Ayant fini ses courses, Mach s’apprêtait à rentrer, bien qu’il devait pour cela encore traverser quelques rangées d’étals du marché. S’est d’ailleurs dans l’un d’eux, qu’il remarqua la jeune femme en tenue de latex complète, qui attirait bien entendu l’attention, mais aucune aide ne venait à elle. Alors que pour Mach, qui finit par croiser son regard, surprit une nouvelle fois par le fait de voir le bandeau sur sa bouche, ne manqua pas de voir que cette dernière avait peur, même si on pouvait se demander de quoi ? Cependant, pour Mach, cela semblait évident. Sans doute qu’un homme, ou une femme d’ailleurs, ne se jette sur elle pour en abuser ou la mettre sur la section réservées aux vendeurs d’esclaves.
Ainsi, il s’en approcha calmement, attirant donc une partie des regards, certains accusateurs, d’autres simplement indifférents. Accusateurs, car ces personnes avaient directement pensé au fait que le jeune homme allait chercher à s’amuser avec la demoiselle. Alors que pour le moment, il se contenta de lui demander si elle avait besoin d’aide. Celle-ci tourna alors son regard vers lui, sans se montrer pour autant plus rassurer de voir quelqu’un se porter à son secours, puisque d’une certaine façon cela y ressemblait un peu. Elle se contenta alors de répondre par un hochement négatif de la tête, laissant supposer à son interlocuteur, que son bâillon l’empêchait de parler
- Tu n’as rien à craindre de moi tu sais ! Je n’ai pas l’intention de te faire du mal Je ne suis pas un esclavagiste si tu préfères cette formulation..
Dit-il pour la rassurer, sans que cela ne semble fonctionner. Oh bien sur, il avait déjà travaillé pour eux dans le passé en ramenant des esclaves, mais jusqu’à présent, il s’était cantonné à ramener des Hommes, que les nobles achetaient pour faire les travaux pénibles, à moins que l’acheteur soit une femme ou ait des gouts particuliers bien sur.
Puis, sans trop savoir ce qui effraya davantage la jeune femme, celle-ci s’avança et vint se blottir contée le jeune homme, manquant de le surprendre à nouveau. Et elle s’y installa confortablement, alors qu’elle se mit à pleurer silencieusement, et agripper d’une main les vêtements de Mach. Cette dernière qui ne semblait pas vouloir d’aide, bredouilla alors quelque chose à travers son bâillon, et ne semblait soudainement pas refuser celle de ce jeune homme. Des mots qu’elle prononça, le mercenaire ne comprit que « Trop de monde », et en déduit qu’elle devait avoir peur de la foule. Mais, avant de répondre, il l’enserra de ses bras doucement, comme on pouvait réconforter quelqu’un de triste.
- Et bien, on n’a qu’à aller dans un endroit plus calme ! Tu as une maison quelque part où je pourrai te raccompagner ?
Demanda t il calmement, baissant le regard pour le pose sur la chevelure courte de la jeune femme. Il n’avait toujours pas bougé, et se contenter de caresser le dos de l demoiselle pour apaiser ses craintes et tristesses. Il s’était dit que la faire reculer l’aurait sans doute inquiéter davantage, et avait donc décidé de la laisser bouger elle-même pour lui répondre, et éventuellement se mettre ensuite en route vers son lieu de résidence.