Distraitement, Alice nota qu’elle avait fait une petite erreur, visiblement, mais elle n’eut guère le loisir d’en soucier, car sa protégée sembla se plaire à l’idée de ce jeu qui allait se faire entre elles. Comment aurait-il pu en être différent, de toute manière ? Sakura était une jeune femme qui, comme Alice, semblait prendre grand soin de son corps. Une femme belle, et, comme son Père le disait à longueur de temps, une femme belle n’entretenait pas sa beauté avec des parfums et avec de la poudre, mais au lit. Elle s’approcha de l’oreille d’Alice, et murmura une phrase qui avait tout d’une provocation :
« Alors tu seras épuisée avant le diné... et je doute que cette pièce sois suffisante...
- Dans ce cas, répondit Alice sur le même ton langoureux, nous veillerons à trouver une autre salle qui puisse te convenir, mon Ange… Et, quant à ma fatigue, ne t’en fais pas, le sang des Korvander bouillonne en moi. »
Sur le champ de bataille, Tywill était un guerrier qu’on réputait infatigable, se battant sans relâche malgré son armure immense. En toute logique, Alice devait bien être aussi infatigable que lui sur son champ de bataille à elle, à savoir le lit, la douceur, les plaisirs charnels. Sakura se glissa derrière Alice, massant ses seins, et la Princesse se laissa faire, avant de sentir de curieux changements. Un frisson la parcourut, mais c’était indéniablement un frisson de plaisir, un heureux frisson, car elle sentit une queue verdâtre, longue et écailleuse, frotter contre ses jambes. Alice se mordilla les lèvres de plaisir, réalisant que Sakura semblait déjà bien connaître ses goûts.
« Petite esclave futée… » murmura-t-elle.
Alice n’éprouvait aucune gêne à affubler Sakura d’être son esclave. Si elle était opposée à l’esclavage forcée, cet esclavage volontaire-là ne lui posait aucun problème. Elle savait que Sakura était pour le moment pleinement satisfaite de cette situation, et le serait sans doute moins si Alice la forçait à être son égale. Elle avait en elle le sang du dragon, et savait parfaitement qu’il existait des profils-types de comportements dans la nature, des prédateurs, et des proies, des dominants, et des dominés. Alice devait être une dominante, et Sakura était sa dominée. En théorie, du moins… En pratique, c’est elle qui se sentit prise entre la longue queue de serpent de son esclave, la queue s’enroulant de son ventre jusqu’à ses pieds, la plaquant chaudement contre le corps de Sakura, qui parcourut le visage de la Princesse avec ses doigts.
« - Chaque acte de plaisir sous une forme serra pour toi une expérience inédite lui glissa-t-elle.
- Oh oui…
- Profite en bien... l’encouragea Sakura.
- Compte sur moi pour ça ! »
Sakura alla alors l’embrasser, mais ce fut un baiser des plus originaux, qui surprit un peu Alice, avant qu’elle ne s’y habitue pas. Sakura avait après tout une longue queue fourchue de serpent, qu’elle envoya dans les profondeurs de sa bouche, et même au-delà, la faisant glisser dans sa gorge, explorant les profondeurs de sa peau. C’était une expérience particulièrement stimulant, et Alice en profitait pour caresser, pour gratter le dos de Sakura, tout en promenant son autre main sur ses fesses écailleuses. Elle sentait cette longue langue remuer dans sa gorge, glissant le long de sa peau. Expérience surprenante au début, mais qui, plus les secondes passaient, devenaient agréables, tendres, et délicieuses, à tel point qu’Alice, dans sa position, se remit assez rapidement à mouiller.
La queue de Sakura l’emprisonnait dans un étau de plaisir, remuant lentement, et elle se sentait encore mieux ainsi, prisonnière, enroulée contre elle. Oh oui, cette sensation était divine, tout simplement ! Elle se tortillait délicieusement contre sa protégée, et sa langue se promenait en elle, langue qu’elle raclait parfois avec ses dents, poussant des soupirs étouffés sous le corps de la jeune esclave. Tout cela était parfait, et son intimité s’humidifia, titillant les écailles de la longue queue de Sakura. La langue se promenait tendrement en elle, et la Princesse était comme une forteresse assaillie par un océan de délices, ses seins se durcissant, ses tétons se pointant, sous l’effet des caresses délicieuses de la jeune esclave. Elle se débrouillait véritablement à merveille, veillant à ne rien négliger du corps de la Princesse. Cette dernière avait le sentiment d’être comme dans une espèce de bulle de plaisir, un succulent et merveilleux cocon. Tout ce qu’elle faisait, en retour, c’était caresser avec tendresse le dos de sa belle, remontant jusqu’à ses cheveux, frottant ses belles écailles, glissant ses doigts entre les plis de sa queue, sans savoir si cette queue constituait une zone érogène, ou non. Elle ne pouvait cependant rien faire de plus, se contentant
Cette dernière finit par retirer sa langue, couverte de salive, non sans arracher à Alice un long soupir de plaisir. Sentir cette langue s’enfoncer si longtemps dans sa bouche avait été un délice, et sa salive coula le long de ses lèvres, avant qu’elle n’utilise l’une de ses mains pour l’essuyer. Sakura descendit d’un cran, et sa longue langue trempée, recouverte par sa salive, et par celle de la Princesse, alla se promener le long de ses seins, les emprisonnant sous un long filament de chair, les serrant, les frottant, les remuer.
« Ooooohhhhh !!!!! » se mit à gémir Alice.
Comme à son habitude quand elle était excite, la Princesse aimait bien le faire savoir, et elle ne manqué pas à sa tradition. L’une de ses mains caressa les longs cheveux de Sakura, tandis que la salive glissait sur ses seins, que la queue continuait à se presser contre elle, avant de finalement se glisser dans son intimité. Elle sentit le bout pointu, mais non tranchant, de la merveilleuse queue de la femme se faufiler en elle, continuant à la faire mouiller.
« Haaaaaannnn !!! C’est… Oh, oh, ma Sakura !!! Oh oui, ouiiiiii !! »
Elle se répétait généralement quand elle était excitée, et ferma les yeux, se laissant entièrement dominer, plaquant la tête de Sakura contre ses seins, remuant lentement et faiblement les jambes. Sous un tel traitement, l’orgasme en lui-même ne fut presque qu’une formalité, et elle poussa un long soupir en se sentant venir, s’abandonnant entre les écailles du serpent.
Plusieurs longues secondes passèrent ensuite, Alice restant emprisonnée contre les écailles du serpent, caressant tendrement les cheveux de Sakura, avant de lui offrir un sourire épanoui, et particulièrement serein.
« Par tous les dragons, ma belle… Chacune de tes formes me rend folle… C’est décidé, c’est ainsi que je veux dormir avec toi, en sentant ta queue s’enrouler autour de mon corps comme d’une couverture, et en utilisant ta merveilleuse poitrine comme un oreiller. »