Nom : Enyo
Surnoms : La belliqueuse, la destructrice de cité, la couverte de sang, etc...
Race : Divinité
Age : De bien avant l'apparition de l'homme date sa naissance.
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Hétéro
Description physique :
Comme la grande majorité des déesses, elle est sublime. Un corps sculptural, une expression fière.
Ses traits sont fins, particulièrement son nez. Ses lèvres affichent un sourire étrange, presque moqueur, qui semble dire « tu es ma proie ». Combiné avec son regard sévère, elle fait peur malgré son apparence plus qu'appétissante. Une terrifiante beauté.
Pour une femme, elle est grande, principalement des jambes. Une silhouette svelte, mais les formes sont présentes là où il le faut. Sa peau blanche contraste bien avec sa longue chevelure rouge et ses yeux de même couleur, ce qui contribue à l'aspect effrayant de sa personne.
Au niveau de l'habillage, elle aime porter de grands gants ouverts au niveau des mains ainsi que des bas. Une toge courte, cachant tout juste certaines parties sensibles du corps, que vient rehausser un collier d'argent à pierre rouge, qu'elle porte toujours sur elle. Il s'agit en réalité d'un peu de sang cristallisé. Quel sang? Celui de son mari.
Caractère :
A ce niveau, Enyo est très simple à comprendre. On ne l'appelle pas « la belliqueuse » pour rien. Elle aime se battre, c'est sa plus grande passion et son domaine divin. On la dit suprême à la bataille, et à ce petit jeu, elle est imbattable, ne connaissant d'adversaire à sa mesure qu'en la personne d'Athéna, avec qui les combats se terminent toujours sur une parfaite égalité.
Pour la guerre, tous les prétextes sont bons, et peu importe la personne. Pour la raison la plus légitime ou par simple envie, que ce soit un formidable duel ou un massacre à grande échelle.
Mais ce n'est pas tout le temps le cas, et heureusement. Il y a quelques personnes envers qui elle éprouve de l'affection. Ses parents, Héra et Zeus, envers qui elle a un fort respect, son mari et frère, Arès, qui est la seule personne dont elle peut dire qu'elle l'aime, et quelques autres qui partagent son amour des batailles.
Elle sait qu'Arès n'est pas spécialement fidèle, mais elle non plus, et pratiquement aucun autre olympien, d'ailleurs. En effet, il lui arrive de désirer passer une nuit dans les bras d'un puissant guerrier qui a prouvé sa valeur, et sur le monde de Terra, ce n'est pas ça qui manque.
Histoire :
Née de l'union d'Héra et de Zeus, elle fut confiée à son frère, Arès, dès son plus jeune age. La situation n'était alors pas des plus rose dans l'Olympe, et le couple régnant faisait tous les efforts possibles pour maintenir une paix relative avec les titans et un semblant de cohésion parmi les divinités. C'est donc à contre-cœur que la grande déesse dut abandonner l'éducation de sa fille à peine née. Arès n'est pas spécialement une brute épaisse, mais laisser un nourrisson entre ses mains, c'est comme tondre un mètre carré de pelouse avec une moissonneuse-batteuse : pas vraiment adapté.
Néanmoins, il fit du mieux qu'il pu, lui apprenant ce qu'il connaissait, à savoir l'art de la guerre. Et elle y prit rapidement goût, élevée au milieu de guerriers, tombant fréquemment depuis toute jeune sur des scènes de batailles. Seulement, ça ne lui suffisait pas. Elle alla alors trouver sa plus grande aînée, première enfant de Zeus et elle aussi déesse de la guerre, Athéna. Ne voyant aucune raison de refuser, cette dernière prit secrètement en main l’entraînement d'Enyo. Les progrès furent fulgurants, non seulement dans l'art de se battre, mais aussi en tactique et en stratégie, domaines mal maîtrisés par son frère.
Malgré son talent important, elle continua les exercices avec Arès. Elle aimait sa compagnie, de plus en plus. Jusqu'à l'aimer lui. C'est dans la sueur, le sang et les cris que cet amour devint réciproque. Devenue adulte, elle marchait à ses côtés lors des batailles, en compagnie d'Eris, la discorde, de Deimos, la crainte, de Phobos, l'épouvante et des Kérès, divinités du meurtre. Elle faisait tout pour être sa fierté.
Ils finirent par se marier, et eurent un enfant, Enyalios, qui deviendra par la suite le dieu de la stratégie et du courage.
Cependant, la situation c'était dégradée parmi les immortels, et une bataille fut déclenchée. Un conflit titanesque entre Zeus et Typhon. Tous, dieux ou titans, choisirent leur camp. Seule Enyo décida de rester neutre. Neutre, mais pas inactive. Elle participa à la bataille, se battant contre les deux camps, œuvrant à rétablir l'équilibre dès que l'une des factions menaçait de prendre l'avantage. Son but était de faire durer le combat le plus longtemps possible, pour son seul plaisir de se battre. Et il dura, des jours, jusqu'à ce qu'Athéna se décide à la combattre. Elle la défia à un moment opportun, alors que Zeus venait de reprendre l'avantage. Elle savait qu'elle ne gagnerait pas, mais aussi qu'elle ne perdrait pas. Le but était de gagner du temps, et elle réussit à en accorder suffisamment pour que Typhon soit jeté à bas, et la bataille, terminée.
La vie reprit son cours, et d'autres guerres ne tardèrent pas à éclater. La titanomachie, la guerre de Troie, où elle conduisit les troupes troyennes au combat, la guerre du Péloponnèse, etc...
Partout, elle était là, au cœur des combats, rougie du sang des guerriers, leurs cadavres gisant autour d'elle.
Elle ne cherche qu'une éternelle bataille, et, de temps à autres, la compagnie d'un homme sous la couette.
Telle est la vie d'Enyo, l'une des 30 000 divinités vivant sur le mont Olympe. (Je vous laisse imaginer l'arbre généalogique complet, sachant déjà le bordel sans nom qu'il y a si on se contente des douze plus connus.)
Autres :
Rapidité, force, endurance. Elle est pratiquement imbattable dans ces domaines. Son maniement des armes, quelles qu'elles soient est à couper le souffle et son sens tactique impressionnant. De plus, dès qu'elle commence à combattre, un état second la prend, l'immunisant à tout ce qui peut être considéré comme lâche par les vrais guerriers, à savoir la magie, les illusions ou toute capacité farfelue n'ayant pas une inclinaison guerrière.
En outre, elle peut se faire pousser une paire d'ailes noires pour combattre dans les cieux.
Son endurance se retranscrit au lit, et il va donc en falloir beaucoup pour la satisfaire.
Situation de départ :
Expérimentée, sa grande résistance l'amène à apprécier les orgies, mais uniquement avec des hommes, les femmes ne l'intéressant pas le moins du monde.
