Mach avait donc prit la place de la sentinelle. Et le fait qu’il assume une partie du commandement n’allait pas le priver de ce poste quand il en eu envie. En effet, s’était d’une certaine façon l’un de ses domaines de prédilections, sans compter que cela lui permettait de laisser de côtés toutes les tâches d’officiers momentanément. En effet, il savait qu’il ne pourrait cependant pas rester indéfiniment ici, ne serait ce que parce que son tour de garde finirait tôt ou tard, et que Bérénice prendrait tôt ou tard la tête du groupe pendant qu’il irait se reposer.
Et d’ailleurs, le temps passa assez vite, puisqu’il ne se rendit pas compte du temps écoulé avant que la jeune femme ne vienne lui dire qu’elle prenait la relève. Le jeune homme se releva alors, récupéra son équipement avant de céder sa place à la personne suivante, saluant l jeune femme au passage. Puis, il rejoignit la section Dortoir et s’installa sur une couchette libre, sans se soucier de qui aurait bien pu l’utiliser avant lui.
Il ne tarda alors pas à trouver le sommeil, surprenant les autres, souvent moins expérimentés, qui se demandaient comment le mercenaire pouvait arriver à se reposer dans un moment pareil, alors qu’eux n’attendaient visiblement qu’une chose, faire leur preuve au combat. Mais, s’était tout simplement une question d’habitude, et le jeune homme avait tout de même le sommeil léger, et se lèverait au moindre incident, alors que les bruits habituels ou les batailles lointaines par exemple ne le feraient pas réagir.
Combien de temps se passa t il avant que l’agitation dans la base ne trahisse l’approche de l’ennemi, Mach ne saurait le dire. Cependant, dès que l’un des hommes venus réveiller les dormeurs entra rapidement dans la pièce, le mercenaire se leva, le surprenant puisqu’il n’avait encore rien dit.
- Bah, qu’est ce que tu attends, réveille les autres !
Dit-il pour le booster un peu, car finalement les récalcitrant avaient finalement été emporté par la fatigue, et semblaient dormir profondément d’ailleurs. Mach, quand à lui, alors que le jeune homme se mettait ardemment à la tâche, avait déjà quitté la chambre, et rejoignit Bérénice. En chemin, l remarqua que les autres de l’équipe étaient déjà en position, et que cela n’avait donc pas du trainer. Il hocha alors la tête aux paroles de la jeune femme.
- Je pari que certains auraient voulu que ce moment n’arrive pas !
Dit-il en plaisantant, alors qu’on pouvait voir sur quelques visages tendus, une certaine craintes, alors que sur d’autres, l’excitation avait commencé à prendre le dessus. Mach se sépara alors de la jeune femme pour pouvoir répartir les portions. Tâche contraignante pour l’officier, mais qui servait aussi à donner les derniers conseils et remonter le moral. Ainsi, le jeune homme avait commencé par approvisionner les postes les plus avancé, donnant quelques paroles pour les encourager, même si ce n’était pas son fort. Avant de rejoindre les snipers pour faire de même, cette fois ci en leur donnant des conseils et consignes de tirs.
Rejoignant son propre poste, Mach ne tarda pas à entendre les premiers coups de feu, tirer par les snipers, dont la portée était la plus longue. L’autre arme qui aurait pu le faire, attendait cependant d’avoir une meilleure vue sur les lignes de l’ennemi, pour le moment dissimulées en partie par la poussière, et parce qu’ils n’avaient pas les viseurs des fusils de leurs compagnons. Rejoignant une fenêtre du rez de chaussée, Mach put voir la fumée en question, et commencer à sentir le sol trembler.
- Ils doivent être un sacré paquet pour qu’on les sentent jusqu’ici !
Dit-il alors que les pertes causaient par les snipers ne semblaient même pas les ralentir, les corps des morts devant être broyés par les suivant qui avançaient implacablement. Si bien, que bientôt, les formiens devinrent clairement visibles, et Mach donna l’ordre aux lances roquettes de viser les plus imposantes de l’assaut. Et il ne fallut pas longtemps pour qu’il fût obéit, même si une partie des cibles ne furent pas atteintes, bien que les explosions qui s’en suivirent emportèrent tout de même d’autres créatures de la horde. Les premiers réels cris de victoires des hommes se firent alors entendre, même si ce n’était pas trop le moment, vu la situation. Certains ouvrirent même le feu avec leur fusil.
- Cessez le feu bandes d’idiots, vos fusils ne sont pas encore à porter !
Lâcha t il sèchement quand il remarqua cela, alors que l’exaltation suite aux coups de feu commençait à se répandre dans la troupe. Il fallait donc laisser approcher la horde encore, et elle le faisait d’ailleurs très vite, si bien que le premier piège autour du périmètre ne tarda pas à exploser, emportant son lot de victimes. Mach avait donné son ordre de tir à sa section quelques instants auparavant, alors qu’ils étaient encore à cinq cents mètres des périmètres défensif, mais les rafales, bien que meurtrières ne semblaient pas vouloir les dissuader de charger.