En tête à tête | PV Hiro

Toute pudeur mis de côté, elle marcha vers la salle de bain et se tourna même un instant pour sourire à Hiro qui la regardait, bien évidemment. Elle trouva la salle de bain rapidement, plus grande que la sienne, elle s’attarda un peu à l’admirer, puis décida après un instant de passé hâtivement sous l’eau chaude de la douche, nettoyant son intimité, sans mouillé ses cheveux… Une fois avoir terminé, elle s’essuya avec une serviette accroché joliment tout près. Un rapide regard sur la glace, elle replaça quelque mèche de ses cheveux, puis ne pus s’empêcher de sourire en songeant à l’homme qui l’attendait…

Sans une minute de plus, elle sortit de la salle de bain et se dirigea vers le salon, presque pressé de le retrouver. Effectivement, Hiro était à l’extérieur, dans son jacuzzi. Dylan attrapa son verre de vin délaissé plus tôt puis rejoignit Hiro, le même sourire aux lèvres. Elle se glissa tranquillement dans l’eau chaude, prenant une gorgée de vin avant de le laisser de côté et s’assit près de lui.

« À quoi tu pensais ? »

Détendu, mais elle le sentait songeur. À moins qu’elle se trompait… Elle ne le connaissait pas, mais le langage corporel, c’était une habitude… La jeune femme déposa un énième baiser contre ses lèvres avant de le regarder, diminuant l’espace entre eux.

« Je tenais à te remercier… J’ai rarement l’occasion de… Me laisser-aller. »

Un petit rire joignit ses propos. Elle parlait notamment de tout le plaisir qu’il lui avait fait vivre, n’ayant pas vraiment le temps de pensée aux hommes ces temps-ci. Vraiment, cette rencontre tombait bien, tout deux se plaisait et était attiré l’un l’autre, c’était parfait. Sa main se posa contre son torse le caressant tendrement, un sourire satisfait aux lèvres. Elle ne songea pas à demain, juste de l’instant présent. Quoique c’était bien partit pour que cela dure entre eux… Façon de parler !

L'ondulation de l'eau, créée par un corps étranger qui y entrait, déjà mouvementée me tira de ma rêverie et je relevai la tête, heureux de voir que Dylan ne s'était pas sauvée. Avais-je eut peur qu'elle se sauve? Peut-être bien, un peu… étant donné que ce n'était pas tout le monde qui acceptait de passer plus de temps avec son partenaire sexuel après l'acte, j'étais sceptique à l'idée qu'elle allait rester, mais elle l'avait fait, ce qui me soulageait quelque peu.

Il était évident que je ne pouvais pas cacher mes états d'âmes à cette jeune femme, étant donné qu'elle était psychologue et qu'elle savait quand quelque chose nous tracassait, ou lorsqu'on mentait, c'était d'ailleurs pour ça que je l'avais contacté.

Rien de bien important, je me rappelais seulement le temps où j'étais plus jeune, alors que mon père et mes frères étaient toujours en vie.

Ce n'était pas un mensonge, c'était même la pure vérité, je me remémorais les chasses aux esclaves auxquelles mes frères et moi participions avec notre père, la torture des esclaves terranides comme conséquence de leur non-respect face à leurs maîtres provisoires, en attendant qu'ils soient vendus. Soudainement, après m'avoir embrassé une nouvelle fois, elle me remercia de lui avoir permis de se laisser aller, qu'elle en avait rarement l'occasion. Sans un mot, je lui souris et, après qu'elle ait caressé mon torse, je passai un bras autour de ses épaules, la collant un peu plus contre moi.

Le remerciement pour ce genre de choses est inutile, car ça m'a fait autant de bien qu'à toi…

Ça oui, y'avait pas à dire. Le travail avant tout, mais il arrive parfois, comme ce soir, où le travail prend une place beaucoup moins importante dans la tête de deux personnes, qui étaient venus pour le travail exclusivement. Qui aurait pu croire qu'une séance de télé espionnage allait finir de la sorte? Pas moi en tout cas, l'idée de la "remercier" du déplacement m'était venue alors que je rédigeais le chèque, mais je dois avouer que la jeune femme m'avait plu dès son entrée dans mon appartement, avec son air professionnel et un peu réservé… J'adore les femmes timides et réservées! Cependant, une question me trottait dans la tête…

Dylan… Tu as déjà entendu parler de moi avant notre rencontre? Des rumeurs, ou quelque chose du genre?

Je n'étais pas sûr de vouloir entendre la réponse, car si elle avait entendu toutes les rumeurs qui courent à mon sujet, je ne crois pas qu'elle accepterait de passer plus qu'une nuit avec moi, quoique ça pourrait aller dans l'autre sens aussi, qu'elle les avait entendu, mais qu'elle s'en fout… Ou encore elle ignore tout de ses rumeurs, ce qui n'est pas si mal au fond.

Le problème, c'est que ses rumeurs ne sont pas seulement fondées, mais elles ne reflètent qu'une partie de la vérité. Comme mon père m'a dit; les gens doivent parler de ce que tu fais, Hiro. Laisses-en transparaître un peu lors de tes échanges, que les rumeurs soient de la simple corruption, mais garde toi de dire les choses que tu fais pour tes clients. Lorsqu'il y a trop d'information, rumeurs deviennent soupçons et tu finis par te retrouver là où tes clients ont déjà été

Le fait qu’il lui mentionne la mort de ses frères et de son père, elle en était profondément touchée. Elle n’osa pas cependant à lui posé des questions là-dessus, préférant lui laissé lui-même l’occasion de s’exprimer, s’il le souhaitait.

Dylan embrassa doucement le torse de Hiro, venant ensuite s'appuyer contre lui. Étrangement, elle se sentait vraiment à l'aise ainsi, ayant un peu redouter plus tôt... Mais elle ressentait un certain réconfort, l'euphorie sans doute. L'une de ses mains dessinait délicatement des cercles sur son torse, profitant du moment pour se détendre. Mais Hiro lui posa une drôle de question. Il voulait savoir si elle avait déjà entendu parler de lui avant, en particulier des rumeurs qui circulaient sur lui. Dylan redressa sa tête pour le regarder, un air curieux à son visage, mais un mince sourire graver plus bas.

« Des rumeurs à ton sujet ? »

Pour Dylan, les rumeurs étaient surtout de mauvaises choses que l'ont racontes sur autrui, qu'ils soient vrai ou non et elle se demandait comment on voyait Hiro. Étant donner que, disons le ainsi, le cercle professionnel que fréquentait tout deux était différente, Dylan ignorait tout sur lui. Mais bien sûr, il pouvait arriver que des personnes appartiennent à ses deux cercles, tout comme le patient de la psy qui était également une connaissance de l'avocat.

« Et bien, un de mes patients m'a déjà dit... Je pense que tu sais de qui je parle. Il m'a déjà dit qu'il te trouvait fou... Et que je devrais t'aider. »

Elle émit un léger rire avant de venir capturer ses lèvres. Elle était en faite déconcentré par le visage de Hiro, si beau et si intimidant lorsqu'il la fixait.

« Oups, désolée... Pour en revenir à ta question, à part ça, non, je n'ai jamais entendu de rumeur à ton propos... »

Un regard grave couvrit soudainement son visage, comme si elle venait de constater quelque chose. En y songeant bien, il voulait peut-être lui parler de quelque chose... En tant que psy, c'était plus fort qu'elle...

« Tu as envie de me parler de quelque chose ? Ces rumeurs... C'est grave ? »

Sans le quitter des yeux, elle était attentive dans le moindre geste ou perception qu'elle jugerait utile à remarquer.

Oui, en effet, je savais qui était ce mystérieux home qui  avait parlé de moi à Dylan. Me disant que je devrais peut être lui rendre une petite visite, histoire de lui dire qu’il était mieux pour sa santé et celle de sa famille qu’il ne parle pas trop de moi, je remarquai que le visage de Dylan devint plus sérieux, alors qu’elle me questionna sur la gravité de ses rumeurs.

Un petit soupir, il était hors de question que je lui révèle la nature de mes activités, mais je ne pouvais pas me permettre de lui mentir, elle s’en rendrait compte à tout coup, elle avait été entraînée pour ça.

Ce n’est rien de bien grave, mais c’est lassant de se faire pointer du doigt en se faisant dire qu’on est de la pire espèce qui soit… Je  ne porte que rarement attention à ce genre de choses… Qu’on me dise que je sois corrompu ne change rien à la donne, je sais que je fais un bon travail, et c’est ça l’important. Avant, cette accusation non prouvée me blessait, mais maintenant, je me fou de l’opinion des autres à mon égard… Enfin, presque tout le monde…

Je lui souris, je n’avais pas mentionné que ces accusations étaient fondées, cependant sans fondement, ça n’avait débuté qu’avec quelques procureurs qui avaient perdu leur causes, et qui avaient remarqué que je touchais fréquemment, ne serait-ce que par  un frôlement, une personne du jury. Ils ne pouvaient cependant pas savoir que ce n’était pas de la corruption, mais de la persuasion.

Dans le fond, je vis tout ce que les avocats de la défense vivent, à savoir le fait qu’on nous comprend mal, que ce n’est pas de la corruption que d’accepter de défendre quelqu’un qui est accusé, et ce, peu importe ce que c’est…

Un petit baiser vint terminer ma phrase, il était temps de clore cette discussion qui m’embarrassait quelque peu, surtout du fait que je ne voulais pas trop en dire sur ce que je faisais, mais peut-être qu’un peu de sincérité volontaire était de mise.

J’accorde que je ne suis pas blanc comme neige, mais dans le monde qu’est le droit, personne ne l’est vraiment. Que ce soit intentionnel, ou qu’on soit entrainé dans ce tourbillon contre notre gré, ça ne change rien, on finit tous par passer là. De toute façon, beaucoup d’officiers de la police de Seikusu sont plus corrompus que n’importe quel avocat.  Bref, je ne veux plus parler de ça. C’est gaspiller du temps que j’ai avec toi

Oh ça oui, et de toute façon, je ne connaissais pas assez Dylan pour lui avouer la totale vérité, mais la seule preuve que j’ai admis ne pas « être blanc comme neige » veut dire que j’ai assez d’estime pour cette femme, chose qu’il y a longtemps que je n’avais eut… Il y a peut-être ma sœur, mais là, on parle plus d’amour fraternel que d’estime.

Au fait, le patient en question, qui m’a référé à toi, je ne crois pas qu’il était sérieux, quand je m’amuse à entrer dans des sujets « plus intenses », il m’arrive de perdre les pédales, c’est peut-être mon côté malade qui ressort

Ça, je n’ai aucun doute là-dessus, même un psychologue ne pourrait m’aider!

Dans un premier temps, elle se montrait à l’écoute de Hiro, sans dire un mot. Elle essayait aussi d’oublier son métier de psychologue qui pourrait influencer sa manière de pensé de lui, mais également son opinion… À ce moment, elle l’appréciait, malgré que ça pouvait paraître douteux ce qu’il lui racontait, mais avant tout, elle ne voulait pas être la psy ce soir… Quoique c’était plus fort qu’elle. Sentant qu’il ne lui disait pas tous ce qu’il avait envie de dire, il paraissait voiler avec des sous-entendus ses propos, mais qu’au final la jeune femme ne pouvait deviner. Un baiser vient et Dylan le prolongea en pressant la nuque de Hiro vers elle et se dit que ça pourrait le réconforté un peu. Elle compatissait cependant, tous ce qu’il lui racontait semblait être ardu pour lui, pour son moral. Ensuite, il lui expliqua que c’était ce que vivait les avocats généralement, la corruption était une chose courante qu’il le veuille ou non… Il clore le sujet là-dessus, il se sentait embarrassé de lui parler de tout ça. Dylan acquisse doucement en signe d’affirmation et lui fit un sourire tendre. Cela pouvait paraître suspect et assez grave comme évocations, mais Dylan n’allait pas le juger là-dessus, se voulant attentive et réceptive pour lui, ainsi la soirée ne pourrait que mieux finir.

Il lui précisa par la suite que le fameux patient de la jeune femme qui était aussi sa connaissance n’était pas sérieux lorsqu’il a dit qu’il était fou… Un regard dubitatif apparut au visage de la jeune femme, se demandant un peu ce qu’il voulait dire dans sa dernier phrase. Elle approcha un peu plus son visage du sien, cet air s’amoindrit paisiblement.

« On a tous un côté qu’on ne peut contrôler… Mais ça ne veut pas nécessairement dire que c’est normal… Ou bien on l’accepte, mais on peut essayer de prendre le dessus, ça c’est pas impossible. »

Pour l’instant, elle ne voyait pas l’intêret de lui demander qu’était-ce ce côté malade dont il parlait, peut-être par peur… Mais c’était plus fort qu’elle de vouloir l’encourager et lui donner en quelque sorte de l’espoir. À ses mots, elle s’était suffisamment approcher pour l’embrasser de nouveau, venant s’installer au dessus de lui. La soirée n’était pas encore terminée…

« Si tu souhaites en reparler… Je serais là. »

Dylan ne pouvait ignorer qu’il avait peut-être des tracas derrière la tête.

Vaincre mon côté malade? Nan, c’était pas mal ça qui me définissait, alors pourquoi m’en débarrasser, si je ne serais plus le Hiro que je suis? J’adore ce côté de moi, il me permet de faire tout ce qu’une personne soit disant « normale » ne pourrait faire, dû à la moralité. Non, je pouvais vraiment bien vivre avec ce que je faisais, et si je perdais cette folie, j’en gagnerais une autre, dû à toutes les atrocités que j’avais commises pour en arriver là où j’en suis.

D’un petit sourire en coin, je l’accueillis sur moi, glissant mes mains sur ses jambes, nos deux visages étaient très près l’un de l’autre. Laissant mes lèvres effleurèrent les siennes, je murmurai.

Tu seras là… Comme une psy serait là pour son patient, ou…

Je souris un peu, satisfait de la réponse que je m’imaginais. Comme on dit, les réponses que nous appréhendons sont généralement plus roses que ce que la réalité n’est, je n’ai jamais été un grand optimiste, mais l’idée d’être plus qu’un homme pour Dylan me plaisait bien. Pourquoi? Aucune idée. J’étais seulement… Bien avec elle.

Ma verge se remit alors à grossir et raidir, lentement mais surement, en sentant son corps entier collé contre le mien.

Et comme tu peux le remarquer, ce n’est pas vraiment de discuter de mes facettes dont j’ai envie…

Souriant,  je passai mes bras autour de ma partenaire, laissant mes mains parcourir son dos, je rapprochai une nouvelle fois ma bouche de la sienne,  l’embrassant une nouvelle fois, laissant ma langue glisser dans la bouche de ma partenaire.

Je dois t’avouer que, mis à part le sexe, ta présence m’enchante.

Ça,  ce n’était pas peu dire! Surtout me connaissant, sachant que je n’étais pas le genre d’homme à dire que j’appréciais la présence d’une personne…  Sa présence me faisait ressentir un bien être que seul l’accomplissement de mon travail me permettait d’obtenir… Drôle que je ressente ça d’une femme qui pourrait tout découvrir de moi… Peut-être était-ce le risque de me faire prendre qui me faisait apprécier sa présence…

Les mains de Hiro contre ses cuisses, le visage l’un près de l’autre, Dylan ne pouvait qu’apprécier ce moment, comme si c’était la première fois qu’elle ressentait cela. Elle laissait guider ses lèvres vers lui, jusqu’à leur souffle se joignent. Il demandait si sa présence sera en tant que psychologue ou… Dylan comprenait sa supposition et ne pouvait qu’être franc avec lui. Comptant la manière dont s’été déroulé les choses, elle ne pouvait éviter de croire que peut-être un jour, ils pourraient espérer crée un lien plus fort que d’une simple affinité au lit. Mais c’était trop tôt pour le dire… Sauf qu’avec lui, Dylan sentait ses désirs les plus refoulés s’accroître et vouloir s’expérimenter sur lui.

« Pour tout te dire, je ne couches pas avec mes patients, donc ce serait plus en tant que personne… »

Fit-elle,  un sourire à ses lèvres, rassurant peut-être Hiro. C’était certain qu’ils n’allaient pas en finir là-dessus. Dylan trouverait ça dommage que tout deux ne compte que cette nuit… L’un contre l’autre, l’excitation renaissait tranquillement, tandis que la jeune femme sentait entre ses cuisses le membre prendre de nouveau sa forme. Hiro avait envie d’autre chose que de parler de lui et c’est en faisant la remarque qu’il entoura la belle de ses bras, rapprochant sa bouche pour l’embrasser langoureusement. Dylan y répondit avec fougue avant qu’il ne lui avoue qu’excepter le sexe, sa présence était appréciée.  Touchée de cet aveu, elle le gratifia d’un nouveau baiser, long et très doux, mêlant avec soin leur langue. Elle l’enlaça, serrant très fort son buste contre elle et le relâcha par la suite pour le regarder un instant, interrompant le baiser.

« Et si on rejoignait ta chambre… J’adore ton jacuzzi, mais ton lit serait encore plus confortable pour faire l’amour. »

Elle rit doucement, sans remarquer qu’elle avait dit ''faire l’amour'' au lieu de ''baiser''. C’était sortit tout seul. Mais la jeune femme trouvait qu’ils étaient très bien assortit sur ce plan là, qu’ils pourraient satisfaire ce besoin lorsque l’envie leur prendrait. Enfin, Dylan serait d’accord avec ça… Même si au fond d’elle, elle risquait espérer plus…

Elle voulait être là pour moi non comme une psychologue serait là pour son patient, mais comme deux personnes peuvent être là l’une pour l’autre… Honnêtement, je n’avais besoin de personne pour m’épauler, étant donné que mon paternel m’avait montré très jeune qu’il ne fallait que je compte sur personne sauf moi-même, car tous les autres essaieraient de me trahir. Une pensée bien pessimiste et paranoïaque? Les maîtres vendeurs d’esclaves à Nexus qui avaient des conseillers, lors du temps où la réputation de la famille Atayoshi restait à faire, se faisaient tous tuer, les conseillers prenant leur place, mais mon père n’avait jamais eu qui que ce soit pour l’aider, et il était toujours envie, enfin jusqu’à ce qu’un de ses enfants se blase d’être reconnu pour son nom de famille, et non son prénom… D’ailleurs, ses paroles prennent encore du sens aujourd’hui, dû à la trahison de mon propre conseiller, Belgrif, que je prenais comme mon frère. Mais ça, je ne le savais pas encore, car je ne connaissais pas Belgrif à ce moment…

Les deux mains sur les hanches de la jeune femme je répondis à son doux baiser… C’est alors qu’elle parla de changer d’endroit, d’aller dans ma chambre pour… Faire l’amour.

Faire l’amour…

Un sourire vint sur mon visage. Peut-être avait elle dit ça ainsi parce qu’elle n’avait pas envie de paraître comme toutes les autres de nos jours, qui n’ont aucun amour propre. Cependant, il y avait une possibilité, de plus en plus présente dans ma tête, qu’elle m’apprécie, plus que pour utiliser le terme « baiser »… Quoiqu’il en soit, se terme m’allait bien.

Ce n’est que la première fois que je t’entends dire ses mots, et j’aime déjà l’entendre de ta bouche! Allez, reste là, je vais chercher une serviette… Enfin, tu va quand même devoir t’enlever de sur moi avant.

Dans un petit sourire, je la laissais s’asseoir à coté et je sautai hors de l’eau. Me dépêchant pour aller dans les toilettes. Ouvrant une porte, j’attrapai deux linges pour le corps, puis j’allai rejoindre Dylan dehors. L’invitant à sortir de l’eau, je l’enveloppai dans le tissu, avant de déposer un baiser sur sa tête.

Dans ce cas, allons-y…

M’enveloppant moi-même dans le second linge, j’attrapai la main de ma partenaire pour l’attirer dans la maison, puis dans ma chambre, où je l’assis devant moi, glissant une main dans son cou, et une autre sur sa joue, puis l’embrassai avec passion.

J’adorais cette sensation, je pourrais même m’en accoutumer, si j’en avais la chance…

« Faire l'amour... »

Elle se mit à balbutier, cherchant une excuse pour corriger cela, même si c'était vraiment ce qu'elle voulait exprimer. Hiro la rassura à temps et appréciait ces mots dont il n'avait pas l'habitude. Dylan sourit de quiétude avant de s'emparer de ses lèvres pour un énième baiser. Elle se dégagea de lui en venant s’asseoir sur le bord du jacuzzi, laissant l'avocat partir chercher des serviettes. En quittant la baignoire, le froid se fit sentir, accentué du fait qu'elle était mouillée. Les bouts de ses seins durcirent, frissonnant légèrement et elle était plutôt ravie de rejoindre le lit. Son amant revint avec les serviettes et la jeune psy se dépêcha de sécher le bas de son corps, commençant par ses pieds puis ses jambes et enroula par la suite le tissu autour de son buste. Ils n’étaient pas restés dans l’eau assez longtemps pour qu’ils se transforment en pruneaux ce qui amusa Dylan. Hiro lui donna le signal, guidant la jeune femme dans son appartement et ensuite vers sa chambre.

Atteignant enfin le lit, il l’installa dessus, venant ensuite attraper sa nuque, puis d’une autre main sa joue et leurs lèvres se joignirent pour un baiser langoureux, passionnée qui dura de longue seconde. Quoiqu’ils n’avaient besoin que de peu pour faire monter de nouveau le désir. Dylan glissa ses mains contre son torse viril caressant avec douceur sa peau, chaude et sec. Bientôt, ces cajoleries devinrent plus étendues, allant chercher les zones sensibles aux touchers, ainsi le temps qu’ils n’en puissent plus. La jeune brune fit tomber la serviette en un mouvement du joli corps de son amant et put enfin aller caresser sa verge, remplit de sang. Elle ne fit que le prendre entre ses doigts, pressant délicatement son gland. Respirant abondamment, ses lèvres n’avaient pas quitté ceux de son bel amant, ne se lassant pas de son goût. Contrairement à la première fois, les préliminaires étaient lents et doux et Dylan semblait prendre le temps de découvrir un peu mieux le corps de l’avocat qui lui était offerte, sauf qu’une envie se voulait être assouvie : sentir son corps contre le sien.

« Ton corps est si chaud… »

Comme pour soutenir ce qu’elle disait, elle l’enlaça fiévreusement, plaquant son buste dénudé contre son torse et ne put s’empêcher de soupirer de plaisir en sentant sa chaleur contre sa peau. Elle intensifia le baiser, faisant danser leur langue ensemble. La passion prenait possession d’eux…

Le tiens l’est tout autant…

Lâchai-je dans un petit soupir de satisfaction, alors qu’elle collait son buste sur mon ventre. Les linges pour le corps n’avaient pas vraiment été utiles, puisqu’à peine quelques minutes utilisés, les voilà gisant au sol, ne pouvant que contempler, s’ils avaient eu des yeux bien sûr, la douceur mélangée à la passion de nos caresses, baisers et, avouons-le, tripotements.

Mes mains avaient retrouvés leur place auprès des cuisses de Dylan, comme si elles se réchauffaient près d’un feu ardent qu’il y aurait entres celles-ci. La repoussant vers la tête du lit, je m’allongeai avec douceur sur elle, laissant une nouvelle fois nos deux corps se rencontrer, joignant nos lèvres ensemble…

C’était la première fois que je faisais l’amour. Enfin, l’acte avait souvent été fait par ma personne, mais c’était surtout baiser, et il y a une mer de différences entre faire l’amour et baiser, le premier étant de loin le plus plaisant des deux. Le seul problème avec cet acte, c’est de trouver la bonne personne, sinon le premier terme devient le second, ce qui en fait quelque chose de moins bien.

Ne vous méprenez surtout pas, Hiro est toujours celui qu’il était, mais je sentais quelque chose au fond de moi qui me poussait à être tendre, gentil, doux avec cette femme, comme si elle était une chose que je ne pourrais jamais me passer et, pour être honnête, j’adorais ça. Ma main glissa de sa cuisse pour venir prendre la base de ma verge, puis la plaça à l’entrée de l’intimité.

Désolé, Dylan, mais je ne peux plus tenir, j’ai envie… de te faire l’amour.

Ce soir, il y avait vraiment quelque chose qui clochait avec moi… Je me sentais vraiment différent, comme si quelque chose avait changé, et que je ressentais dorénavant ce plaisir de me retrouver avec non pas une femme, mais bien celle là. Avant, pour moi, une femme était une femme, la seule chose qui en distinguait, c’était la beauté. Il y avait cependant quelque chose avec Dylan… On aurait dit qu’elle n’était pas n’importe quelle femme, et que je voulais qu’elle se sente bien avec moi, aussi bien que je me sentais avec elle.

L’amour? Non, enfin, je ne crois pas. Il est vrai que je n’ai jamais vraiment su ce qu’était l’amour, chez les Atayoshi il n’y avait que l’appréciation du travail, et la valeur des gens nous entourant était surtout mesurés avec les richesses qu’ils pouvaient nous apporter, ainsi que la loyauté envers notre famille…

Bref, retournons au sujet plus intéressant. J’étais si excité que ma verge était douloureuse, et je voulais calmer cette excitation, sinon j’en deviendrais fou. Glissant mon mandrin une nouvelle fois en ma partenaire, je poussai un petit grognement de plaisir. 

Enfin, nous ne faisions qu’un pour une seconde fois.

Les lèvres de Dylan quittèrent celles de Hiro, venant embrasser son torse goulument. Elle s’affaira à lui rendre toute la tendresse qu’il lui offrait et lui démontrer que son corps lui plaisait, ainsi que sa personne… Ses mains sur ses cuisses, comme elles l’attisaient jusqu’à la rendre folle. Hiro était la personnification de ce qui animait son désir charnel. Son souffle chaud contre elle provoquait une sensation ne ressemblant à rien de ce qu’elle avait vécu avant…

Ils s'allongèrent tout les deux sur le lit, Hiro sur elle, venant s’accaparer de sa bouche à nouveau. Ses cuisses s'écartèrent, laissant leur sexe se frotter l'un contre l'autre. Leur respiration s'amplifiait de seconde en seconde, embrasant le moment jusqu'à ce qu'ils soient incapable de tenir plus longtemps, se désirant tout les deux. Hiro la prévint, s'excusant, avouant qu'il la voulait maintenant pour lui faire l'amour. Dans un ultime soupire, la jeune femme hocha activement de la tête en guise d'approbation, n'en pouvant plus également. Hiro la pénétra brusquement, arrachant un gémissement à Dylan, alors qu'il n'était pas complètement en elle. Il fit coulisser son membre jusqu'au plus profond de ses parois vaginales qui se déformait autour de sa longueur, sous une nouvelle plainte de la jeune femme.

« Mhhh, Hiro... »

Elle s'empara de sa bouche pour un langoureux baiser. Sa verge lui faisait presque mal, sous la torpeur du moment, mais le plaisir était présente, les emportant tout les deux, sous les va et vient qui avaient débutés. Les cuisses de la demoiselle s'agrippèrent à la taille de Hiro, l'une de ses mains s'empara de sa chevelure, pendant que l'autre allait chercher son dos qu'elle caressa avec tendresse. Sa langue ne cessait de masser la sienne, mêlant leur salive goulûment. De nouvelles plaintes s’exhalaient d'entre les lippes de la demoiselle qui prenaient de l'ampleur au fil des secondes. 

Nos corps, entrelacés ensemble sur le lit, notre souffle se mêlant l’un à l’autre, la sueur se mélangeant sur nous deux dans la danse érotique qu’était le sexe, c’était ça, la vrai raison qui animait les hommes depuis des années, c’était la reproduction qui était le but de la vie de l’homme. Aussi simple que ça. Mais, parfois, l’homme rencontre une femme qui lui est spéciale, et n’a donc plus envie de se reproduire avec aucune autre. La reproduction devient alors l’amour.
Mes mains caressaient ses côtes, ses hanches, ses cuisses, jamais je n’aurait pu croire que la peau d’une personne pouvait être si douce, si… appaisante. Je ne ralentissais pas, mais je n’accélérais pas non plus, je donnais des coups de bassin à intervalles réguliers, sans jamais me lasser, coups qui étaient fait avec passion mais aussi avec une pointe de tendresse, chose que je n’étais habitué à faire, trop peu souvent j’avais eut la chance de cotoyer la tendresse de si près.

Le murmur de mon nom dans mon oreille, précédée et suivie de gémissements, me fit frissonner, je n’avais pas eut la chance d’entendre souvent une jeune femme en pleine extase prononcer mon nom… C’était plutôt accompagné de « non » et de pleurs qu’elles le prononçaient. Cependant, étrangement, je n’avais pas du tout envie de faire du mal à Dylan, de la faire pleurer de douleur, je voulais qu’elle soit bien avec moi…

Dylan… C’est si bon…

Oui, c’était sacrément bon, mais, malgré le fait que ce soit plus que du sexe sans aucune émotion, mis a part le plaisir, on pouvait bien trouver un peu d’amusement, non?

Je me retournai alors sur le dos ramenant Dylan par-dessus moi. Entre deux souffles, je lui murmurai :

Tu as probablement envie de prendre un peu les rennes

Caressant les fesses de ma partenaire, je l’embrassai avec passion. La suite des choses? Seul le futur nous le dira.

Le rythme qu’entreprit Hiro était régulier, pas trop vite, ni trop lent, comme s’il prenait son temps pour savourer chaque instant passer en Dylan. Leurs souffles se mêlaient suivit de leur langues et de leurs gémissements. La hampe de chair allait et venait en elle avec puissance et profondeur, arrachant presque à chaque coup une longue plainte à la demoiselle. Leur corps se pétrissait l’un contre l’autre, élevant leur chaleur corporelle, tandis que les jambes de la jeune femme se refermèrent autour de Hiro. Dylan ne se lassait pas de son amant, alors qu’elle le savourait de ses doigts, caressant sa peau ardente.

Sous le plaisir progressive, l’avocat se retourna, emportant Dylan avec lui, pour qu’elle domine à son tour. Mais une fois au dessus de lui, son membre s’enfonça d’avantage en elle, lui soutirant un nouveau gémissement. Encouragé par Hiro qui gratifia d’un baiser passionnée en posant ses mains sur ses hanches, elle resta ainsi un instant avant d’entamer des coups de reins, guidé par son amant. D’abords, lente et douce, elle prit le temps de s’habituer, plaquant ses mains contre ce torse viril. Le regard plongé dans le sien, Dylan était bien ainsi, admirant Hiro prendre plaisir provoqué par ses mouvements.

Soudain, l’envie d’intensifier un peu les choses l’incita à donner des coups plus puissant, vif et profonde, mais toujours dans le même rythme lent. Parfois elle enfourna son membre en elle vivement, le laissant en elle un dixième de seconde avant de le ressortir de manière plus modéré avant de recommencer avec la même vitesse. Le gland venait taper à chaque coup contre son col, donnant l’impression à la jeune femme d’être remplit par son membre. Elle continua ainsi, accompagner de ses mains qui se montrèrent acharné contre le buste de Hiro. Ses plaintes abondantes démontraient son ravissement de le prendre ainsi, de dominer la situation…

« Tu regrettes peut-être… Mhhh… De m’avoir passé les rennes… ? »

Termina t-elle avec un sourire espiègle, entre deux soupires.

Avant de décider de prendre les rennes pour de bon, elle resta un instant, ma verge complètement en elle, nous laissant le temps d’apprécier l’expression de bien être sur le visage de chacun de nous deux. Puis, finalement, elle décida d’entrer en action,  laissant ses hanches onduler sur mon corps, nous arrachant tous les deux des petits gémissements et soupirs de plaisir.

Soudain, l’envie et le plaisir montèrent et la psychologue avait décidé d’augmenter un peu la cadence, ou du moins la force de la pénétration, en donnant des coups de bassin de plus en plus prononcés, mais en prenant une petite pause entre le « va » et le « viens », je pouvais même sentir le col de Dylan sur mon gland, nous arrachant  à tous deux des plaintes plus prononcées.  Puis, soudainement, elle s’arrêta pour me demander si je ne regrettais pas de lui avoir laissé les rennes. Dans un petit rire, je me redressai sur mes coudes, plongeant mon regard dans le sien.

Je ne suis pas du genre à regretter mes paroles et gestes. Mais là, je n’ai jamais été moins dans le regret!

Un nouveau petit rire avant de me redresser pour de bon, repliant mes jambes sous ses fesses,  puis je posai mes bras autour de sa taille, l’embrassant avec douceur, je souris. Mon bassin donna quelques coups, histoire que ce ne soit pas elle qui se tape tout le boulot.  Nos corps étaient collés comme jamais, nos lèvres étaient cellées une nouvelle fois, mes mains caressant son dos.

Le plaisir grimpait pour les deux amants, sous les ondulations de la demoiselle qui n'avait pas baissé en intensité. Elle dévoilait en quelque sorte son côté pervers qui n'était pas souvent exploiter et ce soir, elle pouvait en jouir avec son nouvel amant qui appréciait tout autant qu'elle. À l'approche de l'extase totale, Hiro se redressa, venant agrippé de ses bras les cuisses de Dylan. Ils se retrouvaient plus ou moins dans la position du lotus, leur corps enlacés l'un contre l'autre dans une danse sensuelle et érotique. Leur bouche étaient plus facile d'accès et ils en profitèrent pour échanger un long et langoureux baiser qui dura de très longue seconde sous les va et vient plus rapide et amenant le plaisir plus fréquemment.

« Mhh, Hiro... Je sens que... »

Fit-elle en poussant un profond gémissement contre la bouche de Hiro. Elle l'avait enlacée, le cajolant avec une tendresse rare, jusqu'à le privé d'air lorsqu'elle enserrait ses bras avec force mêlant aussi douceur. La jouissance s'empara de son corps, serrant amoureusement l'avocat contre sa poitrine en relevant la tête et savoura chaque sensation qu'il lui procurait. Dans une ultime plainte, plus profonde que les autres, son corps se vit électrifier de spasme. Des frémissements parcoururent son corps qui ne quitta pas le corps de son amant, toujours plaquer contre le sien.