Pourquoi moi ? [PV Hiro]

Aujourd'hui... Enfin... Ce soir plutôt, je reviens d'une petite soirée qu'on a faites entre filles, pour fêter les un mois de couple de deux d'entre elles. La soirée a été pas mal arrosée, même si je me suis contentée de boire des jus de fruits. D'une part parce que je ne supporte pas l'alcool, et surtout parce que je suis fana des fruits. Bref, nous avons faites une soirée Karaoke pendant près de deux heures et j'ai un peu mal à la gorge depuis. Je n'aurais jamais dû forcer sur Overheat ~Kawari Yuku Shunkan~...

Bref, maintenant je devais rentrer cher moi. En temps normal, je serais passée par mon trajet habituel, mais il semblerai qu'il y est soudainement des travaux un peu partout en ville, m'obligeant à passer par le parc... sombre et vide. Le traquenard parfait pour se faire violer. Bon, demain c'est le weak end, je ne risque donc rien à me transformer maintenant. Je choisi donc de me métamorphoser en Elfe, alongeant mes cheveux dans le bas du dos, virant au noir, et étirant mes oreilles en pointe. Ainsi, mon agilité et ma perception seront accrues. Et au moins, mes vêtements ne sont pas réduits en lambeaux par une quelconque autre forme.

La peur au ventre, j'entre dans le parc, espérant ne pas tomber sur un psychopathe. Non, je ne suis pas parano, juste que cet endroit est tristement célèbre pour les disparitions inexpliquées. Et puis c'est pas tout ça, mais j'ai mes examens dans deux semaines, moi... Malheureusement pour moi, il semblerait que je ne sois pas seule dans ce parc. J'ai même la désagréable sensation que c'est moi qu'on attendait. Surement un des mec dont j'ai refusée les avances au lycée...

Le parc lui avait porté chance, ce soir. Deux jeunes femmes seules à environ une heure d’intervalle… Son maître était assez content de ses performances, lui ayant même dit qu’il ne regrettait aucunement de lui avoir laissé la chance de faire cette chasse pendant cette nuit. Mais l’ombre n’en avait toujours pas terminé avec sa besogne, il voulait au moins lui ramener une nouvelle esclave, il savait que s’il me ramenait une troisième femme, il serait très bien récompensé… Mais voilà, il commençait à se faire tard, et le chasseur n’avait jamais passé autant de temps sur Terre, étant toujours revenu rapidement pour pouvoir se reposer un peu, mais ce soir… Un excès de zèle, probablement. Sauf qu’il n’y avait plus âme qui vive dans le parc…


Jusqu’à ce qu’elle y entre… L’ESPer regarda la jeune femme avec attention, il avait l’habitude de s’assurer que ses proies étaient bel et bien seules et sans défense. Ce fût à ce moment qu’il vit quelque chose d’extraordinaire, la jeune femme venait tout juste de changer de forme… C’était sa proie parfaite, surtout qu’il se disait que je paierais très char pour une polymorphe.


Tapis dans l’ombre, comme ses nombreuses années d’expérience lui avaient apprises, le chasseur se confondit avec la nature ambiante, même le pendentif pour pouvoir retourner sur Terra, lui qui avait des couleurs scintillantes, devint vert, se camouflant parfaitement avec la nature du parc. Il n’avait maintenant plus qu’à attendre qu’elle passe près de lui, personne ne pouvait savoir qu’il était là, même les écureuils passaient à côté de lui sans le voir, ni même sentir sa présence.


La voilà, elle était maintenant à sa hauteur. La seule chose qu’elle put sentir, se fût le froid poignant d’un couteau qui se faisait menaçant, cherchant un moment propice pour pouvoir lui trancher la carotide.


Fait un son, et je te tues sur le champs… Tu ne sais pas sur quel genre d’ennuis tu viens de tomber…

Lorsque j'ai vue le parc vide, je me suis dite que j'aurais mieux fait de demander asile à une de mes amie, plutôt que de m'enfoncer dans l'obscurité. Pour une fois, j'aurais préférée écouter mou foutu instinct mais non. J'en ai fait qu'à ma tête. J'avais peur de tomber sur un malade et c'est exactement ce qui est arrivé.

- Fait un son, et je te tues sur le champs… Tu ne sais pas sur quel genre d’ennuis tu viens de tomber…

Fichtre... Et dire que mes sens d'elfe avaient entendu un bruissement sur ma droite, deux secondes avant de sentir le métal froid contre ma gorge. Pour un peu, j'en aurais hurlée... Si j'avais attendue plus longtemps, j'aurais pu me changer en fée et lui filler entre les doigts, mais maintenant je suis obligée d'attendre 24h pour changer de nouveau de forme. Pourquoi n'ai-je pas eu un don de télékinésie plutôt, ça aurait été tellement mieux...

Sans attendre, il me conduis sous le couvert des arbres, ou attendent deux autres femmes solidement entravée... et c'est là que j'ai le déclic. Je suis tombée sur l'un de ses chasseurs qui capturent les femmes pour en faire des esclaves. Sya m'en avait parlée, mais je pensais qu'ils n'opéraient que sur Terra. Bah non apparemment, et j'ai peur de se qu'il pourrait m'arriver. Morte de trouille, je lui lance un regard chargé de haine. Même si j'en sais un peu sur ce monde, j'ignore totalement à quoi il ressemble. Et peut être ne le saurais-je jamais, vu que ce type vient de me mettre un bandeau sur les yeux... Adieu la Terre... Heureuse de t'avoir connue, j'ai bien peur de ne plus jamais pouvoir te revoir un jour...

Le chasseur, suivant mes instructions à la lettre, leur avait passé le bandeau, pour qu’elles ne puissent voir quoique ce soit de ce qui allait se passer, ainsi que les lourdes chaînes, les empêchant de se sauver, ou encore de bouger sans ébruiter leurs mouvements. Bon sang, il fallait vraiment que je lui fasse confiance pour le laisser se balader sur Terre, avec MON talisman, qu’il portait autour du cou… Tout ce que j’avais à faire était d’espérer qu’il ne se sauve pas pour être libre…


Mais, d’un autre côté, je n’avais rien à craindre, c’était mon meilleur chasseur et il me vouait une loyauté sans réserve, il reviendrait, comme toutes les fois où il fut parti… Avec le talisman que je lui avais laissé, le voyage entre les deux plans se faisait instantanément, mais l’endroit où la personne qui utilise cette magie se risque à apparaître dans un endroit incongru, la réapparition se faisait généralement au hasard. Par chance, c’était toujours dans l’une des forêts avoisinant la ville, il n’y avait donc aucun danger de tomber sur un monstre tentaculaire. Les voilà sur Terra, la seconde partie du plan pouvait être commencée. Agrippant le bras de chacune des femmes, les unes après les autres, le chasseur les força à boire un liquide inodore, mais aux teintes de gris foncé opaque, les faisant tous tomber dans un sommeil plus ou moins long, assez pour passer la nuit, et peut-être le matin aussi.


Les ramenant à ma demeure, l’ombre vint directement me voir avec ses proies. Demandant à mes serviteurs de me réveiller pour pouvoir me montrer les femmes qu’il avait rapporté de l’autre plan. Me redonnant mon pendentif, il me présenta les trois femmes endormies sur le marbre froid de la pièce de rencontre, comment il les avait attrapées…


Bien, voila 30 000 pièces d’or pour toi… Qu’on les mette en garde à vu, dans le cachot du sous-sol, amenez-les moi alors qu’elles se réveillent.


Dans un petit ‘’merci’’, le chasseur reparti à ses quartiers alors que mes serviteurs exécutaient mes ordres.


Il était environ Dix heures quand le garde vint me voir pour me dire que la dernière était réveillée. Sous mon ordre, on me l’amena immédiatement. Alors que la jeune femme arrivait, elle pouvait aisément me contempler, alors que j’étais sur mon siège de cuir noir, une jambe par-dessus l’un des deux accoudoirs, deux chaînes à la main, les deux menant à la gorge des deux jeunes femmes capturés la veille avec elle, assises sur le sol, nues avec un simple bout de tissu pour cacher leur intimité. La blonde regardait le sol, l’air résignée alors que l’autre, une jeune femme aux cheveux noirs, regardait droit devant elle, pleurant des larmes de rage comme de douleur à cause des trois entailles qui lui avaient été faites par des coups de fouet. On pouvait même apercevoir du sang couler le long d’une d’entre elle, glissant sur son corps, passant entre ses seins pour aller atterrir sur le marbre noir, froid. 


Alors, ça, on peut dire que tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. Ton nom? J’ai entendu dire que tu étais une polymorphe, par l’homme qui t’a attrapé… Ça, c’est pas commun pour une fille de la Terre!

Après nous avoir passé le bandeau, le type nous fit marcher un moment, avec les chaînes. Je pouvais entendre mes deux compagnes d'infortune gémir de désespoirs à mes cotés, alors que l'homme les claquait avec des "Tais-toi" ou des "Ferme-là chienne". Pour ma part, je gardais le silence. Non pas que j'étais résignée, mais je préférais conserver mes forces. Après une marche forcée qui m'a semblée interminable, je sentie qu'on m'agrippa les bras pour me forcer à boire un liquide indéfinissable, puis ce fut le trou noir...

Après un réveil sans rêves, je constate que je me trouve dans une pièce humide et sombre, attachée par des chaînes et uniquement vêtue d'un simple morceau de tissu devant mon intimité. Rectification, il y a aussi un collier de cuir autour de mon cou, auquel pend une longue chaîne

- O...Où suis-je...

Je me suis posée cette question durant dix bonnes minutes, avant qu'un type en armure, comme à l'époque médiévale n'entre et me détache en me poussant au sol sans ménagement.

- Aller ! Ton Maître souhaite te voir !

Je fait mine de me relever, en lui jetant un regard mauvais, lorsqu'il décide de me soulever du sol en m'agrippant les cheveux.

- AH...AAAAIIIE... V-vous me...

- La ferme, esclave ! (une claque contre ma joue) Tu iras à quatre pattes comme la chienne que tu es, les yeux au sol ! Ne répond que lorsque le Maître t'y autorise ou te pose une question ! Désobéie, et tu tâteras du fouet !

Il me poussa de nouveau au sol, bien plus violement que précédemment, avant de me tirer par la chaîne que j'ai au cou. Je n'ai pas d'autre choix que de le suivre, marchant à quatre pattes comme un vulgaire animale.

Après avoir été trainée sur un sol de marbre froid, quasiment nue, pendant plusieurs minutes, je suis finalement arrivée dans une sorte de salle du trône. Le mec assis dessus avait de longs cheveux blonds et était vêtu d'un costume qui devait sans doute valoir une fortune. Un badge sur sa poitrine me permis d'identifier tout de suite sa fonction. Un avocat de la défense... Qui devait sans doute tremper dans la corruption, vu ce qu'il avait déjà fait des deux autres personnes qui avaient été capturées avec moi. La blonde était déjà résignée, alors que la brune avait déjà des marques de rébellions... Et ce salaud les tenais par leurs chaînes.

- Alors, ça, on peut dire que tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. Ton nom ? J’ai entendu dire que tu étais une polymorphe, par l’homme qui t’a attrapé… Ça, c’est pas commun pour une fille de la Terre !

Je le regarde un peu comme on regarde un mur tout ce qu'il y a de banal, avant de lui répondre.

- Vous allez rire, c'est exactement ce que je me suis dit en entrant dans le parc. Au fait, bien vu le coup des travaux en ville... Pour mon nom, il est inscrit sur ma carte étudiante... Si vous ne l'avez pas jetée ou brûlée, auquel cas je peux dire adieu à ma licence en histoire mytholohupf...

Je viens de me prendre un violent coup de pied dans le ventre de la part du garde. La vache, c'est que ça fait mal... Je peine énormément à reprendre mon souffle, avant de poursuivre, toujours avec un petit ton insolent.

- Pour la métamorphose, c'est pas la peine de demander, je peux rien faire avant ce soir, désolée.

C’était toujours aussi amusant que de voir une jeune femme éveillée jouer aux durs devant un esclavagiste de Terra… Comme toutes les autres, cette jeune femme allait perdre toute confiance en ses capacités, et sous peu…


J’aimais cependant son sarcasme, elle allait devoir être punie, bien évidemment. Mais je n’ai pas trop aimé la manière dont le nouveau garde avait décidé de la punir. Faisant claquer mes doigts, je regardai avec insistance l’homme aux côtés de Sakura, alors qu’un majordome vint déposer dans ma main deux couteaux. Les lançant vers le garde, j’expirai légèrement. Le pauvre n’eut pas la moindre chance et tomba au sol, deux couteaux plantés dans la gorge.


Au cas où les autres nouveaux n’étaient pas là pendant les cours de chasseurs, voici la règle numéro 1 : Le zèle, c’est bien, je n’ai absolument rien contre. Mais lorsque votre zèle fait dévaluer l’une de mes marchandises, c’est à ce moment que j’ai un problème avec ça, et un sacré gros. Une autre chose qu’il faut que vous sachiez, dans mes réprimandes, je suis assez démonstratif, comme vous avez pu le remarquer.


Faisant signe aux autres soldats de quitter la pièce et de ramener leur ami avec eux, je regardai, au travers de mes lunettes, la nouvelle esclave insubordinée, alors que les deux autres, tenus fermement par les chaînes dans ma main, ne faisaient aucun son, même pas pour respirer. Un petit sourire en coin naquit alors sur mon visage.


Tu es vraiment de Terre…  Et tu as une maîtrise en mythologie? Eh bien, beaucoup diraient que ça ne te mènerait nulle part. Moi, je dis que tu es donc bien au fait de Terra, étant donné que ce plan est exactement comme la mythologie grèque. Je suis natif de Terra, ici même, mais je travaille comme avocat de la défense sur Terre, à Seikusu, pour être précis… Tu as probablement déjà entendu parler de l’assassin à la rose…


Comme pas mal tout le monde dans ce petit village. Je n’étais pas encore assez connu sous ce nom pour passer aux chaînes, mais dans le journal de Seikusu, quelques uns de mes meurtres avaient parus, la police niant tout d’un block, disant qu’ils n’avaient aucun lien entre eux. Cependant, les liens plus cachés sont les plus évidents à trouver, mais à prouver, c’est une autre histoire.


Au fond, si tu ne veux pas me dire ton nom, je vais t’en trouver un plus tard,  pour la transformation, c’est assez simple… GARDES


Deux armoires à glaces noirs entrèrent dans la pièce. Ces deux hommes faisaient partie de ma garde rapproché depuis belle lurette, et savaient exactement comment manipuler des esclaves pour qu’ils ne perdent aucune valeur, mais en leur infligeant de bonnes correction.


Amenez mes trois nouvelles esclaves dans la cave, la pièce sans fenêtre, et verrouillez à double tour… En fait, non, juste celle là, celles-ci, je vous en fait cadeau, dites vous que c’est un petit bonus! Quand à toi, la brune, on se revoit demain, et tu as intérêt à me montrer ta polymorphie, sinon je serai très contrarié.


Laissant les deux gardes amener les trois femmes, je me levai du ‘’trône’’ avant d’aller dormir un peu.

A peine ai-je finie de m'exprimer qu'un mouvement flou attira mon attention devant moi. Je pense avoir bien fait, car je ne vit pas les poignards s'enfoncer dans la gorge de mon agresseur. J'entendis seulement un bruit mou et un râle d'agonie, avant de sentir le corps du soldat tomber lourdement à coté de moi.

- Au cas où les autres nouveaux n’étaient pas là pendant les cours de chasseurs, voici la règle numéro 1 : Le zèle, c’est bien, je n’ai absolument rien contre. Mais lorsque votre zèle fait dévaluer l’une de mes marchandises, c’est à ce moment que j’ai un problème avec ça, et un sacré gros. Une autre chose qu’il faut que vous sachiez, dans mes réprimandes, je suis assez démonstratif, comme vous avez pu le remarquer.

Le maitre des lieux, apparemment, fit un signe de la main et tout les soldat quittèrent la pièce avec le corps sans vie. Entre temps, l'avocat déchus m'observa quelques instants, avant de prendre de nouveau la parole.

- Tu es vraiment de Terre…  Et tu as une maîtrise en mythologie? Eh bien, beaucoup diraient que ça ne te mènerait nulle part. Moi, je dis que tu es donc bien au fait de Terra, étant donné que ce plan est exactement comme la mythologie grecque. Je suis natif de Terra, ici même, mais je travaille comme avocat de la défense sur Terre, à Seikusu, pour être précis… Tu as probablement déjà entendu parler de l’assassin à la rose…

Là, je commence à flipper grave... Savoir que l'esclavagiste en face de moi est avocat de la défense ET un meurtrier, ça fait froid dans le dos. Mais... J'ignorais que Terra était conçu sur un plan mythologique...

- Au fond, si tu ne veux pas me dire ton nom, je vais t’en trouver un plus tard,  pour la transformation, c’est assez simple… GARDES

Deux gorilles en noir se rapprochèrent, dans le même genre que les MIB, mais que j'imagine être un brin plus sadiques... Sa va être mauvais pour moi...

- Heu... Au fond, je suis sûre que vous savez déjà qui je suis, je suis déjà passée dans le journal...

Championne nationale de natation inter-collèges, ce n'est pas rien. Ce qui veut dire que j'ai un titre et que je suis déjà parus dans divers magazines. Du coup, ma disparition ne va pas passer inaperçue et la police va être mobilisée un peu partout au Japon. Même si il a corrompus Seikusu, son influence ne peut pas s'étendre autant, si ?

- Amenez mes trois nouvelles esclaves dans la cave, la pièce sans fenêtre, et verrouillez à double tour… En fait, non, juste celle là, celles-ci, je vous en fait cadeau, dites vous que c’est un petit bonus! Quand à toi, la brune, on se revoit demain, et tu as intérêt à me montrer ta polymorphie, sinon je serai très contrarié.

Il s'est levé de son "siège" pour quitter la pièce, tandis que nous sommes toutes trois trainées par les gardes. Sauf que je fus la seule à être enfermée (et enchaînée) dans la cave. J'imagine aisément que les deux autres vont servir de "bonus" aux deux gardes... Doit-je m'estimée heureuse de ne pas servir de jouet, ou mon sort serra bien pire ? En attendant, je dois tenir une quinzaine d'heures avant de pouvoir me métamorphoser de nouveau... quinze heures pour y réfléchir, nue comme un vers...
Ça craint...

Il était tard, beaucoup trop pour rester éveillé, mais je n’arrivais pas à m’empêcher de réfléchir à la prise que j’avais eut la chance d’observer aujourd’hui… Une polymorphe, venue de Terre, qui sait lire et écrire. Pour quelqu’un qui serait sérieux, et une fois la jeune femme bien domptée, elle pourrait être son assistante pour faire à peu près tout… Le seul problème avec les jeunes femmes native et vivant sur Terre, c’est qu’elles croient profondément qu’il y a un moyen de s’en sortir tout en restant digne et en suivant ses convictions…. Pas pour une esclave.


Seul, dans mon lit, ayant des boxers comme seul vêtement, et mon pendentif autour du cou, je regardai le plafond, à environ une dizaine de mètres dans les airs. Non, je ne me demandais pas si ça en valait la peine de faire ce que je fais, ni rongé par le remords, des femmes que j’avais vendu alors que je savais très bien qu’elles étaient condamnées… C’est ça la beauté d’être né dans un harem où les femmes entrent et sortent, vivent et meurent; je n’ai aucune conscience, et j’aime beaucoup. Tout ce que je me demandais, c’était le montant que je pourrais bien demander pour cette championne de natation.

Au même moment

Tsuki! Passe les cartes!

-Ça craint vraiment, de devoir garder une fille aussi mignonne et ne pouvoir rien faire avec.

-Aaron, dis-toi que t’es bien payé pour jouer des parties de cartes jusqu’au réveil du patron.

-Vos gueules! Tsuki, passe les cartes je t’ai dit!

Alors que les trois humains d’origine terranide continuaient de jouer au cartes, le dénommé Aaron, eut un petit sourire, signe qu’il avait eut une idée. Généralement quand il avait une idée, c’était presque aussi effrayant que merveilleux, et au quotient qu’il avait, il fallait profiter de chaque idée qu’il avait. Regardant les deux autres, qui scrutaient les cartes dans leurs mains, tour à tour, il finit par annoncer.


Firkas, le patron t’a dit de ne pas la blesser, ni de la déflorer, non?

-C’est ce qu’il m’a dit…

-Alors, on pourrait utiliser sa bouche, sans trop lui faire mal, vous croyez pas? Je doute que le patron irait jusqu’à vérifier l’intérieur de sa gorge…

-Aaron, t’as pas souvent des idées, mais t’en as des bonnes! En plus, ça va nous faire du bien un peu, alors que les autres sont en train de s’amuser avec les deux autres nouvelles esclaves!


Sur ces mots, les trois hommes se levèrent comme d’un seul, et Firkas prit les clefs, accrochées à sa taille, avant de déverrouiller et d’ouvrir la porte menant à la cave. Une fois arrivé en bas, Tsuki attrapa la jeune femme par le bras et la traîna jusqu’à lui, la forçant à se mettre à genoux.


Alors, petite, tu vas t’occuper de nous, et tu seras bien gentille, est-ce bien clair? Ouvre la bouche


Évidemment, la jeune femme refusa de toutes ses forces, mais Tsuki, attrapa ses deux lèvres et les éloigna l’une de l’autre, l’une vers le bas, l’autre vers le haut. Il ne fallut pas grand temps à la jeune femme pour ouvrir la bouche, la douleur des lèvres s’étirant devait être trop forte.


Comme c’était ton idée, Aaron, vas-y en premier


Aaron ne se fit pas prier. Il sortit alors son engin  de ses pantalons avant de l’enfourner sans plus de précautions dans la bouche de la jeune femme, les deux mains sur sa tête et faisant de long va et vient, poussant des gémissements gutturaux. Les deux hommes s’approchèrent alors et retirèrent aussi leur outillage, forçant la jeune femme de les prendre en main, en faisant des va-et-vient.


Et dire que je n’étais qu’à deux étages de là, mais les murs étaient trop épais, je ne pouvais pas entendre les bruits de la cave. Si j’avais pu, je les aurais probablement tués.

Deux heures... Cela va faire deux heures que je suis debout et enchaînée, une position dans laquelle il est relativement difficile de dormir. Au contraire, je sent mes forces se dissiper au fil des minutes. D'ici 13 heures, je serrais capable de me métamorphoser de nouveau, mais... en aurais-je encore la force ? J'en suis là de mes réflexions, lorsque la porte s'ouvre pour laisser passer trois gardes. Aurait-on pensé à me fournir tout de même un "repas", pour m'éviter de mourir de faim ? Quoi qu'il en soit, l'un d'eux vient me détacher et m'attrapa le bras pour me trainer au milieu de la pièce, avant de me forcer à me mettre à genoux en appuyant derrière ceux-ci avec son pied. Je le sent très mal, et j'ai raison...

- Alors, petite, tu vas t’occuper de nous, et tu seras bien gentille, est-ce bien clair? Ouvre la bouche.

Ça, il n'en est pas question. Je sers les dents, pour empêcher son membre d'entrer. C'est en grande partie pour cette raison que je préfère les femmes aux hommes. Au moins, ces dernières pense aussi au plaisir de leur partenaire... Là, ce ne sont que trois bêtes en manque, alors pas question d'être "gentille". Et le gros problème avec les bêtes, c'est leur violence. Celui qui m'a détaché tira violement sur mes lèvres, pour me faire hurler de douleur.

- Comme c’était ton idée, Aaron, vas-y en premier.

- MmmmaaAAAAAA...Mgaurff !

Le dénommé Aaron me pénétra la bouche sans douceur et l'utilisa comme un vulgaire masturbateur en tenant ma tête entre ses mains et en poussant des râles de plaisir. Très vite, ses compagnons me prirent les bras de force pour les poser sur leur sexe. L'un d'eux se pencha vers moi.

- On vient de recevoir l'autorisation direct du patron pour nous amuser avec toi jusqu'à son réveil. Tu as intérêt à te laisser faire, si tu ne veux pas souffrir inutilement.

J'ai vraiment peur, là, tout de suite. C'est donc en larmes que je commence à les branler de moi-même, sans éprouver le moindre plaisir. Je commence également à utiliser ma langue sur la vierge que j'ai en bouche. Je ne suis même plus considérée comme un être humain... Juste un jouet. Cette scène continus comme ça une vingtaine de minutes, avant que le garde Aaron ne me plaque contre lui, me prenant en gorge profonde, pour se déverser dans celle-ci.

- Mmmmmmmgrh !!!

- Ah putain... sa bouche est divine...

- C'est bon Aaron, nous aussi on aimerait en profiter un peu.

Il se retira brièvement, se déversant un peu sur mon visage. A peine ai-je repris mon souffle, qu'un autre membre y entra.

- Dites, j'y pense...

Les deux autre s'arrêtèrent simultanément pour le regarder avec des yeux rond. En plus, je me fait violer par des abrutît... Pauvre de moi...

- On doit pas la déflorer... Mais y a pas d'hymen dans son cul...

- Aaron, deux bonnes idées de suite... Deviendrait-tu int...

Il ne termina pas sa phrase, car il venait de se prendre une beigne de son comparse, et s'écroula au sol. Vu ma peur et le fait qu'à part aux niveau des yeux, je ne mouille pas, je ressers les fesse pour empêcher quiconque d'entrer, c'est tout simplement hors de question.

C’est bon! Aaron, retournes en haut, t’as déjà joui et pas nous, c’est donc à nous de nous amuser un peu! Tsuki, je te laisse son cul, je n’aime pas trop l’anal.
-D’accord!

Étant donné qu’il savait très bien qu’elle n’agirait pas comme une bonne petite esclave soumise,  il ne lui ordonna pas de se mettre à quatre pattes, il la força en poussant les épaules de la jeune femme vers l’avant avec force. D’un rire sadique et pervers, il inséra ses deux mains, les paumes l’une contre l’autre dans sa raie, puis força les deux fesses à s’écarter l’une de l’autre, découvrant ainsi l’anus de la jeune fille. Le seul truc  ‘’aidant’’ la pénétration qu’il eut bon d’utiliser fut sa salive, autant en crachant sur son phallus que dans la raie, et sans plus de préparation, il pénétra l’anus qui se serrait avec force, comme une barrière inutile pour ne pas que le barreau de chair n’entre un seul centimètre de plus. Cependant la jeune femme n’eut même pas le temps de crier que l’autre avait enfoncé son pénis dans sa bouche, donnant des coups de reins avec force.
À ce moment, si je ne m’étais pas endormi, j’aurais probablement entendu les plaintes, bien qu’étouffées, étaient bien présentes et fortes, mais je n’entendais rien, pris dans les ficelles de Morphée… Entre-temps, les cris de douleur de la polymorphe se mêlaient les grognements rauques des deux gardes terranides.

Il ne faut pas que tu viennes dans son anus, alors on va jouir sur son visage! Ça m’a toujours excité de faire ça!

-C’est la soirée des bonnes idées! … Bon sang ce qu’elle est bonne!

Alors que les deux hommes donnaient des coups de bassins, ramonant la jeune femme de manière très désynchronisée. Soudainement,  Firkas, celui qui utilisait la bouche de la jeune femme, fut secoué de spasme alors qu’il se retira de la bouche de la jeune femme avant de se branler avec vitesse, pour finir par jouir sur son visage; un peu sur son nez, sur ses lèvres, sa joue droite avant de se finir sur son menton, ne pouvant s’empêcher de lâcher un ‘’Putain!’’ bien senti… Tsuki ne tarda pas à se retirer de son cul pour pouvoir venir se poster en avant d’elle, se masturbant à peu près à la même vitesse que son chef pour  venir souiller son front joue gauche ainsi que d’en lâcher un peu dans son œil, ou plutôt sur sa paupière gauche, dans un râlement, la tête vers le haut, un petit sourire stupide aux lèvres.

Sans plus de cérémonie, les deux reboutonnèrent leur pantalon et se dirigèrent vers l’escalier. Une fois en haut, Firkas attrapa une cruche d’eau, un bol de fruits séchés et de noix ainsi qu’une serviette en tissu rude, avant de redescendre dans la cave. Jetant la cruche d’eau au visage de la jeune femme, d’un air rude et renfrogner, il lâcha, tout en laissant la serviette choir au sol.

Lave-toi, petite salope! T’es dégoûtante et si le patron te voit ainsi, il sera très déçu de ton comportement, alors si tu veux éviter la mort, je te suggère de te laver de la semence que tu as sur ton visage.

Puis, le bol toujours entre les mains, il remonta en haut, avant de stopper devant la porte.

J’allais presque oublier, on m’a demandé de te donner à manger, alors tiens! Ne gaspille pas, c’est tout ce que tu auras jusqu’à ce que le patron ne demande à te voir.

Dans un rire sadique, il laissa le bol tomber dans l’escalier, envoyant des fruits séchés et des noix un dans toutes les directions… Puis, il retourna à la table, verrouillant la porte,  pour continuer la partie de cartes.


Il était environ une heure de l’après-midi, j’étais revenu de l’échoppe, où j’avais vendu quelques esclaves, dont les deux capturées la veille, me rapportant quelques pièces d’or de plus que si elles avaient été Terranides. J’étais donc de bonne humeur, et voulais voir ce que la jeune Sakura savait faire. M’asseyant donc sur mon trône, je regardai mon valet.

Qu’on m’amène la polymorphe, elle doit avoir eut assez de temps pour pouvoir se métamorphoser!

- C’est bon ! Aaron, retournes en haut, t’as déjà joui et pas nous, c’est donc à nous de nous amuser un peu ! Tsuki, je te laisse son cul, je n’aime pas trop l’anal.

- D’accord !

Le dénommé Tsuki vint derrière moi pendant que le troisième remontait hors de la cave. Il me poussa ensuite violement à terre, avant de m'écarter de force les fesses en crachant sur mon puits secret, tout en riant comme un vrai démon. Sans plus de précaution, il me pénétra en me faisant atrocement mal. Je voulus crier ma douleur, mais le dernier garde fit comme l'autre précédemment et me pris la bouche avec force. Pendant de longues et douloureuse minute, je fut ramoner sans douceur, prise par deux bêtes assoiffées de sexe. J'avais cessée de luter, proche de la perte de connaissance.

- Il ne faut pas que tu viennes dans son anus, alors on va jouir sur son visage ! Ça m’a toujours excité de faire ça !

- C’est la soirée des bonnes idées ! … Bon sang ce qu’elle est bonne !

Dans les secondes qui suivirent, celui qui me laminait la bouche se retira et se branla pour gicler sa semence sur mon visage, m'obligeant à fermer les yeux. L'autre se retira vite de mon anus pour faire comme son comparse. C'est donc le visage recouvert et collant qu'ils remontèrent, me laissant au milieu de la pièce sans me rattacher. J'eu un bref moment de répits, avant d'entendre des pas redescendre et de me faire arroser. En rouvrant les yeux, je vis l'un des homme jeter une serviette rêche au sol en me parlant d'un ton méprisant.

- Lave-toi, petite salope ! T’es dégoûtante et si le patron te voit ainsi, il sera très déçu de ton comportement, alors si tu veux éviter la mort, je te suggère de te laver de la semence que tu as sur ton visage.

Il est remonter et, juste avant de sortir, il continua en riant sadiquement.

- J’allais presque oublier, on m’a demandé de te donner à manger, alors tiens! Ne gaspille pas, c’est tout ce que tu auras jusqu’à ce que le patron ne demande à te voir.

Il lâcha le bol dans les escalier, rependant les fruits sec un peu partout, avant de verrouiller la porte. Je regarde un instant la serviette, toujours en état de choc, avant de fondre en larme et en sanglot incontrôlables. Pendant plusieurs heures, je pleure en répétant le nom de ma sœur cadette et ma mère, que je ne reverrais plus jamais... Une fois ma crise de larme passée, je prend la serviette pour m'essuyer, avant de parcourir la pièce à la recherche des fruits...

Lorsque les gardes revinrent, j'étais étalée au sol, affamée et assoiffée, complètement affaiblie et morte de froid. Voyant que je n'était pas en état de marcher, ils me trainèrent un long moment avant de me lâcher dans la salle de la veille. On m'ordonna de me métamorphoser, avec une menace à peine voilée. Techniquement, je peux le faire, les 24h étant écoulées, mais à bout de force, je doute que ce soit faisable. Je tente tout de même le coup. Cependant, la fatigue physique rend ma structure cellulaire instable et, avec ma concentration qui s'effiloche, c'est tout mon corps qui devient instable avant de se liquéfier, tout simplement. Mentalement, je pousse un véritable hurlement mêlant surprise et terreur, avant de perdre connaissance pour de bon.

[HRP: Les Slimes peuvent communiquer par télépathie, et vu la puissance du cri, c'est tout le domaine qui à dû l'entendre dans sa tête. Maintenant, Sakura ressemble à une grosse flaque d'eau un peu gélatineuse ^^]

Le cri fut si soudain, si puissant que je dus mettre mes mains de chaque côté de ma tête, espérant pouvoir amoindrir ce son si strident. Mais ce n’était pas par mes oreilles que je l’avais entendu, c’était comme s’il était sorti de moi, de mon cerveau. Soudain, tout fût terminé. Regardant les hommes autour de moi, cherchant quelqu’un qui aurait une idée de ce qui venait tout juste de se passer. Apparemment, tous les autres semblaient aussi médusés que moi. D’un ton fort et paniqué, un des gardes regarda l’immense espace entre lui et moi, s’écriant.


ELLE A DISPARUE!! RETROUVEZ LA!!!


Alors que les hommes allaient se mettre en route, je leur fis signe de s’arrêter. Il y avait une flaque d’eau sur le marbre, alors que cela faisait au moins trois jours qu’il n’avait pas plu et le toit ne coulait pas, j’avais fait régler ce problème il y a deux mois… Il n’y avait donc qu’une seule réponse au fait de la présence de cette flaque d’eau. Regardant le liquide inerte d’un air époustouflé, je murmurai.


C’est une slime…


Ces créatures étaient très rares, je n’en avais jamais vu de ma vie, mais mon père m’avait parlé de ces créatures pouvant prendre la forme qu’ils voulaient avec leur corps, étant composé presque entièrement d’eau… Cependant, quelque chose me disait que Sakura n’était pas dans son assiette, du fait qu’elle ne bougeait pas. Probablement qu’elle était trop faible pour pouvoir se changer complètement… Dommage que je lui ai fait passer une nuit d’enfer, nue comme un ver dans une cave humide et froide avec seulement des noix et des fruits secs pour manger… Quant aux gardes, je ne leur faisais pas trop confiance, je savais très bien qu’ils étaient durs avec les esclaves, mais jamais je ne me serais douté qu’ils auraient pu faire ce qu’ils lui avaient fait subir… Pas que traiter une esclave ainsi ne me dérange, mais une jeune femme qui vaut si cher, je ne savais pas à quel point elle valait, je voulais qu’elle soit traitée le mieux possible…


Reposant mon dos sur le dossier, les bras sur les accoudoirs, je regardai mon major d’homme.


Recueillez la slime et amenez la dans ma chambre, ne la mettez pas sur le lit ça risque de l’imbiber et je crois qu’elle aurait des problèmes pour la retransformation, laissez la sur le sol, si elle reprend conscience, offrez lui de s’installer sur le lit et venez me le dire, j’ai quelques questions à lui poser.


Bien, monsieur



Le servant de dépêcha d’aller chercher une carafe, se dépêchant à mettre le tout dans le contenant de verre, prenant aussi bien soin qu’aucune goutte ne lui échappe avant de filer au deuxième étage. Une fois dans la chambre, il laissa s’écouler l’eau au sol, le servant s’était penché pour qu’il n’y ait le moins d’éclaboussure possible. Une fois la carafe vide, il posa ses fesses sur la chaise qu’il avait l’habitude de s’asseoir alors que je me réveillais les matins, attendant tranquillement que la flaque d’eau ne se mette à bouger d’elle-même.

Ce ne fut qu'après un long de moment de sommeil que je me réveilla dans une chambre richement décorée, mais certainement pas dans un lit... En fait, je suis à même le sol, tellement bas que je me demande même comment c'est possible. Ce fut ma première pensée cohérente... La seconde, je me sentais très humide, comme immergée dans un grand bain. Enfin, j'ai une sensation très étrange... Je ne respire pas mais je sens un battement sourd un peu partout, comme si mon cœur était entièrement dans mon corps... De même, je suis incapable de bouger mon corps et pourtant, j'arrive à regarder partout à la fois. Et c'est là que je me vois, grâce à un grand miroir... Je me suis transformée en flaque d'eau ??! Et là, tout m'es revenu. La cave, la salle principale et ma liquéfaction. Il semblerais que ma grande fatigue m'aura au moins permit d'obtenir une nouvelle forme, bien qu'elle me paraisse fortement étrange... C'est la première fois que j'entend parler de "flaque pensante"...

J'avise alors à ma droite un major d'homme assis sur une chaise, et tente de lui parler pour lui indiquer que je suis réveillée, mais aucun son ne sort... de nulle part en fait. Comment on communique quand on ne peut rien faire ? Par transmission de pensée ? De la télépathie ?

« Heu... Excusez moi monsieur ? P-pouvez vous me dire depuis combien de temps je suis ainsi ? Et me dire en quoi je me suis transformée, par la même occasion ? »

Je ne sais pas si ça a marché, mais je ne vais sans doute pas tarder à avoir la réponse, nan ?

Harim, le serviteur qui avait été consigné à la tâche de garder la slime, était en train de somnoler, alors qu’un bruissement d’eau se fit entendre dans la pièce. Au début, ça ne l’avait pas vraiment réveillé, mais c’est alors que la flaque d’eau se mit à bouger. Le plus étrange, il n’y avait aucun vent, peut-être la jeune femme, emprisonnée dans le ‘’corps’’ de cette flaque d’eau était en train de se réveiller. Une voix s’éleva alors, voix qui venait de partout, mais de nulle part en même temps. Il eut tellement peur qu’il en tomba de sa chaise. La jeune femme ne semblait pas savoir ce qui venait de lui arriver… Ce devait être une nouvelle forme qu’elle tentait de pratiquer. Parlant à la flaque d’eau, le vieil homme se sentait un peu bête.


Mm…Monsieur Atayoshi a…a… dit que vou…vous étiez une… Slime!.. R…Reposez… Vous sur le lit, je vais aller le chercher!


Idiot de dire à une flaque d’eau d’aller se reposer sur un lit, alors qu’elle ne peut même pas bouger par elle-même. Il se releva d’où il était assis avant de retourner auprès de son maître; Moi. C’était la première fois qu’il voyait une slime… Il en avait déjà entendu parler dans les contes pour enfant, mais il n’avait vu que des images dans des livres…

Monsieur Atayoshi!....


Il n’avait pas eut le temps de finir sa phrase que je l’interrompis d’un geste de la main. Posant mes bras sur les accoudoirs, les mains jointes par le bout des doigts, je regardais l’homme qui tenait une terranide-chienne en laisse. La terranide, nue était assise comme tout humain, caressant fébrilement sa queue du bout des doigts, regardant le plancher.


Je t’en donnes deux pièces de platine.


Mais, ma famille me coûte plus que ça en une semaine, et juste en nourriture! Comment vais-je réussir à réparer le toit de ma maison?


C’est très loin d’être mon problème. Deux milles pièces d’or ou tu vas te faire voir chez les tekhans.


Bon, daccord…


À contre cœur, il tendit la laisse à un des gardes, alors qu’un autre lui tendait un sac contenant deux pièces de platine, équivalent à mille pièces d’or chacune. Une fois la terranide en direction du bâtiment B et le propriétaire hors de ma vue, je me tournai vers mon serviteur. Sans mots, je le laissai expliquer ce qu’il avait à me dire.


Donc, elle était désormais réveillée. Bien, je pourrais finalement lui parler, histoire de savoir combien de formes cette Sakura peut prendre. Me levant de mon siège, je fis signe à deux gardes de me suivre, histoire qu’ils puissent me protéger si jamais elle décidait de s’attaquer à moi. Laissant les deux gardes devant la porte, j’entrai. Le spectacle qui s’offrait à moi était intéressant. Sakura commençait à maîtriser cette forme, signe qu’elle était toute nouvelle, tentant de faire une boule avec son corps.


Tu es finalement réveillée, Sakura… Content de voir que tu as pu survivre à ce qui venait de se passer! Pour être honnête, je n’aurais pas cru que les slimes existaient, c’est très intéressant. Combien d’autres formes peux-tu prendre? Et, combien de temps durent-elles chacune?

Bon... Vu la réaction du major d'homme, il semble que je sois effectivement télépathe sous cette forme... M'enfin quand même, de là à tomber de sa chaise, faut pas pousser non plus, je ne suis qu'une flaque d'eau consciente... A la réflexion, si, c'est flippant.

- Mm…Monsieur Atayoshi a…a… dit que vou…vous étiez une… Slime!.. R…Reposez… Vous sur le lit, je vais aller le chercher !

Et c'est limite si il n'a pas détalé la peur au ventre. Intérieurement, je lève les yeux au ciel... Et comment je fait moi, pour aller sur le lit ? Bon la première étape, c'est de se concentrer. Si ça marche pour la communication, je doit pouvoir faire de même pour le déplacement, pas vrais ? Donc je me concentre pour, au moins, me rassembler et faire moins éparpillée. Il me fallut une longue minute pour ressembler à un truc informe, genre une grosse gelée translucide. C'est pas encore tout à fait ça... Il me fallut un effort supplémentaire pour prendre la forme d'un gros cube de 50cm. C'est bon pour les formes simples. Maintenant, je vais tenter la sphère parfaite. J'étais justement occupée à en prendre la forme, lorsque le maitre des lieux fit irruption dans la chambre. Si lui ne voyait qu'une boule d'eau, moi je le fixais intensément dans les yeux.

- Tu es finalement réveillée, Sakura… Content de voir que tu as pu survivre à ce qui venait de se passer ! Pour être honnête, je n’aurais pas cru que les Slimes existaient, c’est très intéressant. Combien d’autres formes peux-tu prendre ? Et, combien de temps durent-elles chacune ?

«Merci de vous inquiéter de mon état, Monsieur... Si vous ne m'aviez pas affamée et si vous n'aviez pas autorisé vos gardes à "s'amuser" avec moi, je n'aurais jamais été épuisée au point de découvrir cette nouvelle forme...»

Je l'avoue, je suis partagée entre le remercîment (pour la forme Slime) et le sarcasme (pour le viol). Si il me considère comme un être plutôt qu'un objet, je veux bien coopérer. Et puis... C'est la première fois que quelqu'un s'intéresse vraiment à ce que je suis...

«A vrais dire, je ne savais même pas ce qu'était un "Slime" jusqu'à maintenant. J'ai seulement tentée de me transformer alors que j'étais dans un sal état, et ma structure cellulaire est devenue instable. Sinon, mis à part celle-ci et l'Elfe, que vous connaissez déjà, j'ai également la Centaure, l'Ange, la Démone, la Fée, la Lamia, la Neko et la Sirène. J'imagine qu'il y a encore beaucoup de créature dont j'ignore même l'existence et j'espère acquérir de nouvelles métamorphoses...»

C'est bon, j'ai enfin réussie à devenir une boule... Maintenant, je vais tenter de reprendre mon apparence humaine "liquide" grâce au miroir face à moi. Lentement mais sûrement, je m'étire et m'élargie pour prendre ma corpulence habituelle. Pour le moment, je ressemble plus à une sorte de silhouette qu'un être humain, mais c'est plutôt pas mal. D'autant plus que je vais rester ainsi un long moment.

«Je ne peux me métamorphoser qu'une fois toute les 24h minimum. Par contre, je tient à préciser que je me considère plus comme Terramorphe que Polymorphe. Je ne me contente pas de prendre l'apparence d'une créature. Je récupère également ses capacités et sa longévité, ce qu'une simple polymorphe ne ferra jamais... Du moins je crois...»

Après tout, j'ai jamais rencontrée de polymorphes, alors qu'est-ce que j'en sais ?