Une furie venue d'ailleurs ? [PV Enora]

Je me suis littéralement éclatée ce soir... Si si, j'vous jure ! Oh c'était fun... Les garçons ont passés le plus clair de leur temps à m'inviter à danser sur la piste et certaine filles aussi d'ailleurs. Par contre, comme je sais que je ne tient pas l'alcool, je suis pris des cocktails de fruits. Au bout de deux heures, j'ignore comment ça a pu dégénérer ainsi, ni quel a été l'élément déclencheur, mais le temps de me rendre au p'tit coin et de revenir, la boite de nuit s'était changée en sex party. Evidement que j'ai participée et c'était franchement marrant. Quoi qu'il en soit, je sors tout juste de la boite et tente de rentrer au lycée, quelque peu fatiguée de ma soirée pour le moins... active dirons nous.

En revanche, malgré mes airs d'extrême fatigue, je n'ai pas oubliée de mettre en place un Deflexio, petit champ de force magique pour prévenir les coups et autres collisions. Et a priori, j'ai bien fait. Car alors que je passe dans une petite ruelle sombre (simple raccourci pour arriver plus rapidement à destination), un être se jette carrément contre moi. La force du coup et la réaction magique ne se font pas attendre, et nous nous retrouvons chacun expédiés d'un coté. Face contre terre, mon bouclier devenu instable avant de s'évaporé, je tente de me relever un grommelant assez fortement.

- Nan mais ça va pas bien dans votre tête ?

Les choses ne s'étaient pas déroulées aussi bien que prévues sur Terra pour la jolie mercenaire. D'abord une rencontre avec une déesse qui se change en conversation "entre filles" (chose qu'elle détestait par-dessus tout, encore plus avec une déité), ensuite un meurtre - ça c'était chouette - qui la fait se retrouver en prison avec le pire dieu que l'Olympe ait jamais engendré. Elle avait manqué son gibier, manqué des bastons, et ce petit con de dieu s'était amusé avec son ornement. Con de dieu contre lequel on ne peut même pas se défouler.
Vraiment une semaine de merde.
La ESP.er avait vraiment, mais alors vraiment besoin de se défouler. Il lui était venue l'idée de la Terre : s'il existait des créatures magiques dans cet autre monde, elles étaient nettement moins puissantes, agressives et dangereuses que ce qu'Enora pourrait trouver sur Terra.

Cela faisait maintenant une heure environ qu'elle déambulait dans la ville, sans trouver de proie adéquate. Enfin, ce n'est pas tout à fait exact. Elle avait, en effet, causé plusieurs fractures à plusieurs individus, peut-être en avait-elle tué un ou deux, sans le faire exprès. De toutes façons ils ne retrouveraient jamais qui avait pu causer pareils dommages à ces personnes.
Au détour d'une ruelle elle vit passer une jeune femme. Frêle, fatiguée, seule.

#Je te tiens...#

Enora ne se fit pas prier, alors que l'inconnue bifurquait dans une ruelle, elle se jeta sur elle, pied en avant, droit vers sa tête. Si elle n'avait été prête à mobiliser son pouvoir, elle se serait certainement retrouvée sur le pavé.

_Merde ! lâcha-t-elle entre ses dents serrées

Sans doute était-ce une magicienne, une faiseuse de grigri à deux sous. Ce premier échec agaçait davantage la furie qu'elle était, tout autant qu'elle l'excitait : un petit chaton qui sortait ses griffes, elle allait lui présenter une louve. Se laissant glisser doucement au sol, l'inconnue maugréa en essayant de se relever :

_Nan mais ça va pas bien dans votre tête ?

Enora eut un sourire sadique :

_Tu as l'air fatiguée... Tu devrais rester assise !

Ce disant, elle envoya violemment son pouvoir contre la jeune femme, repoussée contre le mur dont la tête heurta sans douceur ce dernier. Enora applaudit en sautillant sur place, heureuse comme une gamine : elle avait trouvé son jouet. Elle vint devant sa proie en quelques enjambées.

_Comme tu es mignonne... Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi, mh...? en parlant, elle s'amusait à tordre mentalement les membres, les muscles de sa prisonnière, sans jamais les briser, bien sûr, juste pour s'amuser un peu... Ses yeux tombèrent sur ses vêtements : tâchés par endroit. La petite avait dû bien s'amuser, elle aussi : je vois que tu sais y faire ma belle... elle lui tordit les jambes, moi aussi tu sais, écoute :

Un craquement sinistre se fit entendre, elle venait de casser net le poignet de la prétendue sorcière, l'os ressortait, la chair meurtrie pleurait de douleur à grosses perles rouges. Avant que la gamine ne dise quoi que ce soit, Enora se jeta sur elle, l'air doux :

_Non non non, ne pleure pas, ne crie pas, regarde...

Déjà l'os revenait à sa place, les chairs se refermaient... Au bout de deux minutes, il n'y paraissait plus rien, mais la gamine avait du sacrément souffrir

_Maintenant tu vas faire tout ce que je veux. Ou ce n'est pas ton poignet que je briserai, mais chaque parcelle de ton petit corps.

Elle fit léviter le corps de la jeune femme, lui arrachant manuellement ses vêtements. Elle était superbe, la bougresse, il fallait le reconnaître.

A peine ai-je terminée ma phrase, qu'elle me répondit avec... de la joie ?

- Tu as l'air fatiguée... Tu devrais rester assise !

Aussitôt, je fut violement projetée contre un mur, sentant un liquide chaud couler sur ma tête. Du sang. En retombant au sol, je peut voir mon agresseur... Une femme aux cheveux noir et aux yeux varions bleu/vert. Et elle sautille de joie comme une gamine, avant de venir vers moi, un sourire sadique sur les lèvres. Une folle à lier... et il faut que ça tombe sur moi... Et pour couronner le tout, ma magie est à sec...

- Comme tu es mignonne... Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de toi, mh...?

Elle s'amusa à me tordre les membres sans jamais me toucher, ce fût une expérience extrêmement douloureuse, la pire que je n'ai jamais eue à subir...

- Qu'est ce que.... ça vous... apporte... gnn... de torturer... plus faible que vous... Ahhh...ie... Pouvez.... pas.... vous en prendre.... a quelqu'un.... de votre.... niveau.... ?

Si elle a écoutée mes paroles, elle n'en a rien à faire... Elle continue de m'observer, avant de lâcher avec amusement :

- Je vois que tu sais y faire ma belle... moi aussi tu sais, écoute...

Mon poignet cassa violement, perçant la peau. Je poussa un hurlement de douleur silencieux, les larmes coulant à flots... Je vais mourir torturée par une folle...

- Non non non, ne pleure pas, ne crie pas, regarde...

Elle me soigna ensuite en quelque minutes. Si mon corps était comme neuf, la douleur était, elle, toujours présente.

- Maintenant tu vas faire tout ce que je veux. Ou ce n'est pas ton poignet que je briserai, mais chaque parcelle de ton petit corps.

Elle me fit léviter, et c'est là que je compris... Ce n'était pas de la magie, mais un pouvoir ESPer... et en l'occurrence, de la Télékinésie... Si j'avais été plus en forme, j'aurais pu lui tenir tête, mais là... Quand elle commença à m'arracher les vêtements, les déchirant plutôt que de les enlever, je vis très bien ce qu'elle comptait faire de moi... Et vu la façon de traiter mes vêtements, elle ne comptait pas forcément me laisser tranquille une fois qu'elle en aurait fini de jouer avec mon corps. Dans le meilleurs des cas, je deviendrais son esclave jusqu'à ce qu'elle se lasse de moi... dans le pire, je terminais mes jours dans cette ruelle, horriblement mutilée.

Je me retrouva vite nue et à genoux à ses pieds, attendant la suite en tremblant de terreur...

C'était si facile, elle n'essayait même pas de se débattre, de s'enfuir. Elle semblait attendre que ça passe. Enfin, si elle participait aussi, mais de façon sonore : elle pleurnichait, tremblait, chouinait. Enora détestait ça. Elle posa sa main sur la tête de la jeune femme, et, se concentrant, elle vint titiller mentalement les zones érogènes de sa petite victime, la poitrine, la nuque, et même au sein du corps même, elle vint stimuler ces petits organes capables de déclencher dans l'organisme une vague d'hormones sexuelles... Ce serait drôle...
Cela semblait beaucoup troubler la jeune femme, mais maintenant totalement préoccupée par ce qu'il se passait dans son corps et le désir bouillant qui devait se décupler en elle, elle serait définitivement inoffensive. Pour la forme, la mercenaire lui mit une claque sonore. La petite inconnue vacilla, et doucement la ESP.er l'allongea sur le sol. Elle contemplait le corps qu'elle aurait pour elle toute seule le reste de la nuit... Quel délice... La main d'Enora vint glisser sur la lourde poitrine de la pauvrette, nue, ronde, gonflée, les tétons d'ores-et-déjà tendus en raison de l'action du pouvoir de la mercenaire au seins même de ce corps.

_Comment t'appelles-tu ma belle...?

Glissant ses mains sur le corps de l'inconnue, elle vint ajouter sa langue aux caresses, mordillant son cou, ses lobes d'oreilles. Mentalement, elle vint titiller l'entrejambe de sa victime... Elle lui ferait perdre la tête, elle lui en redemanderait... Oui, ce serait parfait.

Elle eut un sourire mauvais.

_Dis-moi que tu n'aimes pas ça, en me jurant que tu ne mens pas...