Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Prudence

Humain(e)

Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

dimanche 10 juillet 2011, 14:43:09




- Ce jeu n'amuse que vous !

Dans cri révolté et emplit de tout ce qu'il pouvait y avoir de rancune, Prudence brisa le silence. Et aucune réponse ne lui parvint. Elle poussa un immense soupir, et partit chercher une cachette. Il faisait sombre, le parc n'étant éclairé que par quelques réverbères qui se plaisaient à être inconstants. Elle passa d'ailleurs prés de l'un d'eux, qui clignotait de manière malsaine. Tout un scénario digne des plus grands films d'horreur vint cogner dans son esprit, l'obligeant à craindre davantage le moindre bruit qu'elle entendrait. Elle resserra sur ses épaules une cape courte. Elle portait encore son uniforme d'écolière ... Et un vent frisquet vint lui rappeler qu'elle aurait peut-être dû se changer, avant de ... jouer.

Depuis quelques jours, elle et ses "nouveaux" amis avaient le projet d'organiser une partie de cache-cache dans le parc. Ils étaient une quinzaine, et trois personnes cherchaient. Mais, dans le noir, et dans cette atmosphère, la jeune fille savait que cela pourrait vite tourner au drame ... Et si on la voyait sortir et abandonner la partie, elle serait la risée de tous. Cette idée la fit tressaillir, tandis qu'elle tentait de trouver une cachette digne de ce nom.
Elle scruta sa montre : 21h58. Elle avait encore deux minutes pour se dissimuler dans ce vaste paysage inquiétant. Une idée lui parvint rapidement, tandis qu'elle approchait de l'orée du sous-bois.

- Chic !

Un petit cri de victoire venait de s'échapper d'entre ses lèvres. Elle crut voir quelqu'un bouger, au loin, et se dissimuler derrière un muret. Au niveau de la frontière qui séparait le parc bien tenu du sous-bois, on pouvait trouver un muret de pierre, qui était partiellement détruit. Elle se posta derrière le muret, retenant sa respiration. Face à elle, une armée d'arbres inquiétants. Derrière elle, des dangers potentiels.

Il valait mieux qu'elle se tienne tranquille. Elle serra contre elle sa cape, et fixa le ciel étoilé. Demi-lune ... Le paysage était vaguement éclairé. Un réverbère clignota, la faisant sursauter. Elle fouilla des yeux les alentours, cherchant une autre cachette. Elle discerna mieux les ruines, ses yeux étant habitués à la pénombre, et glissa doucement vers les ruines du muret.

Hiro

E.S.P.er

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 1 lundi 11 juillet 2011, 19:04:58



Ine! Arrête de bouger ainsi! Elle va nous voir!

T'as vu comme elle a l'air terrifiée! Faut dire que le parc, le soir n'a vraiment rien d'attrayant…

-Chic!

Merde!

Les deux jeunes gens, un garçon et une fille, se cachèrent derrière le petit muret en ruine, retenant presque leur respiration pour s'assurer que la jeune femme ne la trouve pas…


--

Seul mes yeux de couleur glace, enfin libérés de leur prison qu'était la paire de lunettes toujours accrochée à mon nez et mes oreilles, pouvaient trahir ma position. Caché dans les ombres du sous-bois, j'avais observé les quinze écoliers entrer dans le parc, et attendait impatiemment que la nuit tombe pour pouvoir jouer avec eux. Lorsqu'ils avaient été plus loin dans le parc, j'avais scellé les trois grandes portes. Étant un "ami" du maire, j'avais le droit de porter sur moi la clef du parc, je pouvais ainsi m'amuser avec les proies perdues qui s'y hasardaient, la nuit tombée. Il va sans dire que le maire ne savait rien de mes petites escapades nocturnes, même pour un homme de mon genre, avec une moralité déficiente, je me devais de garder certaines choses secrètes à mes collaborateurs, du genre que je suis un monstre assoiffé de sang. Je pris alors la parole d'une petite voix charmeuse.

Allons donc, qu'est-ce que je vois là? Deux brebis égarée du troupeau?

Qui va là? C'est toi Atsuko?

Si on avait eut l'oreille très fine, à se moment précis, on aurait pu entendre de la chair se faire trancher, non pas une fois, mais bien deux, et si on avait eut l'oreille encore plus fine, un bruit de liquide, tombant goutte à goutte sur le ciment de ce qui restait d'un petit muret, serait parvenu jusqu'à nos oreilles. Cependant, le corps lourd de deux étudiants de Seikusu n'eut fait aucun bruit, je m'en étais assuré. Voilà ma septième et huitième victime de la soirée, dont un était un chercheur…

La nouvelle chercheuse se rapprochait tranquillement pendant que je retournais me cacher dans l'ombre des arbres… Prudence… Je la "chassais" depuis quelques jours, la suivant par les toits, alors qu'elle marchait tranquillement dans la rue, la prenant en filature à chaque moment où elle se trimbalait dans Seikusu… La planification avait achevé, j'allais maintenant pouvoir enfin goûter à la chaire fraîche de ma proie… [/i]

Prudence

Humain(e)

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 2 lundi 11 juillet 2011, 21:05:42




Oui, ce jeu n'amuse qu'eux. Le souffle coupé par une peur qui grimpait et immobilisait ses membres, Prudence scrutait les environs. Elle était quelque peu terrifiée ... Pour ne pas dire mortifiée de peur. Elle remit en place sa mèche, et entendit un bruit, qui l'immobilisa entièrement. C'est pas normal. Le coeur battant, elle se releva de sa cachette, essayant de deviner ce qu'il pouvait bien y avoir derrière les arbres, les ruines, ou quoi que ce soit d'autre. Le parc l'effrayait. Elle se releva, tremblante, et chercha du regard une des grilles. Tant pis si elle passait pour trouillarde, tant pis si on la trouvait, si elle se trouvait en danger. Elle voulait, elle devait sortir. Cet ordre sonnait dans chaque recoin de son esprit. Elle se glissa, silencieuse, vers une des portes, s'attendant à la trouver entrouverte.

- Putain ....

Un souffle, plus qu'un mot, venait de s'échapper d'entre ses lèvres. Les grilles étaient scellées. Elle devinait la serrure bouclée, et n'avait même pas besoin de secouer les grilles. Bande de cons. Son cœur battant la chamade, elle chercha du regard une issue quelconque. Peut-être que le sous-bois déboucherait sur une sortie éventuelle ... Elle prit son courage à deux mains, revenant vers les ruines, analysant le lieu. Il pouvait y avoir un moyen d'être en sécurité ... Elle avait déjà entendu parler de cabanes, d'abris ... Mais aller dans les bois signifiait quitter la lumière des lampadaires, et prendre un risque énorme. Elle en avait conscience. Et cela lui glaçait le sang ...

Même si la forêt l'effrayait, elle devait se faire violence. Elle s'apprêta à s'enfoncer dans la forêt, quand un bruit retint son attention.

- Il y a ... quelqu'un?

Son regard noyé de peur dévisagea les arbres, autour d'elle. Elle avait la certitude que quelque chose n'allait pas ... Merde, merde ... Alors, mue par une force guidée par la peur, elle quitta le parc pour s'enfoncer dans la forêt, apercevant déjà une clairière qui la rassurait. Elle marchait d'un pas léger, essayant de faire abstraction des bruits autour d'elle, essayant d'oublier le danger et l'angoisse ...

- Il faut que je sorte d'ici,
se murmura t'elle.

Se parler à elle-même la rassurait.

Hiro

E.S.P.er

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 3 mardi 12 juillet 2011, 18:55:48



Des gémissements, étouffés, émanaient de la bouche de ma nouvelle victime, une jeune femme qui devait avoir 19 – 20 ans. Ma dague plantée dans son cœur, le corps ne prit pas de temps à s'éteindre, la laissant choir, assise, le dos accoté sur un grand chêne. J'en avais eu encore trois autres avant elle et après les deux pauvres brebis, ce qui voulait dire qu'il ne restait plus qu'une seule personne à éliminer et Prudence serait à moi…

Dès la seconde que je l'ai vue, quelque chose en moi s'était éveillée… Le chasseur venait tout juste de trouver sa proie. Dans le lot d'étudiants qui avaient décidé d'aller jouer à cache-cache, ce soir là, il y avait environ sept filles, j'aurais donc pu jouer avec n'importe quelle d'entre elles, mais cette jeune étudiante, nommée Prudence, avait eut une sacré chance, car je ne pensais qu'à elle, les autres ne m'importaient pas. Tiens, justement, voilà le dernier, caché sous un tas de feuille, allongé sur le ventre.

Tiens tiens, on fait une petite sieste?

Même pas un cri, juste un corps de plus, baignant dans son sang et dans les miettes de feuilles, datant du dernier automne, qui était donc déjà en état de décomposition avancée… Bon, maintenant, suffit la chasse de petits écoliers, maintenant, la chasse au gros gibier était ouverte…

Contrairement aux autres fois, avec ce dernier meurtre, je n'essuyai pas le sang sur la lame de ma dague. Ce qui me faisait le plus plaisir dans les chasses que j'entreprenais, ce n'était pas le viol ou encore le meurtre, mais le sentiment que la proie a lorsqu'elle est piégée, lorsque tout espoir de pouvoir s'en sortir indemne disparaît, et que sa crainte devenait tranquillement une horreur incontrôlée…

Dans le parc, qui y accueillait aussi les enfants, il y avait une installation où un petit mur d'escalades et une glissoire en plus des autres attractions que je passe de commenter. Ce fût comme mon point d'observation, assis sur la rambarde, à environ trois mètres de hauteur, je scrutais l'horizon dans l'espoir de la voir, une jambe ballotante  dans le vide et l'autre, repliée en espèce de triangle, le pied posé sur la rambarde verte. Avec cette position, j'avais un air nonchalant, comme si ce que je m'apprêtais à faire était comparable à sortir les ordures. Je la vis alors, passer à quelques mètres de moi.

Salut. On cherche ses amis? Ou bien une sortie? J'ai cru remarquer qu'elles étaient toutes scellées…

Je sortis alors ma clef pour la montrer à la jeune femme, puis ensuite lui montrai ma dague dégoulinante de rouge, comme pour lui montrer que ses amis, elle ne les retrouverait jamais…

Mercy's all that you need… Mercy's empty in me!

Je sautai alors de l'installation, m'apprêtant à prendre mon dû…


Prudence

Humain(e)

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 4 jeudi 14 juillet 2011, 17:00:31



Son vagabondage ne l’avait pas menée à bon port … Butant contre des pierres, craignant le moindre son, la jeune femme avait marché d’un pas plus qu’hésitant à travers le parc. A la recherche du moindre soupçon de sécurité, de la moindre choses capable de la rassurer. En retournant finalement vers les réverbères, elle avait cru voir une personne tapie dans l’ombre, immobile. Elle n’avait pas pris la peine de chercher qui pouvait être cette personne : sa seule envie était de s’enfuir d’ici. Elle se dirigea vers l’autre grille, remarqua qu’elle aussi était fermée, et retourna sur ses pas, toujours aux aguets.
Et puis elle l’avait vue. Celui qu’elle avait pris pour un sauveur, un instant. Son cœur avait battu la chamade, bousculé par la peur et le soulagement, et elle s’était dirigée vers lui un moment. Il avait brandit des clés, elle avait voulu répondre, lui sauter au cou ou le supplier d’ouvrir à nouveau les portes. Même si son ton était inquiétant, elle avait fait abstraction de cette idée.

Puis elle avait vu la lame. Son sang s’était glacé davantage, tandis qu’il prononçait quelques mots en anglais. Sa mauvaise moyenne en cette matière ne l’aida pas à comprendre entièrement ce qu’il disait, mais elle en comprit le principal. Elle eut un geste de recul, prête à partir, à s’enfuir.

- Que …


Elle avala sa salive en grimaçant, les yeux écarquillés. Cette silhouette tapie dans l’ombre était donc … un cadavre ? Cette idée la fit frémir.

- Que voulez-vous ?


Elle le fixait avec cet air méfiant et inquiet, empli de peur, digne de celui d’une enfant.

Elle trouvait à peine ses mots, n’osant rien dire d’autre, se contentant se joindre les mains devant sa poitrine, le dévisageant, prête à s’enfuir.

Hiro

E.S.P.er

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 5 vendredi 15 juillet 2011, 21:21:59



Prudence… Quand elle m'avait vu, quand je lui ai parlé, j'ai vu la lueur d'espoir dans ses yeux, pour la voir disparaître et voir ses yeux devenir sombres de terreur, encore plus lorsqu'elle remarqua que l'ombre derrière moi, un peu plus loin comme assis au pieds d'un arbre, était en réalité un cadavre. La dague toujours dans ma main gauche, je caressai la joue de ma proie du dos de ma main. Je lui susurrai à l'oreille, de ma voix toujours calme et posée:

Si tu ne veux pas finir comme tous tes petits copains, tu as intérêt à te montrer obéissante avec moi… Je t'ai observé pendant toute la semaine sans que tu puisses me voir… Que ce soit avec tes amis en sortant des cours, en écoutant de la musique dans ta chambre, tout en faisant tes devoirs de langues…J'ai attendu assez longtemps maintenant, je veux prendre ce qui me revient… Toi

Je sentais l'excitation monter en moi… Je pouvais lui toucher, la caresser, sentir la peur qui inondait son corps. Le meurtre des quatorze étudiants m'avait déjà apporté mon lot d'adrénaline, mais j'en avais besoin. Plus les jours, semaines, mois ou années allaient, plus mon besoin d'adrénaline se faisait grand. Parfois, lorsque j'étais tranquille dans mon bureau, l'envie de passer mon bras par la fenêtre et d'abattre quelqu'un sans raison naissait en moi, pour combler le manque qui me tenaillait. Cependant, je m'étais toujours juré qu'il y aurait un endroit sur Terre où je m'efforçais n'être qu'un humain, et c'était dans mon cabinet, c'était un peu comme mon point d'ancrage avec le reste du monde pour ne pas que je sombre dans une folie meurtrière d'où je ne pourrais plus m'en sortir… Quoiqu'un homme qui tue quatorze étudiants pendant la nuit et qui retourne travailler dans son cabinet le lendemain est plus inquiétant qu'un véritable maniaque… Enfin!

Ma main droite monta au niveau du bas de son chandail, l'agrippa puis leva d'un coup jusqu'au dessus de ses seins, laissant son soutien-gorge à l'air libre. Je ne la menaçais pas du couteau car je voulais qu'elle s'enfuit, je ne trouvais pas que j'avais assez chassé… Quoique ça ne m'aurait pas dérangé qu'elle reste à côté de moi figée par la peur…

Reste plus qu'à savoir ce qu'elle va faire.


Prudence

Humain(e)

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 6 lundi 25 juillet 2011, 12:46:39

( Navrée du retard, j'étais en Écosse ... )


A vrai dire, la jeune femme était terrifiée. Au point de ne pas savoir quoi faire, tout d'abord. Elle se persuadait qu'il était malade, un de ces êtres dangereux qui vous suit des jours entiers pour ensuite vous tomber dessus et ... Elle eut un sursaut, en pensant à ce qu'il pourrait lui faire subir. Quand il releva son chandail, elle se jeta brusquement en arrière, sur ses gardes. Elle lisait dans ses yeux une folie qui l'effrayait énormément. Ses mots la faisait trembler, et son souffle devenait de moins en moins régulier, de plus en plus effrayé.

La menace n'agissait pas sur elle, quand elle avait peur. Alors, d'un bond, elle se retourna pour courir comme jamais, les muscles des jambes raidis par la peur et l'effort. Elle se précipita dans le parc bien loin de lui, cherchant désespérément cette grotte qu'elle avait aperçue, prés du lac. Elle envisageait déjà de s'y cacher, quand elle buta sur quelque chose et s'étala sur le sol. Elle se releva violemment, et hurla de tout son être. Deux cadavres d'adolescents égorgés étaient là, les yeux vitreux. Un des pieds de la fille l'avait fait tomber. A quatre pattes, elle recula, sous le choc, le coeur battant.

- Putain, putain ...

Elle baragouina une prière en chinois, et se releva, bondissant vers la grotte. Elle apercevait déjà, au loin, le lac. La grotte n'était pas loin, il suffisait ... d'accélérer. Ce qu'elle fit prestement, ne regardant même pas derrière elle, de peur de le voir la suivre.

Hiro

E.S.P.er

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 7 lundi 25 juillet 2011, 15:31:19

[Aucun problème^^]

Je suis sadique? Absolument. Un monstre? Tout a fait. Fou? Hors de question. Je crois que le terme qui conviendrais le mieux pour moi, ce serait un sociopathe. Quelqu'un qui arrive à vivre dans le monde moderne mais qui n'a aucune attache face au genre humain. Je n'eus aucun déclencheur pour cette dépendance à faire du mal aux gens qui sont "de ma race". Il ne faut pas relâcher dans la nature un homme qui n'a connu que l'esclavagisme, car il méprise toute personne inférieure à lui. D'où mon besoin de ressentir la peur lorsqu'on me voit. J'en prends même un plaisir immense.

L'exaltation lorsque je sentis ses mains me repousser, l'espèce de joie que me procure l'annonce de la chasse, l'idée de pouvoir courir entre les arbres pour attraper ma proie et la soumettre à mon courroux. Elle décampait aussi vite que possible, mais j'avais décidé de lui donner une chance, je l'avais regardé s'éloigner avant de me lancer à sa poursuite, ce qui lui avait donné un petit cinq secondes d'avance, ce qui est quand même considérable.

Alors que je courais tranquillement, laissant mon instinct me guider, j'entendis un cri, ou plus tôt un hurlement.

Tiens, elle vient de tomber sur un de ses amis. Maintenant elle comprend à qui elle a à faire.

Je me mis alors à courir dans cette direction. Arrivé à la source du hurlement, je regardai les deux corps. Donnant un coup de pied sur l'un des deux cadavres de jeunes filles, je regardai avec attention les feuilles mortes, cherchant des traces de pas dans celles-ci. Levant les yeux vers l'horizon, je remarquai une petite grotte. Une cachette très bien choisie pour une petite étudiante horrifiée devant la mort de ses camarades de classe.

Je m'approchai alors de la grotte, puis tournai à gauche, sans y entrer. Il était évident qu'elle y était, mais j'étais dans la lumière, alors qu'elle était dans l'ombre. Elle aurait très bien pu m'attendre avec une grosse pierre et ainsi m'assommer, pour ne pas dire me tuer et pouvoir se sauver et raconter à tout le monde ce qu'elle avait vécu.

Je fis donc mine de continuer mon chemin, silencieusement, puis je me cachai dans l'angle mort de la grotte, la dague sur le cœur, en attendant qu'elle sorte.

Ce petit jeu avait assez duré, et il était plus que temps que je mette fin à la soirée. Il commençait à se faire tard, et je me devais de terminer mon jeu avant que le soleil ne pointe le bout de son nez. C'est pourquoi, au moment où elle sortit, tranquillement, je l'attrapai par la gorge et la jeta au sol.

Tiens toi tranquille, ne crie pas, ou tu vas retrouver tes amis dans l'au-delà, est-ce bien clair?


Prudence

Humain(e)

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 8 lundi 25 juillet 2011, 15:41:28




Comment avait-elle pû être aussi naïve, et penser que, comme il ne donnait aucun signe de vie, c'est qu'il était parti ? Elle s'en voulait ... Terrée dans la grotte, n'émettant aucun son, une pierre serrée contre elle comme seule et unique arme, Prudence avait attendu. Les minutes semblaient des heures, au fond de cette grotte. Elle en était venue à penser que, forcément, il était parti. Qu'il avait décampé. Elle l'avait mise en déroute, sans doute.

Bref, elle était sortie, posant sa pierre sur le sol, scrutant le paysage. Les yeux mal habitués à l'obscurité, elle s'était fait surprendre trop facilement. Plaquée au sol, le souffle coupé, avec l'envie de hurler qui lui démangeait la gorge, elle aurait voulue se défendre. Mais, au moment où elle ouvrait la bouche pour répliquer, elle avait entendue sa menace. Et n'avait plus émis aucun son. D'entre ses lèvres ne sortait que le son de sa respiration, haletante et irrégulière. Elle sentait son cœur battre la chamade, tambourinant en elle.

- Je ne veux pas ... mourir.

L'implora t'elle, tandis qu'une larme de peur glissait le long de sa joue.
Elle essaya cependant de reprendre son calme.

- Que voulez-vous ? J'ai de ... l'argent, je peux ... payer.

Elle ferma les yeux, terrifiée.

Hiro

E.S.P.er

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 9 lundi 25 juillet 2011, 16:57:47


Elles font tous ça, elles finissent tous par implorer ma clémence, car elles croient savoir au fond d'elles même que je vais les tuer. Non, leur mort n'est pas dans mes projets. Je ne tue que ceux qui ne m'intéressent pas, mais les femmes qui m'intéressent, celles à qui j'ai décidé de jeter mon dévolu… Non, je ne les tue pas, mais je crois qu'elles préféraient tous la mort à ce qui les attendait. Certaines, après que je me sois amusé, me suppliaient de les tuer, de faire preuve de clémence. Mais je me faisais une joie de m'assurer qu'elles vivent, pour qu'elles aient encore le souvenir de l'humiliation que je leur avais fait subir…

N'est-il pas exaltant, le moment où le prédateur attrape sa proie? La montée d'adrénaline que procure cette chasse au gibier, qui sait très bien que la fin va arriver, d'un moment à l'autre…

Soudain, je retirai mon arme de la gorge de la jeune femme, la lançant dans un arbre, la lame bien ancrée dans la grande plante. Penchant mon visage vers le sien, je fis glisser ma langue sur sa joue, pour ramasser la larme qui perlait sur sa joue. Me relevant, je la regardai d'un air satisfait, un peu maléfique.

Je n'ai que faire de ton argent, mais rassure-toi, je n'ai pas l'intention de te tuer… Mais je crois que tu aurais préféré que ce soit le cas…

Je souris puis retirai, pour ne pas dire déchirai, le haut de la jeune femme, laissant courir mes mains sur la peau douce de l'étudiante. Puis, je m'arrêtai, me relevant.

Lève toi.


Prudence

Humain(e)

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 10 lundi 25 juillet 2011, 23:49:12




Chaque mot qui sortait de la bouche de cet homme lui faisait peur. Très peur. Elle sentait son corps trembler, chaque fois un peu plus, chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Effrayée, elle n'osait répondre que des gémissements liés à des sanglots retenus. Quand elle sentit sa langue sur sa joue, elle voulut reculer, l'envoyer se faire foutre, le tabasser à coups de poings. Mais non. Elle était bloquée, là, à ne pas pouvoir bouger.

Il la terrorisait. Mais quand elle vit qu'il se séparait de son arme, elle eut une brusque poussée d'espoir. Elle n'attendait plus qu'une chose ; qu'il la lâche, afin qu'elle coure. Quand il prononça les quelques mots, elle se retint de pleurer à nouveau, se contentant de craindre ce qu'il envisagerait de faire par la suite. Les poings serrés, les yeux fermés, Prudence se contentait de subir ses paroles inquiétantes. Une fois qu'il arracha son haut, elle hurla à pleins poumons, surprise et terrifiée, entrevoyant la suite des événements. Les caresses sur sa peau la laissant envisager le pire ...

- Non, non ... murmura t'elle.

Elle se leva, obéissant à son ordre. Et la folie, ou l'espoir, ou quoi que ce soit d'autre, lui ordonna de déguerpir. Une fois debout, elle se mit à courir, s'éloignant de la grotte, évitant de glisser comme elle le pouvait. Mais elle s'étala tout de même sur le sol, comme une loque, les jambes raidies par la peur.

- Non, putain, non ...

Ses supplications devenaient des cris, des appels au secours. Elle reconnut le lac, proche d'elle, et chercha à se relever. Impossible. Ses jambes ne voulaient plus.

Hiro

E.S.P.er

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 11 mardi 26 juillet 2011, 15:27:16



La première fois, s'était drôle, la deuxième beaucoup moins. Cependant, je m'esclaffai à la voir se vautrer au sol, les jambes raidies par la terreur. M'avançant tranquillement, confiant, je lançai à l'écolière.

Tentes de te sauver, cries, fait tout ce que tu veux. Tu n'arriveras jamais à sortir de cet enfer avant que j'en aille décidé, et personne ne viendra de sauver…

Sa douleur, sa terreur m'exaltaient. Je sentais une grande dose d'endorphine traverser mon corps, m'aidant à me sentir bien, à n'éprouver aucune pitié pour le ver de terre, sur le sol, devant moi. Alors qu'elle rampait pour me fuir… Levant mon pied, et le posant sur son dos, j'écrasai Prudence au sol, afin qu'elle ne bouge plus. Je la retournai sur le dos, puis la saisit par la gorge avant de la soulever de terre. La plaquant sur un arbre, je rivai mes yeux dans les siens.

Je t'ai laissé la vie sauve, ne me fait pas regretter ce geste. Je vais te prendre, peu importe ce que tu me diras, que tu me supplies, me menaces. Je vais te prendre ici, au milieu des quatorze cadavres qui étaient autrefois tes amis, lorsqu'ils étaient encore pleins de vie!

Je la relâchai, où elle retomba sur ses genoux, essayant de reprendre de l'air. Pendant qu'elle essayait de reprendre son souffle j'avais fait deux enjambés pour reprendre mon couteau, comprenant qu'elle ne m'écouterais que sous la menace de cette arme. Bien que je n'avais pas besoin de ma lame pour lui enlever la vie, cette arme semblait représenté un bon moyen de pression sur la jeune femme et ce, sans même que j'aie à la toucher.

Je baissai mon pantalon,  puis souris en coin en regardant la jeune femme, faisant tourner la lame entre mes doigts.

Tu me demandais ce que je voulais pour te laisser la vie sauve? Tu as probablement déjà compris, alors au travail, avant que je ne change d'idée et qu'une quinzième victime cette nuit me plaise.
 

Prudence

Humain(e)

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 12 mardi 26 juillet 2011, 19:33:02

 


Décidément, elle commençait à penser qu'elle n'aurait jamais dû venir à cette putain de soirée ! Le coup de pied sur son dos lui martyrisa les côtes, rendant sa respiration encore plus difficile. La fraicheur de la nuit refroidissait chaque parcelle de son corps, la faisant trembler et de peur, et de froid. Quand il l'attrapa pour la soulever de terre, elle poussa un cri vif, saisie par la crainte et la douleur ... Et elle ne tarda pas à retomber sur ses genoux, les mains sur le sol, la tête baissée, reprenant son souffle et essayant de se persuader que cela était un mauvais rêve ... Voir même le pire des cauchemars.

Quand il revint, la lame en main, elle voulut reculer, mais se prit l'arbre dans le dos. Cette arme était sûrement le meilleur moyen de dissuasion. Il visait bien, et était capable de l'anéantir avec facilité ... Elle se plaqua contre l'arbre, le regardant agir, morte de peur. Avec cette sensation que son coeur allait surgir hors de sa poitrine.

- Non, non, ne me demandez pas cela ...

Des larmes coulaient sur ses joues pâles, cherchant à lui soutirer une vaine compassion.

- Je n'ai jamais fait cela, je dois rester ... pure. Je ne peux pas faire ça ... Je vous en supplie ...

Elle joignit les mains, comme pour prier. Elle ne pouvait pas imagine perdre ainsi sa virginité ...

Hiro

E.S.P.er

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 13 mardi 26 juillet 2011, 21:42:31


Je la regardais souffrir, sans qu’aucun coup ne soit porté à son endroit, enfin, un ou deux. La plus belle souffrance qu’un homme puisse se donner de voir, c’était bien la souffrance psychologique, quand on sent en sa victime l’espoir disparaître à jamais.

Un rire glacial s’arracha de ma bouche alors qu’elle me suppliait de la laisser tranquille, cherchant un peu de compassion dans le monstre qu’était ma personne, ça me rappelait ce que je lui avais dit lorsqu’elle m’avait vu pour la première fois, il y a de ça une dizaine de minutes.

Tu vois? Je te l’avais bien dit : « Mercy’s all that you need, Mercy’s empty in me »… ou si tu préfères, la pitié est ce que tu as besoin, je n’ai aucune pitié en moi. De toute façon, personne n’est pur éternellement, le plus tôt tu perds cette pureté, le mieux tu vas te sentir… Dis toi que je te fais une fleur.

Puis, en parlant de faire une fleur, une idée me vint en tête… Mais, probablement un élan de bonté, ce ne serait pas moi qui déciderai ce qui sera fait, enfin, si, mais pas pour ce que j’allais proposer. Attrapant une petite boîte en fer dans mon manteau, laissé au sol, la lame toujours à la gorge de la jeune femme, je montrai le contenu à la jeune femme, à savoir une seringue et un petit contenant de liquide rosâtre.

En parlant de faire une fleur, voici un aphrodisiaque, un liquide qui, une fois dans l’organisme, a comme effet d’amener l’hôte à vouloir baiser, coûte que coûte. Avec ça, douleur pourrait se transformer en plaisir… C’est le seul choix que je te laisse. Rien à battre que tu sois vierge ou non, pure, car je vais te prendre ces deux choses, que tu le veuilles ou non, et te prendre toi en même temps…

Seulement la regarder me procurait une sensation extraordinaire, un bien être fou. Il y avait longtemps que je n’avais pas laissé libre court à mes bas instincts…


[Désolé, court!]


Prudence

Humain(e)

Re : Loup, y es-tu ? [ Hiro ]

Réponse 14 mercredi 27 juillet 2011, 02:16:22



La jeune fille n'osait même plus le regarder. Au fond de son regard, il n'y avait que haine, violence ... Rien qui puisse la rassurer. Quand il lui tendit la seringue, elle crut à de la drogue, et eut un mouvement de recul. Un aphrodisiaque ... Elle soupira. Elle ne savait que faire, s'il fallait qu'elle se plante cette aiguille dans le bras, ou qu'elle reste de marbre, refusant cette offre. D'une main tremblante, elle prit la seringue entre ses doigts, l'analysant de plus près. Si elle se le plantait dans la veine, à coups sûr, elle tomberait dans le pommes. Et, vu la fréquence de sa respiration et le degré de panique qui l'habitait, elle n'allait pas réussir à insérer normalement et sans bavures le liquide dans son sang.

Elle serrait entre ses doigts la piqure à la fois dangereuse et bienfaisante, sans oser réagir.

- Je ...

Elle déglutit, toujours aussi apeurée.

- Je ne peux pas le faire moi-même.


La phrase avait dévalée de sa gorge, tandis qu'elle baissait les yeux, les joues rougies. Elle ne pouvait s'imaginer faire cela. Elle lui tendit la seringue, espérant qu'il ait assez de compassion pour lui faire une faveur : la piquer lui-même. Ou alors, il refuserait, et elle serait fichue. Mais elle ne parvenait pas à relever le visage, regardant le sol. Elle lui demandait de la rendre limite nymphomane, en faisant cela.

Cette idée lui glaça le sang.

( Court aussi U.U )


Répondre
Tags :