vous avez pu vous offrir. »

Son arrogance et son implacable confiance en lui éclatait de nouveau au grand jour. Il était absolument persuadé de ce qu'il avançait, tant il se pensait irrésistible et puissant. L'intérêt que lui portait cette femme depuis le début de la soirée était une nouvelle preuve, s'il en fallait une, de ce qu'il avançait. Alors qu'elle faisait glisser lentement les bretelles de sa robe, dévoilant ses épaules nues, représentations d'un érotisme brûlant, elle revint conquérir ses lèvres alors qu'elle se collait au creux de son corps, laissant ses formes épouser celles de Vael. Alors que la main de l'homme glissait contre sa hanche, il ressentit une vive douleur à la lèvre, ainsi qu'un goût de sang dans la bouche.

Cette garce venait de le mordre ! A peine s'en était-il rendu compte qu'elle s'enfuyait déjà vers le mini-bar pour lui dire, avec malice :

« Un autre Scotch pour vous donner de l'entrain ? »

Il lui jeta un regard noir avant d'attraper un serviette disposée sur la table, pour s'éponger la lèvres. Heureusement, elle n'était pas une vampire en plus d'être sorcière, la blessure n'était donc pas très profonde. Il n'était d'ailleurs pas fou au point de mettre de l'alcool sur une blessure, ça lui ferait sans doute affreusement mal. Après quelques secondes, il abandonna la serviette et revint à la charge de la belle. D'un pas plus précipité qu'il ralentit une fois à hauteur de Snow. Il glissa l'une de ses mains sur sa hanche, alors que l'autre vint se poser dans son dos. Ainsi, la dominant de toute sa hauteur, il la fit reculer jusqu'au mini-bar, sur lequel elle fût contrainte de s'asseoir.

Ses prunelles profondément ancrées dans les siennes, il vint de nouveau glisser sa main contre son cou, la bloquant sans pour autant exercer une quelconque pression dessus alors que son autre main venait contre sa cuisse, remontant lentement sa robe en caressant la peau nue de sa jambe... Il vint alors enfouir sa tête contre son cou, la libérant de sa main, laissant d'abord son souffle chaud le lui parcourir avant de le parsemer de baisers, délicats. Puis, il planta avec force ses dents dans la chair offerte de son cou, libérant ainsi une partie de cette violence qu'il tentait de réprimer. La morsure se transforma petit à petit en suçon... Il retira la tête de son cou, plantant son regard dans le sien avant de lui déclarer, un mince sourire empreint d'un profond désir affiché sur les lèvres :

« Vous voilà marquée. Vous êtes désormais mienne alors laissez-vous aller... Vous en mourrez d'envie. »

Il avait acquis la certitude qu'il fallait dompter Snow mais qu'une fois ceci fait, il pourrait faire ce qu'il voulait d'elle... Et passer une des nuits les plus passionnées qu'il lui ait été donné de vivre.

Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis.



Snow Burton

Humain(e)

Jouer, provoquer, attiser. Trois mots clés que je maîtrise ave assiduité. J'aime pouvoir partager mon jeu de la parfaite petite garce avec qui saura l'apprécier à sa juste valeur. Et surtout, avec qui saura décrypter sans mal les signaux qui lui seront adressés. Quoi de pire pour une garce manipulatrice et provocatrice, que de tomber sur un simple d'esprit qui la regardera avec des yeux de merlans frits, ne comprenant aucune de ses allusions.
Vael semble être de ceux qui démarrent au quart de tour, n'hésitant pas à ce saisir de ce qui ont commis l'affront de lui chercher des noises ou de le provoquer. Et tout cela, pour mon plus grand ravissement. J'aime à savoir que chacun de mes gestes laissera sa petite lignée de plaisir dans son esprit, s'insinuant de façon perverse dans chaque cellule de son cerveau, jusqu'à tirer la sonnette d'alarme. Et celle-ci lui dictera quoi faire dans l'immédiat. En d'autres termes : Prends !

Le regard qu'il m'adresse à présent, laisse tout à croire qu'il n'a pas apprécié ma petite intervention punitive pour son audace et lorsqu'il se passe le torchon sur les lèvres, j'humecte les miennes de ma langue, arborant un léger sourire dévoilant mes canines, comme le ferai une jeune vampire narguant sa proie. En suçotant mes lèvres, je peux encore reconnaître sa saveur, douce et épicée et le goût de son sang deviendrait presque l'un des breuvages les plus somptueux qu'il ne m'est jamais été donné de gouter. Absolument fantastique. Divin.
Sa plaie pansée, il jette le torchon sur le sol et s'approche de moi d'une vitesse somme toute impressionnante pour son gabarit, comme si le seul fait d'avoir été mordu par une sorcière, avait su libérer en lui quelques pouvoirs insoupçonnés. Chose absolument improbable, je vous le conçois.
Une de ses mains s'empare de ma gorge, sans pour autant la blesser, alors qu'il me plaque contre le mini-bar, me contraignant à m'y asseoir, tandis que sa main de libre constate le plaisir qu'il y a a caresser le velouté de la peau de ma cuisse. Je laisse échapper un gémissement lorsque ses lèvres prennent ma gorge, me forçant à fermer les yeux tandis que sa langue caresse tendrement ma carotide. Mais lorsque j'ouvre les yeux brusquement, prenant conscience de ce qu'il risque de faire, c'est déjà trop tard. Ces crocs se plantent dans ma gorge offerte et je laisse échapper un cri de surprise, bien vite effacé par une excitation hors du commun. Il suce la peau fine de mon cou et je tente de me débattre.

-Non.. Aah.. Pas... PAS DE TRACE !

Mais je sais qu'il est déjà trop tard. Sa marque est apposée. Ses mots me le confirme et je lui adresse dés lors un regard noir alors que je pose fermement mes mains sur son torse, avant de le repousser de toutes mes forces. Le tabouret derrière lui, lui faisant perdre l'équilibre, il tombe sur le sol et je me précipite sur lui, grimpant à califourchon sur son ventre. Je suis muée de colère et d'excitation, un savant mélange explosif capable de créer des catastrophes. Je serre fermement les pans de sa chemise et tire dessus d'un coup sec, faisant virevolter les boutons à travers la pièce, dans quelques cliquetis.
 Mon sourire carnassier apparait de nouveau sur mes lèvres alors que je pose mes mains à plat, appréciant de ravir mon regard de la fine musculature que je devinais précisément et je prends le temps de dessiner les contours de ses pectoraux de la pulpe de mes doigts.
Je me penche alors vers l'avant, effleurant de ma poitrine toujours savamment couverte de ma robe, le galbe de son torse et je prends son oreille pour objectif alors que je resserre l'étreinte de mes cuisses autour de ses hanches, comme si ce seul fait pouvait l'empêcher de se relever.
Je sais très bien que je ne pourrai en aucun cas rivaliser avec la force contenu dans son corps, mais j'aime à croire que je peux l'attendrir comme un agneau à la seule force de mes mots et de la dextérité de mes doigts.

- Je ne suis pas votre... Je n'appartiens à personne.... - ma langue caresse le lobe de son oreille avant que je ne le taquine du tranchant de mes dents - Vous êtes bien loin de me dompter Mr Aurea.

Et à peine mes mots prononcés que mes ongles se plantent dans la chair tendre de son torse et d'un geste vif, en serrant les dents, je laisse de longues lignées rouge sang apparaitre sur sa peau diaphane. Satisfaite et au summum de l'excitation, je me mordille la lèvre avant de glisser lentement le long de ses jambes, mes ongles meurtrissant toujours sa peau jusqu'à la boucle de sa ceinture.
Là, dans un sourire étrange, je me redresse sur mon séant, apposant mon poids sur ses genoux et  porte mes doigts à mes lèvres, laissant ma langue récolter le sang qui perle le long de mes ongles et une lueur étrange scintille à présent dans mon regard.
Tout comme la lionne dans la savane, le lion doit prouver qu'il est digne d'elle. Ayant déjà jeté mon dévolu sur lui, il doit à présent me montrer la rage qui déterminera si oui ou non, il aura droit de me considérer comme étant sa propriété et faire dés lors de mon corps, le terrain de jeu de ses pensées les plus perverses.

- Je pense pouvoir dire qu'à présent, la marque, vous l'arborez aussi fièrement que moi... Vous m'appartenez et je me jouerai de vous jusqu'à ce que vous le concédiez.

Et je m'écarte de lui, à quatre pattes, reculant lentement pendant que mon regard ne quitte pas le sien, en quête d'un seul de ses mouvements, parant à chacune des éventualités.


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Vael Aurea

Humain(e)

Acte Premier : Quand un salaud et une garce se rencontrent, que se disent-ils ?

Chapitre Onzième : Douleurs.

La bataille faisait véritablement rage entre les deux amants, comme s'ils étaient pris dans une sorte de guerre féroce où chaque riposte était plus violente que l'affront l'y ayant mené. Ils grimpaient allègrement les échelons de la violence et de l'indécence. Alors qu'ils ne se connaissaient pas encore il y a quelques heures, ils étaient en cet instant dans le confort de cette chambre d'hôtel, livrés à un féroce affrontement qui ne manquait pas d'aiguiser leurs appétits sexuels. Ils étaient ainsi, la violence d'une telle bataille augmentait considérablement leur excitation, ils ne pouvaient s'accomplir que dans la provocation de l'autre, une sorte de jusq'au-boutisme exacerbé qui finiraient par la soumission de l'autre et la reconnaissance qu'il puisse lui prodiguer les plaisirs les plus puissant qui soient.

Et il comptait bien devenir l'homme capable de dompter la lionne sauvage qu'était Snow, le lion auquel elle jurerait allégeance en s'offrant à lui. C'était d'ailleurs tout le sens de la phrase qu'il avait prononcée à l'attention de son amante, qui ne sembla pas l'entendre de cette oreille. Visiblement furieuse que Vael ait pu la marquer, les représailles ne se firent pas attendre. D'abord des mots, mal assurés, entre excitation et colère :

« Non.. Aah.. Pas... PAS DE TRACE ! »

Il ne put s'empêcher de sentir son sourire s'élargir devant cette supplique, mais la suite le surprit bien plus. Elle le repoussa de toutes ses forces, sous l'effet de la surprise il ne tarda pas à tomber à la renverse, basculant sur un tabouret nonchalamment posé là. S'écrasant lourdement sur le sol et l'alcool aidant, la tête un peu retournée, il sentit la jeune femme grimper à califourchon sur lui, enserrant ses jambes autour de sa taille. Si elle s'était placée un peu plus bas, elle aurait sans doute pu sentir la manifestation de sa grande excitation à travers le pantalon mais ce sont des mots qu'il accueillit au creux de son oreille alors qu'elle se penchait contre lui :

« Je ne suis pas votre... Je n'appartiens à personne... Vous êtes bien loin de me dompter M. Aurea. »

Ses lèvres s'étirèrent de nouveau dans un large sourire alors qu'il entendait ces paroles, encore quelque peu dans les vapes. Ce qui suivit, il ne le comprit pas immédiatement. Alors qu'elle déchirait sa chemise, faisant voleter les boutons un peu partout dans la pièce, elle apposa ses mains avec lenteur et sensualité contre son torse avant de planter ses ongles dans la chair de son corps. Le reste se passa excessivement vite, d'abord les ongles de la belle inscrivant de fines traînées de sang à même sa peau blême, puis, un cri de la part de Vael, un cri puissant, violent, d'un homme fou de rage. Il lâcha alors, les poings serrés et la douleur brûlant sa poitrine :

« Petite garce... »

Elle ne tarda pas à s'écarter, alors qu'il se redressait, les yeux emplis d'un hargne nouvelle, elle prit la parole alors qu'il s'apprêtait à lui bondir dessus :

« Je pense pouvoir dire qu'à présent, la marque, vous l'arborez aussi fièrement que moi... Vous m'appartenez et je me jouerai de vous jusqu'à ce que vous le concédiez. »

Cette phrase acheva de le mettre hors de lui, également à quatre pattes, lui faisant face. Ils se toisèrent ainsi pendant quelques secondes, comme deux véritables fauves prêts à se déchirer le visage, bien qu'il aurait été dommage d'abîmer celui de Snow, qui était d'une remarquable beauté. Il fit mine de vouloir poursuivre cet affrontement au sol mais arrivé au niveau de la journaliste, il se leva d'un geste rapide et souple avant de revenir s'installer sur elle, la plaquant contre le sol, de tout son poids. Ainsi positionné, il pouvait voir la délicieux séant de la jeune femme que moulait parfaitement sa robe. Glissant la main sur sa cuisse pour remonter le tissu jusqu'à ce qu'apparaisse la peau délicieuse de son fessier, à peine cachée par son sous-vêtement. Son torse lui faisait un mal de chien, il était temps de lui rendre la pareille, défaisant la ceinture de son pantalon, qu'il plia telle une cravache, il la laissa s'abattre sur sa fesse droite, puis la gauche, dans des claquement sonores qui résonnaient dans toute la pièce. Se mordant la lèvre tant la situation était indécente et excitante, il prit quand même la parole :

« Je sais que vous n'attendiez que cela. Rendez-vous à l'évidence, vous n'êtes assurément pas une femme soumise mais vous avez trouvé plus dominant que vous. Maintenant, laissez-vous aller et goûtez au plaisir d'être mienne. Abandonnez-vous... »

Sur ces mots, il remit un coup de ceinture sur ses fesses qui commençaient à virer au rouge vif, de toutes les façons, même si elle se soumettait maintenant, il ne l'épargnerait pas pour autant. La nuit allait décidément être très longue...

Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis.



Snow Burton

Humain(e)

La tension est pesante dans la pièce. L'air  serait presque susceptible d'être coupé au couteau.
Lorsque j'ai pris la liberté de lacérer sa peau de mes ongles, le cri rauque qu'il a alors poussé en se contorsionnant sous moi, a suffit à laisser la dernière barrière qui subsistait dans mon esprit, voler en éclat. Plus de retenue, que de la démesure, j'en veux plus. Étrange comme le seul cri de souffrance d'une personne peut vous donner cette irrépressible envie d'en entendre d'avantage, de vouloir continuer à pousser le vice au maximum afin d'en tester les limites. Malsaine situation qui s'installe alors, d'une lutte de pouvoir sans faille où tous les coups sont permis. M'est avis que la chambre de restera pas en l'état ce soir. L'intendance aura de quoi faire au petite matin, si n'est déjà, la tâche d'alcool sur la moquette.

Deux petits mots sortent de sa bouche et je fronce les sourcils. Non pas de colère mais de défi. La colère est loin, il n'y a que l'appréhension à présent. L'attente.  Et celle-ci ne tarde pas d'ailleurs puisqu'il se relève sur ses jambes aussi vite qu'il est possible de le faire et déjà je sens ses mains sur mon corps. Je me vois heurter le sol de plein fouet, face vers l'avant et essai de me relever à la seule force de mes bras, en vain. Je ne bouge plus en guettant ses intentions et ces sa main sur ma cuisse qui me provoque un soubresaut. Je serre la moquette entre mes doigts lorsqu'elle remonte audacieusement, dévoilant sans peine ma petite culotte de dentelle noire. Jusque là, rien de dramatique sinon le fait qu'il se trouve au-dessus, dans mon dos et que je ne vois rien de ce qu'il prépare.
C'est alors un bruissement d'étoffe qui m'alerte et plus précisément, le cliquetis d'une boucle de ceinture que l'on défait. Je reste alerte et sa main alors sur ma hanche, je sens le premier impact de ce que je redoutais, bien rapidement suivi du second et je laisse un cri s'échapper du fond de ma gorge sans que je ne puisse le retenir.

- Espèce de...

Mais je ne termine pas mes mots, coupée dans ma lancée par les siens. Les mots que toutes femmes un tantinet dominante n'apprécie pas entendre. Mienne. Ou comment nous faire littéralement sauter les plombs. Je m'apprête alors de nouveau à me dégager, glissant sur la moquette en tentant d'attraper le pied de la commode face à moi, mais je lâche ma prise lorsqu'un nouvel impact s'abat sur mes fesses, me contraignant une fois de plus à donner de la voix. Cette fois, la colère mêlée d'une certaine excitation entre de nouveau en lisse. Je serre les dents et les mains parfaitement libres, je me contorsionne pour attraper au vol cette badine de fortune que je tiens à présent dans mes mains. Impossible pour moi de me relever, son corps pesant bien trop puissamment sur le mien, mais je tiens néanmoins son arme entre mes doigts et me charge de l'envoyer valdinguer à l'autre bout de la pièce. Si il veut récupérer sa ceinture, il n'aura dés lors pas d'autres moyens que de se relever et je pourrai de ce fait, en faire de même. Etrangement, quelque chose me dit qu'elle ne lui sera plus d'aucune utilité.

- Va chercher ton jouet !

Tiens, étrangement de nouveau, j'ai comme oublié de faire part de la bienséance en continuant de le vouvoyer. Hum... la colère ne sied décidément pas à mon teint. De plus, je sais pertinemment que lorsque je me trouve dans une situation qui me dépasse complètement, je perds de ma magie, je dois donc retrouver la maîtrise de moi-même.
Une profonde inspiration, je me calme le temps qu'il assimile le fait que son joujou se trouve loin de ses perverses petites mains et je retrouve de toute ma superbe, sentant l'énergie affluer de nouveau en moi. Je glisse mes mains dans mon dos, à la recherche de ses cuisses et posent mes mains à plat dessus, contrainte de cambrer légèrement le buste, constatant de ce fait du renflement significatif qui déforme grossièrement le pantalon de mon assaillant. Cette constatation me fait sourire et je ferme un instant les yeux. Formulant à l'esprit quelques palabres, la chose ne tarde pas à faire son office et mes mains deviennent dés lors aussi brûlante que le métal en fusion. Bien que je ne puisse le constater de part ma position, je peux clairement sentir l'odeur de brûlé qui émane à présent de son pantalon et bientôt j'atteins la chair de sa jambe. Je laisse mes doigts en suspends quelques instants, ne cherchant pas non plus à le brûler au troisième degrés mais la chose reste telle qu'il peut dore et déjà constaté de jolies rougeurs sous la brûlure de son pantalon.
Je repose alors mes mains plus fermement, grimaçant sous la contorsion que je m'impose et pose le front contre la moquette, la respiration haletante.

- Je crois que vous êtes bon pour refaire votre garde robe à l'avenir mon cher Vael et constatez par la même que je ne suis pas la seule a arborer quelques rougeurs sur une partie charnue de mon anatomie.

Et de nouveau, mes mains se posent fermement contre sa peau rougie, la chaleur s'intensifiant, le brûlant plus significativement. Tout en serrant les dents, les sourcils froncés, je m'exprime de nouveau.

- Si je me laisse aller et se pourrait bien que votre corps se... hmm... consume, mais pour une toute autre raison que celle qui anime votre esprit. Relâchez-moi ou je vous garantie que je vous réduis en cendres. En toute amitié, bien sur....


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Vael Aurea

Humain(e)

Acte Premier : Quand un salaud et une garce se rencontrent, que se disent-ils ?

Chapitre Douzième : Haute température.

Pour remettre les idées en place d'une femme un petit trop fière, rien de tel qu'une bonne correction. Dans ce cas de figure, il pouvait se passer deux choses plutôt opposées. Soit la femme se laissait finalement dompter et avouait avec une honte à peine dissimulée tout le plaisir qu'elle prenait d'être ainsi maltraitée. Ou alors la femme n'avouait pas tout le plaisir honteux qu'elle prenait à être maltraitée ainsi. Et montait encore d'un cran. Toujours plus loin. Toujours plus fort. Toujours plus excitant... Snow allait bientôt dévoiler de quelle étoffe elle était faite, alors que s'élevaient les fameux gémissements, partagés entre honte, colère et plaisir... La ceinture claquait avec violence sur ces fesses délicieusement rebondies.

Mais il sentait qu'elle commençait déjà à s'agiter, elle n'abandonnait donc jamais même lorsqu'elle prenait manifestement du plaisir. Tortillant ses mains elle vint saisir sa ceinture avec force, la surprise la lui fit lâcher et avant même qu'il ait pu la récupérer elle la balança à l'autre bout de la pièce en lui balançant un :

« Va chercher ton jouet ! »

Il fronça les sourcils, les dents serrées devant la contrariété de s'être fait voler sa ceinture et de se faire traiter comme un petit chienchien qui devrait aller chercher son jouet. Passablement énervé, il vint saisir les cheveux de la belle pour la forcer à se cambrer, pour enfin venir glisser au creux de son oreille :

« Il m'a semblé que la petite chienne était vous à l'instant, quand vous gémissiez d'être battue. »

Il la relâcha alors, sans même prendre la peine de la déposer. Il avait sans doute été cruel sur ce coup mais elle avait achevé de l'énervé et il n'était désormais plus homme mais bel et bien bête prêt à tout pour soumettre à son volonté cette indomptable lionne. Non mécontent de son effet, il s'apprêtait à abattre cette fois sa main sur le postérieur de la jeune femme, lorsqu'il sentit qu'elle lui saisissait les cuisses. Qu'essayait-elle de faire ? Elle ne comptait tout de même pas le griffer à travers le tissu de son pantalon... C'était tout bonnement impossible. Il fût interrompu dans ses pensées par une curieuse chaleur qui commençait à se faire sentir au niveau des mains de Snow. Il sent alors une odeur de brûlé et avant même qu'il ne s'en soit rendu compte, son pantalon avait brûlé et il se retrouvait de nouveau à serrer les dents de douleur en sentant sa chair chauffée à vif.

Alors qu'elle reprenait la parole, lui reprenait ses fessées, à la main cette fois, en laissant s'abattre plusieurs d'affilée :

« Je crois que vous êtes bon pour refaire votre garde robe à l'avenir mon cher Vael et constatez par la même que je ne suis pas la seule a arborer quelques rougeurs sur une partie charnue de mon anatomie. »

Il n'y tenait plus, elle commençait littéralement à le brûler de ses mains. Il serrait toujours les dents, ne voulant pas lui offrir à nouveau la satisfaction de l'entendre hurler sa douleur. Elle enfonça le couteau dans la plaie ou du moins rajouta du feu à la brûlure en affirmant :

« Si je me laisse aller et se pourrait bien que votre corps se... hmm... consume, mais pour une toute autre raison que celle qui anime votre esprit. Relâchez-moi ou je vous garantie que je vous réduis en cendres. En toute amitié, bien sur... »

Elle ne plaisantait assurément pas, tant il sentait sa chair lui faire un mal de chien. Il n'en supporta donc pas davantage et se leva, se soustrayant à l'étreinte de ses mains brûlantes. Mais il ne s'éloigna pas, son visage déformé par la colère et la violence de l'instant, il saisit avec fermeté les poignets de la journaliste avant de d'écraser les mains de celle-ci sur ses propres cuisses, appuyant avec force. Il commenta à son tour alors que ses propres cuisses lui faisaient un mal terrible :

« Et qu'est-ce que cela vous fait de souffrir de votre propre passion, ma chère Snow ? Là aussi y prenez-vous du plaisir ou voulez-vous peut-être que nous passions aux choses sérieuses ? »

Sur ces mots, il relâcha ses poignets avant de se redresser. Il retira sa veste qu'il envoya valser sur la table avant d'enlever son pantalon. Se déchaussant et ôtant ses chaussettes, il se trouvait désormais quasiment nu devant elle. Seul le boxer retenait sa virilité qui semblait extrêmement excitée par ces évènements. Il s'approcha alors de Snow qui commençait à se relever pour finalement venir saisir la cravate qu'il avait laissé choir sur la table. La saisissant par le bras pour la relever, il l'immobilisa avec une clé de bras alors que de son autre main il glissait la cravate autour de l'un de ses poignets. Relâchant finalement sa clé de bras, il utilisa son autre main pour nouer un noeud extrêmement solide autour de ses poignets.

Les mains ainsi attachées derrière son dos, elle devrait être plus docile. Il le vérifia en la saisissant par le noeud de la cravate pour la tirer sans ménagements jusqu'au lit sur lequel il la projeta. S'asseyant de nouveau à califourchon sur elle, leurs regards se croisant, il finit par lui dire, triomphant :

« La partie est terminée. Je veux que tu sois mienne et que tu t'offres à ton vainqueur. »

Il vint alors la saisir par les cheveux pour venir l'embrasser avec une passion peu commune, introduisant sa langue entre ses lèvres pour une danse enfiévrée. Elle ne devrait plus se rebeller désormais, elle devait bien admettre que la soumission était parfois un mal qui faisait du bien...

Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis.



Snow Burton

Humain(e)

On ressent une certaine amertume lorsque l'on se voit prise au fait d'une excitation telle, que plus rien ne nous choque. On se sent impuissant et on aime ça. Emporté dans les méandres d'un désir consumant, dévoré par des pulsions animales, notre corps ne répond plus qu'au désir pervers de se voir posséder ou d'être possédé.
J'ai encore en tête ses mots prononcés juste après avoir ôté de sa main, sa fichue ceinture et un long frisson me parcoure l'échine alors que je me mords la lèvre. Certaines paroles, même si elles ne sont en aucun cas à prononcer en n'importe quelles circonstances, ont la fâcheuse tendance de provoquer en vous, comme une décharge détonante. Elles se glissent insidieusement dans votre esprit et y laissent leur longue lignée de plaisir, provoquant la colère mêlée sans conteste à une profonde excitation. Je fronce donc encore les sourcils à cette seule remémoration et demeure les mains sur ses cuisses en appréciant de le sentir se tendre sous la chaleur cuisante qu'elles dégagent.

Même si mes mains sont en train de docilement attaquer sa peau, il frappe de nouveau sur mes fesses, me faisant de nouveau pousser un nouveau cri de surprise. Sentant certainement la douleur trop cuisante, il décide de prendre mes poignets dans ses mains et de les apposer sur mes propres cuisses. J'esquisse alors un sourire. Il est fort probable qu'il ne connaisse pas certaines règles en matière de sorcellerie et c'est tout à fait normal, sinon il saurait parfaitement que la chaleur qui émane de mes mains n'a aucune incidence sur le reste de mon corps. Sinon, il y a déjà bien longtemps que mes pauvres mimines se verraient réduites en cendres. Aussi, je tourne légèrement la tête vers lui, n'esquissant aucun mouvement pour ôter mes mains de leur emplacement et prenant une voix suppliante, je m'exclame.

- Oh non... Vael ! Je t'en prie, arrête ! C'est bien trop douloureux ! Par pitié ! Oh... mais attends, c'est vrai. Sur moi ça ne fonctionne pas...

Et je laisse un petit rire cristallin s'échapper de ma gorge alors que je sais déjà que sa réaction sera en tout point jouissive.
Et effectivement, à peine mes paroles furent-elles prononcées, que je sens qu'il se relève en pestant. Je prends une instant pour faire rouler mes poignets entre mes doigts, tentant de masquer la légère douleur que je ressens et pose les mains à plat sur le sol pour me relever doucement.
J'entends le bruissement de ses vêtements et lorsque je tente de me retourner, une poigne solide me saisit par le bras et me contraint à me relever. Il coince mon bras dans mon dos et je sens une étoffe légère entourer mes poignets avant qu'il n'en fasse de même avec mon second bras. Mon regard se perd dans le vide, cette fois, il marque un point. Sans mes mains, je demeure inoffensive et il l'a finalement compris.
 Il tente de tester la solidité de son entrave en tirant dessus et m'entraine jusque sur le lit où il me projette littéralement, sur le dos. Il ne tarde pas à me rejoindre et monte à califourchon sur moi, me surplombant de toute sa hauteur alors que je tente à glisser sur les draps. Mon regard brûle dans le sien et j'avale ses paroles comme le plus virulent des acides.
Sa main prend ma chevelure et m'attire à lui pour me prodiguer un baiser passionné, bestial, auquel je réponds avec avidité, laissant ma langue se mêler à la sienne, mes dents grignotant par instant ses lèvres. Mon corps se meut alors sous le sien, tandis que j'étouffe quelques gémissements contre ses lèvres, appréciant de constater le renflement significatif de son excitation.
Mettant alors fin au baiser en tournant légèrement la tête, je lui adresse un regard provocateur.

- Tu ne m'en veux pas si je ne t'applaudis pas ? J'ai quelques soucis avec mes mains.... Il semblerait qu'elles ne répondent plus à mon commandement... Quel dommage que je ne puisse pas te féliciter...

Je me tends sous lui, roulant légèrement sur le côté pour que ma hanche effleure son entrejambe que je me mets dés lors à masser à travers le tissu de son boxer. Je mordille ma lèvre tout en ne le quittant pas du regard et je laisse ma poitrine se soulever sous une respiration haletante, marquant une profonde excitation. Il faut que j'apporte tout de même réponse à ses mots. Je sais qu'il n'attend que ça. Qu'il n'attend qu'une chose, que je lui dise qu'il a dés lors gagné et que je lui suis acquise. Mais comment ravaler ma fierté en admettant pareille chose ?
La bataille a été rude et je dois avouer qu'il a su jouer sur tous les tableaux, me prouvant ainsi qu'il était digne de pouvoir, l'espace de quelques temps, jouer avec mon corps et faire de moi sa petite poupée docile.
Je dis bien docile, pas soumise. Entendons bien que même si je perds dés lors l'usage de mes bras, je ne perds aucunement cette langue de vipère qui causera certainement un jour ma perte, mais qui demeure ma seule marque de fierté à cette heure.
Aussi, je continu d'osciller le bassin contre lui, ma hanche continuant ses libidineuses caresses sur une queue qui semble déjà tendue à l'extrême et je passe une langue gourmande sur mes lèvres, un sourcil haussé.

- Fini ou ne fait que commencer ? Tu veux que je sois tienne ? Tentes donc de me prouver que tu es mon vainqueur en te saisissant de ton du !

Par Merlin, je pourrai me consumer sur place tellement je suis excitée...


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Vael Aurea

Humain(e)

Acte Premier : Quand un salaud et une garce se rencontrent, que se disent-ils ?

Chapitre Treizième : Ca, c'est pour moi.

Le glissement qui venait de s'opérer s'était fait tout naturellement. Alors qu'il avait passé toute la soirée à vouvoyer Snow, il avait employé très naturellement le tutoiement, comme si l'intimité et l'indécence de la situation avait définitivement brisé la glace entre eux et fait disparaître toutes les barrières qui pouvaient encore les séparer. En temps normal, Vael prenait toujours une infinie précaution à établir une certaine distance avec ses interlocuteurs. Cela permettait d'avoir un certain ascendant sur eux, se refusant à toute familiarité, il se mettait d'emblée en position de supériorité certaine, comme s'il était impossible à atteindre. En vérité, il jouait beaucoup sur la psychologie humaine, dont il prenait un soin tout particulier à comprendre chacun des rouages bien qu'il ne fût jamais au niveau d'un spécialiste en psychologie.

Elle semblait d'ailleurs avoir finalement intégré sa défaite. Celle-ci n'avait d'ailleurs rien d'humiliant. En effet, après une bataille acharnée entre les deux amants pour définir qui allait décider de la suite des opérations, il lui semblait qu'elle attendait qu'un homme puisse la dompter pour découvrir de nouveaux plaisirs. Plus violents, plus pénétrants que ceux qu'elle avait pu connaître. Il en voulait d'ailleurs pour preuve la façon dont elle accueillit ce baiser qu'il lui imposa, sa main maintenant fermement ses cheveux. Leurs langues poursuivaient leur ballet effréné avant qu'elle n'interrompe leur baiser pour lui lancer, toujours provocatrice :

« Tu ne m'en veux pas si je ne t'applaudis pas ? J'ai quelques soucis avec mes mains.... Il semblerait qu'elles ne répondent plus à mon commandement... Quel dommage que je ne puisse pas te féliciter... »

Il sourit devant cette remarque, avant de laisser ses lèvres s'étirer en un sourire carnassier, comme s'il était prêt à la dévorer sur place. Il sentit d'ailleurs avec contentement qu'elle entreprit d'onduler du bassin, cherchant à effleurer son membre durci d'excitation. Elle n'allait pas être déçue du voyage, c'était certain. Il la contemplait, ainsi positionnée, à sa merci la plus totale, devenue totalement inoffensive. Il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, il le savait et comptait bien en user et même abuser au maximum d'elle. Cette rude bataille l'avait plongé dans un état d'excitation dont il serait difficile de se sortir. Elle revint à la charge alors qu'il détaillait sa poitrine rebondie :

« Fini ou ne fait que commencer ? Tu veux que je sois tienne ? Tente donc de me prouver que tu es mon vainqueur en te saisissant de ton du ! »

Elle venait enfin de concéder sa victoire. A première vue on aurait pu croire qu'elle voulait encore le pousser à bout, qu'elle ne s'avouait pas vaincue. En réalité, il en était persuadé, elle cherchait à s'offrir à lui la tête haute, sans tomber dans une soumission totale. Ce compromis lui allait d'ailleurs parfaitement. Il pouvait gonfler son ego, et son membre, d'avoir dompté la lionne et elle pourrait prendre du plaisir à se faire prendre par son vainqueur. Il la reprit alors, dans un sourire, ne pouvant s'empêcher de lui désigner sa place :

« C'est toi qui vas devoir te montrer digne de ton homme. De celui qui t'a domptée. »

Venant glisser ses mains sur les épaules de Snow, pour la bloquer et la dominer de toute sa hauteur, il planta son regard dans le sien, lui signifiant qu'elle allait devoir subir à partir de maintenant. Ses main glissèrent progressivement le long de son corps jusqu'à sa poitrine qu'il caressa d'abord lentement... Puis il vint saisir ses deux seins à pleine main, ses prunelles profondément ancrées dans les siennes avant d'entreprendre de déchirer littéralement sa robe au niveau du décolleté, dévoilant ainsi sa poitrine toujours retenue par un soutif. Se léchant les babines, il lui dit alors :

« Ca, c'est pour mes vêtements. »

Il vint alors saisir son couteau dont le fourreau se trouvait au niveau de sa taille. Le dégainant, il découpa au beau milieu, le soutif de la jeune femme, libérant ainsi du même coup sa poitrine pour de bon. Il le rangea précautionneusement dans sa pochette avant de l'envoyer valser sur la table, assez loin de la journaliste, avant de recommencer ses caresses sur sa poitrine. Toujours à califourchon sur son bassin, il vint saisir ses tétons du bout de ses doigts... Les tirant d'abord légèrement avant de les pinces franchement... les rendant ainsi encore plus durs et sensibles qu'ils ne l'étaient déjà. Il lui glissa alors, pétrissant de ses mains sa poitrine :

« Ca, c'est pour m'avoir tenu tête. »

Relâchant sa poitrine, il se leva sur le matelas, avant de baisser son boxer, dévoilant son membre tendu. Il se dressait fièrement, impérieux, et prêt à offrir à la jeune femme le plaisir le plus violent et le plus délicieux qu'elle ait jamais connu. Vael s'approcha de son visage, se mettant à quatre pattes au-dessus d'elle. Il lui présenta cette verge dure, caressant d'abord ses lèvres de celle-ci avant d'appuyer de sa main sur ses joues pour qu'elle ouvre la bouche. Ainsi, il enfonça sa queue d'un coup sec, lâchant un gémissement de contentement.

Ainsi positionné il pouvait aller extrêmement profondément dans la bouche de Snow, et littéralement lui baiser la bouche. Avec lenteur toutefois, il commença des vas et viens entre ses lèvres, y allant par saccades lentes mais puissantes. Toujours plus profond, toujours plus fort. Il accéléra la cadence venant saisir ses cheveux alors qu'il la pilonnait purement et simplement. C'était là le début de sa punition et il y avait fort à parier que la nuit allait être longue. C'est ce qu'il confirma en déclarant, entre deux souffles qui témoignaient de sa grande excitation :

« Ca, c'est pour moi. »

Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis.



Snow Burton

Humain(e)

La deuxième partie de l'acte se lance donc et après l'entracte, nous attaquons directement dans le vif du sujet, sans les trois coups.
Son regard concupiscent, son sourire carnassier, les légères gouttes de sueur que je peux voir perler le long de ses muscles, tout cela ne laisse que peu d'imagination quant à la suite des évènements.
La lionne que je suis a, de toute évidence, trouver ce roi dans la savane, qui saura lui limer les crocs, afin d'en faire une partenaire adéquate à ses pensées les plus perverses. Bien qu'il sache qu'il me domine à présent de toute sa hauteur, je sais parfaitement qu'il a conscience également, qu'une femme comme moi, ne se considère jamais comme étant soumise. Même si elle se trouve pieds et poings liés, bâillonnée, tant qu'elle n'aura pas poussé son premier soupir de plaisir, elle restera la plus forte. Seul le plaisir aura raison de sa condition et alors, elle admettra, certes difficilement mais tout en gémissant, qu'elle est dés lors jouet d'exception entre mains expertes.
A soumission savamment orchestrée, il y a toujours respect. Même si les claques pleuvent sur vos petites fesses, ce n'est que pour affermir votre appartenance à votre bourreau, même si l'on en vient à vous gratifier de quelques sobriquets plus que déplacés, ce n'est que sous l'emprise d'un désir éclatant, une perte de contrôle totale de l'autre qui le pousse a exprimer son contentement dans un langage des plus déplacés mais oh combien plaisant. Prenez donc cela comme une gratification quant au plaisir qu'il ressent à vous traiter de la sorte. Si vous n'aviez pas su alimenter chez lui ses instincts dépravés, vous seriez une bien piètre partenaire.
 Aussi, à présent, je patiente, mon regard demeurant tout de même noir, surtout par la légère appréhension qui m'habite quant à la suite des évènements.

Ses mots résonnent et ils me font sourire. Comme si j'allais prononcer les mots qu'il attend tout de suite. Je vais encore le laisser mariner quelque peu dans son jus et peut-être, qu'après quelques efforts de sa part, je me montrerai plus loquace quant à ses espérances. Pour l'instant, je le regarde faire.
Il plaque de nouveau ses mains sur mes épaules, m'obligeant à rester immobile dans un aveu muet alors que ses mains arpentent ma peau jusqu'à se saisir de ma poitrine. Je ne bronche pas, n'esquisse pas le moindre petit sourire, mais lorsqu'il déchire ma précieuse robe de part en part avant de prononcer quelques mots, j'explose.

- Non ! Alors là franchement... tu vas casquer mon cher !

C'est vrai quoi ! Une si belle robe ! Une robe si chère devrais-je plutôt dire ! Bon, il est vrai que son pantalon ne semblait pas de la qualité la plus médiocre et je me suis vu lui faire de jolies marques au fer rouge. C'est de bonne guerre alors, admettons. Mais je n'en reste pas moins, profondément désappointée.
Il passe alors sa main sur sa hanche et je suis son regard. Il se munit d'un couteau et je suis prise d'un soubresaut alors que mon premier réflexe et de tendre la main vers lui, l'interceptant dans son geste. Malheureusement, c'est à cet instant que je reprends conscience que mes poings sont liés dans mon dos. Je fronce les sourcils et sens mes membres docilement se mettre à trembler avant que je ne vois la lame se rapprocher de mon soutien gorge, pour le scinder en deux partie. Et allez... Comme si ça ne suffisait pas.
La chose faite, il rejette son arme et ses mains deviennent alors bien pire que cette lame. Il pétrit mes seins comme une vulgaire pâte à pain, avant de s'emparer de mes tétons. Je fais la grimace lorsqu'il tire légèrement dessus, avant de le pincer fermement, me poussant à laisser échapper un cri.

- Aaahhh..

Punition pour lui avoir tenu tête ? Je redoute alors ce qui va suivre, ayant été une parfaite tête de mule. Ma respiration se soulève sous une respiration saccadée et je hoquète alors que je le vois se relever au dessus de moi. Il se déleste de son boxer et je me surprends à me passer la langue sur les lèvres à la vue de cette hampe fièrement dressée en mon honneur, avant qu'il ne retombe à quatre pattes au dessus de moi. Là, il ne faut pas sortir de St Cyr pour comprendre ce qu'il attend et de toute évidence, même si je ne consens pas à lui offrir, il saura le faire par lui-même.
Il caresse mes lèvres, que je maintiens obstinément fermées et certainement impatient, il appui sur mes joues afin de me contraindre à ouvrir la bouche. Sans même que je n'ai le temps de prononcer la moindre protestation, il enfonce sa queue d'un coup sec dans ma bouche, alors qu'un hoquet me traverse.
Il commence alors de lents mouvements de va et vient, me laissant m'habituer à sa présence massive et je ferme un instant les yeux pour inspirer fortement par le nez. Bientôt, pris d'une volonté démesurée, il entame des coups de reins plus rapide, me forçant à me maintenir en apnée alors que je subis sans pouvoir émettre la moindre protestation. Ses mains viennent prendre ma chevelure, geste typiquement masculin qui démontre sans cesse qu'ils leur en faut toujours plus, sans pour savoir que nous ne sommes pas des puits sans fond.
Je tente à déglutir difficilement, sentant la salive affluer au coin de mes lèvres et malgré la situation, l'excitation que je ressens ne s'amoindrit pas. Peut-être est-ce l'excitation d'une futur vengeance qui prime mais toujours est-il que je me tortille sur le lit, tant pour défaire ma prise que pour calmer le feu qui me vrille les entrailles.


Mieux me connaitre ? C'est par ici => http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=8727.0


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