La Griffe et les Plumes (Quetzacoàtl)

- M'bon, voilà mon crû de 50 ans qui disparaît d'un coup. M'bon, il me reste une ou deux bouteilles plus récentes...

Oui, là, la mademoiselle verte n'avait pas fait dans la finesse vis-à-vis de Shikyotsume qui lui avait offert une coupe de vin. Elle a préféré faire sa déprimée et aller directement à la bouteille pour vider entièrement la liquide couleur sang. Le dieu félin prit quelques gorgées dans sa coupe.

- Ça fait du bien, n'est-ce pas? Il te reste toujours une coupe.

Le Protecteur des félins se leva pour aller chercher d'autres bouteilles, un peu moins " précieuses " que celle que Quetz' venait d'engloutir. Il déposa les bouteilles près du Serpent à Plumes, avant de reboire quelques gorgées du fameux breuvage.

- Ça réchauffe et ça détend, je dois admettre. Tu as l'habitude du vin, hm ?

Quetz' ne lui répondit pas de suite. Elle attrapa la bouteille du nom de Couguar Noir et but une nouvelle fois à même le culot.Une, deux, trois gorgées, puis elle reposa la bouteille sur le sol.

- L'habitude du vin ? Moui, on peut dire ça comme ça. Tout à l'heure, tu m'as demandé ce que je faisais de mes journées.

Elle reprit une bonne rasade du fameux breuvage alcoolisé, histoire de se brûler quelques peu l'estomac et se réchauffer l’œsophage.

- Maintenant, tu sais.

Elle désignait de son regard les bouteilles d'alcool présentes, qu'elles soient pleines ou vides. C'était ça son quotidien, ou presque du moins. Elle passait je ne sais combien de jours sur une semaine dans un bar, à s'enivrer comme elle le faisait. Mais qu'importe maintenant. Elle avait besoin d'un remontant après les paroles de Shikyotsume qui, c'est vrai, avaient bien fait réfléchir la divinité.

- Si tu le veux bien, j'en ai assez de mon trône, j'ai des coussins plus confortable dans mes quartiers et j'ai une table. Ça m'évitera de sembler regarder mon invitée de haut, sur mon trône pendant que tu es assise sur des coussins.

Le dieu félin se leva pour inviter la jeune femme à disposer de ses coussins beaucoup plus confortables que ceux de la salle du trône. Alors Quetz' le suivit jusqu'à dans sa chambre où était entreposé nombres de coussins plus luxueux les uns que les autres.

- Beaucoup mieux...

Il fit signe à Quetz' de s'asseoir près de lui. Ce qu'elle fit...Elle était loin d'être pompette ou même saoule. Elle supportait plutôt bien l'alcool. La force de l'habitude dirons-nous ici. Et puis, elle n'avait plus à craindre que le dieu félin veuille l'avaler toute crue...Quoique...

Elle prit place sur les coussins à côté de la divinité et dans un long soupir, elle s'affala tout du long de ces mêmes coussins, fermant doucement les yeux...

- Tu as plutôt la belle vie je dois dire...

Les deux divinités étaient confortablement installés sur le tas de coussins favori de Shikyotsume, celui de sa propre chambre, là où les coussins les plus moelleux et les plus confortables lui servaient pour paresser tranquillement et parfois même, faire une sieste, malgré le peu de réelle nécessité pour une telle activité. Quetzacòatl expliqua finalement que son activité principale était l'alcool, la perte de son culte semblait l'avoir affectée à ce point, elle ingurgitait des bouteilles d'alcool entières plutôt que de chercher à reprendre sa place, c'était plutôt pathétique. Shikyotsume s'abstint de commentaire, il devait admettre que lui n'avait jamais eu de problèmes de ce genre et donc ne pouvait pas vraiment juger, même si, selon lui, advenant une possible perte de culte, il ferait tout pour s'imposer et ravoir ses pouvoirs. Enfin, Quetzacòatl n'y penserait sans doute plus pendant qu'elle dégustait le crû volé et le confort des coussins allait sans doute l'aider à se détendre. Shikyotsume reprit une gorgée de sa coupe, la vidant à moitié.

-Contrairement à des divinités majeures ou intermédiaires, je ne dois pas tout ça au travail d'artisans divins où d'offrandes mortelles, j'ai volé bien des choses. C'est d'ailleurs l'une des chose qui fait que la majorité du panthéon me méprise, surtout le panthéon grec. Enfin, qu'ils me jugent tant qu'ils le veulent, de toute façon je peux me glisser dans la trésorerie de Zeus pour lui chiper ses objets favoris.

Il étira un rictus amusé, comme les autres divinités en général le méprisaient, Shikyotsume ne se gênait pas pour leur faire des coups de ce genre, seulement, il était difficile de passer inaperçu dans l'Olympe, les divinités ayant des sens très développés. Chiper un objet aux yeux et à la barbe d'un groupe d'humains lourdement armés et prendre ne serait-ce qu'une pierre précieuse dans la trésorerie de l'Olympe étaient deux chose fort différentes. Shikyotsume avala une autre lampée de vin et posa la coupe sur la table juste à côté, se positionnant sur le côté, face à son invité. Il fît doucement glisser deux doigts sur la joue du Serpent à Plumes, elle aurait peut-être des doutes sur ses intentions mais contrairement à d'autres, il avait toujours de la douceur et de la finesse.

-Il y a forcément des moyens plus sains de garder le moral, même une divinité n'a pas à avoir peur des problèmes de santé causés par l'abus d'alcool. Quand j'ai besoin d'un remontant, j'ai toujours des activités intéressantes à faire, plutôt que m'enivrer. Des cambriolage ou la chasse, par exemple.

Ses doigts glissèrent doucement sur les lèvres de Quetzacòatl, à ce moment, les deux panthères avaient quitté le trône pour entrer dans la chambre, venant se blottir l'une contre l'autre sur un autre tas de coussins luxueux qui leur était réservé. L'une des panthères commença à lécher la tête et les oreilles de l'autre, sorte de toilette sociale commune à tous les félins.

-Les félins sont fascinants. Contrairement aux mortels, ils n'ont pas un point de vue négatif sur la toilette sociale, personne ne s'offusque si un chat en nettoie un autre. Les mortels devraient être plus ouverts d'esprit.

Il vida sa coupe, la remplit à nouveau et tendit ensuite la bouteille à son invitée. Son regard félin brilla doucement et brièvement, sa main glissa cette fois sur le bras de Quetzacòatl, un peu plus entreprenant mais toujours d'une grande douceur.

-C'est une activité qui détend, en plus, pour l'avoir déjà essayé.

- Contrairement à des divinités majeures ou intermédiaires, je ne dois pas tout ça au travail d'artisans divins ou d'offrandes mortelles, j'ai volé bien des choses. C'est d'ailleurs l'une des chose qui fait que la majorité du panthéon me méprise, surtout le panthéon grec. Enfin, qu'ils me jugent tant qu'ils le veulent, de toute façon je peux me glisser dans la trésorerie de Zeus pour lui chiper ses objets favoris.

- Mh ? Quelle gloire y a-t'il à voler chez les prétentieux Olympiens ?

Toujours allongée sur les coussins de Shikyotsume, les yeux fermés, elle respira lentement et profondément, sentant encore son œsophage chauffé par le vin du Dieu Félin. Elle sentit celui-ci s’allonger près d’elle, venant caresser le duvet des joues du Serpent à Plumes.

- Il y a forcément des moyens plus sains de garder le moral, même si une divinité n'a pas à avoir peur des problèmes de santé causés par l'abus d'alcool. Quand j'ai besoin d'un remontant, j'ai toujours des activités intéressantes à faire, plutôt que m'enivrer. Des cambriolage ou la chasse, par exemple.

- Mais tu es une divinité plus… « dure » que moi. Ne le prends pas mal hein.

Elle sentit de nouveau les doigts du félin divin glisser le long de ses pommettes, pour terminer leur course sur les lèvres de Quetzalcóatl. Mais la jeune femme ne réagit pas, elle le laissait faire. D’avoir bu trop vite et une trop grande quantité pour se sentir mieux, elle avait fait l’effet inverse. Même si elle tenait très bien l’alcool, elle commençait à sentir une sorte de tambourin dans la tête. Au loin, elle pouvait entendre le ‘ronron’ des deux grosses panthères, protégées du dieu, se faire la toilette.

- Les félins sont fascinants. Contrairement aux mortels, ils n'ont pas un point de vue négatif sur la toilette sociale, personne ne s'offusque si un chat en nettoie un autre. Les mortels devraient être plus ouverts d'esprit. C'est une activité qui détend, en plus, pour l'avoir déjà essayé.

- Certes. Il existe des humains qui se baignent et prennent soin d’eux, comme le font les félidés…

Toujours bien installée dans les coussins de luxe, elle sentit les doigts de Shikyotsume glisser le long de son bras duveteux. Là, elle finit par réagir. Une longue vague de frissons parcourra le corps de la déesse, qui se déhancha doucement, roulant également des épaules, les orteils croisés.

- C’est que tu chatouilles, beau matou…

Elle se releva doucement, un sourire malicieux aux lèvres. Elle chipa la coupe vide du dieu, se la remplit de vin nouveau, et en but quelques gorgées avant de la reposer à côté des coussins. Elle se rallongea dans les coussins, sur le ventre cette fois-ci, dévoilant les courbures de son dos et ses fesses au Félin divin. Les bras repliés, elle y posa son visage dessus, les yeux ouverts en direction du jeune immortel.

Quetzalcóatl était d'agréable compagnie, malgré que Shikyotsume ne comprenait pas pourquoi elle ne cherchait pas à gagner en puissance. Il devait être frustrant d'être un être immortel sans pouvoir jouir de son potentiel divin, tout ça à cause d,un humain prétentieux et avide de richesses. Le vin descendait plutôt rapidement,. le Serpent à Plumes était une bonne buveuse. Si elle aurait été humain, sans doute que bien des mortels auraient été étonnés par ses capacités à ingérer l'alcool. Shikyotsume discutait ouvertement de ses manies, comme le vol. Était-ce de la vantardise ou de l'honnêteté? Ça restait libre d'interprétation, puisque seul le dieu félin le savait.

-Si je voulais la gloire, je trouverais une autre façon de l'obtenir que d'aller chercher des ennuis chez les Olympiens. C'est plutôt de la satisfaction, si l'un d'entre eux vient à me mépriser comme une nuisance, il m'amuse beaucoup d'imaginer sa tête en découvrant qu'un ou deux objets de valeur lui manque. Et puisque je peut déplacer mon sanctuaire comme je veux, ils ne me trouvent jamais.

Les doigts de Shikyotsume glissèrent sur le duvet de la déesse, elle était d'une douceur incroyable, tout autant que la fourrure d'un félin. Le Protecteur Félin se demandait jusqu'où il pourrait goûter à cette douceur, Quetzalcóatl n'avait sans doute rien d'une libertine, contrairement à d'autres divinités qui appréciaient le plaisir de la chair, malgré que ce soit une basse activité mortelle dont le réel intérêt soit de provoquer une descendance.

-Je ne suis pas offensé, ne t'inquiètes pas. La différence entre moi et d'autres"vilains", c'est que je suis honnêtes quant à ma nature. Tu comprends mieux pourquoi je ne me suis pas gêné d'admettre que je pratique le cambriolage, hm?

Quetzalcóatl changea de position, après s'être versé une autre coupe de vin. Elle avait un très joli arrière-train, ça, Shikyotsume n'avait pas manqué de le remarquer. Mais existait-ils des divinités laides? Mis à part les dieux qui gèrent la vermine et la maladie, Shikyotsume en doutait. Même Lolth, qui avait le torse d'une femme elfe noire sur le corps monstrueux d'une araignée, avait une certaine beauté. Le dieu félin porta une main vers la chevelure soyeuse de Quetzalcoatl, la caressant un instant avant de descendre vers le dos de la demoiselle. Sa main s'arrêta aux fesses de la déesse, Shikyotsume se retenant d'être trop entreprenant. Ce n'était pas pour rien que les roublards lui vouaient parfois un culte: tout comme eux, Shikyotsume était un parleur qui appréciait la compagnie de la gent féminine et il savait bien parler et agir délicatement pour les mettre en confiance. Les avances perverses et sans classes n'étaient pas dans sa nature.

-Mon tas de coussins est confortable? Ce n'est pas le lit de Zeus mais c'est plus agréable, je trouve. Ça fait royal sans être aussi prétentieux qu'un lit à baldaquins couverts d'oreillers et de couvertures tissés par des artisans choisis scrupuleusement.

La main du dieu revînt vers la chevelure de Quetzalcóatl, glissant ensuite à son visage. La douceur du duvet était décidément addictive, Shikyotsume avait envie de se blottir contre la déesse et même de glisser sa langue féline sur son duvet, comme lors de la toilette sociale mentionnée précédemment, il se retînt pour éviter de dégoûter le Serpent à Plumes. Mieux valait attendre, observer les réaction et se tenir tranquille, en attendant le moment opportun.

- Si je voulais la gloire, je trouverais une autre façon de l'obtenir que d'aller chercher des ennuis chez les Olympiens. C'est plutôt de la satisfaction, si l'un d'entre eux vient à me mépriser comme une nuisance, il m'amuse beaucoup d'imaginer sa tête en découvrant qu'un ou deux objets de valeur lui manque. Et puisque je peux déplacer mon sanctuaire comme je veux, ils ne me trouvent jamais.

Le Serpent à Plumes se tut aux paroles du dieu. Elle savait ce que c’était que de se faire mépriser. C’est une des raisons à sa fuite, parcourant la Terre et sa jumelle. Faible, mais encore au statut de divinité, elle était mal vue d’autres immortels qui, comme Shikyotsume, ne comprenaient pas pourquoi elle restait ainsi sans pouvoir, sans fidèle.

- Je ne suis pas offensé, ne t'inquiètes pas. La différence entre moi et d'autres "vilains", c'est que je suis honnête quant à ma nature. Tu comprends mieux pourquoi je ne me suis pas gêné d'admettre que je pratique le cambriolage, hm ?

- Oui, je comprends.

Une nouvelle fois, elle sentit les doigts du dieu félin parcourir son corps, effleurant ce duvet si soyeux qui recouvrait son corps d’immortelle. Celui-ci vint porter sa main dans la chevelure peu commune de Quetzalcóatl, aussi douce que sa peau, et parcourut le reste du dos de la divinité.

- Mon tas de coussins est confortable? Ce n'est pas le lit de Zeus mais c'est plus agréable, je trouve. Ça fait royal sans être aussi prétentieux qu'un lit à baldaquins couverts d'oreillers et de couvertures tissés par des artisans choisis scrupuleusement.

- Oh oui, bien sûr ! Je préfère largement ceci à un lit qui empeste le luxe…Et la luxure aussi…

Elle eût un sourire à ses paroles. Shikyotsume avait sûrement déjà fait de fabuleuses rencontres dans sa vie et qui avaient comme fin de parcours ce tas de coussins. Le dieu félin s’amusait à passer ses doigts dans les longues plumes vertes de la chevelure de Quetz’, et elle, cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Même quand celui-ci vint caresser son visage, elle appréciait tous ses gestes. Elle savait au combien son duvet attirait les personnes, par la curiosité que ce soit si doux. Elle le lui fit remarquer d’ailleurs.

- Tu aimes tant me caresser ? Fais donc…J’adore aussi.

Elle restait là allongée dans le tas de coussins, sereine, un peu dans les vappes quand même, mais calme et détendue. Fermant les yeux, son visage affichait un léger sourire coquin…

La douceur de la déesse était pratiquement addictive, surtout sa chevelure particulière. Shikyotsume avait du mal à comprendre pourquoi une déesse aussi douce et aussi belle pouvait ne pas avoir la sympathie d'êtres plus puissants qui sauraient l'aider à refaire son culte et garder son statut divin. Elle en était au point que sa puissance était probablement inférieure à celle de Shikyotsume et le Protecteur Félin était loin d'être un exemple de puissance suprême, son culte étant mineur. Que ce soit sa chevelure ou sa peau, Quetzalcóatl n'était que douceur, agréable sensation sous les doigts du dieu félin. Quetzalcóatl n'était pas insensible aux touchers de Shikyotsume, elle encouragea même le dieu félin à continuer et il n'allais certes pas s'en empêcher.

-Ta douceur pourrait en être légendaire, belle déesse.

Shikyotsume rapprocha son visage de celui du Serpent à Plumes, sa langue rugueuse glissa entre ses lèvres pour frotter doucement contre la joue de Quetzalcóatl, le dieu évitant de mettre trop de pression. La langue d'un félin était comme une brosse et s'il ne faisait pas attention, il risquait de gratter plus qu'autre chose. Non-loin du tas de coussin de Shikyotsume, les panthères continuaient leur toilette mutuelle en ronronnant. Shikyotsume ne tarda pas à laisser s'échapper lui-même un ronronnement surnaturel, qui résonna de ses cordes vocales. L'une de ses mains glissa dans la chevelure de la déesse mesoaméricaine, s'arrêta un moment pour caresser le dos puis descendit un peu plus, s'arrêtant au-dessus de l'arrière-train.

-J'espère que la compagnie te plaît ... tu n'as rien à craindre, j'ai beau être un félin, je ne dévore pas tout ce qui a des plumes.

Étirant un rictus d'amusement, Shikyotsume caressa l'arrière-train de la déesse, venant lui déposer un baiser sur les lèvres. Ses intentions devenaient claires, Shikyotsume allait profiter de cette douceur divine dont Quetzalcóatl pouvait certainement se vanter. La main du dieu félin glissa sur les fesses de la déesse, ses doigts se resserrant parfois pour mieux profiter des rondeurs, avant de continuer à glisser. Il remonta sa main le long du dos, son regard félin brillant d'une lueur ambrée ancré dans celui de Quetzalcóatl. Ses doigts revinrent caresser le duvet sur le visage de la déesse.

-Puisque nous sommes entres divinité, je peux te montrer ma propre douceur.

Shikyotsume se redressa, s'asseyant en tailleur. Il retira son chandail, le laissant tomber par terre à côté de son tas de coussin. Quetzalcóatl avait tout le loisir d'admirer le torse imberbe de Shikyotsume, qui n'était pas un tas de muscles, loin de là mais qui semblait tout de même en forme. Le dieu ferma les yeux, il s'entoura d'une aura ambrée. Son corps se couvrit d'une fourrure noire, il avait l'air d'une sorte de chat-garou, seulement, lorsqu'il ouvrit les yeux, sa lucidité se lisait dans son regard. Il approcha une main douce du visage de Quetzalcóatl, faisant doucement glisser ses doigts sur sa peau.

-Doux, n'est-ce pas? Aucun félin n'a une fourrure comme la mienne, c'est une certitude.

- Ta douceur pourrait en être légendaire, belle déesse.

- Merci…Je pense qu’elle l’est, mais seulement pour une certaine poignée de personnes…

De là, elle voulait faire référence aux nombreuses conquêtes qu’elle avait pu avoir durant sa vie d’immortelles. Ce n’était pas forcément une libertine, cependant elle représentait la fertilité et en tant que telle, elle avait fait la chose bien des fois ! Shikyotsume s’approchait de plus en plus du Serpent à Plumes, venant jusqu’à lui passer doucement sa langue râpeuse sur la joue de la déesse. Et à vrai dire, cela ne fut pas déplaisant pour la jeune femme. Il vint caresser de nouveau son dos lentement, profitant des courbes de Quetz’. Il laissa échapper un surprenant ronronnement, qui fut une douce caresse auditive pour la divinité. Ces moments de tendresse, de douceur, manquaient terriblement à la déesse…

- J’espère que la compagnie te plaît…Tu n’as rien à craindre, j’ai beau être un félin, je ne dévore pas tout ce qui est de plumes.

- C’est ce que tu as failli faire tout à l’heure !  Et ta compagnie ne me dérange pas le moins du monde…

Elle se mit à rire doucement. Après tout, elle avait failli finir dans l’estomac de Shikyotsume ! Et les voilà, tous les deux, dans une ambiance bien douce et remplie de…phéromones c’est sûr ! La main de dieu félin vint flatter les rondeurs du derrière de la déesse et, rapprochant son visage félin de celui de la demoiselle, y déposant un baiser sur ses lèvres. Quetzalcóatl se laissa faire et lorsqu’il rompit le baiser, celle-ci fit une mine un peu boudeuse, ayant voulu que ce baiser dure un peu plus longtemps. Le dieu félin vint un peu presser les fesses de la déesse, qui sursauta sur le coup, et caressa de nouveau le visage de Quetz’.

- Puisque nous sommes entre divinités, je peux te montrer ma propre douceur.

La déesse ne savait pas trop de quoi il voulait parler exactement et l’observa pour comprendre où il voulait en venir. Le jeune dieu se redressa, s’asseyant pour pouvoir enlever son chandail plus facilement. Le Serpent à Plumes regardait agréablement le torse de Shikyotsume. Celui-ci n’avait rien d’un athlète de haut niveau, terriblement musclé, mais peu importe, Quetz’ préférait les hommes ainsi qu’à un gros tas de muscles saillants ambulants. Une aura ambrée entoura le jeune dieu et une fourrure noire vint recouvrir la peau de la divinité. Il se rapprocha de nouveau de la déesse, ses doigts filant sur les joues de l’immortelle. La douceur était telle que Quetz’ ferma ses yeux sous ce geste tendre.

- Doux, n’est-ce pas ? Aucun félin n’a une fourrure comme la mienne, c’est une certitude.

Quetzalcóatl ne répondit pas, du moins, pas verbalement…Toujours les yeux fermés, elle s’empressa de plaquer la main du dieu sur son visage, se caressant avec…Elle glissa ses doigts le long du bras droit du dieu, se rapprochant de plus en plus près de lui, pour finir la tête contre son torse, caressant son visage sur celui-ci, comme un chat frottant aux jambes de quelqu’un. Shikyotsume pouvait bien se vanter de sa fourrure noire, il avait raison. Quetz’ n’avait jamais touché d’aussi doux de toute sa vie d’immortelle. C’est pour dire !

- Raaah…Tu es encore plus doux que moi ! Je suis jalouse…

Elle étira un large sourire scintillant d’innocence. Elle avait trouvé là une nouvelle peluche, et dont, elle le sait, elle allait prendre grand soin…

La fourrure de Shikyotsume n'avait pas manqué de faire son petit effet sur Quetzalcóatl, qui caressait la fourrure du Protecteur Félin, allant jusqu'à frotter son visage contre son torse. Shikyotsume ne s'était pas simplement vanté. Sa fourrure était comme celle d'un chat pur-race qui aurait eu des soins toute sa vie, en permanence. si Shikyotsume n'avait été qu'un animal, il aurait attiré bien des convoitise, surtout pour les concours. Le dieu caressa la chevelure particulière de Quetzalcóatl pendant qu'elle se frottait contre son torse. Il se déplaça un peu et se penchant, relevant le visage de la déesse de la fertilité d'un doigts sous le menton pour l'embrasser à nouveau, tendrement. Sa langue voulu aller chercher celle du Serpent à Plumes, alors que de sa main, il caressa à nouveau les courbes du dos de la déesse, descendant comme il le pouvait. Quetzalcóatl Était plutôt grande et dans sa position, les fesses étaient plutôt loin, il se rabattit donc sur la poitrine, glissa sa main sur les bijoux qui recouvraient les deux rondeurs.

-Je crois qu'on peut se mettre à l'aise, hm?

Prenant un peu d'initiative, Shikyotsume plaça un doigts sur le bord d'un des amas de bijoux qui couvrait l'un des seins de la déesse, une griffe sorti de son doigt, glissant sous le "vêtement", Shikyotsume tira un peu pour ôter les bijoux, dévoilant l'une des jolies rondeurs de Quetzalcóatl, qu'il caressa doucement d'une main. il vola un autre baiser à la divinité mesoaméricaine pendant qu'il caressait toujours son sein. son corps ne manqua pas d'avoir la réaction naturelle appropriée, qui était une bosse sous son pantalon. Pendant ce temps, comme s'ils imitaient le couple divin, les deux panthères se nettoyèrent mutuellement, leur langues venant souvent en contact. Les phéromones n'avaient pas manqué de les affecter. Shikyotsume changea encore une fois de position, allongeant doucement Quetzalcóatl sur les coussin, il amena son visage au niveau de la poitrine, se mettant à lécher doucement le sein libéré. Il se mit ensuite à le sucer doucement, faisant attention de ne pas faire mal avec ses crocs félins.

Le Serpent à Plumes venait de se coller littéralement contre le dieu, la tête frottant contre son torse pour profiter de la douceur de cette fourrure noire. C’était vraiment addictif…Mais quelle addiction ! Cela ne causerait en aucun de mauvaise conséquence sur la santé de la déesse ! Elle n’allait donc pas s’en plaindre et se lasser si vite. Le félin divin passa une nouvelle fois sa main dans la chevelure de la déesse, avant de remonter le menton de Quetz’ pour mieux l’embrasser. Elle ferma ses yeux doucement, se laissant aller à ce baiser, donnant rendez-vous à la langue râpeuse de Shikyotsume pour une valse des plus douces. La sensation que la langue du dieu ne lui gênait aucunement. Au contraire, elle se sentait fondre sous ce baiser. Le protecteur des félins laissait glisser son autre main sur les formes alléchantes de la déesse, revenant sur son imposante poitrine. Il passa sous le bijou froid qui ne cachait que peu les seins de la divinité. Il interrompit le baiser encore une fois.

- Je crois qu’on peut se mettre à l’aise, hm ?

La déesse savait bien où il voulait en venir, et étira un large sourire coquin sur son visage. Déjà en manque de cette douceur et de sa langue, elle vint l’embrasser tendrement une nouvelle fois, laissant balader une de ses mains sur le torse de la divinité. Lui s’était empressé à découvrir les rondeurs d’un des seins de Quetzalcóatl tout en enlevant délicatement les bijoux qui l’ornait.

Mais Shikyotsume n’était apparemment pas bien ainsi. Il fit s’allonger l’émeraude divine sur les coussins, descendant son visage sur la poitrine de la déesse. Approchant sa langue, il prit doucement le globe de chair en bouche pour le sucer avidement. La petite pointe de chair ressortait dure et rouge, massée par la langue du dieu félin.

- Mmh…

Quetz’ s’étonna à gémir assez fortement. Pourtant, il ne faisait que lui chatouiller, lui lustrer le sein. Mais cela faisait bien longtemps que la déesse n’avait pas fait la chose…Elle sentit ses joues s’enflammer de honte, ne pouvant poser son regard sur Shikyotsume. Ou peut-être bien que ses joues s’embrasaient par un feu de désir et d’amour…

Le bout de chair durcissait sous la langue de Shikyotsume, signe d'excitation de la part de la divinité mesoaméricaine. Rien n'excitait plus le dieu félin que lécher et sucer la poitrine d'une jolie femme, ses ronronnements le démontraient bien. D'une main, il libéra l'autre rondeur, lui offrant le même traitement buccal, son regard félin se braquant sur le doux visage de la déesse, luisant d'une lueur ambrée. La langue du dieu remonta le long de la poitrine de Quetzalcóatl, glissant sur son cou puis s'immisçant entre les lèvres divines pour un autre sensuel baiser. Shikyotsume approcha ensuite ses lèvres de l'oreille de la belle divinité, une sorte de miaulement surnaturel résonnant. Le dieu bougea ensuite, portant une main à l'entre-jambes de la déesse, qu'il libéra de sa prison de bijoux.

Le dieu glissa sa langue sur les lèvres intimes à quelques reprises, remontant au niveau du point sensible. Il immisça bientôt son organe buccal entre les petites collines de chair, histoire de goûter un peu plus à ce qu'il y avait en-dessous. La langue râpeuse glissa, stimulant les nerfs sensibles de l'intimité divine plus que n'importe quelle langue humaine l'aurait pu. Le Protecteur Félin fît entrer un doigt, se frayant un chemin dans le tube vaginal alors que sa langue continuait ses caresses sur le bouton sensible. Il savourait les jus intimes qui lubrifiait le doux tunnel mielleux, lapant chaque goutte comme un chat le ferait. Shikyotsume sentait sa verge durcir comme du roc, au point qu'elle lui faisait presque mal, serrée dans sa prison de tissu. Shikyotsume revînt pour embrasser Quetzalcóatl, la bosse dure frottant contre la peau douce de la demoiselle.

-Si tendre ...

Apparemment, Shikyotsume n'en avait pas assez avec un seul globe de chair. Il vint libérer de sa prison doré l'autre sein de l'émeraude divine. Il fit en sorte que le téton de ce sein subisse le même délicieux châtiment que le premier. Celui-ci ne tarda pas à se dresser durement et virant au rouge passion. La langue du dieu félin poursuivit sa route le long de la poitrine de Quetzalcóatl, qui n'osait regarder dans les yeux Shikyotsume, les joues en flammes. Les ronronnements du dieu ne firent qu'augmenter le désir et les palpitations du cœur de Quetz'. Elle fit un peu surprise lorsque l'immortel vint reprendre possession des lèvres de la déesse dans un long baiser passionné.

Un petit sourire aux lèvres, il miaula doucement dans l'oreille de la déesse, un miaulement qui se voulait doux et sensuel. La jeune femme sentit son pagne, tissu très précieux offert par ses fidèles et recouvert de bijoux, se soulever doucement. Ainsi son jardin intime mis à nu, le dieu en profita pour y pénétrer tous les secrets de sa langue râpeuse. Ce qui fit réagir la déesse, qui s'agrippait un peu plus sur les coussins alentours.

- Ha ! ...

Elle inspirait et expirait de plus en plus fortement, sentant son corps se chauffer plein plus rapidement qu'elle ne l'aurait penser. Elle sentait ce fameux liquide de plaisir s'écouler le long de son intimité et sur ses cuisses. Mais le dieu félin n'en perdait aucune goutte, lapant avec ardeur le délicieux flot. Alors qu'il s'occupait lécher le point sensible de l'intimité de la déesse, il pénétra doucement son vagin divin d'un de ses doigts. La déesse réagit en se mordant la lèvre inférieure, voulant taire ses gémissements dus au traitement du dieu. Celui-ci s'arrêta avant de revenir embrasser la déesse qui avait le visage légèrement perlé.

- Si tendre...

Leurs corps si proches ne rendaient que cela plus intéressant, d'autant plus que Quetzalcóatl sentit contre elle l'énorme bosse qu'elle provoquait dans le pantalon du dieu. Un sourire aux lèvres, elle desserra sa main du coussin qu'elle tenait et vint caresser doucement le pantalon du dieu, en particulier sur cette bosse qui, disons-le bien, faisait envie à la déesse. D'un simple geste, elle vint libérer le membre dur de sa prison de tissu, le laissant à l'air libre. Elle l'effleura doucement de ses ongles, de haut en bas, chatouillant les bourses du dieu félin. De son index, elle vint caresser le gland déjà chaud de Shikyotsume, luisant de sécrétions...

- Une envie particulière ?

Elle venait de dire ça d'un ton amusé car elle savait déjà ce que le dieu allait lui répondre...

La passion enveloppait les âmes des deux divinités, leur chaleur corporel augmentait avec le désir. Les lèvres du dieu félin se collèrent à nouveau à celles de Quetzalcóatl alors que celle-ci libéra la verge divine de sa prison de tissu. Les caresses du Serpent à Plumes étaient des plus plaisantes, Shikyotsume revenait à un stade primaire, digne de simples mortels qui pratiquaient le sexe pour le plaisir, plutôt que la descendance. Shikyotsume décolla ses lèvres de Quetzalcóatl, se redressant un peu. À cause de la taille de la divinité mesoaméricaine, le Protecteur Félin sentit sa verge en contact avec le bas-ventre de la demoiselle. Ses mains velues caressèrent le corps de Quetzalcóatl, passant des seins jusqu'aux hanches, revenant ensuite quelques fois. Quetzalcóatl demanda ce dont le dieu-terranide avait envie, une question dont la réponse était évidente, pourtant.

-Envie de ta douceur, belle Quetzalcóatl.

Shikyotsume recula un peu pour se mettre en position, relevant doucement les jambes de la déesse pour glisser ses genoux, enlignant ensuite sa virilité vers les lèvres intimes et accueillantes. Il leva le regard vers la déesse afin de s'assurer qu'elle était prête et il s'immisça ensuite. Ses nerfs furent submergés d'une vive sensation de plaisir, les caresses des parois vaginales l'excitant au plus haut point. Ronronnant toujours, Shikyotsume commença à faire l'amour à Quetzalcóatl, poussant son phallus le plus loin possible à chaque coup. Ses mouvements étaient doux et délicats, d'une finesse digne d'un félin. Le Protecteur se pencha sur Quetzalcóatl, la taille de la déesse faisait en sorte que le visage de Shikyotsume n'arrivait qu,au niveau de sa poitrine mais il n'allait pas s'en plaindre, loin de là. Pendant l'acte, il continua de lécher et sucer les bouts de chair avec envie, se délectant des réaction du Serpent à Plumes. Dans l'antre du dieu-chat se passait quelque chose qu'aucun mortel ne pouvait se vanter d'avoir vu: Deux divinités en plein ébats, un moment d'intimité divine qui, malgré toute la romance que cela pouvait dégager, n'était pas un acte de désir entre deux âmes-sœurs ni même une tentative de descendance. C'était simplement un acte de plaisir, une notion que les dieux connaissaient évidemment et dont certains profitaient plus que d'autres.

-Ne sois pas inquiétée par le risque de descendance, douce Quetzalcóatl, j'ai le contrôle sur ma descendance ... même si j'ai une vague impression que tu en serais digne.

Shikyotsume n'expliqua pas la dernière partie de ses paroles, se contentant de provoquer du plaisir mutuelle, la cadence augmentant un brin. Non-loin, les panthères finissaient leur toilette mutuelle, l'une d'entre elles se pencha, levant l'arrière train, alors que l'aure se plaça par-dessus, mordant la peau du cou de sa congénère. Shikyotsume n'était pas le seul félin qui avait envie d'amour, à l'évidence.

- Envie de ta douceur, belle Quetzalcóatl.

Et Shikyotsume allait lui montrer ce qu’il entendait par là. Il écarta doucement les cuisses de la déesse, les relevant un peu, plaçant sa verge en érection devant l’entrée de l’intimité de Quetz’. Un dernier regard sur le visage de la déesse, le feu aux joues, avant que le dieu félin ne vienne pénétrer le jardin secret de la jeune femme.

- Haaaaan…

Le membre dur de dieu félin écartant petit à petit les parois vaginales de Quetz’ avait arraché un long gémissement à la déesse. Elle s’était agrippée de nouveau aux coussins environnants. Shikyotsume commençait de lents va et vient dans l’intimité de la déesse, mais la pénétrant profondément à chaque fois. Sa tête dans la poitrine divine, il suçotait de nouveau les monts de chair. Quetzalcóatl respirait fortement, son air devenait de plus en plus chaud, tout comme son corps, qui se perlait de fines gouttelettes sur le duvet de la déesse.

- Ne sois pas inquiétée par le risque de descendance, douce Quetzalcóatl, j’ai le contrôle sur ma descendance…même si j’ai une vague impression que tu en serais digne.

- Inquiétée ? Je ne le suis…Mmmh…pas du tout…Haaaan…Mon manque de pouvoir me rend…Ouuuuuh…Infertile…

Sur ce point, il fallait être clair. Elle représentait la fertilité, mais sans pouvoir et sans fidèle, elle était faible. Et sa faiblesse était perçue jusque dans son propre organisme, qui avait rendu stérile la déesse. Néanmoins, ce qu’insinuait Shikyotsume dans ses paroles laissait la déesse interrogative. Mais peu importe…Leurs ébats n’étaient point silencieux, mélangés entre les ronronnements du dieu félin et les gémissements du Serpent à Plumes. Elle se mordait la lèvre inférieure de plaisir, une de ses mains venant caresser les cheveux du dieu.

Shikyotsume poussait encore et encore, savourant la douceur des parois lubrifiée du jardin d'Eden de la déesse mesoaméricaine, il sentait son intimité pousser légèrement contre le col de l'utérus. il comprenait mieux pourquoi Quetzalcóatl était la déesse de la fertilité, son corps était si attirant, son intimité, si alléchante, si serrée ... Et que dire de sa délicieuse poitrine, que le dieu ne cessait de lécher, sucer, caresser? Shikyotsume avait vu bien des femmes durant sa vie, autant durant sa vie de mortel qu'en tant qu'être divin, mais l'amour avec une déesse restait toujours inégalé. Et comme peu de divinités lui faisaient confiance, il n'avait pas souvent eu cette chance. Le Protecteur Félin était tenté d'embrasser à nouveau sa partenaire du moment, mais la taille de celle-ci était un obstacle. Il se retira un instant pour rouler une pelle à la déesse, savourant ses jolies lèvres, sa langue allant jouer avec la sienne.

-Ce serait une raison de plus pour te refaire des fidèles ... tu voudras bien un héritier ou une héritière, un jour.

Shikyotsume s'immisça à nouveau entre les lèvres intimes, suçant les tétons du Serpent à Plumes un peu plus fort. Il augmenta la cadence de ses coups de reins, la peau claquant contre la peau. Le dieu continua ainsi, poussant de plus en plus rapidement, jusqu'à lâcher un grognement félin, sa semence s'écoulant dans la divine fleur. Il se retira pour voler à nouveau les lèvres de Quetzalcóatl, sa respiration n'ayant pas changé, signe d'une grande endurance physique qui signifiait que la fin n'était pas forcément arrivée.

-Des envies précises pour le second round?

Des halètements, deux corps qui se réchauffent et s’emboîtent…Oh que oui, cette nuit était partie pour durer éternellement. La déesse subissait les assauts de son partenaire divin mais elle n’allait pas s’en plaindre ! Loin de là même ! Elle pouvait sentir le membre de Shikyotsume lui ramonait profondément son jardin secret, qui se contractait parfois autour du sexe du dieu félin. Elle pouvait sentir son gland gonfler et gonfler, lui écartant les parois. Dieu que c’était divin…Mais Shikyotsume s’arrêta, ressortant doucement son membre couvert de mouille divine, pour venir embrasser fougueusement le Serpent à Plumes. Se jouer là une merveilleuse valse de langues, embrun de petits gémissements et ronronnements.

- Ce serait une raison de plus pour te refaire des fidèles…Tu voudras bien un héritier ou une héritière, un jour.

D’un côté, le dieu félin n’avait pas tort. Si un jour, l’émeraude divine venait à disparaître, elle se devait de retrouver certains pouvoirs pour pouvoir mettre au monde un descendant, même si celui-ci n’était divin que de son côté. Dans toute l’histoire mésoaméricaine, la déesse avait eu nombreuses aventures et pourtant, n’avait jamais eu d’enfant…Le baiser interrompu, le jeune dieu se réappropria les lèvres intimes de la déesse, laissant son membre se faire avaler par celles-ci. Toujours plus fort et plus profond, les deux divinités s’échauffaient rapidement. Les monts de chair de la déesse devenaient de plus en plus rouges suite à l’assaut de la langue râpeuse de Shikyotsume. Le Serpent à Plumes gémissait de plus en plus fort, son vagin se contractant de temps en temps. Elle savait la jouissance proche et le fit savoir au dieu.

- Haaan oui ! C’est bon ! Je…Je vais venir…Haaaa…

Après d’ultimes va et vient, le corps de la divinité commençait à trembler, pris de vifs spasmes. Elle sentit ses parois vaginales se contracter, se crisper sur le membre encore ramonant de Shikyotsume. Lui, de son côté, avait le gland en feu, et d’un coup, il lâcha sa semence dans l’antre intime de l’émeraude divine. Le dieu fit cadeau d’un nouveau et doux baiser à sa partenaire.

- Des envies précises pour le second round ?

- J’ai bien une petite faim…

Un sourire coquin s’afficha sur le visage de la jeune femme. Limite, dans ses yeux brillait une lueur perverse. D’une main, elle vint effleurer doucement le membre encore en érection de son étalon de partenaire, encore tout luisant de semences entremêlées. Cette fois-ci, elle fit s’allonger le dieu sur le dos, pouvant profiter pleinement de ce dard qui s’offrait à elle. Bisoutant la fourrure du dieu, elle descendit lentement vers l’objet de ses convoitises. Elle approcha doucement ses lèvres du pauvre gland encore chaud, bouillant même, du dieu. Un léger coup de langue dessus, glissant tout le long de cette poutre de chair, pour finalement embrasser avidement les bourses de la divinité. Un nouveau coup de langue sur ce gland…Et hop ! Les lèvres de Quetz’ l’aspirent, l’avalent, le dégustent…