Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Ylva Narcissa

E.S.P.er

Oubah ! (PV)

lundi 25 juin 2012, 22:23:05

La jungle était paisible en cette tranquille soirée encore chaude. Paisible.. Mis à part les bruits de lutte qui venaient d'une trouvée dans la jungle. On y voyait une jeune blondinette, vêtue à la sauvage avec des peaux de bêtes comme tout bikini, aux prises avec une féroce bête sauvage. Armée d'un gourdin, d'un pieu et d'une sort de hache primitive, la demoiselle se débrouillait fort bien, agile comme un singe et vive comme une anguille.

Après de longues minutes d'efforts intensifs, la féroce bête sauvage tombent sous les coups de la blondinette. Mais ce n'est pas fini pour autant. A la force de ses bras, la jeune femme traîne le cadavre de l'animal sur plusieurs kilomètres, rejoignant un arbre gigantesques aux multiples branches. Sur ces multiples branches, on y trouve une coquette petite cabane, s'étalant sur plusieurs étages. Au pied de l'arbre, il y a un atelier d’équarrissage, pour affûter sa hache, son poignard, et tout les autres outils fait de pierre, utilisés pour découper. On y voit d'ailleurs des éclats de silex parsemer le sol. Un peu plus loin, une pierre plate d'une taille respectable est couverte d'accrocs. Elle sert à découper les proies, tanner les peaux, etc... C'est là que la blonde femme de la jungle dépose son fardeau. Au-dessus, à une grosse branche, bien large et bien solide, pend un morceau de corde artisanale mais non moins solide. Attachant la bête par les pattes arrières, la blonde la saigne.

Et quelques heures plus tard, après un travail acharné, elle grille à la broche un bon cuissot de viande. Le reste n'est pas loin, proprement découpé, attendant son tour. Quant à la peau de la bête, elle est pendue entre deux branches, à sécher. Une sorte de récipient est posé sur un second feu, plus petit. Dedans, dans un peu d'eau, on trouve des légumes sauvages et des graines. Elle rajoute peu à peu quelques carrés de viandes, faisant un délicieux ragoût pour accompagner le cuissot de la bête. Sans recette en plus, trop forte !

Et lorsque le soleil décline, elle commence à manger, mâchant lentement, s'imprégnant de la saveur de la viande et des légumes. Le ragoût est posé dans une assiette rudimentaire, et elle mange avec des couverts rudimentaires. Un reste de civilisation qu'elle a autrefois eu. Assise sur une branche, ses pieds battent l'air en rythme avec les mouvements de mastication.

Cyscek

Humain(e)

Re : Oubah ! (PV)

Réponse 1 mardi 26 juin 2012, 10:00:42

Ce qu'il pouvait détester la jungle parfois ... La chaleur, l'humidité, les moustiques, les bêtes sauvages et tant d'autres petits points énervants qui lui font regretter de s'aventurer dans le coin. Pourtant, il n'a pas forcément le choix. Il doit traverser ces terres à chaque fois qu'il veut chasser, ou quand il veut rejoindre une des villes excentrées où il livre des esclaves. Il est pour l'instant dans le premier cas, mais les prises se font rares. Avec la chaleur, les terranides ont déserté les lieux, se tenant surement au frais, pas comme lui.

Au détour de son chemin, il découvre un espace saccagé, des branches cassées et les herbes pliées, avec du sang un peu partout. Il y a eu une lutte, n'importe qui aurait pu le dire. Mais à part ça, impossible de dire qui a perdu autant de sang. Il remarque que les traces de sang partent d'un côté, mais avant de les suivre, il repère quelques cheveux blonds, surement arrachés dans la lutte. Ca, ça ne provient pas d'une bête sauvage. Ca a de quoi relever sa curiosité, et il se met en quête de suivre la piste ténue, créée par les gouttes de sang qu'a perdu la bête abattue. Il espère juste ne pas tomber sur un groupe de chasseurs, alors il se fait discret, avançant à pas feutrés sur le tapis de feuilles et au travers des fourrets.

Il marche un bon moment, finissant par se demander où cette piste peut l'entrainer. Soit la personne est blessée, soit quelqu'un porte une personne ou un animal, et il n'ira pas bien loin. Dans les deux cas, la distance l'étonne. Il se fige alors, car à travers la canopée, il devine une légère fumée provenant de devant lui, à une centaine de mètres tout au plus. Il sort sa machette, habituellement utilisée pour trancher les végétaux récalcitrants à son avancée, et se remet en marche, à pas de loup. Il lui faut être presque arrivé pour dicerner quelque chose. Une habitation suspendue, des ustensiles assez rudimentaires dispersés au pied de l'arbre, et une jeune femme en train de manger un repas. Ceci explique surement ce qu'il a suivi, et au moins, ce n'est pas un groupe de hors la loi ou quelqu'un forcément de mauvaise intention.

Hésitant, il ne sait pas trop quoi faire vis à vis de l'humaine. Ce n'est pas la même chose que de s'en prendre à une terranide désarmée. Elle a des armes, elle doit savoir s'en servir si elle vit seule ici, et il ne peut pas connaître exactement la dangerosité de l'inconnue. Il se décide néanmoins à sortir de sa cachette, franchissant les dernières branches pour se signaler à la propriétaire des lieux. Vêtu d'une cape brune, il passe généralement assez inaperçu dans cet environnement. Au dessous, il arbore un maillot de corps d'un gris sombre, un pantalon de toile brun et des bottes de cuir. La lame de la machette brille légèrement quand les flammes du feu se reflêtent dessus. Il écarte un peu les bras, en signe de non agression.

Bonsoir ... Je ne vous veux pas de mal, j'ai vu les flammes, je me suis approché.

Autant le présenter comme ça que de donner son statut d'esclavagiste d'entrée. Il a bien un sac sur le dos, des fers qui pendent à sa ceinture et des liens d'osier, mais ça ne prouve rien. Il pourrait tout aussi bien être un garde d'un quelconque chateau, ou simplement un voyageur prudent.


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