Une nouvelle vie... Une nouvelle maitresse... ( PV: Sofia )

Aloysia écouta avec attention la jeune femme mais elle frissonna en pensant que sa maitresse tuait ses amants durant l'acte. Tout compte fait, elle n'était plus si curieuse que ça, de savoir ce qu'était que de faire l'amour. Mais elle essaya de cacher son trouble passager et sourit en entendant la comparaison entre les amants et les amantes.

- Je préfèrais la douceur...surtout pour ma première fois.

Aloysia sourit à sa maitresse avant d'écouter la suite. Ses joues avaient prit une légère teinte rosé. Mais celle-ci reprirent une vive couleur écarlate en entendant la question de la kitsune.

- Du moment que je ne meurs pas...peut être.

Aloysia souhaita une bonne nuit à sa maitresse et se coucha. Mais beaucoup de question la taraudaient. Elle entendait la respiration de la jeune femme à coté d'elle, ce qui lui procurait un sentiment de protection. Elle avait dormis seule depuis sa plus tendre enfance et appréciait cette présence bienveillante. Au bout de quelques minutes, l'esclave rompit le silence.

- Vous avez déjà eue une esclave avant moi ?

Sofia  restait doucement lovée dans les couvertures,  elle avait toujours était quelqu’un qui aimait la chaleur, peut être parce qu’elle avait connue le froid de la rue. Enfin, en attendant lorsque la jeune princesse lui dit qu’elle ne serait sans doute pas contre de connaitre les bras d’une femme à condition que celle-ci  ne lui ôte pas la vie.  Ce ne serait pas son cas, tout simplement parce que même si elle avait tendance à tuer ses amants, elle ne le faisait que si elle avait une prime sur  leurs têtes. Elle eut un petit sourire, avant de rapprocher la main de la cuise de la jeune femme, avant de la lui  caresser, et de lui dire d’un ton sensuelle.

-Je ne tue que ceux  qui ont un contrat sur leurs têtes.  Donc, tu es tranquille… Et puis, je trouverais dommage de tuer une telle beauté, surtout que tu n’es pas très dangereuse
Elle retira sa main lors de cette dernière phrase, et se contenta de répondre à la jolie blonde.
-Non, je n’ai jamais eut de servante, même si j’ai déjà eut un apprenti qui vole maintenant de ses propres ailes.  Tu es donc la première femme qui à l’honneur de me servir, et tu seras sans doute la seule.  Après   si en plus de mon esclave tu dois devenir mon amante, il faudra voir cela. Mais  ce n’est pas pour tout de suite, je te l’ai dit, je pense que tu n’es pas encore prête.

Pour elle, la princesse n’était pas encore prête à se donner. Elle  ne savait pas ce que cela voulait dire, et les conséquences que cela pourrait avoir sur sa vie future.  Se donner pour celui que l’on aime était une chose auquel elle ne croyait pas.  Mais se donner était une décision qui était lourde de conséquence, voila pourquoi, elle ne voulait pas.
Mais si elle lui prouvait que  sa décision était murement réfléchie et qu’elle voulait vraiment lui donner cela, elle serait peut être  capable de reconsidérer cette question. 

-Et toi, tu ne compte pas rentrer chez toi ? Après tout, tu dois avoir de la famille non ?

Le souffle de la princesse s'accéléra légèrement en sentant la main de la jeune femme lui caresser la cuisse. Elle comprenait pourquoi elle était une aussi bonne tueuse. Elle savait de servir de ses atouts et charmer les gens. Puis la kitsune retira sa main et lui dit qu'elle n'était pas encore prête. La jeune princesse n'allait pas la contredire et se contenta de hocher la tête. Par contre, un grand sourire illumina son visage en apprenant qu'elle était la première et peut être dernière servante de sa maitresse. Aloysia n'était pourtant pas égoïste mais n'aimait pas trop partager les gens qu'elle appréciait. Sans doute dû au fait qu'elle était fille unique. Même si elle avait toujours considérer sa cousine comme sa sœur.

- Mais cela ne vous dérange pas d'être seule ?

La jeune esclave détestait la solitude et avait toujours besoin de se sentir entourer et aimer. A son âge, sa maitresse aurait dû avoir quelqu'un avec qui partager sa vie. Mais elle avait aussi comprit qu'exercer un métier comme le sien pouvait faire fuir les hommes et aussi les femmes. De plus la jeune femme se servait de son corps pour arriver à ses fins et cela ne plairait sans doute pas à la personne qui l'aimerait.

La question de la jeune femme la prit au dépourvus. Elle ne pensait plus vraiment qu'elle reverrait un jour sa famille et qu'elle retrouverait un jour une vie comme elle avait avant.

- Je n'y est pas réfléchis jusqu'ici. on ne me laissait pas vraiment le choix en même temps. On m'avait enlever alors ce l'état pas pour que je retourne dans la famille. C'est vrai que les parents et la cousine me manque mais mon retour engrènerait beaucoup de complication. Vous savez, beaucoup convoitait ma place...dont les parents de la cousine. Il souhaitait voir un jour leur fille s'asseoir sur le trône. Mais manque de bol, j'étais là. Ma cousine était heureuse de ne pas être à la place. Même si notre Royaume n'est pas le plus puissant, nos terres sont fertiles, l'économie se porte à merveille et tout doucement le nombre d'habitants augmente d'année en année. Dans quelques années, je ne serais pas surprise d'entendre que mon...enfin...le Royaume où j'ai grandit serait devenue un des plus puissants. Ma place était donc convoitée. Et puis...je n'ai pas envie d'y retourner pour être marier de force. Et ici, je serais plus libre que là-bas... Je pense que j'y retournerais mais plus tard...

Cela faisait vraiment du bien à la princesse de parler de son ancienne vie avec la jeune femme. Elle ressentait le besoin d'en parler et elle savait que la kitsune l'écouterait jusqu'au bout. Elle regrettais encore un peu son ancienne vie de princesse ne voulait pas se l'avouer. Elle voulait aller de l'avant.

La jeune kitsune eut un petit sourire,  alors que  celle-ci lui racontait sa vie,  la jeune kitsune l’écoutait,  c’était amusant de voir que la petite princesse refusait de rentrer chez elle. Effectivement son pays risquait d’être sacrément secoué si jamais elle choisissait cela.  Il y aurait sans doute une guerre civile à cause de la succession.  Hum, preuve que finalement cette jeune femme était très intelligente.  Elle avait donc choisi de se faire oublier,  laissant ainsi sa cousine reprendre sa place.

-   Effectivement,  en faisant cela tu évite la guerre civile et l’appauvrissement de ton pays. Mais ne pense pas que cela suffira à ce qu’il devienne une des plus puissantes nations. LA corruption, l’absence d’écoute,  les profits personnels.  Tout cela risque tôt ou tard de couter très cher,  et ce sera le peuple qui une fois de plus payera l’addiction. Et je ne parle pas des guerres.   Mais qui sait, ton pays aura peut être plus de chance que Nexus.

Sofia  n’avait certes pas fait d’étude, mais elle avait dut pour survivre en savoir un minimum sur les gens qu’elle devait tuer, et donc  elle avait  appris sur le terrain, comment on pouvait gérer ce genre de chose.  Mais cela personne ne le savait,  elle préférait d’ailleurs que l’on ne le sache pas.  Elle se contenter de sourire, alors que le noir la camouflée.  Elle était dans son élément, la nuit, les ténèbres, tout cela lui permettait de se sentir bien.   Mais elle réfléchissait à la façon de répondre à la jeune femme.  La solitude,  c’était qu’elle chose qui avec les années ne lui faisait plus grand-chose.

-   La solitude est quelque chose que tu n’accepteras jamais,  mais il faut que tu comprennes quelque chose,  avec les années, j’ai appris à  ne plus m’écouter.   Lorsque l’on tue un homme de sang froid tu tombe soit dans la folie,  soit ton cœur devint un bloc de glace. 

Elle se contenta de  cette phrase,  elle  espérait que jamais cette jeune femme n’aurait à tuer. C’était chose  qui pouvait vous briser. D’ailleurs la jeune femme n’en était pas sortie indemne la première fois.   Et puis au finale, cela ne lui faisait plus rien.  Même sa vie, n’avait à ses yeux plus grande importance.   

-Allez gamine, il est temps de dormir,  demain la journée sera dur, si tu ne t’endors pas. 

La princesse hocha automatiquement la tête en entendant l'avis de la jeune femme sur son royaume avant de s'arrêter et de se sentir un peu bête. Dans le noir, Sofia ne la verrait pas hocher de la tête. Sa maitresse partageait donc son avis et ce qui confirma à Aloysia qu'elle avait pris la bonne décision concernant son futur. Elle verrait au jour le jour pour l'instant et cela lui allait très bien.

La suite attrista grandement la princesse. Sa maitresse n'était pas folle ou elle cachait bien son jeu. Elle penchait donc vers la seconde hypothèse. Sofia avait dû se forger une carapace pour pouvoir survivre. La jeune esclave de promit d'y remédier.

- Moi, je serais incapable de tuer... A moins que ma vie ou celle d'une personne que j'aime m'y oblige.

Mais elle savait très bien que la kitsune n'avait pas eut la possibilité de choisir. Mais Aloysia de sentait incapable de faire du mal à un animal... Alors encore moins un être humain. Aloysia s'enroula bien dans les draps et de mit en position de chien de fusil, face à la jeune femme.

- Bonne nuit...maitresse.

Aloysia s'endormit rapidement. Mais durant la nuit, elle bougea plus ou moins et inconsciemment, elle rechercha vite la chaleur humaine que pouvait lui apporter la jeune femme. Elle se retrouva donc blottis contre elle. Sa nuisette était remonté dévoilant son intimité puisqu'elle ne portait pas de culotte. Mais cela, Aloysia ne s'en rendit même pas compte car elle dormait profondément contre sa maitresse...

Sofia se contenta d’attendre que sa jeune esclave s’endorme.  Elle sentait la jeune femme proche d’elle,  vu le froid de la nuit, il était  probable que la jeune femme ait besoin de chaleur,  or ici la seule source de chaleur  dans ce lit était le corps de la jeune femme.  Voila  pourquoi le fait que la jeune esclave soit totalement collée contre elle, cela ne l’étonnait absolument pas par contre, le fait que la  jeune femme soit nue sous sa nuisette par contre, était plus étonnant.  Ainsi, cette jeune gamine était peut être moins ingénue que ce  la Kitsune le penser.
Mais d’un autre coté cela  ne faisait que conforter l’idée de la jeune  femme.  Il y avait derrière cette image de petite ingénue une fille au caractère franc et confirmée. 
Elle se contenta de sourire, avant d’entourer la jeune femme de ses queues, créant ainsi  un véritable  lit de fourrure pour la jeune femme,  certes elle serait  sans doute étonnait à son réveil de  se trouver sous une couche de poil chaud, mais d’un autre coté, cela n’était pas désagréable, au contraire même, vu le sourire ravie de la jeune femme.   
Ainsi, la kitsune s’endormi finalement au bout de quelques heures. Elle   se réveilla relativement tôt, le soleil n’était pas encore levé.  Tien, elle avait réussit à vu de nez à dormir plus de quatre heure de suite. Un exploit.  Elle resta durant quelques temps à réfléchir sur sa nouvelle situation. Se lever au coté de quelqu’un lui faisait bizarre, surtout que pour une fois, elle n’aurait pas à le tuer.  Enfin,  normalement le jour se lèverait bientôt, et avec lui,  sa petite protégée.  Elle aurait d’ailleurs quelques mots à lui dire une fois que ce serait le cas.
Tien, voila qu’elle ouvre doucement les yeux,  se rendant compte qu’elle est prise au piège dans une couverture chaude et duveteuse.

-   Tu es enfin réveillé.  Bien,  reste dans mes queues encore quelques temps, tu y es en sécurité.  Alors, tu as bien dormi,  même si tu as dut avoir un peu froid cette nuit. En même temps, qu’elle idée de ne pas avoir mit en sous vêtement.

La jeune princesse se sentait bien dans ce lit doux et chaud. Elle ouvrit doucement les yeux et réalisa qu'elle était collé à la jeune femme. Et elle vit qu'elle était entourée des queues de la jeune kitsune, ce qui lui avait tenu chaud toute la nuit. Elle porta sa main à ces queues et commença à les caresser appréciant leur douceur. Elle sourit à la jeune femme et s'apprétait à la remercier quand sa maitresse prit la parole.

Aloysia rougit vivement en entendant la fin de sa phrase et tira sur sa nuisette qui avait du remonté durant la nuit. Elle avait vraiment l'impression de passer son temps à rougir en présence de la belle jeune femme. Elle sourit, mal à l'aise.

- Je suis désolé... J'aurais sans doute dû mettre des sous-vêtement mais je préfère dormir sans. Je me sens plus...libre.

Aloysia gardait ses yeux baissés et continuait de caresser les jolies queue de la kitsune, essayant à nouveau d'atténuer la rougeur de ses joues. Elle soupira discrètement, elle avait le don de ne pas faire ce qu'il fallait. Elle espérait aussi surtout que sa maitresse n'avait pas vraiment vu son intimité mais ça elle n'osait pas lui demander.

- Vous avez bien dormis ? Je ne vous est pas trop embêter ?

La princesse préférait changer de sujet et éviter de penser que sa maitresse avait sans doute vu son bas-ventre. La prochaine fois, elle mettrais une culotte...

Sofia continuait doucement à sourire alors que la jeune femme passé d’une couleur normale à un teint rougi.  Elle devait par contre avouer que les caresses de la jeune femme sur ses queues ne la laissait pas de marbre, cette  gamine et son innocence ne savait sans doute pas malgré son ascendance  que les  oreilles et la queue d’un hybride sont des zones érogènes à part entière.
Elle lui répondit donc doucement.
-Non, tu ne m’as pas embêté, mais comme tu avais froid, j’ai décidé de couvrir légèrement. Tu es une des rares personnes qui à eut la chance de toucher à mes queues et qui en sortira vivante. Tu te rends compte que tu es unique à bien  des exceptions.

Elle avait dit cela, mais elle semblait penser à autre chose.  Elle retira finalement ses queues, laissant la jeune femme dans le lit, sans une explication. Et lui dit finalement.

-Arrête de rougir pour si peu petite princesse, moi aussi cela m’arrive de ne pas porter de sous vêtement, le jour notamment.

Elle se contenta d’un simple clin d’œil, oui la kitsune aimait prendre des risques, mais d’un autre coté c’était la seule chose qui lui prouvait qu’elle était en vie, de toujours risquer sa peau.  Elle se leva finalement laissant la jeune femme se réveiller tranquillement.

-N’ai pas honte de ce que tu es, qu’importe ce que le monde en pense. Et une dernière chose, je n’ai rien vu,  mais j’ai sentie ta peau nue sur mon corps, voila comment je l’ai sus.  Bien, maintenant va t’habiller ou prendre une douche si tu le veux.

La kitsune sortie elle, une brosse de son armoire, avant de commencer à brosser doucement sa peau. Avoir une queue de cette douceur demandé énormément d'entretient, presque une heure par jours de brossage. Alors oui, on pouvait dire que la kitsune prenait très soin d’elle, mais d’un autre coté, son corps était sa seule source de revenue.  Elle enviait vraiment la jeune princesse qui elle, avait eut la chance d’être élevé dans l’amour, le luxe, et avec une famille…

La princesse eut un petit sourire. Elle était bien contente d'être unique aux yeux de la jeune femme. Mais surtout, elle était rassurée de savoir que jamais la jeune femme ne lui ferait du mal. Alors qu'elle caressait les nombreuses queues chaude et douce de la kitsune, elle les enleva et Aloysia afficha une petite tête déçus. Elle aimait beaucoup les caresser et surtout elle avait bien chaud avec. Heureusement le soleil donnait dans la pièce et réchauffait celle-ci.

La déclaration de la jeune femme qui suivit la fit écarquiller les yeux. Jamais la princesse ne de serait promener sans sous vêtements ! Cela devait vraiment faire bizarre de sentir de l'air au niveau de... Enfin c'était peut être agréable qui sait. Mais elle sourit quand même au clin d'oeil à sa maitresse. Les paroles qui suivirent figea la princesse. C'était bien pire que si elle avait vu !!!! Elle avait sentit son...son sexe !!! Aloysia ne savait vraiment plus ou se mettre. Sa maitresse avait vraiment me don de la mettre mal à l'aise.

- Oh là là... Je suis vraiment confuse... Je... Je...

Aloysia ne termina pas et cacha son visage sous les draps. La jeune femme ne la jugeait pas et la prenait comme elle était, heureusement pour elle. Sa maitresse sortit de la chambre la laissant se préparer. La princesse se leva et alla prendre une bonne douche. Elle enroula ensuite, comme la veille, une serviette autour de sa poitrine. Léger problème... Elle ne savait pas ce qu'elle devait mettre. Dans son autre vie, elle ne remettait jamais ses vêtements de la veille mais ici, elle n'était plus une princesse. Le kimono que lui avait prêté Sofia était posé dans un coin de la pièce. Mais si elle devait sortir, elle préférait porter une longue robe... Il allait donc falloir qu'elle demande à sa maitresse si elle avait une robe à lui prêté.

Aloysia sortit donc en serviette de la chambre et s'aventura dans le couloir pour essayer de la trouver. Elle ne savait pas du tout où elle pouvait bien se trouver et surtout elle de baladait en serviette qui ne cachait vraiment pas grand chose. Elle finit donc par appeler car c'était le moyen le plus rapide de la trouver.

- Maitresse ? J'aurais voulu savoir si vous pouviez me prêté une robe ? A moins que vous ne préfériez que je remette votre kimono ?

Aloysia attendait que sa maitresse vienne. Sa serviette commençait à glisser et sans cesse elle était obliger de la remonter. De plus elle était vraiment courte et la princesse devait faire attention à pas trop la remonter justement.

Sofia avait enfin fini l’entretient de ses appendices caudaux,  et ce n’était vraiment pas une partie de plaisir, mais d’un autre coté, c’était dans ses formidables queues étaient  une  partie de son pouvoir de séduction, alors  oui, elle faisait cet effort.  Elle sursauta cependant lorsque la jeune femme cria pour l’appeler,  son ouïe était particulièrement fine, il n’aurait pas était nécessaire de crier, mais la jeune femme eut alors une petite idée. Elle sourit doucement, avant de montrer à l’étage et de trouver la jeune femme  simplement entourée d’une serviette de bain.  Hum, elle avait décidément un  corps bien attrayant.  Oui, si cette jeune demoiselle se mettait un peu en valeur, alors elle aurait tous les mâles à ses pieds.  Mais pour l’instant, elle était encore trop timide.

Elle s’approcha doucement, balançant des hanches, laissant ses queues  danser doucement,   il était temps pour la jeune princesse de devenir un peu moins prude.  Elle  étaiement maintenant assez proche,  juste à quelques centimètres.  Elle laissa doucement une de ses queues s’introduire sous la serviette et caressa doucement la jambe de la jeune femme. C’était drôle de la voir aussi gêné, enfin bon. La kitsune se retira finalement avant de lui dire.

-Arrête de devenir rouge à chaque fois que tu fais quelque chose. La pudeur est une bonne chose, c’est vrai, mais ce n’est pas la peine d’en faire trop.  Nous allons passer plusieurs années ensembles.  Bon, concernant ta requête, je vais voir ce que je peux faire pour toi.  Je pense qu’il doit me rester une ou deux robe.

Elle se retourna doucement en direction de l’armoire, et tira une longue robe noir de cocktail,  il s’agissait d’un dos nus, assez moulante,  une tenue de soirée quoi.  La kitsune eut un petit sourire, avant de pauser également un ensemble de couloir noir.  Voila qui devrait convenir.

-J’espère que cela te conviendra princesse. Sache que cette robe coute assez chère, je te la donne donc. Mais, je te demanderais d’en prendre soin.

Elle attendait de voir la réaction de la jeune femme après ce cadeau. Qui sait, peut être qu’elle serait moins gênée.

La princesse vit la jeune femme arriver d'une manière souple et féline. C'était elle ou la jeune femme essayait de l'allumer ? Sa maitresse s'arreta à quelques centimètres à peine de la princesse. La jeune femme retint sa respiration en sentant une des queue de la kitsune se faufila sous sa serviette caressant le haut de sa cuisse. Aloysia sentit son pouls s'accélérer subitement. Puis la douce queue de la jeune femme se retira et la princesse fut presque déçue... Mais déçu de quoi ?! La jeune femme ne savait plus vraiment où elle en était. Et puis le comportement de sa maitresse n'aidait pas vraiment.

- Je... Je rougie facilement... Et puis je n'ai pas l'habitude de...ça...

Le "ça", c'était tout les remarques, les gestes qui était destiné à la séduction, matière où elle était complètement novice. Elle suivit la kitsune jusqu'à l'armoire et elle la regarda chercher. La jeune femme sortit une robe noir, sans doute de soirée. Pas une robe à laquelle elle s'attendait. Elle était très belle mais très...sexy.

- Elle est vraiment très belle. Je ferais attention, promis ! Merci beaucoup !


Et sans réfléchir, elle posa un baiser sur la joue de sa maitresse avant d'empoigner la robe et les sous-vêtements et alla se changer.
Elle revint quelques minutes plus tard et se présenta devant sa maitresse avec la fameuse robe.

- Vous en pensez quoi ?

La réponse de la jeune femme était assez drôle, ainsi elle rougissait facilement,  étrange, pourtant elle semblait avoir plus de caractère que cela, s’était en partie pour cela que la jeune femme l’avait choisi, pour ce caractère indomptable et cette fierté. Mais elle s’était peut être trompée,  après tout, cela n’était pas forcement le cas,  elle était sans doute plus habituée au salon.  Pourtant, la séduction était une des principales armes de la rose noir. C’était grâce à elle, qu’elle pouvait si facilement tuer. Au bien sur, elle était capable d’utiliser de la force, elle en avait l’entrainement pour,  mais si elle pouvait tuer sans violence inutile, alors c’était mieux pour elle.

Elle savait que la jeune princesse apprécierait son cadeau, tout simplement parce que en tant que princesse, la jeune femme savait sans doute reconnaitre un produit de qualité.  C’était le cas avec cette robe,  elle était vraiment exceptionnelle, comme une seconde peau. Oui, cette robe lui avait permit de faire tourner bien des  têtes.   Maintenant c’était à elle de porter cette merveille.  Espérons qu’elle en soit digne.  Par contre le petit baiser  sur sa joue la prit au dépourvue,  elle ne s’attendait pas à une marque d’affection.  Oui, ce n’était pas habituelle, mais elle ne devait rien laisser paraitre. Son rôle était d’être dur, impitoyable, elle ne pouvait donc pas  se laisser déstabiliser par cela.  Mais, c’était qu’elle était vraiment  délicieuse comme cela.  Oui, elle  lui allait bien, extrêmement bien même,   cela la mettait parfaitement en valeur.  Elle se lécha doucement les lèvres, laissant signifier qu’oui, cette jeune femme était à son gout.

-   Tu veux vraiment mon avis,  elle te va bien. Et j’espère que tu la porteras avec autant de fierté qu’elle, elle te met en valeur.

Elle termina  par un  sourire, bien maintenant qu’elle était prête, il était peut être temps pour la kitsune de  quitter sa nuisette pour un kimono un peu plus habillé.  Elle s’absenta donc, ne disant rien d’autre, et passant finalement le vêtement sur son corps nu.  Autant dire que si jamais  la petite princesse s’en rendait compte, elle tournerait sans doute encore une fois à l’écarlate. Mais c’était aussi dans le risque que la kitsune aimait vivre.  Bien, maintenant, il était temps de lui trouver des tenues, des bijoux, et d’autres choses indispensables.  Car sa maitresse ne pourrait pas lui fournir tout cela.  Lorsqu’elle fut de retour, elle eut un petit sourire, bien, il était maintenant temps de faire les courses.

-   Je te propose d’aller acheter ce dont tu auras besoin le temps que tu sois ici, c'est-à-dire plusieurs choses telle que des vêtements, des produits de toilette… ce genre de chose quoi.

Aloysia appréciait vraiment que la jeune femme lui en fasse cadeau. Elle était vraiment magnifique ! Le tissu était en effet des plus agréable. Elle avait plutôt l'habitude de robes amples qui cachaient ses formes. Là, elle ressemblait plutôt à une femme qui avait l'habitude de faire tomber les hommes à ses pieds. Une tenue typique de sa maitresse. D'ailleurs elle était sortit après l'avoir complimenter. La princesse en avait rosit de plaisir. Mais elle avait remarqué le regard que posait la kitsune sur elle et Aloysia prit conscience qu'elle lui plaisait peut-être. Et cela lui faisait vraiment plaisir. Mais la princesse savait qu'elle avait tendance à s'emballer et il valait mieux qu'elle ne de fasse pas de fausses idées.

La princesse réfléchissait pendant l'absence de sa maitresse, s'en doute partit s'habiller. Elle n'était là que depuis quelques heures mais elle sentait que la nouvelle vie qui s'offrait devant elle n'allait peut être pas être des plus désagréable. Malgré son métier, elle avait l'air d'une jeune femme douce et attentionné, mais elle avait toujours cette espèce de carapace. La jeune princesse devait faire en sorte que sa vie devienne la plus agréable que possible et peut être réussira-t-elle à voir la personne qui se cache sous ce masque ?

Sa maitresse revint en lui annonçant qu'elles devaient aller acheter le nécessaire pour Aloysia. Un grand sourire naquit sur le visage de la jeune femme et elle prit immédiatement la main de sa maitresse dans la sienne, la serrant avec douceur. Elle était heureuse de sortir faire les magasins avec elle. Un détail la chiffonnait.

- Mais si je sors ainsi, je vais attirer les regards... Pas que cela me dérange vraiment puisque vous êtes là.

Aloysia souriait doucement à la jeune femme attendant de savoir ce qu'elle en pensait. La princesse était partagée. D'un sens, elle aimait qu'on l'admire et cette robe mettait en valeur ses courbes et d'un autre coté, elle était un peu intimidé de sortir ainsi.

La kitsune  eut un petit frison lorsque la jeune femme lui prit la main, elle n’en avait pas l’habitude,  ce genre de trace d’affection n’était clairement pas pour elle. Au que non, mais la petite princesse n’était pas bien sauvage, c’était déjà cela,  si elle continuait comme cela, elle pourrait sans doute devenir une femme très belle, et surtout sur d’elle.  Oui, elle avait toute les prédispositions requises pour devenir un jour une femme fatale, la question étant qui cette belle créature choisirait elle,  un prince,  ou peut être un marquis ?   Mais quelque soit son choix, la kitsune testerait d’abord le dit male, pour éviter que celle-ci ne tombe sur une mauvaise surprise,  enfin pour l’instant il était temps de faire les courses,  d’ailleurs la jeune femme  eut dut mal à lui donner une réponse.

-   Je pense, que cela te va bien.  Donc, et  bien, pourquoi se priver,  donc sauf si cela te dérange tu peux sortir comme cela. Je te l’ai déjà dit, elle est à toi, et je te demande juste de faire attention à celle-ci. Après tu es libre de la porter quand et ou tu le veux.

La kitsune n’était pas un modèle, mais elle était une maitresse relativement sympathique, tant que l’on savait rester à sa place,  que l’on ne joue pas les moralisateurs mais surtout il fallait être relativement jeune, ou à défaut le paraitre. Dès que ces trois conditions étaient réunies, alors  la jeune sofia devenait supportable.  Bon, elle avait promis des courses à la jeune femme, il était peut être temps d’y aller non ? 

-Maintenant que tu es rassuré, on peut y aller ? 

Elle lui fit une petite grimasse avant de sortir de la maison, attendant que la jeune femme se décide à la rejoindre,  le magasin n’était pas loin et il ne leurs faudrait que cinq à dix minutes pour y être. La kitsune avait fait son choix pour  le magasin, il s’agissait d’un espèce de four tout typiquement  Nexusien,  ce genre d’échoppe ou l’on trouve tout ce qui est inutile et bien plus encore. Mais elle était certaine de trouver ce dont elle avait besoin dans ce genre de boutique.

Sa maitresse était donc d'accord pour qu'elle la porte à l'extérieur. Aloysia sortirait alors ainsi. Mais le petit frisson de la jeune kitsune ne lui avait pas échapper lorsqu'elle lui avait pris la main. Aloysia l'avait fait tout naturellement sans réfléchir. Elle sourit, amusée. La kitsune faisait tout, en tout cas c'est ce que pensait Aloysia, pour la mettre dans une situation assez gênante et jouait le rôle d'une femme fatale. Mais elle ne devait certainement pas avoir l'habitude des gestes de tendresse. Aloysia allait y remédier en douceur.

- J'arrive !

Aloysia voulu courir rejoindre sa maitresse mais se rappela bien vite qu'elle ne pourrait pas faire de grandes enjambées avec ce genre de robe. Elle ralentit le rythme et marcha avec élégance jusque sa maitresse, comme elle m'avait si bien appris avec sa gouvernante. Elle ne reprit pas la main de la jeune femme, laissant sa main le long de son corps, effleurer légèrement celle de la belle jeune femme. Elles marchaient cote à cote dans les rues de Nexus. Elles rentrèrent dans un magasin où elles pourrait trouvées toutes les choses utiles à la nouvelle esclave de Sofia.

Aloysia prit immédiatement tout le nécessaire pour l'hygiène. Elle aimait être propre et tenait beaucoup à son apparence. Elle souhaitait aussi acheter des vêtements mais voulait voir ce que lui proposerait la jeune femme.

- Qu'est-ce que vous aimeriez me voir porter, maitresse ?