Une russe perverse. [Missy]

Une jeune femme attendait dans le couloir, près de la porte de l'administration, son visage grave, tapant un peu du talon sur le parquet qui n'avait rien demandé.

Elle attendait depuis une heure que son cas soit résolu, déjà suffisamment frustrée de devoir s'insérer dans un autre établissement et quitter son petit harem chéri, pour venir dans cette bourgade paumés on ne sais où, il fallait en plus qu'ils vérifie qu'elle soit bien l'élève transféré, tout ça à cause d'un léger problème de communication, elle aurait su ça, la demoiselle se serait chargé de renforcer le cuivre dans les câbles réseaux pour que son dossier ne soit pas incomplet.

- Il commence à me casser les ...

La porte s'ouvrit et la demoiselle prit un visage d'ange et une voix beaucoup plus charmante.

- Le problème est résolu professeur ?!

Son comportement de sainte et ses yeux presque larmoyant eurent tôt fait d'attendrir l'adulte, le pauvre ne se doutait pas qu'il venait d'amener un loups dans la bergerie.

- O ... Oui, tout est réglé nous allons pouvoir te présenter à la classe.

- Merci, monsieur Kokuro-sensei

Les deux protagonistes traversèrent un couloir, Lyubovnitsa légèrement en retrait, prenant une attitude timide, à peine entrée dans le lycée qu'elle avait déjà reprit ses bonnes vieilles habitudes, se faire passer pour un ange alors que c'est tout le contraire.

Le professeur demanda à la russe d'attendre devant la porte, elle attendit que ce dernier rentre et explique la situation au professeur actuel, pour sourire, se léchant les lèvres à l'idée de rencontrer ses futurs compagnons et compagnes de jeu.

-Tu peux entrer !

La russe fit légèrement coulisser la porte, allant vers le professeur de Missy avec de petit pas, son nom et son prénom était marqué sur le tableau, pour crédibiliser son statu de fille timide, elle se mit à rougir.

- Voici votre nouvelle camarade de classe, elle vient de Russie, nous n'avons pas put vous la présenter ce matin, car elle se sentait assez mal, le stress sans doute.

Lyubovnitsa baissa légèrement le tête, comme pour confirmer ce qu'avait dit le professeur.

- Ench ... Enchantée de vous ... connaitre.

L'ESPER souriait intérieurement, elle était en se moment précis en train d'user de son pouvoir, pourquoi ? Envoyer ses phéromones très près des élèves, en temps normal cela n'est pas possible à cause de la distance, mais aussi par le fait que la pièce était aéré, mais pour Lyubovnitsa ce genre de chose n'était pas un obstacle.

 Elle put voir du coins de l’œil que certains garçon bandaient, des filles se mettant à regarder à droite et à gauche discrètement, sans doute étaient-elles sous le charme de la russe.

"Il fait si beau ..." pensa Missy, tout en regardant par la fenêtre. Elle donnerait n'importe quoi pour être dehors, libre, plutôt que de rester là assis sur une chaise a écouter son professeur s'emballer sur des citations de Schopenhauer. Elle aurait pût trouver les cours de philo intéressant, elle en aimait l'aspect réflexion et expression de ses idées, si seulement les thèmes abordés n'était pas aussi ennuyant. Oui, elle aurait tellement aimé ne pas se trouver là. Si seulement elle savait ce qu'il allait lui arriver...


Le grincement de la porte coulissante la tira de ses songes, suivi par l'entrée d'une élève dans la classe. "Ah, ce doit être la nouvelle" pensa-t-elle. Elle se dirigeait vers le tableau d'un pas timide, les joues légèrement rougissantes, le regard suffisament baissé pour ne pas croiser celui des autre, sans pour autant regarder le sol. Après que Lyubovnitsa eut été présenté a la classe, une étrange sensation envahit la salle, Missy fut parcourut d'un intense frisson. Ce n'était pas vraiment un frisson de froid, malgré que les fenêtres soient ouverte, mais plutôt un frisson d'excitation. "C'est elle qui me fait cet effet là ?" se demanda-t-elle, confuse. C'était une sensation si enivrante. Elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle, vérifiant que personne ne la regardait, et laissa sa main plonger en direction de son entrejambe qui devenait humide. Dans un bref moment de lucidité, elle retira sa main, mettant fin au moment de caresses qu'elle s'accordait. Ce n'était ni le moment ni l'endroit pour ça. 


La nouvelle alla s'installer a une place de libre, la table juste derrière Missy, et le cours repris, toujours aussi intéressant. Elle se retourna vers elle, et lui chuchota.

« Salut, moi c'est Missy. C'est vraiment atroce, les cours de philo, tu as de la chance de n'être arrivé qu'en plein milieu ^.^ Tu a fait un bon voyage ? :) »

Consciente de la timidité de Lyubovnitsa, Missy prenait un air sympathique, enjoué. Et puis, discuter aiderait sans doute le temps a passer plus vite.

Les gestes de Missy ne furent pas assez discret pour la russe, qui avec le temps était devenue une vraie experte dans l'observation de ce genre de manière, Missy était la seule à avoir voulut se toucher pour se procurer du bien. Son observation discrète et silencieuse fut d'un coups interrompu par le professeur qui se mit à réfléchir où il allait la mettre. Puis la russe se vit désigner la place derrière Missy.

- O .. Oui ... Senseï !

Lyubovnitsa se mit à trottiner un peu vers sa place, une fille timide étant vite gênée d'être le centre de toutes les attentions, en passant près de la demoiselle, la russe put sentir une odeur qu'elle ne connaissait que trop bien, celui de la mouille, pour beaucoup cela serait passé inaperçue, mais pour Lyubovnitsa c'est une toute autre histoire. Cette dernière recula sa chaise et s'installa sans faire de bruit, tout du moins en essayant d'en faire le moins possible. Ce que la chasseuse pouvait sembler aussi mignonne à agir en fille timide, la russe se doutait même que sans les phéromones, elle aurait déjà deux trois élèves à ses pieds.

Puis les cours reprirent, de la philosophie, visiblement ce n'était pas la tasse de thé de Lyubovnitsa, entre Machin, Truc et Much, qui disaient, le bien c'est moi les autres c'est le mal, tout le monde il est gentils ect ... La russe en eut très rapidement marre, ce qui se traduisit sur son visage d'ange par une fausse concentration. Heureusement que Missy vint à sa rescousse en entamant une discussion qui allait profiter à la russe.

Elle émit une très légère expression surprise, de l'étonnement. C'est vrai qu'il est rare de voir une élève transférée dans la soirée se faire aborder par un camarade de classe en même pas dix minutes, preuve qu'elle n'était pas la seule à trouver le cours chiant.

Lyubovnitsa se mit à frictionner avec lenteur ses poignet ce qui joua aussi sur la hauteur des épaules, faisant passer cela pour un tic qui montre son stress et sa gêne.

- O ... Oui m ... merci. B ... Belyĭ C'est m ...mon pré ... prénom.

Elle baisse de nouveau le tête, puis elle saisit une feuille volante pour écrire quelques chose, tentant de dissimuler son regard de sa camarade, puis elle tendit le bout de papier.

La russe semblait penser qu'il serait plus facile pour une fille timide d’écrire que de parler, d'un autre côté, il n'y a pas à formuler une phrase avec sa bouche et risquer de se faire entendre par tout le monde.

Missy pouvait lire ceci :

" J'ai un peu de mal à comprendre tout les mots en japonais."

Si la demoiselle regardait la russe, elle verrait un visage qui devenait rouge.

Lyubovnitsa présentait des tics nerveux, signe d'une certaine anxiété. Soucieuse de la mettre a l'aise, Missy prit une voix douce, rassurante. Timidement, elle lui répondit en bredouillant :

« O ... Oui m ... merci. B ... Belyĭ C'est m ...mon pré ... prénom. »

Elle enchaina ensuite en inscrivant quelque chose sur un bout de papier. Elle y lut "J'ai un peu de mal à comprendre tout les mots en japonais." Voyant qu'elle rougissait, elle sourit et lui dis

« Oh, je vois. C'est un peu normal ^^ S'il y a des mots que tu ne comprend pas, je ... »

« Missy ! Cesse tes bavardages ! Où tu ira faire un tour chez monsieur le Proviseur ! » vociféra le professeur.

Missy acquiesça silencieusement et se remit droite sur sa chaise, sagement. Le bout de papier toujours en main, elle y inscrivit, a la suite du précédant message : "S'il y a un mot que tu ne comprend pas, n'hesite pas a le dire, j'essayerais de te l'expliquer" Elle réfléchit un instant, en regardant en l'air, et poursuivit : "Je pourrais te faire visiter l'école après les cours, si tu veux"

Elle tendit ensuite le papier a Lyubovnitsa. Quelque minutes plus tard, la sonnerie retentit, annonçant la fin du cours de philo, mais aussi ceux de la journée.

« Enfin ! x) » s'exclama Missy, d'une voix suffisamment étouffée pour ne pas que le professeur l'entende.

La russe s'amusait, elle avait trouvé le type de fille qu'elle aimait, celle qui ne sent pas le danger, sauf quand elle est bien prise dans la toile, cela dit l'intervention du professeur fit grincer des dents la chasseuse, qui ne supportait pas qu'une personne se permette de casser tout son jeu en s'insérant dans son domaine que cela soit physiquement ou verbalement.

Elle eut tout le plaisir de voir que Missy se montrait très attentionné, elle masqua un léger rire sous la forme d'une toux, pensant à l'attention qu'elle allait porter à sa proie, qui serait d'une autre nature. Soudain la sonnerie retentit, si Missy retenu son exclamation, la russe poussa un soupir de soulagement relâchant les épaules et la tête, puis massa son cou, la philo c'était décidément pas son truc.

La toile pouvait commencer à se former, elle se leva la dernière, partie la dernière de la salle et rattrapa Missy qui semblait l'attendre. Elle stoppa devant la lycéenne et se mit à dire d'une petite voix.

- J'ai un ... un plan du l...lycée ... V ...vous pourriez ... venir ch ... chez moi.

Voulant jouer la comédie à fond, elle se mit à rougir et parler très vite, comme pour ne pas laisser à Missy s'imaginer des choses perverses.

- C'est-pour-rattraper-les-cours-de-la-journée.

Au mieux, Missy prendrait le métro avec la russe, avant de venir chez elle, déjà le métro serait un endroit idéale pour s'amuser un peu. Au pire et bien, elle devra tenter autre chose.

Missy s'empressa de sortir de la salle, et d'aller en dehors du bâtiment. Elle gonfla la poitrine et prit une grande inspiration. "Ah, l'air frais, la liberté :3" Voyant que Lyu' ne venait toujours pas, elle passa le temps en prenant son téléphone, et joua avec. Peu de temps après, elle fut rejointe par l'intéressée, qui lui dis d'une voix bredouillante.

« J'ai un ... un plan du l...lycée ... V ...vous pourriez ... venir ch ... chez moi. »

Missy la regarda, légèrement surprise. Lyu' se mît a rougir, visiblement timide et gênée, et poursuivit d'un ton rapide et saccadé.

« C'est-pour-rattraper-les-cours-de-la-journée. »

« Oh, ok =) Pourquoi pas, je n'avais rien de prévu après les cours. Ça tombe, on a surtout fait des maths, c'est mon point fort, je pourrais t'expliquer facilement ^^ »

Missy appréciait qu'elle s'entende bien avec la nouvelle. Elle sentait en elle qu'elle aimait bien Lyu', c'était une sensation assez étrange. Et puis, elle devait elle aussi apprécier de ne pas de sentir seule dans ce nouvel environnement. Elle commencèrent a marcher direction la maison de Lyu. Pendant le court trajet, elle semblait réservée, timide. Comme a chaque fois que Missy l'avait vu aujourd'hui, d'ailleurs. "C'est l'effet -1er jour-, sans doute" pensa-t-elle. Elle arrivèrent devant l'entrée d'une station de métro.

« Tu habite loin ? »

Missy lui demanda, légèrement inquiète. Elle ne voulait pas avoir a rentrer chez elle la nuit tombée. A ces heures la, les rues sont remplis de personne dangereuses et de pervers en tout genre, a la recherche d'une belle demoiselle sans défense. Toujours aussi timide, Lyu' lui répondit que non, ce n'etait qu'à trois stations d'ici. Soulagée, elle attendit que le métro veuille bien se pointer.

La petite marche amusa la russe, qui imaginait à chaque pas son plan, Missy allait avoir une drôle de surprise, mais pas désagréable en soi. Elle descendirent les escaliers, Lyu offrant même un de ses nombreux tickets, qu'elle volait en amenant tout les atomes de ces derniers, de la caisse à ses poches, chose facile, bien que le taux de réussite soit de 99%.

La russe se mit à regarder furtivement le quai, beaucoup de personnes, majoritairement des hommes d'affaires et des femmes d'âge mûr, bien sûr dans ce pays où l’apparence est importante, ils étaient pour la plupart bien maquillés et habillés. Un vrai délice à regarder et en même temps un supplice de ne pas griller sa couverture pour savourer une telle brochette d'hommes et de femmes à soumettre à sa volonté et à user sans fin pour satisfaire ses désirs. C'est bien dommage en effet.

Puis comme pour signaler à la russe que l'heure n'était plus à la contemplation, le bruit du métro arrivant se fit entendre, la russe poussa un soupir, pour la plupart cela pouvait être interprété comme le fait que le métro était un peu en retard, mais pour la chasseuse cela signifiait devoir rentrer dans le wagon et s'occuper uniquement de sa proie.

Une partie de la foule entra dans le métro, embarquant de force les deux demoiselles, si Missy voulait sans doute ne pas se faire bousculer, la russe n'attendait que ça, sentir les corps si proches et se frotter un vrai repas de sensations qui n'arrangeaient en rien sa faim et ses idées perverses. La russe s'arrangea pour que sa compagne se trouve coincée contre une des portes, se plaçant à côté.

Elle usa de son pouvoir pour stimuler ses phéromones, attirant très vite des regard malsains sur elle-même, l'ESPER voulait tester une chose, si la lycéenne serait du style combative ou plutôt " Je parle mais je ne fais rien". Il fallait attendre, chose que la russe ne supportait pas, mais elle garda son rôle en tête, faisant mine d'être un peu gênée devant tant peu d'espace disponible.

C'est alors qu'une mains effleura de manière volontaire ses fesses, pour ensuite s'en emparer avec fermeté, Missy pouvant voir d'où elle est la scène. La russe tenta de se dérober à cet attouchement qui en d'autre circonstance aurait été la bienvenue, la main revenant à la charge, elle se mit à murmurer quelques choses, le bruit de la foule et des rails masquant les mots aux oreilles de sa proie.

Ce que Missy n'avait pas entendu c'est que la russe chauffait le pervers, ce qui fit que la main saisit son seins droite, la faisant pousser un léger cris, son visage rouge de honte, enfin si elle montrait qu'elle ne voulait pas de ça, intérieurement elle en voulait plus, une petite prise sauvage dans un métro c'est tellement bon.

Restait à savoir si Missy allait restée une spectatrice de ce possible viol, sauf si l'on sait que Lyu adore ce genre de rapport, ou intervenir.

Missy remercia vivement Lyu pour son ticket. Elle aurait été bien embêtée sans elle, elle n'avais pas pris d'argent pour s'en prendre un. Elle aurait pût bien sur utiliser ses charmes pour convaincre quelqu'un de passer avec elle, d'autant plus facile quand on sait qu'il aurait fallut que leurs corps soit très proche pour que cela fonctionne. Qui aurait refuser de coller son corps contre une si charmante jeune femme ? Mais elle ne voulait pas laisser faire son coté perverse, pas devant la nouvelle arrivante. Ça aurait fait désordre. Oui, elle était bien contente d'avoir eu un ticket. 


Elles attendirent patiemment le métro, qui finit par arriver avec un peu de retard. Le quai était bondé, ce qui était normal vu que c'était l'heure de pointe, et ils furent happées a l'intérieur par la foule, en ayant droit aux bousculades de circonstance. Missy sentit même une main lui peloter allègrement la poitrine, sans doute par un pervers qui profitait de la foule pour passer inaperçu. Missy rougit, et jeta un bref coup d'oeil en direction de Lyu pour s'assurer qu'elle ne le remarquait pas.


Le métro démarra. Elle regarda Lyu une nouvelle fois, se disant que tant de monde autour d'elle, ça ne devait pas arranger sa timidité. Elle vit alors un homme derrière elle lui caresser les fesses. Lyu s'avanca, comme pour se soustraire au pulsion de l'homme, mais celui ci continua de plus belle. Elle sentit une vive vague d'excitation en elle, qu'elle refréna rapidement. Elle ne pouvais pas la laisser être victime d'attouchement. L'homme, enhardi par l'absence de défense de sa victime, prenant son silence timide pour un consentement sans doute, empoigna fermement l'un de ses seins. La scène était assez gênante. Timidement, elle s'adressa au pervers.

« Laissez là tranquille »

Il semblait ne même pas faire attention a elle. Elle pris un air plus sévère, et s'empara de sa main dans le but de lui faire comprendre qu'il n'allait pas continuer impunément.

« J'ai dit de la laisser tranquille »

Il retira vivement sa main, visiblement frustré de s'être fait interrompre. Il la regarda, le sourire aux lèvres. Il retourna Missy et la plaqua contre la porte, les avant bras de celle-ci également collé contre la porte, a hauteur de son visage. L'homme colla son corps contre le sien et lui dit.

« Et pourquoi ça ? On se sent jalouse ? »

Les gens autours d'elles ne semblait pas remarquer la scène, peut être faisait-ils comme si de rien n'était. La situation restait cependant très gênante pour elle, qui se demandait ce que pouvait penser la russe. Il posa ses mains sur ses hanches, et se mît a frotter son entrejambe contre ses fesses, il n'en fallait pas plus a Missy pour lui faire perdre toute volonté de résister. Elle était terriblement excitée, elle espérait beaucoup que cela ne se voit pas, bien que ce ne soit pas sa priorité. Elle prenait plaisir a cette situation malsaine, elle était malgré tout assez honteuse d'elle même. Il laissa glisser ses mains vers son bas ventre, laissant aller ses doigts sur le tissu de sa culotte maintenant humide.

« Hou, mais c'est qu'elle aime ça, la sale petite perverse. »

Elle serait sans doute devenu toute rouge, si ses joues n'étaient pas déjà en feu. Toujours dans cette position, elle laissa l'homme laisser libre cours a sa perversité, la tripotant sans pudeur. Ce petit manège ne dura pas longtemps, car l'homme dû descendre a l'arrêt suivant, ponctuant sa sortie d'un charmant "T'es une belle salope".


Elle avait du mal a cacher sa respiration haletante. Elle n'osait même pas croiser le regard de Lyu. C'est dans un silence pour le moins gêné qu'elles continuèrent leurs trajet. Elles descendirent a la station la plus proche de chez Lyu, et se dirigèrent vers leurs destination.

Lyu se mit légèrement à trembler quand Missy vint la secourir, ce qui pouvait être prit pour de la peur était en vérité de l'excitation, la russe avait chaud, elle sentait ses pulsions vouloir faire sauter sa couverture, aussi dut-elle lutter contre elle-même, chose qui est extrêmement frustrant alors qu'elle pourrait participer à ce petit spectacle et mieux, prendre la place de Missy, à cette pensée un doux frisson parcourut sa colonne vertébrale.

L'homme paraissait content, Lyu ne lui avait-elle pas dit qu'une demoiselle intéressante interviendrait. Les personnes ne firent rien, c'était devenu une attitude classique, à quoi bon se mouiller pour sauver une personne sachant que l'on risquait de se faire attaquer par un gang le soir même et ne plus revoir la lumière du jours.

Le violeur se mit à exciter Missy, sous le regard de la russe qui prenait une expression terrifié pour cacher une envie de plus en plus forte, elle voulait elle aussi se faire prendre par lui, sentir son membre prendre de plus en plus de la vigueur et gouter davantage à sa poigne sur sa poitrine, mais le spectacle fut de courte durée, dommage.

Quand elle quittèrent le métro, Lyu regardait par terre, ne disant mots, jusqu’à se trouver à même pas vingt mètres de la maison où elle se mit à imiter des pleures. Elle se mit à murmurer.

- Désolée ... je suis ... désolée, je ... n'ai pas eut ... le courage de ... t'aider, tu dois me ... me détester maintenant.

La russe savait pertinemment qu'elle ne pouvait être blâmé de n'avoir pas agit après touts l’homme aurait put l'envier au tapis en un coup.  Elle montèrent l'escalier menant à sa demeure, enfin ce qui était visible de l’extérieur, en effet sous cette apparence modeste se cache un énorme sous-sol.

La russe prit une clé sous un pot de fleur et ouvrit la porte. La peur d'un voleur ? Aucunement car elle ne possédait pas d'objet de valeur dans la maison, seul son sous-sol regorgeait de richesse, mais des gardienne étaient là pour retenir toute personnes jusqu'à l'arrivé de leur maîtresse. Le fait de prendre deux temps pour ouvrir la porte, mimant cela comme un problème à faire tourner la clé, était un signale qu'elle arrivait avec des invités et que ses esclaves devaient se cacher au sous-sol. Pour l'instant elle n'avait qu'une fille de son ancien établissement qui fugua pour rester avec elle.

- Si tu ne veux pas r ... rentrer cela ne me gêne p ... pas, mais si tu rentres, j ... je fermes la porte derrière t ... toi, les lieux sont pas très sûr, b ... beaucoup de voleur.

En vérité c'était plus pour enfermer la belle et l'empêcher de s'enfuir, même si la fuite serait inutile.

Elles marchèrent dans la rue en silence, gênées, le visage baissé. Au bout de quelque temps, Lyu se mît a pleurer.

« Désolée ... je suis ... désolée, je ... n'ai pas eut ... le courage de ... t'aider, tu dois me ... me détester maintenant. »

Elle semblait terriblement coupable, Missy ne pouvait pas supporter de la voire triste a cause de ça. Mais elle n'allait quand même pas lui avouer qu'elle y avait pris beaucoup de plaisir, elle n'était pas dévergondée a ce point. Elle s'approcha d'elle et lui fit un câlin. 

« Mais non voyons, je ne t'en veux pas ... »

Le geste de Missy se voulait réconfortant, rassurant. En fait, c'était elle qui se sentait coupable, de n'avoir pas réagi et d'avoir laissé faire l'homme tandis que Lyu observait la scène, choquée et impuissante. Ils reprirent la route, jusqu'à arriver devant une maison, celle de Lyu. Elle n'avait pas l'air luxueuse, mais elle n'était pas non plus dérisoire. Située en hauteur, elles montèrent les escaliers avant d'arriver devant la porte.

« Si tu ne veux pas r ... rentrer cela ne me gêne p ... pas, mais si tu rentres, j ... je fermes la porte derrière t ... toi, les lieux sont pas très sûr, b ... beaucoup de voleur. »

« Je ne vais pas rentrer chez moi maintenant, alors qu'on est arrivée :D 
Tu peux fermer la porte, mieux vaut être prudente tu as raison. Ça ne me dérange pas, tant que tu ne perd pas ta clef xD »

Qui se méfierait d'une fille charmante et si timide, et nouvelle arrivante ? Surement pas Missy. Insouciante, elle n'avait pas remarqué que cacher la clé dans un pot de fleur rendait sa "peur des voleurs" assez bancal. Après avoir eu un peu de mal a ouvrir la porte, elles finirent par rentrer. L'intérieur était plutôt sobre, sans décoration excessive. On aurait même pût dire qu'elle en était pauvre, mais cela rendait l'ambiance simple, conviviale, Missy s'y sentait a l'aise. Elle regarda quelque instant Lyu, souriante, attendant qu'elle indique où est-ce qu'elles pourraient réviser.