En tête à tête | PV Hiro

Apparemment, Dylan n’avait pas envie de rester là à contempler mon corps, ce qui était très bien, quand on y pense. Elle avait envie de jouer elle aussi, ce qu’elle fit en retirant son soutien-gorge avant de le laisser tomber au sol et de plaquer son corps bouillant contre le mien. Cette sensation était tout à fait incroyable, le bien que son corps faisait au mien, sans même qu'on ait commencé… J'avais envie de voir où cette sensation de bien être serait à son paroxysme avec cette femme, mais je voulais aussi prendre mon temps.

Mes caresses, au début, se faisaient tendres, mes mains glissant tranquillement sur le dos de la jeune femme, se hasardant parfois sur les fesses de celle-ci, le tout pendant que ma bouche, ma langue pour être plus précis, échangeait fluides buccaux avec celle de ma partenaire. S'il y a bien une chose que je refuserais de me faire enlever, c'est bien le plaisir de tenir un corps de femme dans mes bras. Qu'on m'enlève mon argent, j'arriverai à survivre, qu'on m'enlève mon cabinet, il me restera toujours mon "petit à coté", mais je ne suis rien sans le corps des femmes qui parsèment ma vie.

Cependant, je sentais qu'elle n'était pas qu'un simple corps de femme, et que, même lorsque j'ai passé la soirée, et nuit, avec Shylee, je ne ressentais pas autant de bien être, que lorsque j'étais avec Dylan. Serait-ce ça l'amour? Je crois que ce serait trop tôt pour le dire, étant donné que nous venions à peine de nous rencontrer. Mais bon, pour l'instant, il n'y avait pas vraiment de concept d'amour, simplement se sentir bien et d'aider l'autre à le sentir également.

Au fur et à mesure que la passion gagnait en intensité, mes caresses se faisaient moins tendre, mes mains plus agités, comme si elles avaient peur de manquer ne serait-ce qu’une seule partie du dos et des fesses de la jeune femme, puis, soudainement, je sentis une main glisser de mon torse pour finalement s’arrêter jusqu’à ma verge, la caressant un peu, verge qui était toujours emprisonnée dans sa prison de tissu.

Dylan semblait vouloir prendre le contrôle de la soirée, car elle me repoussa sur le divan, toujours en gardant ses lèvres bien scellées contre les miennes puis, une fois que j’étais bien installé sur le divan, la psy amorça une longue descente de baisers pour se rendre jusqu’à ma verge, qui semblait vouloir exploser le boxer afin de pouvoir s’en libérer. À peine avait-elle libéré mon phallus qu’il semblait dire « Victoire! » en se laissant aller vers la gauche, bien pointé vers le haut. Ce n’était pas un monstre, il était seulement légèrement plus long que la moyenne…

En espérant qu’il ne te déçoive pas…

Un léger rire émana de ma bouche, pendant que je levai la tête vers le ciel, accotant le dos du crâne sur le divan, me permettant ainsi d’apprécier les baisers de Dylan, tout en lui caressant les bras et la nuque. Ce n’était pas comme si mes bras étaient extensibles et que je pouvais toucher autre chose!

Durant qu’ils étaient enlacés l’un contre l’autre, Dylan avait appréciée longuement les caresses de l’avocat qu’elle lui remit avec autant d’ardeur. Jamais elle ne s’était allée ainsi avec un homme à peine rencontrée et Hiro éveillait en elle des désirs que seuls à un moment propice dans une vie de couple lui permettait d’être convoité… Bref, Dylan était bien, ayant pleinement confiance en lui. Alors qu’elle atteignait bientôt le bas ventre de Hiro, elle libéra enfin sa verge qui se dressa devant elle. Il avait une bonne taille, considérant la belle longueur qu’il avait et Hiro souhaitait qu’elle n’en soit pas déçue. Ses joues s’empourprent subtilement, alors que ses doigts palpaient doucement la base de son membre, un sourire en coin.

« Non… Pas du tout. »

Il était dur au point d’être brûlant. Lui faire cet effet plaisait beaucoup à la jeune psy… Elle fit d’abord glisser sa main sur la longueur de haut en bas, puis se redressa un peu pour que son gland soit à la hauteur de sa bouche. Sa langue vint à sa rencontre et commença à palper le contour. Elle n’avait pas quitté des yeux Hiro qui semblait apprécier son traitement à peine commencé. Non seulement la certaine perversité qu’avait cet amant l’émoustillait, mais il venait aussi encourager la jeune femme à oublier toute limite, voir laisser aller appétit et fantasme.

Elle engouffra donc son sexe dans sa bouche, le tout dans une lenteur calculée, jusqu’à ce que ses lèvres atteignent presque la base de sa verge. De là, elle prit une pause, remuant doucement son appendice lingual à l’intérieur voulant maximiser le plaisir de son partenaire. Puis, elle entama un mouvement de va et vient suivant un bon rythme, le tout en observant les réactions de Hiro… L’une de ses mains glissa vers son torse en intensifiant le trajet de sa bouche sous des bruits de succions aigüe. Ceci dura de longue minute, décidée à lui donner satisfaction…

« Je vois que ça te plaît. »

Fit-elle, constatant avec contentement que du liquide pré-éjaculatoire perlait sur le bout de son membre. Elle n’avait pas cessé de stimuler son membre à l’aide sa main et elle récupéra le liquide blanc avec sa langue. Le but de cette fellation n’était pas de le faire venir entre ses lippes, mais bien pour avantagé d’une excitation mutuelle. Dylan aspira une dernière fois son gland avant de redresser vers lui… 

Je laissais mes bras accotés sur le divan, alors que Dylan m’offrait une fellation tout à fait plaisante, j’avais tout pour être heureux en ce moment, à savoir une jeune femme qui voulait que je sois satisfait de sa performance… Quoique que je sentais qu’elle ne serait pas une simple femme parmi tant d’autres pour moi. Ou je pouvais bien me tromper à ce moment, enfin, je n’étais pas trop en état de penser à ce genre de chose, ou encore de penser tout court, j’étais trop satisfait de… la présence de la psychologue dans ma demeure.

Mmm… Ouais, j’adore… Mais si tu continues, je ne risque pas de tenir bien longtemps…

Mais ça, elle l’avait bien deviné, car elle avait remarqué le liquide qui s’extirpait de ma verge, même qu’elle décida de m’en débarrasser.  Puis, me laissant un peu de répit pour pouvoir durer plus longtemps dans le futur, lors de nos ébats plus « sérieux ».
Alors qu’elle se redressait vers mon visage, j’en profitai pour attraper ses jambes dans mes mains puis la fit s’asseoir à califourchon sur moi. À ce moment, je sentis alors une espèce de tissu frotter contre mon Phallus, celui-ci était venu caresser les fesses de ma partenaire alors que mes mains s’occupaient du dos.

Ta bouche semblait bien aimer s’occuper de ma verge… Le mienne est  jalouse.

Dans un petit rire, j’approchai mon visage de celui de Dylan pour l’embrasser une nouvelle fois laissant ma langue aller à la rencontre de sa consœur, alors que mes mains continuaient leur petit manège dans le dos de la psy.

Puis, d’un coup, je me tournai le corps pour que mon torse et mon ventre soient face au divan, allongeant alors Dylan sur le dos.  Tout comme elle l’avait fait plus tôt, je descendis le corps de la jeune femme tout en embrassant le corps de celle-ci, m’attardant un peu sur ses seins et reprenant ma longue descente.

Ma bouche est très fâchée de la trahison de la tienne, alors elle va lui rendre la monnaie de sa pièce…

Je retirai alors avec douceur les derniers sous-vêtements de Dylan, puis, caressant son intimité,  avec douceur, d’une main, ma bouche remontait le long de sa jambe, jusqu’à l’intimité voulue. Tout ce que j’espérais, c’était de pouvoir lui procurer autant de plaisir qu’elle m’en avait procurée.

Hiro l’attira contre lui et Dylan s’installa donc à califourchon, esquissant un sourire satisfait. Son membre humecté et dure entrait en contact avec son intimité, protégée par le dernier vêtement qui couvrait son corps. Puis sa colonne de chair frottait contre son fessier, pendant que Hiro baladait ses mains partout dans son dos. Quand à elle, ce fut de même, pressant ses bras autour de lui, comme si elle désirait le garder pour elle seule... La bouche de son partenaire se disait jaloux de sa verge, lequel elle s’était occupé plus tôt de manière très exquis et la psy se joignit au léger rire de Hiro avant qu’il ne l’embrasse. Leurs langues se retrouvèrent pour un langoureux baiser qui dura et dura, jusqu’à ce que son amant la bascule vers le canapé, prenant cette fois le dessus.

Ce fut à son tour de recevoir de long baiser qui traversèrent son buste, mais s’attardèrent contre ses seins dont les bouts durcirent d’excitation, puis la descende repris. Il aboutissait sur des points sensibles qui la firent réagir par des souffles courts, même soupires. Comme c’était agréable… Il lui retira sa culotte, maintenant nue, ne restant plus que ses lunettes… Si l’on pouvait considérée cela comme un vêtement. Il la titilla par ses mots, ses lèvres désirant vengeance et il se mit à caresser son intimité, un tantinet imbibé de cyprine. Écartant les cuisses, elle le laissa explorer sa fleur, imberbe et de chair rose. Tout son être répondait au plaisir qu’il lui procurait. Cela allait faire si longtemps qu’elle n’avait vécu cela….

Tandis que l’avocat se chargeait de sa vulve, elle partit cajoler d’une main sa tête, glissant ses doigts au travers ses cheveux. Des gémissements s’extirpent de sa bouche, résonnant dans l’appartement. Hiro savait donner du plaisir aux femmes et minutieux, il démontrait que la jeune femme était sensible sous ses lèvres…

« Mhh, Hiro… Ta bouche… Elle me torture.»

Fit-elle dans un gémissement. Son intimité laissa couler un abondant fluide intime qui se mêlait à la salive de son tendre amant et l’étalait contre ses grandes et petites lèvres. Son corps devenait ardent, voilà l’effet que lui gratifiait Hiro…

Je m’occupais d’elle aussi bien, enfin je l’espérais, qu’elle s’était occupée de moi, caressant ses lèvres, grandes comme petites, de ma langue, léchant à peu près tout ce qui se trouvait sur mon passage, m’arrêtant seulement pour suçoter le clitoris… Entendre ses gémissements, sentir ses mains me caresser la tête et les cheveux, tous mes sens étaient en totale extase.

Soudain, une quantité assez grande de fluides sortit de la région que je m’occupais. Sentant le liquide chaud dans ma bouche, et n’ayant aucun endroit pour le recracher, je l’avalai, me redressant vers le visage de ma partenaire, laissant le dos de ma verge caresser l’antre de ma partenaire.

Si ma bouche t’a rendue folle, après ce soir, va carrément falloir t’interner…

 
Un nouveau petit rire puis, replaçant ma hampe bien comme il faut, sans crier gare, j’entrai en elle. Le plaisir que nous nous étions procurés mutuellement avait permis à ce que la pénétration se fasse sans problème, avec le plus de plaisir que chacun des participant puisse en tirer. Bien que je me doutais du fait que je n’aurais aucun problème, tant nous deux étions excités, à entrer en Dylan, j’ai quand même pris le temps de pénétrer en douceur, laissant mon phallus entrer en entier en elle, avant de commencer un rythme soutenu, avec mon bassin, en elle.

Tout était parfait; nos mains parcourant le corps brûlant de l’autre, les baisers passionnés,  notre respiration haletante, pleine de plaisir, les quelques gémissements qu’elle poussait…

Rares avaient été les fois où je n’étais pas un prédateur, mais bien un simple amant.

Hiro en avait finit de la rendre folle avec sa langue et longea son corps pour se redresser à son niveau. Son membre frottait contre l'entrée de son vagin, préparé auparavant par sa bouche pour s'enfiler entre ses parois imbibée de cyprine et d'écume. La main de la psy entremêlée dans les cheveux de son amant s’était glissée vers le côté de son visage tandis que l'autre vint se plaquer contre son dos. Ses cuisses hissées autour de la taille de Hiro, elle l’accueil en elle, alors qu’il s'engouffre facilement, malgré le fait que son intimité était contractée de chaque rempart de sa chair humide et alla se planter jusque dans ses profondeurs, arrachant un long gémissement à la belle. Son visage exprimait tout le plaisir qu'elle en tirait en le sentant en elle et son regard alla se perdre dans le sien...

Les mouvements de bassin suivirent, produisant d'autre gémissement et soupire de plaisir qui s'extirpait de la bouche des deux amants. Leur souffle chaud se joignait entre elles, alors que Dylan scella ses lèvres avec les siennes pour un long baiser. Son corps se berçait au fil des allées et venues de Hiro, l'emportant avec lui dans son ascension vers ce qui les unissait ce soir. Cette attirance mutuelle portait à croire qu'ils étaient plutôt bien assortit pour cette échange physique rien qu'à voir l'aisance de la psy une fois dans les bras de Hiro... La jeune femme rétrécit son étreinte autour de lui, savourant chaque sensation qu'il produisait en son être, chaque vague d'exaltation qu'il émanait de ses parois intimes.
 Tellement enivrée par le moment, elle ne put empêcher de murmurer un ''Wow...'' bien distincte entre deux baisers. Plutôt originale comme exclamation en plein coïte.

« Pardon.... J'ai pas... Pas l'habitude. »

Fit-elle en retenant un rire, mais laissa un soupire d'aise filer avant de nouveau rejoindre sa langue avec la sienne. La hampe de son partenaire cognait contre le fond de sa cavité, optimisant le plaisir de chacun. Jamais elle n’aurait pensée en arrivée là avec lui, quoiqu’elle l’ait espérée entre le repas…

À toutes les fois où j'ai été un amant pour une femme, je me posais toujours la même question: Si elle savait ce que j'étais en réalité, et ce que je faisais dans ce monde comme dans celui de Terra, accepterait-elle tout de même de faire ce qu'elle fait avec moi? Une question que jamais je n'ai eue de réponse, étant donné que je n'avais jamais posé la question, tout simplement. Peut être un peu à cause du fait que j'ai peur qu'elles fuient en courant en sachant le genre d'homme que je suis… Toute personne disant qu'il existe du bon dans chaque homme ne m'a jamais rencontré…Enfin, bref.

Mes coups de reins, inlassablement rythmés, provoquaient, en elle comme en moi, des plaisirs que, semblerait-il, ni l'un ni l'autre n'avait eut depuis un bon moment. Oui, tout ça était plaisant; sentir les douces mains de Dylan contre ma peau et mes cheveux, quitte à les emmêler un peu, ça ne me dérangeait pas vraiment, j'avais tellement de plaisir en ce moment qu'elle aurait pu être en train de me couper l'auriculaire que je n'aurais rien senti.

Apparemment, je n'étais pas le seul à prendre mon pied, j'entendis même Dylan, entre deux embrassades passionnés, faire un petit commentaire; "Wow". Eh bien, en un seul mot, elle avait flatté mon ego. Je savais que j'étais doué, mon expérience dans le domaine était assez vaste, mais aucune femme n'avait passé ce genre de commentaire pendant l'acte. À vrai dire, je me sentais privilégié qu'elle dise ce mot, elle qui avait l'air d'une personne assez réservée, qui semblait, tout comme moi, prendre peu de temps pour s'arrêter, entre deux consultation, donc peu de temps pour des amants, alors l'idée que je puisse lui laisser un tel souvenir de moi provoquait en ma personne une joie, que je n'aurais su qualifier, c'était vraiment étrange, parce que ce genre de bonheur ne m'était jamais arrivé. Je connaissais la satisfaction, mais le bonheur… Disons que j'en connaissais seulement le mot et la définition linéaire, mais aujourd'hui, j'en comprenais le sens…

Pas l'habitude…hm… d'avoir un... un amant aussi… doué?

Un petit rire et nous revoilà partit pour un tour d'embrassade passionnée. Soudain, sans crier gare, j'arrêtai mes coups de reins. Il était temps de passer à autre chose… De tout aussi intéressant.

 Dans ce genre de condominium, les terrasses étaient faites surtout en longueur, couvrant tout le long des habitations. Étant sur un coin, ma demeure possédait une plus grande terrasse que celle de mes voisins, et je ne me privais en aucun cas de l'utiliser, j'avais même mis des arbustes dans des pots afin de pouvoir me promener comme bon me semblait, de la manière dont je voulais. Mais ce n’était pas ça le plus remarquable, j’avais même un jacuzzi, qui n’attendait qu’à être utilisé, chose que je ne faisais que dans de rares occasions. Prenant un petit air malicieux en regardant l’engin, je regardai ma partenaire dans les yeux avant de l’inviter à jeter un coup d’œil dehors.

Depuis le temps que je l’ai, je crois que je l’ai utilisé environ trois fois, mais j’ai envie de l’utiliser pour ça… Qu’est-ce que tu en dis?

Souriant, en attendant qu’elle prenne sa décision, je retirai ses lunettes avant de les mettre sur la petite table qui était à peine à un mètre du divan sur lequel nous faisions nos ébats, et j’en profitai pour la regarder dans les yeux, sans qu’aucun appareil ne puisse cacher la beauté de cette jeune femme. Avant qu’elle ne puisse dire un mot, je l’embrassai longuement. Quelque soit sa réponse, je m’en foutais. L’important, c’était de pouvoir être avec elle.

Doué, c’était le cas de le dire. Hiro répondait à ses attendes qui faisait en sorte qu’elle soit satisfaite. Il usait d’une certaine amabilité, mêlé à la passion qu’il déversait sur elle….À nouveau, leur bouche s’unissait pour un énième baiser fougueux. Leur souffle chaud se rependait, provoquant une chaleur si intense entre eux que cela fit embuer les verres de ses lunettes, preuve qu’ils étaient en parfaite communion pour qu’il puisse en tiré autant d’ardeur. Ses doigts n’avaient cessé de caresser ses cheveux et son dos, s’appropriant de sa peau brûlante et douce.

Mais il s’arrêta au bout d’un instant à la grande déception de la jeune femme. Cependant, il lui indiqua le balcon d’un air coquin, là où se trouvait un jacuzzi… Ça ne prit pas de temps à la psy pour qu’elle comprenne. Elle lui lança un regard, tandis qu’il lui expliquait qu’il avait rarement l’occasion de l’utiliser et que ce soir, il aurait une envie spéciale. Un sourire se dessina sur ses lippes avant que Hiro ne lui retire ses lunettes. Sans elles, cela lui donnait un air moins sérieux, plus sûr d’elle et sauvage… Avant qu’elle ne lui donne sa réponse, ils se regardaient longuement, puis Hiro se pencha vers elle pour l’embrasser tendrement. Enlacés l’un contre l’autre, Dylan ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse, entourée de ses bras…

« J’en dis que c’est une excellente idée… Un peu d’air nous ferait du bien. »

Sur une note taquin, elle avança lascivement vers la porte vitré du balcon suivit de Hiro. Elle fit coulisser la porte, le vent frais venant souffler contre son corps nu. Par prudence, elle protégea sa poitrine à l’aide de ses mains, sans avoir remarquée les arbustes qui les entouraient et protégeaient des regards indiscret des voisins. Sa vue était diminué sans ses lunettes, mais elle s’en fichait, n’étant pas venue ici pour la vue… Elle attira son amant contre elle, recouvrant la chaleur qu’elle aimait tant. Elle n’avait pas froid, mais elle aimait tant être contre lui…

Elle se laissa couler dans l’eau, plus chaude que leur corps et attendit avec une certaine impatience qu’ils reprennent leur ébats.

« Où en étions-nous ? »

Apparement, ma proposition d’aller jouer dans l’eau avait bien été accueillie par Dylan qui, après m’être levé, marcha, nue, jusqu’au jacuzzi avant d’y prendre place.
Alors, où en étions nous?
Sa question me rappela ma sœur, qui avait l’habitude de dire ça lorsqu’un de nos hommes venaient nous interrompre, peu importe les circonstances, même si nous ne parlions pas! Généralement, je faisais mine de réfléchir avant de simplement hausser les épaules. Cependant, aujourd’hui, surtout maintenant, je n’avais pas envie de jouer aux idiots et entrai dans l’eau chaude pour coller une nouvelle fois mon corps contre celui de la psy.
Je crois qu’on était rendus là…
Puis j’entrai une nouvelle fois en elle, recommençant mes coups de bassin, un peu moins cadencés que tout à l’heure. L’eau opposant une plus grande résistance sur mon bassin, il était difficile d’aller à la même vitesse que hors de l’eau… Je plongeai mes mains sous l’eau, qui était environ à 100 degrés fahrenheit,  et les fis glisser sur ses cuisses alors que ma hampe continuait de glisser entre les parois du vagin de Dylan. La sensation était sublime, en plus de ses mains qui s’étaient approprié mon corps…
Hmmm… Dylan…
Ce qui était censé être un simple remerciement par une bonne baise devenait plus que ça, comme si quelque chose autre que l’envie s’était réveillée entre nous… Jamais je n’avais senti  quelque chose ainsi pour une femme. L’envie envers un représentant du sexe opposé, je l’avais ressenti souvent, mais s’était différent… très différent…
L’embrassant une nouvelle fois, je fis caresser ma langue avec celle de ma partenaire. Oui, tout ça qui s’annoncait être une soirée merdique à simplement analyser le comportement d’un homme était devenu quelque chose de beaucoup plus intéressant.

Et très révélateur…

Les deux amants reprirent leurs activités aussitôt. Hiro s’empala en elle et recouvra les mouvements de bassin, plus lent à cause de l’eau. Mais la sensation était plus intéressante, plus chaude, alors qu’au fil des va et vient la jeune femme sentait son antre intime submergé d’eau encore plus brûlante qu’elle ne l’était. À cet instant, elle gémit enlaçant Hiro tout en l’embrassant. Ses mains viriles venaient enserrer ses cuisses pour qu’il la cale encore plus contre elle, offrant une pénétration puissante. L’eau s’agitait autour d’eau, éclaboussant parfois leur buste. Sous les gémissements, Hiro appela son nom, sans la quitter des yeux. Dylan en faisait autant, le regardant, extasié et animer de ravissement.

« Hiro… Mhh, je suis heureuse que tu m’ait retenue…»

Sinon quoi, elle ne serait pas restée, trop timide pour établir les premiers pas, mais ô combien elle l’aurait regrettée si elle était partit. Il n’a fallut que d’un seul contact pour qu’elle soit tout à lui, ici et ce soir… Cette vitesse diminué par l’eau offrait des sensations magnifique, mais seulement dans les premiers temps. Dylan désirait tout de lui, qu’il s’approprie de son corps sans retenu, qu’il la possède autant qu’il le souhaitait, à la vitesse qu’il le désirait. Toutes inhibitions chez la jeune psy étaient oubliés, alors elle l’embrassa fougueusement avant de le stopper.

« Viens par là… »

Ses fesses s’émergèrent hors de l’eau venant se posés aux bords du jacuzzi, elle lui offrit de nouveau son sexe. Cuisses écarté, appuyée sur les coudes, Dylan le regarda avec désir en l’invitant à revenir contre elle. Le coït repris, il avait plus de facilité à offrir un rythme plus vif ainsi et de se fait, la jeune femme gémit de plus bel, plaquant sa tête contre le creux de son cou d’où ses halètements se rependirent. Le corps cambré vers lui, ses lèvres se chargèrent de le caresser, mordillant aussi avec sensualité la peau douce de son amant. Son corps était en parfaite union avec le sien…

« Mhhh. Et si on… Le faisait là… Plus tard … La vue doit être… magnifique, hum ? »

Fit-elle au-delà de ses gémissements. Elle désignait le bord du balcon. Elle s’imaginait très bien appuyé dessus, les fesses tendus vers Hiro qui la prenait sans relâche. Bien entendu, ce ne serait pas pour la vue, mais bien pour amplifier leur plaisir…  À moins que ça ne soit pas le genre de l’avocat. Ça ne l’était pas pour Dylan en tout cas, mais avec lui, elle se sentait avide d’explorer certains fantasmes encore jamais découvert.
 

Mon corps était à peine sorti de l’eau chaude que j’entrai une nouvelle fois mon sexe en Dylan, comme si un aimant m’animait, m’attirait vers cette femme. Il était amusant de se dire que cette histoire avait commencé avec un client qui avait absolument voulu venir avec moi pour s’occuper d’un témoin, mais sans le tuer.

C’est alors que je retirais tous ongles des mains et pieds que l’homme, impassible devant le spectacle, m’avait annoncé.

Z’êtes sacrément dérangé, Hiro. Dylan Ellison, ma psychologue, pourrait vous aider. Je sais que vous n’en voudrez pas, mais je vous laisse quand même son numéro.

Et voilà comment j’étais entré en contact avec elle. Même si ce n’était pas pour moi qu’elle était revenue, je peux dire que j’y ai trouvé mon compte.

La jeune femme m’annonça alors qu’elle voulait utiliser la rambarde pour avoir une « meilleure vue » plus tard, au cours de nos ébats. Mes bras entouraient ses cuisses nos gémissements se mêlaient ensembles, je pouvais même sentir sa bouche emplir mon cou de baisers et d’irrésistibles morsures. Je sentais que ça allait venir… J’arrêtai alors.

Je crois que tu as eue une bonne idée, viens, on va y aller tout de suite…

Retirant, encore une fois, ma verge de son antre, je sortis de l’eau et me dirigeai vers la rambarde avec la psychologue. Alors qu’elle prenait place, je me mis derrière elle. Cependant, je ne voulais pas commencer tout de suite, je voulais attendre un peu pour pouvoir durer plus longtemps. Je m’agenouillai alors derrière elle pour déposer un baiser sur chaque fesse de la dame, puis remontai, glissant ma langue sur le long de sa colonne vertébrale,  suivant le mouvement de ma langue avec mes mains, qui glissaient le long des côtés de Dylan.

La caressant de mes mains et mordillant son cou, je sentis que j’étais prêt, je réintroduis alors mon phallus dans l’intimité chaude, humide et rose de la jeune femme, recommençant mes va et vient, laissant mes mains glisser contre le ventre, les cuisses, les seins de la psy. Mes coups de reins se firent avec plus d’ardeur. J’entendis par conséquent les gémissements de ma partenaire s’amplifier, se mêlant aux miens qui avaient accéléré la cadence, tout comme mes coups de bassin.

La première fois que Hiro l’avait contacté, elle savait que c’était via l’un de ses patients qui lui avait fournit son numéro. C’était une chance que ça ne soit pas pour une consultation personnelle, car il fallait qu’elle respecte une règle qui l’empêchait de coucher avec un patient… Quoique s’il l’avait séduit pendant une visite dans son bureau… Qui sait ? Mais ce qui comptait, c’était maintenant.

Tout n’était qu’une question de temps avant qu’ils n’atteignent tout les deux le sommet. Mais l’envie que cela dure encore plus longtemps les m’éprenait, c’est donc avec joie que Hiro accepta de se donner avec elle contre le bord du balcon. De nouveau, il se retira d’elle pour l’attirer ensuite vers la barre, d’où Dylan s’installa comme elle en avait convenue. Inclinée vers celui-ci, Hiro prit place derrière elle, mais avant qu’il ne la pénètre de nouveau, il embrassa ses fesses et remonta tranquillement sa langue ardente le long de son dos, suivit en même temps de ses mains qui remontait l’étendue de ses côtes. Tout le long de ces caresses, il avait arraché des frémissements du corps de la jeune psy, impatiente qu’ils se remettent à l’action. Sa nuque offerte à lui, il enflammait de nouveau la jeune femme de frisson tandis qu’il mordillait tendrement cette chair très sensible.

« Mhhh, Hiro… »

Il engouffra de nouveau sa longue verge entre ses parois, serrées et humide arrachant au passage un gémissement à Dylan. Son bassin claquait de plus en plus fort contre celui de Hiro qui augmenta la cadence, intensifiant également les plaintes de sa douce. Tendant un peu les fesses, elle pouvait sentir le gland battre contre son col, extirpant de léger cri à la jeune femme. Ses bras et mains tenaient fermement la barre, pendant que l’avocat continuait vigoureusement de faire aller et venir son gourdin en elle, affairant de ce fait le corps de la jeune femme. La cyprine devint abondante, trempant le contour de sa vulve, coulant sur ses cuisses. Un signe avant coureur de plus que le plaisir allait atteindre son paroxysme.

« Jouit avec moi Hiro. »

Ses plaintes étaient plus vives, joignant ceux de son tendre amant qui ramonait son antre intime de sa verge avec puissance et sans freiner.

Je sentais l’intimité de Dylan commencer à devenir de plus en plus humide, augmentant à grande vitesse mon plaisir, me laissant avec une envie de venir au plus tôt. Un signe que ma partenaire aussi fût qu’elle me demanda de venir en même temps qu’elle. Honnêtement, j’espérais que ce soit le plus tôt possible, car je pouvais sentir le sperme commencer à affluer dans ma verge, se rendant jusqu’à mon gland, me procurant un frisson dans toute ma colonne.

J’espère sincèrement que tu vas venir bientôt…. Car… car moi je... N’arrive plus… à tenir bien l…. longtemps!

Oui, le moment était venu. Arrêtant ma verge au plus profond d’elle, je relâchai ma semence dans un long gémissement et de nombreux spasmes. Reprenant une respiration calme, j’enlaçai la jeune femme, ma verge toujours en elle.

Content que tu aies accepté mon invitation à rester. Tu sais, il y a longtemps que je n’ai dormi auprès d’une femme, et tu es celle avec qui je préférerais partager mon lit… Alors? Accepteras-tu de te joindre à moi?

Me retirant d’en elle avec précaution, je reculai vers la porte, regardant la réaction de la jeune femme. Je ne savais trop pourquoi, mais j’avais l’impression que Dylan était plus qu’une simple baise d’une nuit, et d’ailleurs, l’allais me sentir seul cette nuit… Et puis, après la soirée qu’on avait passée ensemble, je me devais bien d’agir en gentleman et lui offrir un gîte pour la soirée.

Les amants n'avaient plus vraiment de raison de se retenir. Ils étaient emportés par la vague de plaisir, les rendant très vite dépourvu de leur moyen. Hiro lui avoua qu'il risquerait de se déverser en elle tôt ou tard, mais Dylan se mit à gémir plus fort. Ses parois intime se contractèrent autour de sa verge qui expulsa le sperme, inondant le fond de sa cavité vaginale, sous les cris de plaisir des deux partenaires. La jeune femme resta appuyée contre la barre, laissant les spasmes prendre le contrôle de son corps qui se voyait frémir durant de longues secondes. Elle haletait et prit le temps de se remettre de son orgasme, Hiro toujours en ancrée en elle. Il lui admit qu'il n'avait pas dormit au côté d'une femme depuis très longtemps dans son lit et que la psy y était la bienvenue ce soir.

Dans un premier temps, elle faillit dire non, songeant qu'il n'était pas si tard que ça et qu'elle était capable de rentrée. Il se retira d’elle, attendant une réponse et en plongeant son regard dans le sien, elle sentit une envie d’acquiescer, pas seulement pour dormir, mais prolonger également le moment à ses côtés. Bref, c'était l'occasion de profiter de sa bonne compagnie, mais au fond, elle ne doutait pas encore que Hiro avait monté en son estime et que leur histoire n'était pas seulement pour une nuit...

« D'accord, mais je doute que j'arriverais à dormir, car ça va faire longtemps que je n'ai pas dormit chez quelqu'un... Et puis à côté de toi, je risque de vouloir moins. »

Sous entendu qui voulait en dire beaucoup. Un sourire narquois joignait sa dernière phrase en s'approchant de Hiro pour lui voler un baiser, en le serrant dans ses bras. En les voyants, ils faisaient penser à un couple. La faute à Dylan d'être aussi affectueuse, même avec un simple amant, mais elle se dit qu'après avoir couché avec lui et le fait qu'il l'ait invité à dormir, ils avaient bien le droit de profiter de l'un l'autre...

« Tu me permets d'utiliser ta salle de bain ? Je ne voudrais pas... Tâcher tes draps. »

Elle parlait de sa propre sécrétion mêlée au sperme qui commençait à couler de sa jambe. Avant de dormir, autant être à l'aise et propre...

Une joie qui m’étira les deux coins de la bouche se fit naître en moi, alors que Dylan acceptait mon invitation à dormir avec moi. Il était vrai qu’il ne se faisait pas si tard, mais de toute façon je n’avais pas l’intention de dormir tout de suite, ni d’aller me coucher d’ailleurs. Arrivant à ma hauteur, Dylan passa ses bras autour de mon cou, les miens enlacèrent sa taille, avant de me donner un rapide baiser, puis me demanda si elle pouvait utiliser la salle de bains.

Fait comme chez toi, au fond du couloir, à gauche, à côté de ma chambre. Ne me cherches pas, je vais être dehors.

Je la regardai partir, les yeux sur la paire de fesses qui se dandinait un peu alors que la psy marchait tranquillement, en direction de la salle de bains. Retournant à l’intérieur pour, comme à mon habitude après une baise, aller chercher un verre de whiskey (J’avais déjà mentionné que j’aimais le whiskey? Enfin bref) pour finalement retourner m’asseoir dans l’eau chaude.

Je n’avais jamais particulièrement apprécié ce genre d’appareil, mais, je ne saurais dire, ce soir, on aurait dit que ça me détendais. Peut-être que l’avoir fait dans le jacuzzi avait éliminé l’animosité que j’avais envers cette chose. Enfin, les analyses freudiennes, très peu pour moi, mieux vaut laisser ça à un psy. Mais pas Dylan, si elle savait tout ce qui avait de comprimé dans ma tête, elle aurait de quoi se pendre trois fois, si ce n’est plus, à cause du secret professionnel. Mais, après avoir couché avec moi, peut-on encore appeler ça « professionnel »? Probablement, car je ne me suis pas empêché de violer et tuer au nom du secret professionnel, alors pourquoi pas elle?

Je me détendais de plus en plus, laissant ma tête tomber vers l’arrière, regardant le ciel de soir, où le soleil ne cachait pas les étoiles, et où la lune éclairait mon visage plongé dans l’obscurité. Une nouvelle gorgée en moi, je fermai les yeux laissant ce bien être m’envahir. Pour une fois dans ma vie, je ressentais le désir de parler de tout ce que j’avais fait, et surtout, la raison pour laquelle ce que j’avais fait ne me faisait pas sentir mal. Ma sœur, la seule personne qui soit proche de moi, me répète sans cesse que c’est parce que je ne suis pas humain, que je suis un humanoïde, et que notre père nous avait amené à ne plus ressentir aucune émotion, seule l’indifférence de leur sort régnait, pour les autres races. Elle dit que c’est par conséquent de ces deux faits que je n’éprouve aucune pitié envers les femmes que je viole ou encore envers les personnes que je tue. C’est parce que je ne suis pas humain que je n’éprouve pas de remord…

Y’avait pas à dire, ça fait froid dans le dos.