Du sang, parce que, ouep, il saignait, avec deux trous d'balle pour ne pas faire de jeux de mots stupides, dans l'épaule et le pectoral droit, aussi beau, bien formé et lisse qu'il soit, ne stoppait pas de tels projectiles, même s'il avait les os plutôt épais, et une musculature dense par endroits, donc quelques gouttes de sang, ci et là, le suivent quand il marche au rez de chaussée de l'entrepôt, lui aussi doit maintenant échapper aux flics, c'est que c'est dangereux ces machins là avec leurs flingues...
Un bruit attires l'attention de la mystérieuse créature que tu aperçois en contrebas, il possède une ouie surdéveloppée, son regard tranchant, depuis le fin fond de sa capuche, d'une intensité rare, deux yeux en amendes, pupille s'éfilant comme pour effectuer une "mise" au point, s'adaptant progressivement à l'obscurité, ça prenait du temps pour lui, car sa tigranthropie n'était pas hyperactive quand il n'y faisait pas appel, du coup, il possédait en temps normal quelques facultés liées à ce "trait" mais de manière diluée, donc ça lui prends trois minutes pour que son regard s'adapte, et qu'il puisse voir comme en plein jour dans le noir.
Soudain, j'entends "Grimpes" et je vois un fouet qui m'est destiné, tendu comme une corde pour me faire grimper, si madame pense être la seule à avoir des atouts lui permettant quelques prouesses techniques, Khaléo n'est pas en reste, ses mains sont grandes, et, le bout de ses doigts ronds, mi humains, mi hybrides, détiennent des griffes d'une belle taille, qu'il enfonce dans le béton, ouais m'dame, il à une poigne titanesque pour porter sa poutre d'acier aiguisée d'habitude, il pouvait bien se permettre d'enfoncer ses griffes dans le beton.
"-Grouilles"
Il grimpe, ses griffes de pieds et de mains s'enfonçant dans le mur, il "court" presque à la surface de celui ci, et atteint la zone, ce petit... renfoncement très serré là haut, ses lames d'avant bras se rétractent, entrant à nouveau dans leurs cavités, il grogne, ça fait effectivement mal, et lorsqu'elles rentrent, elles blessent la chair et du sang coule sur les bandages serrés autour de ses avant bras, mais il à l'habitude.
Il relève, avec une lenteur toute "calculée" et inquiétante, son regard sur toi, d'aussi près tu peux aperçevoir quelques "traits" de son visage, des cicatrices qui le parsèment, son souffle peut être, légèrement musqué, fruité et, avec un léger relan félin par derrière, des rayures symétriques de part et d'autre de ses joues, deux yeux plissés te fixant intensément, qui, te donnent l'impression, bien malgré lui, d'être une connerie de petite souris tombée dans les serres d'un condor, ou d'une goutte de sang encore fumante tombée sur le sol d'un foutu tigre affamé depuis des semaines, ça laisse une impression désagréable le long de l'échine, celle, de se retrouver un peu trop bas sur une des mailles de la chaine alimentaire face à ce qui semble se trouver presque au sommet.
"-J'espère que t'as une putain de bonne idée pour nous sortir de ce merdier, J'ai pas pour habitude d'offrir mes services gratuitement..."
après tout il est mercenaire sur Terra, Là, il est bien obligé de te coller dans cet interstice ridiculement petit, sa musculature sauvage, athlétique est pressée contre ta combinaison, tu la sens autant raide par endroits, compacte, que souple à d'autres, quelque chose, par contre, de foutrement imposant, se trouves entre ses cuisses, eh bien... une troisième cuisse bien musclée et parsemée d'excroissances, de pointes comme des raisins souples , écrasés et moelleux, semble t'il, tout simplement, la créature est bien évidemment "grande", plus que toi en tout cas, et te coinces en partie contre le mur, son souffle bestial se répands sur ta combinaison, les parties de ton visage découvert, il à une de ses énormes mains collée sur ton bassin pour l'empêcher de dépasser du mur, une main énorme, entre une patte de lion épaisse, musclée, et un truc "humain", toutes proportions gardées, elle s'utilise et, s'articule comme une main, mais t'as sans doute jamais vu des doigts aussi épais et puissants, ainsi que des avant bras aussi larges, le reste du corps te semble, proportionnellement correct, et humain, mis à part ces quelques... détails, mis à part ainsi que ce truc proprement dit, "phénoménal" entre les jambes, mère nature l'ayant un peu trop gâté celui là.
Quand bien même, il ne pense pas à mal, après tout il est ainsi fait, c'est cette proximité, qui le gêne, qui t'oblige à prendre connaissance et conscience de son corps, il ne peut toutefois s'empêcher d'examiner ta tenue d'un peu... plus près...
"-Maintenant qu'on est... ahem... intimes... je peux connaître ton nom, petit chat ?"