Vous avez un quelconque diplôme ?Diplôme par-ci Diplôme par-là, c'était à croire que dans l'ancienne Terre ce diplôme est quelques choses d'important, je n'en avais pas et prendre le risque d'en faire des faux serait une erreur que je ne voulais pas prendre. Aussi avec toute l'amabilité que j'avais, je répondis d'une petite voix, c'est plus facile de la féminiser que de déployer sa gorge et d'avoir une voix grave, ce qui aurait sans doute choqué ce mec … Voilà qu'il m'embête avec sa jambe, il veut me faire du pied ce porc. Il fallait en finir vite avant que je ne me lève et lui en mette une il est hors de question qu'un homme me tripote, même avec son pied. Je marque sur mon calepin.
Je ne les ait pas, j'ai emménagé depuis peu et mes bagages ne sont pas encore tous arrivés.
Hum … Vous avez de l'expérience dans quoi mademoiselle.Putain mais il va arrêter de me regarder comme ça avec ses yeux de prédateur à deux balles ce que je peut détester ce frisson sur ma nuque … Mais c'est qu'il caresse ma jambe maintenant le pourceau, je ne sais pas ce qui me retient de lui faire bouffer sa table. Bon on lui répond vite fait et on se casse. Je marque sur le bout de papier.
Comme vous l'aurez sans doute constaté je suis … aveugle et muette donc mes capacités sont assez limitées, cela dit j'ai une bonne expérience dans les travaux manuels, je peux faire le ménage ou la couture et …. Arrêter de frotter votre pied contre ma jambe, c'est du harcèlement.
Ma remarque semblait surprendre l'homme qui ne s'attendait visiblement pas à une réaction aussi agressive de la part d'une personne que l'on jugerait à tort de faible. Sans dire un mot je me lève et prend ma canne, oui pour crédibiliser mes dire je devais agir comme si Rodofl ne m'aidait pas. Je partis donc de l'agence d'interim, me mordant la lèvre inférieure avec fureur, pourquoi c'était des hommes qui se chargeaient de ça et non des femmes, mieux valait une gentille demoiselle qu'une espèce de porc réincarné en homme.
Seulement voilà je me retrouvais une nouvelle fois dehors sans avoir trouvé un emploi c'est vraiment dure en fait de trouver un travail quand on vient d'un futur où rien n'est pareil. Il ne me restait plus qu'à trouver un coin tranquille où reposer un peu ma cervelle qui bouillonnait tellement les idées malsaine vis-à-vis de l'homme embrouillaient le moindre raisonnement, il faut que je me calme sinon je vais encore me mettre à faire des actions inadaptées et cela fera perdre toute crédibilité à mon rôle. Je me mis donc à marcher, faisant entendre le bruit de ma canne à chaque pas, Rodolf profita du son de ma canne pour m'imprimer sur la rétine les échos, un peu comme les ultrasons des chauves-souris. Je pris mon temps pour arriver dans un endroit que j'apprécie par le fait que dans mon temps, les parcs n'existent plus, la nature ayant muté pour devenir hostile envers tout être vivants.
Je me pose délicatement sur un banc, je peux maintenant pleinement respirer cet air qui me semble très pure, même si beaucoup d'humains de ce temps ce pleine de la pollution, chose qui n'existe pas dans le nôtre, la seule odeur que l'on pouvait sentir de l'air c'est le sang des futurs cadavres.
*Encore à te rappeler ton passé, c'est mauvais pour ton moral et ça peut te rendre malade.*Encore à me sortir des idioties, il ne sait pas ce qu'est que la mélancolie, j'oubliais, ce n'est qu'une machine.
* La machine en question t'aide bien en attendant. **Mais ferme là un peu et affiche moi ce que tu perçois du ciel.*Pour lui faciliter la tâche, je penche ma tête en arrière fixant vers l'endroit où est censé être le ciel. Rodolf ne mit pas trop de temps à m'afficher une image colorée du ciel, me représentant les vents solaires frôlant la surface de la planète, cela ressemblant aux aurores boréales décrites dans les anciennes écritures. S'en était si beau que cela me fis mal au cœur de savoir que ce monde était aussi loin de celui auquel j'avais vécu, si seulement les scientifiques pouvaient voir cela, ils seraient sans doute tous en larme devant une telle splendeur.
Les étoiles brillaient telle de petite lucioles figées pour l'éternité.
Un frisson parcouru mon corps, il était vrais que je ne suis pas bien vêtu.
Un collier autour du cou, un soutien-gorge rose et dorée à l'allure des tenues guerrière de mon époque, des épaulettes vertes très souples, avec une attache dorée passant au-dessus de ma poitrine, étant le commencement d'un tissu d'un vert identique avec du lin rose au niveau des coude et des poignets, les ongles ayant un vernis blanc, vient ensuite un bas en V descendant très bas, sans pour autant dévoiler mon sexe, ce short très sexy moule mes fesses, dans une fibre similaire au latex en gardant une texture similaire au lin, vert avec les bords dorée. Comme chaussure des espèces de botte en cuir brun clair, qui maintiennent bien la cheville en place, au détriment de ne pas pouvoir courir facilement avec et que cela me gêne dans mes mouvements, mais pour "une aveugle" c'est bien pratique.
* On a de la visite. *Cette remarque me fait sortir de ma pensée, tournant la tête vers l'origine du bruit, en attendant que cette personne se présente. Je pouvais toujours communiquer avec mon calepin, mais il me fallait apprendre d'autres langages car toujours écrire restreignait toute chance de m'insérer dans ce monde.